Undercover Dusk. [Corrections]

Eleazare McNight a écrit:
- A moi, continuai-je alors qu'il avait suivi mon regard. Qu'envisages-tu de faire comme études à la rentrée prochaine ?

- Je vais rentrer (peut être que le double "rentrer" n'est pas des plus fameux) dans une école d'architecture. Ça me fascine. Depuis tout petit, j'ai toujours eu cette fibre constructive. (euh ... cette fibre de la construction plutôt non ? Parce que là, jsuis pas sur que ça se dise... sinon on a l'impression que c'est une fibre qui se construit ... comme un avis constructif quoi) Je faisais des cabanes avec des allumettes ou des bâtons d'esquimau. Plus tard, je passais des heures dans un arbre, à bâtir une cabane de plus grandes proportions. Mon petit abri, ma cachette, mon jardin secret. Dès que je le peux, je donne un coup de main lorsque quelqu'un a des réparations à faire chez lui ou des trucs comme ça. (ouais enfin ... pour le dernier truc, c'est moins dans le boulot d'architecte. D'ailleurs l'architecte n'aime pas forcément la plomberie et tout le tralala ... au contraire je dirais même qu'il les méprise !) (sinon, ça fait un peu trop ... sentencieux, formel, pour une réponse entre ados ... enfin, çaf ait pas naturel quoi).

Il s'interrompit, me dévisagea. Je soutins son regard aux reflets dorés, que le soleil illuminait. Puis, comme si nous n'avions pas dévié du sujet, il reprit :

- Pourquoi est-ce que tu vas chez ta tante si tu n'en as pas envie ?

- Pour faire plaisir à ma mère surtout. Je lui dois beaucoup. Je ne la remercierai jamais assez pour tout ce qu'elle m'a apporté. Alors finalement, je me suis dit que lui accorder deux mois de répit, sans avoir à s'occuper d'une adolescente un peu grincheuse serait un beau cadeau. Et me voilà. Et puis... J'ai tout de même envie de rencontrer ma tante. J'ai des tas de questions à lui poser. Alors bon... En accumulant le tout, c'était un bien maigre prix à payer que de rater ces deux mois de vacances dans mon petit chez moi. J'ai donc accepté, évasai-je (oh ... un verbe de plomberie ou de maçonnerie justement ... mais très bof pour faire une ouverture dans un dialogue XD), ne répondant pas entièrement à la question. (ah et apparemment, tu n'avais pas le même sens de évaser que moi =/.)

A ce moment-là, on frappa à la porte, puis elle s'ouvrit pour laisser entrer un contrôleur.

- Vos billets s'il vous plaît jeunes gens.

Il patienta devant le compartiment tandis que Jack et moi plongions dans nos sacs à la recherche de ces fameux billets de trains. Jack fut plus rapide que moi. Le contrôleur saisit son billet (pour éviter la répétition => "le sien"), l'examina, puis le perfora et le lui rendit. A mon tour, je lui tendis le mien. Il l'examina aussi, mais avant de le perforer, il fronça les sourcils, me regarda bizarrement et me demanda :

- Vous allez à Danvers mademoiselle ?

- Oui, c'est ce qui est écrit sur mon billet non ?

- Oui oui. Bien, merci.

Il perfora mon billet en quatrième vitesse, me le rendit et s'empressa de s'en aller, refermant derrière lui.

- Zarbi..., murmurai-je en fourrant le billet au fond de mon sac. Bien, où en étions-nous ? Ah oui, c'est à moi. Voyons... Quels sont tes centres d'intérêts dans la vie, à part l'architecture ? (tout de suite on sent que ça va pas en rester là ... pour le côté discrétion, c'est raté. Mais bon si c'est fait exprès u__u")

- Ma mère surtout. Elle est très malade, et je suis le seul qui veille sur elle. Elle a besoin de moi, et je fais tout mon possible pour l'aider.
Il fit une pause. Sa voix trahissait le mal qu'il endurait à voir souffrir sa mère de telle sorte... impuissant. Son regard empli de mélancolie glissait aveuglément le long de la voix ferrée, et je m'appliquai à respecter son silence. Son état nostalgique (ou "Sa nostalgie" ce qui est plus fluide) (+ attention à la structure de ce dernier passage. Toutes tes phrases commencent par "son" sa" ses" ... comme un catalogue) fit renaître le mien, et mon propre regard suivit rapidement le sien. Bizarrement (entre bizarrement, zarbi et encore bizarrement, ça devient étrange hein \o/), j'avais l'impression que nous nous disions beaucoup plus à travers ce silence qu'à travers nos mots.

