Undercover Dusk. [Corrections]

Pacô a écrit:
Pourtant, le centre de la pièce m'apparaissait comme un espace dépourvu de vieilleries, communes à un tel lieu. De plus, cette atmosphère

Elle sautilla sur place en tapant dans ses mains comme une petite fille. Je la rejoignis devant la porte, qui grinça quand elle la poussa. La pièce était plongée dans l’obscurité et je tâtonnai un peu avant de trouver l’interrupteur. L’ampoule qui se balançait au plafond éclairait d’une faible lumière jaunâtre.

Un bric-à-brac épouvantable s’entassait dans ce grenier. Autant le reste de la maison était impeccablement rangé et propre, autant ici, la poussière et le fouillis régnaient en maîtres. Des tas de cartons et de malles débordant de vieux vêtements et d’objets en tous genres étaient dispersés à tort et à travers, en plus de tout ce qui trainait. Un mannequin de couturière, un chevalet de peintre, un vieux tourne-disque… Roxanne était vraiment ambivalente, et c’était peu dire !

Cependant, une chose me surprit : le grenier regorgeait d’effets personnels divers et variés, déposés çà et là au gré des passages de Roxanne. Pourtant, le centre de la pièce me semblait dépourvu de tout désordre… De plus, il y avait quelque chose dans cette atmosphère qui me troublait. Je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus, et cela m’intriguait vraiment. Était-ce simplement ce vide qui me donnait cette drôle d’impression ?

Malheureusement, je fus coupée dans mes réflexions… Une grosse araignée détala à nos pieds et Clara émit un petit cri tout en faisant un bond en arrière.

- Beurk ! C’est vraiment dégoûtant ici.

- Euh… C’est un grenier Clara.

- Et alors ? Bon, on peut y aller s’il te plait ? Ce n’est pas que j’en ai marre… Mais j’aimerais bien retrouver les autres, continua-t-elle.

Lunatique, elle ? Il devait y avoir erreur sur la personne. Je secouai la tête, un peu agacée par son comportement. J’étais déçue de ne pas pouvoir continuer l’exploration de cette pièce qui devait contenir tant de réponses à mes questions. Je soupirai avant de lui répondre qu’on pouvait effectivement y aller. A contrecœur, je m’apprêtai à sortir, en jetant un dernier regard derrière moi. Quelque chose de l'autre côté de la pièce retint mon attention, un objet relativement massif que je ne parvenais pas à distinguer nettement car le fond du grenier était noyé dans la pénombre. Mais je dus m'arracher à mon observation : Clara me hélait depuis le rez-de-chaussée. J’éteignis l’ampoule avec une note de regret dans le cœur et me décidai à la rejoindre en bas.

Sur le chemin du retour, nous prîmes notre temps cette fois-ci. Visiblement, le grenier n’avait su répondre à ses attentes. Toutefois, cela ne semblait pas l’empêcher de jacasser en envoyant ses cheveux en arrière toutes les deux secondes. Au premier abord, elle paraissait vraiment agréable, mais plus on passait de temps avec elle, plus certains détails de sa personnalité pouvaient agacer. Je ne savais pas si c’était moi qui me faisais des illusions ou si cela venait bel et bien d’elle.

- Tu as un petit ami chez toi ? me demanda-t-elle, avide d’avoir quelques potins à se mettre sous la dent.

La question qui tue. C’était marrant de voir comme elle revenait tout le temps cette question. Dès notre plus jeune âge d’ailleurs. En fait, c’était l’une des questions favorites de tout le monde. Quand on jouait à « Action-Vérité » en primaire, la première question qui sortait était toujours « Qui aimes-tu ? » ou « As-tu un amoureux ? Si oui, qui ? ». Quand on arrivait au collège, c’était LE sujet par excellence aussi. Et au lycée… n’en parlons pas. C’était tout juste s’il ne fallait pas sortir avec le premier venu pour faire comme tout le monde et ne pas être à la masse en sortant en célibataire.

Désolant. Pitoyable. Pathétique. Tout ça pour dire que cette question m’avait toujours dérangée. Un amoureux, mais pour quoi faire ? Quand on est petit c’est comme un jeu. On se donne la main on est content de dire qu’on a un amoureux. Et finalement quand on tombe dans l’engrenage de l’amour, on s’aperçoit que c’est un jeu dangereux et qu’il est risqué de s’y frotter. Mais généralement on s’en rend compte trop tard.

Et depuis quelques temps, cette question ne m’amusait plus du tout. C’est donc avec un ton un peu froid que je répondis à Clara :

- Non. C’est une perte de temps. J’en ai déjà tellement peu pour faire la part des choses entre les cours et les amis, je n’ai pas assez de place pour un petit ami.

- Moi j’en ai un, se vanta-t-elle sans que je lui aie posé la question – ce que je ne m’apprêtais pas vraiment à faire en vérité. Ça fait déjà… - elle compta sur ses doigts – quatorze mois qu’on est ensemble. Il s’appelle Taylor. Il est absolument génialissime, s’extasia-t-elle en détachant chaque syllabe du dernier mot. Il est tellement doux, tellement attentionné, tellement romantique, tellement…

- Niais, marmonnai-je dans ma barbe.

- Hein ?

- Vrai. J’ai dit que ça paraissait être du vrai entre vous. Enfin, ça a l’air d’être super sincère et tout, me rattrapai-je.

Elle gloussa comme une dinde – pourquoi m’agaçait-elle autant tout à coup ? – et renchérit en envoyant valser ses cheveux en arrière :

- Oh c’est encore mieux que ça. On s’entend vraiment bien. C’est absolument génialissime entre nous.

C’est fou comme l’amour rend stupide parfois. C’était la deuxième fois en l’espace de deux minutes qu’elle employait l’expression « absolument génialissime ». A croire que ça l’amusait de dégoûter tout le monde. Encore une comme ça et elle allait connaître son pire cauchemar.

En fait, c’est une des questions favorites de tout le monde. Quand on jouait à « Action-Vérité » en primaire, la première question qui sortait était toujours « Qui aimes-tu ? » ou « As-tu un amoureux ? Si oui, qui ? ». Quand tu arrives au collège, c’est LE sujet par excellence aussi. Et au lycée… n’en parlons pas. C’est tout juste s’il ne fallait pas sortir avec le premier venu pour faire comme tout le monde et ne pas être à la masse en sortant en célibataire.

MrSonge a écrit:Sinon, nettement mieux que la toute première version, plus fluide, mieux construit et beaucoup plus cohérent !!

La question qui tue. C’était marrant de voir comme elle revenait tout le temps cette question. Dès notre plus jeune âge d’ailleurs. En fait, c’était une des questions favorites de tout le monde. Quand on jouait à « Action-Vérité » en primaire, la première question qui sortait était toujours « Qui aimes-tu ? » ou « As-tu un amoureux ? Si oui, qui ? ». Quand on arrivait au collège, c’était LE sujet par excellence aussi. Et au lycée… n’en parlons pas. C’était tout juste s’il ne fallait pas sortir avec le premier venu pour faire comme tout le monde et ne pas être à la masse en sortant en célibataire.

C'est assez marrant (enfin, "marrant", j'me comprends), quand on pense que je n'ai presque rien changé !