Par contre j'aime bien la dernière phrase .
Bon on voit que l'histoire du: "Vous allez à Danvers ?" puis l'air paniqué du contrôleur, ça ne va pas en rester là. Attention donc à ne pas tomber dans le cliché où quand elle prononcera le nom de la ville, les lumières du wagon vont vaciller XD.
M'enfin pourquoi pas.

Sinon, dans l'ensemble, ça se laisse bien lire. Enfin, ça suit son cours quoi ...

Pacô a écrit:

Eleazare McNight a écrit:
- Zarbi..., murmurai-je en fourrant le billet au fond de mon sac. Bien, où en étions-nous ? Ah oui, c'est à moi. Voyons... Quels sont tes centres d'intérêts dans la vie, à part l'architecture ? (tout de suite on sent que ça va pas en rester là ... pour le côté discrétion, c'est raté. Mais bon si c'est fait exprès u__u")

Comment ça ? o_Ô"

Bah disons que là c'est flagrant que y'a un truc louche avec la ville puisque le contrôleur flipe rien qu'en entendant son nom.
En tout cas, c'est l'effet que ça donne.

C'est juste que si tu voulais juste faire un ptit truc discret, c'est raté ^^.

Et c'est gênant ? =/

Bah tout dépend si tu veux baser l'intrigue dessus ou non. Si ça doit être un effet de chute, un élément fondamental qu'on doit pas trop s'attendre tout de suite ou un évènement qu'on doit apprendre beaucoup plus tard, oui ça dérange ...

Mais bon faut voir avec la suite (je ne la connais pas ^^).

Oups, je n'avais pas fait attention à ce sujet ^^

Nous dénichâmes un compartiment vide et nous y installâmes, laissant la porte ouverte pour montrer aux autres passagers que la place était déjà prise. Je m'affalai sur mon siège, déjà exténuée avant même que le voyage ne commence et que je sois arrivée (c'est peut-être en trop ça, à mon avis).

[...]

Je ne répondis pas et fis ma tête de mule, en lui lançant un regard peu amène et en croisant les bras. Il rentra dans mon jeu et m'ignora. Le train se mit en route, il ferma la porte et s'installa confortablement sur le siège à côté de la fenêtre. Je l'épiais en douce comme il semblait ne plus se soucier de moi, le regard vissé au-dehors. Il sortit de son sac un lecteur CD et un casque qu'il brancha sur l'appareil, avant de mettre la musique en route. Puis il appuya sa tête contre la fenêtre et ferma les yeux. Je ne bronchai pas, je ne bougeai pas. En réalité, je profitais du fait qu'il ne puisse pas me voir pour le détailler. Il y avait quelque chose d'inhabituel chez lui, quelque chose qui se dégageait de lui sans que je réussisse à identifier ce que c'était. Je sortis mon portable de ma poche pour envoyer un texto à June. Plus de batterie. La poisse se faisait déjà un malin plaisir à se jouer de moi (les deux "se", c'est un peu lourd). Je grinçai des dents intérieurement.

[...]

Il secoua la tête, je ne rajoutai rien, le visage tourné en direction des paysages qui défilaient sous nos yeux. Le train suivait le même chemin qu'une autoroute, et nous roulions beaucoup plus vite que les voitures. Parfois, des enfants faisaient signe par la fenêtre, ce qui me fit sourire. Ils ne discernaient personne à la vitesse à laquelle avançait le train, mais ça leur faisait plaisir. Les joies de l’enfance.

[...]

- A moi, continuai-je alors qu'il avait suivi mon regard. Qu'envisages-tu de faire comme études l'année prochaine ?


- Je compte faire une école d'architecture. Ça me fascine. Depuis tout petit, j'ai toujours eu cette fibre constructive. Je faisais des cabanes avec des allumettes ou des bâtons d'esquimau. Plus tard, je passais des heures dans un arbre, à bâtir une cabane de plus grandes proportions (mouais... je n'aime pas vraiment u_u'). Mon petit abri, ma cachette, mon jardin secret. Dès que je le peux, je donne un coup de main lorsque quelqu'un a des réparations à faire chez lui ou des trucs comme ça.

Il s'interrompit, me dévisagea. Je soutins son regard aux reflets dorés, que le soleil illuminait. Puis, comme si nous n'avions pas dévié du sujet, il reprit :

- Pourquoi est-ce que tu vas chez ta tante si tu n'en as pas envie ?