Eleazare McNight a écrit: Elle sautilla sur place en tapant dans ses mains comme une petite fille. Je la rejoignis devant la porte, qui grinça quand elle la poussa. La pièce était plongée dans l’obscurité et je tâtonnai un peu avant de trouver l’interrupteur. L’ampoule qui se balançait au plafond éclairait d’une faible lumière jaunâtre.
Un bric-à-brac épouvantable s’entassait dans ce grenier. Autant le reste de la maison était impeccablement rangé et propre, autant ici, la poussière et le désordre régnaient en maîtres. Des tas de cartons et de malles débordant (là c'est le participe présent, invariable) de vieux vêtements et d’objets divers étaient dispersés à tort et à travers, en plus de tout ce qui trainait (je la trouve pas très habile cette phrase). Un mannequin de couturière, un chevalet de peintre, un vieux tourne-disque… Roxanne était vraiment ambivalente, et c’était peu dire !
Cependant, une chose me surprit : le grenier regorgeait d’effets personnels divers (répétition) et variés, déposés çà et là au gré des passages de Roxanne. Pourtant, le centre de la pièce me semblait dépourvu de tout désordre (répétition aussi ... "pèle-mêle") … De plus, il y avait quelque chose dans cette atmosphère qui me troublait. Je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus, et cela m’intriguait vraiment. Était-ce simplement ce vide qui me donnait cette drôle d’impression ?
Malheureusement, je fus coupée dans mes réflexions… Une grosse araignée détala à nos pieds et Clara émit un petit cri tout en faisant un bond en arrière.
- Beurk ! C’est vraiment dégoûtant ici.
- Euh… C’est un grenier Clara.
- Et alors ? Bon, on peut y aller s’il te plait ? Ce n’est pas que j’en ai marre… Mais j’aimerais bien retrouver les autres, continua-t-elle.
Lunatique, elle ? Il devait y avoir erreur sur la personne. Je secouai la tête, un peu agacée par son comportement. J’étais déçue de ne pas pouvoir continuer l’exploration de cette pièce qui devait contenir tant de réponses à mes questions. Je soupirai avant de lui répondre qu’on pouvait effectivement (ça me semble nécessaire pour pas paraître rébarbatif par rapport au dialogue) y aller. A contrecœur, je m’apprêtai à quitter le grenier. Je jetai un dernier regard derrière moi. Une chose retint mon attention vers le fond mais je dus m’y arracher car Clara me héla depuis le rez-de-chaussée (là c'est un peu maladroit aussi. Tu dois définir cette chose puisqu'elle l'a vue: tu ne peux pas en rester là. Pour ne pas aller plus loin, tu dois être plus clair dans ta formulation, du genre: "Un étrange sentiment me saisit lorsque mon regard balaya une dernière fois le fond de la pièce." Là, tu n'es pas obligée de dévoiler ce que c'est puisque même la narratrice ne le sait pas (oui, tu es à la première personne, donc de son point de vue, donc le lecteur doit tout savoir sinon ça fait une narration bancale)) . J’éteignis l’ampoule avec une note de regret dans le cœur (amertume ?) et me décidai à la rejoindre en bas.
Sur le chemin du retour, nous prîmes notre temps cette fois-ci. Visiblement, le grenier n’avait répondre (euh ...?) à ses attentes. Toutefois, cela ne semblait pas l’empêcher de jacasser en envoyant ses cheveux en arrière toutes les deux secondes. Au premier abord, elle paraissait vraiment agréable, mais plus on passait de temps avec elle, plus certains détails de sa personnalité pouvaient (m')agacer. Je ne savais pas si c’était moi qui me faisait des illusions ou si cela venait bel et bien d’elle.
- Tu as un petit ami chez toi ? me demanda-t-elle, avide d’avoir quelques potins à se mettre sous la dent.
"La question qui tue". C’était marrant de voir comme elle revenait tout le temps cette question. Dès notre plus jeune âge d’ailleurs. En fait, c’était l'une des questions favorites de tout le monde. Quand on jouait à « Action-Vérité » en primaire, la première question qui sortait était toujours « Qui aimes-tu ? » ou « As-tu un amoureux ? Si oui, qui ? ». Quand on arrivait au collège, c’était LE sujet par excellence aussi. Et au lycée… n’en parlons pas. C’était tout juste s’il ne fallait pas sortir avec le premier venu pour faire comme tout le monde et ne pas être à la masse en sortant en célibataire.
Désolant. Pitoyable. Pathétique. Tout ça pour dire que cette question m’avait toujours dérangée. Un amoureux, mais pour quoi faire ? Quand on est petit c’est comme un jeu. On se donne la main on est content de dire qu’on a un amoureux. Et finalement quand on tombe dans l’engrenage de l’amour, on s’aperçoit que c’est un jeu dangereux et qu’il est risqué de s’y frotter. Mais généralement on s’en rend compte trop tard.
Et depuis quelques temps, cette question ne m’amusait plus du tout. C’est donc avec un ton un peu froid que je répondis à Clara :
- Non. C’est une perte de temps. J’en ai déjà tellement peu pour faire la part des choses entre les cours et les amis, je n’ai pas assez de place pour un petit ami.
- Moi j’en ai un, se vanta-t-elle sans que je lui aie posé la question – ce que je ne m’apprêtais pas vraiment à faire en vérité. Ça fait déjà… - elle compta sur ses doigts – quatorze mois qu’on est ensemble (pour une pouf', j'aurais plus dit "quatorze jours" \o/). Il s’appelle Taylor. Il est absolument génialissime, s’extasia-t-elle en détachant chaque syllabe du dernier mot. Il est tellement doux, tellement attentionné, tellement romantique, tellement…
- Niais, marmonnai-je dans ma barbe.
- Hein ?
- Vrai. J’ai dit que ça paraissait être du vrai entre vous. Enfin, ça a l’air d’être super sincère et tout, me rattrapai-je.
Elle gloussa comme une dinde – pourquoi m’agaçait-elle autant tout à coup ? – et renchérit en envoyant valser ses cheveux en arrière :
- Oh c’est encore mieux que ça. On s’entend vraiment bien. C’est absolument génialissime entre nous.
C’est fou comme l’amour rend stupide parfois. C’était la deuxième fois en l’espace de deux minutes qu’elle employait l’expression « absolument génialissime ». A croire que ça l’amusait de dégoûter tout le monde. Encore une comme ça et elle allait connaître son pire cauchemar.

Pacô a écrit:la poussière et le désordre régnaient en maîtres. Des tas de cartons et de malles débordant (là c'est le participe présent, invariable) de vieux vêtements et d’objets divers étaient dispersés à tort et à travers, en plus de tout ce qui trainait (je la trouve pas très habile cette phrase). Un mannequin de couturière, un chevalet de peintre, un vieux tourne-disque… Roxanne était vraiment ambivalente, et c’était peu dire !
Cependant, une chose me surprit : le grenier regorgeait d’effets personnels divers (répétition) et variés, déposés çà et là au gré des passages de Roxanne. Pourtant, le centre de la pièce me semblait dépourvu de tout désordre (répétition aussi ... "pèle-mêle") …

Pacô a écrit: Une chose retint mon attention vers le fond mais je dus m’y arracher car Clara me héla depuis le rez-de-chaussée (là c'est un peu maladroit aussi. Tu dois définir cette chose puisqu'elle l'a vue: tu ne peux pas en rester là. Pour ne pas aller plus loin, tu dois être plus clair dans ta formulation, du genre: "Un étrange sentiment me saisit lorsque mon regard balaya une dernière fois le fond de la pièce." Là, tu n'es pas obligée de dévoiler ce que c'est puisque même la narratrice ne le sait pas (oui, tu es à la première personne, donc de son point de vue, donc le lecteur doit tout savoir sinon ça fait une narration bancale)) .

Pacô a écrit: Au premier abord, elle paraissait vraiment agréable, mais plus on passait de temps avec elle, plus certains détails de sa personnalité pouvaient (m')agacer.

"Une chose retint mon attention vers le fond, un objet relativement massif que je ne distinguais pas vraiment puisque la lumière ne balayait pas le fond du grenier. Mais je dus m’y arracher car Clara me héla depuis le rez-de-chaussée."

(mis à part le fond en font u__u").

A contrecœur, je m’apprêtai à sortir, en jetant un dernier regard derrière moi. Quelque chose de l'autre côté de la pièce retint mon attention, un objet relativement massif que je ne parvenais pas à distinguer nettement car le fond du grenier était noyé dans la pénombre. Mais je dus m'arracher à mon observation : Clara me hélait depuis le rez-de-chaussée.

Nous débouchâmes du bois. La nuit était à présent complètement tombée, et les torches autour du pré avaient été allumées. Les rires allaient bon train, et les hommes et les femmes s’étaient réunis près du feu de camp. Certains mangeaient déjà, assis sur les rondins de bois ou faisaient griller une saucisse, tandis que d’autre discutaient simplement en sirotant un verre.

Un seul petit groupe se tenait un peu à l’écart. Je remarquai que quelques jeunes avaient rejoint la fête, et vu la réaction de Clara, je compris que son Taylor était de la partie. D’autres personnes, moins jeunes, se tenaient aussi parmi ce petit comité. Tous semblaient chanter en chœur. La façon dont ils étaient tournés laissait deviner qu’une personne se tenait au milieu. En tendant l’oreille, on pouvait deviner qu’elle était en train de jouer de la musique.

Clara m’attrapa par le coude et m’entraina avec elle en direction de l’assistance. Je ne m’étais donc pas trompée, son Taylor était là. Elle sauta au coup d’un jeune homme de notre âge, blond comme les blés, très grand et très athlétique. Celui-ci l’attrapa au vol et la fit tourner dans les airs avant de l’embrasser à pleine bouche. Beurk. Je me détournai et fis le tour du petit groupe pour me placer de l’autre côté. Je ne connaissais pas cette chanson, si bien que je me contentai d’écouter pour comprendre les paroles. Je ne voyais pas la personne qui jouait de la guitare au milieu, mais son jeu était vraiment envoûtant. Je me surpris à secouer la tête et à battre la mesure avec mon pied.