- Pour faire plaisir à ma mère surtout. Je lui dois beaucoup. Je ne la remercierai jamais assez pour tout ce qu'elle m'a apporté. Alors finalement, je me suis dit que lui accorder deux mois de répit, sans avoir à s'occuper d'une adolescente un peu grincheuse serait un beau cadeau. Et me voilà. Et puis... J'ai tout de même envie de rencontrer ma tante. J'ai des tas de questions à lui poser. Alors bon... En accumulant le tout, c'était un bien maigre prix à payer que de rater ces deux mois de vacances dans mon petit chez moi. J'ai donc accepté, évasai-je, ne répondant pas entièrement à la question (je l'enlèverais moi, ça ne sert à rien et je trouve qu'elle y répond).

A ce moment-là, on frappa à la porte, puis elle s'ouvrit pour laisser entrer un contrôleur.

- Vos billets s'il vous plaît jeunes gens (c'est rare qu'un contrôleur dise ça, d'autant plus qu'ils ont 18 ans, donc qu'ils ne sont pas si jeunes que cela.).

Il patienta devant le compartiment tandis que Jack et moi plongions dans nos sacs à la recherche de ces fameux billets de trains. Jack fut plus rapide que moi. Le contrôleur saisit son billet, l'examina, puis le perfora et le lui rendit. A mon tour, je lui tendis le mien. Il l'examina aussi, mais avant de le perforer, il fronça les sourcils, me regarda bizarrement et me demanda :

[...]

Il fit une pause. Sa voix trahissait le mal qu'il endurait à voir souffrir sa mère (répétition "un être aussi proche") de telle sorte... impuissant. Son regard empli de mélancolie glissait aveuglément le long de la voix ferrée, et je m'appliquai à respecter son silence. Son état nostalgique fit renaître le mien, et mon propre regard suivit rapidement le sien. Bizarrement, j'avais l'impression que nous nous disions beaucoup plus à travers ce silence qu'à travers nos mots.

J'aime bien. La réaction du contrôleur est étrange, ça intrigue ^^
Sinon, j'aime bien, et je suis curieux de voir la suite :p

Merci encore à vous trois pour vos corrections/commentaires =)

Pacô, j'ai un peu réfléchi, et le passage du contrôleur qui a une réaction bizarre en apprenant qu'Alice va à Danvers, je pense qu'il va bien, parce qu'en fait, j'veux pousser le lecteur à se poser des questions "Mais tiens, qu'est-ce qu'y a ?" Enfin, c'est à vous de me le dire xD Si ça va pas, j'essaierai de modifier ^^"

Voici donc les quelques modifications que j'ai apportées :

- A moi, continuai-je alors qu'il avait suivi mon regard. Qu'envisages-tu de faire comme études l’année prochaine ?

- Je vais rentrer dans une école d'architecture. Ça me fascine depuis tout petit : je faisais des maisonnettes avec des allumettes ou des bâtons d'esquimau. Quand j’ai été un peu plus grand, je passais des heures dans un arbre, à construire une cabane un peu plus grande. Mon petit abri, ma cachette, mon jardin secret. Dès que je le peux, je donne un coup de main lorsque quelqu'un a des agrandissements à faire chez lui ou des trucs comme ça.

Il s'interrompit et me dévisagea. Je soutins son regard aux reflets dorés, que le soleil illuminait. Il était captivant. Peut-être parce qu’il agitait beaucoup ses mains en parlant. Une façon de garder l’attention de son interlocuteur, ou juste une manie. Puis, comme si nous n'avions pas dévié du sujet, il reprit

- Vos billets s'il vous plaît.

Il patienta devant le compartiment tandis que nous plongions dans nos sacs à la recherche de ces fameux billets de trains. Jack fut plus rapide que moi. Le contrôleur saisit le sien, l'examina, puis le perfora et le lui rendit. A mon tour, je lui tendis le mien. Il l'inspecta aussi, mais avant de le perforer, il fronça les sourcils, me regarda bizarrement et me demanda :

- Zarbi..., murmurai-je en fourrant le billet au fond de mon sac. Bien, où en étions-nous ? Ah oui, c'est à moi. Voyons... A part en bricolant des cabanes, comment occupes-tu ton temps ?

- Et bien… En assistant mère surtout. Elle est très malade, et je suis le seul qui veille sur elle. Elle a besoin de moi, et je fais tout mon possible pour l'aider.
Il fit une pause. Sa voix trahissait le mal qu'il endurait à voir souffrir cet être cher de telle sorte et son sentiment d’impuissance face à cette situation. Son regard empli de mélancolie glissait aveuglément le long de la voix ferrée, et je m'appliquai à respecter son silence. Son état nostalgique fit renaître le mien, et mon propre regard suivit rapidement le sien. Curieusement, j'avais l'impression que nous nous disions beaucoup plus à travers ce silence qu'à travers nos mots.