Au moment où la chanson prit fin et où tout le monde se mit à applaudir, moi y compris, Roxanne arriva et passa gentiment un bras autour de ma taille.

- Tu t’amuses bien chérie ?

- Ça va oui, je passe une bonne soirée, ne t’en fais pas. Je suis contente d’être ici. Ça me fait plaisir de te rencontrer.
Je lui déposai une bise timide sur la joue, et elle me proposa de nous rapprocher un peu du petit groupe. Je la suivis tandis qu’elle se faufilait entre les personnes pour nous faire une petite place. Malheureusement, quand nous fûmes arrivées au centre de l’assemblée, le jeune homme qui jouait de la guitare à mon arrivée était en train de reposer son instrument dans sa housse. Il nous tournait le dos… et quelle ne fut pas ma surprise quand il se retourna, un immense sourire aux lèvres.

Nous débouchâmes du bois. La nuit était à présent parfaitement ("complètement") tombée, et les torches autour du pré avaient été allumées. Les rires allaient bon train, et les hommes et les femmes s’étaient réunis près du feu de camp. Certains mangeaient déjà, assis sur les rondins de bois, en faisant griller une saucisse (ils mangent et en même temps font griller une saucisse ?) , tandis que d’autre discutaient simplement en sirotant un verre.
Un seul petit groupe se tenait un peu à l’écart. Je remarquai que quelques jeunes avaient rejoint l’assemblée, et vu la réaction de Clara, je compris que son Taylor était de la partie. D’autres personnes, moins jeunes, se tenaient aussi parmi ce petit groupe. Tous semblaient chanter en chœur, tournés de façon à ce que l’on put supposer qu’une personne se tenait au milieu (heu...c'est pas très joli cette tournure, "tournés de façon à ce que l'on put supposer"... "supposer" fait un peut tache, je trouve...^^), probablement en train de jouer de la musique si l’on tendait l’oreille. (pas à sa place, celui-là ^^)
Clara m’attrapa par le coude et m’embarqua avec elle en direction de cette assemblée. Je ne m’étais donc pas trompée, son Taylor était là. Elle sauta au coup d’un jeune homme de notre âge, blond comme les blés, très grand et très athlétique. Celui-ci l’attrapa au vol et la fit tourner dans les airs avant de l’embrasser à pleine bouche. Beurk. Je me détournai et fit le tour du petit groupe pour me placer de l’autre côté. Je ne connaissais pas la chanson qui était jouée, si bien que je me contentai d’écouter pour comprendre les paroles. Je ne voyais pas la personne qui jouait de la guitare au milieu, mais son jeu était vraiment envoûtant. Je me surpris à secouer la tête et à battre la mesure avec mon pied.
Au moment où la chanson prit fin et où tout le monde se mit à applaudir, moi y compris, Roxanne arriva et passa gentiment un bras autour de ma taille.
- Tu t’amuses bien chérie ?
- Je viens juste de revenir, mais ça va oui, je passe une bonne soirée, ne t’en fais pas. Je suis contente d’être ici. Ca me fait plaisir de te rencontrer.
Je lui plantai (moyen ^^) une bise timide sur la joue, et elle me proposa de nous rapprocher un peu du le petit groupe. Je la suivis tandis qu’elle se faufilait entre les personnes pour nous faire une petite place. Malheureusement, quand nous fûmes arrivées au centre de l’assemblée, le jeune homme qui jouait de la guitare à mon arrivée était en train de reposer son instrument dans sa housse. Il nous tournait le dos… et quelle ne fut pas ma surprise quand il se retourna, un immense sourire aux lèvres.

Un seul petit groupe se tenait un peu à l’écart. Je remarquai que quelques jeunes avaient rejoint l’assemblée, et vu la réaction de Clara, je compris que son Taylor était de la partie. D’autres personnes, moins jeunes, se tenaient aussi parmi ce petit comité. Tous semblaient chanter en chœur, tournés de façon à laisser penser qu’une personne se tenait au milieu. En tendant l’oreille, on pouvait deviner qu’elle était en train de jouer de la musique.
Clara m’attrapa par le coude et m’embarqua avec elle en direction de l’assistance.
[...]
Je ne connaissais pas cette chanson [...]