Je posterai la suite quand j'aurai votre feu vert ^^"

Ah voui mais merde ... les feux sont en panne x) .

Non sinon, allez roule !

Cool =)

Passage édité après correction :

Puis le charme fut brisé. Une femme totalement affolée ouvrit la porte du compartiment et nous lança d'une voix hystérique :

- Matt ! Vous avez vu Matthew ? Mon fils... Vous avez vu mon fils ?

- Nous n'avons vu personne madame, mais je suis persuadé que votre fils est dans les parages. Il ne peut pas être allé bien loin dans ce train. Ne vous en faites pas. Allez trouver un contrôleur, il vous aidera, répondit calmement Jack.

- Un... contrôleur. Oui, vous avez raison. Il ne peut pas être sorti de ce train de toute façon, merci, se ressaisit la femme en refermant la porte derrière elle.

Jack et moi nous regardâmes... et partîmes tous deux d'un éclat de rire sans limite. C'était bon de se laisser aller et de se sentir bien, après ce moment de mélancolie. Il se passa - encore - la main dans les cheveux puis reprit son interrogatoire là où nous l'avions laissé.

- Tu fais de la musique Alice ?

- Oui. Du piano. Je ne suis pas une virtuose... - même si ma mère et mes proches, surtout June, ma meilleure amie, ne cessent de chanter mes louanges à chaque coin de rue - mais j'aime passer du temps sur mon clavier, où tout s'évapore, où tout s'emplit de musique. Le reste disparaît. Mes doigts s’envolent, la mélodie nait au fond de moi-même, et c’est tout ce qui compte à ce moment-là, m’emballai-je, avant de reprendre mon souffle. Et toi Jack, tu es un musicien ?
- Et bien… Ma mère a bien essayé de m’apprendre quelques bases de piano quand j’étais petit, malheureusement, je n’ai pas été gagné par la magie de cet instrument. Parfois je joue un peu, pour ne pas qu’il prenne trop la poussière et que ma mère voit que je fais tout de même des efforts. Sinon, je suis plus doué avec une des cordes. J'ai appris tout seul, avec une guitare que mon père m'avait offerte pour mes cinq ans. Tout seul dans ma chambre, en écoutant la musique et en m'amusant, je réussissais à reproduire ce que j'entendais. Mes parents n’arrivaient pas à y croire, bien que ma mère se soit douté que j'avais un don pour la musique. C'est héréditaire comme elle se plait à le penser.

Il s’interrompit, puis reprit son interrogatoire :

- Tu joues du piano depuis longtemps ?

- D’aussi loin que je me souvienne, j'en ai toujours joué. Dès mon plus jeune âge, ma mère m'a inscrite à des cours particuliers de piano. Au début, je prenais ça pour une corvée. Tu parles, à cet âge-là, je préférais aller courir en plein air plutôt que de rester enfermée, assise devant ce stupide piano, à faire ces stupides gammes. Et puis, après les gammes viennent les vrais morceaux. Et là, j'ai vraiment compris l'ampleur du bien-être que me procurait cette musique. Alors j'ai continué, et j'ai beaucoup progressé. Je me suis mise à jouer toute seule, de mon côté, sans qu'on me montre de partition, jusqu'à réussir à composer mes propres morceaux. C'est ça la vraie magie.

Une étincelle brilla dans les yeux de Jack, et son sourire en coin laissait croire qu'il riait à une plaisanterie que lui seul comprenait. Je crus qu'il se moquait de moi.

- Quoi ? m'offusquai-je.

- Rien. Enfin, si. Tu as raison, c'est ça la vraie magie. Je le comprends d'autant plus que je reste des nuits entières au clair de lune, avec ma guitare, un crayon et une feuille, à composer ce qui me passe par la tête. C'est un très bon moyen d'évacuer. La colère, la joie, la tristesse, l'amour... on peut tout dire avec un morceau.

- Tout à fait d'accord !

Hé pis on a bientôt terminé le premier chapitre =D Y reste un bout c'tout.

En bleu, c'est les répétitions ^^

Eleazare McNight a écrit:Puis le charme fut brisé. Une femme totalement affolée ouvrit la porte du compartiment et, d'une voix hystérique nous lança :

- Matt ! Vous avez vu Matthew ? Mon fils... Vous avez vu mon fils ?

- Nous n'avons vu personne madame, mais je suis persuadé que votre fils est dans les parages. Il ne peut pas être allé bien loin dans ce train. Ne vous en faites pas. Allez trouver un contrôleur, il vous aidera, répondit calmement Jack.

- Un... contrôleur. Oui, merci, vous avez raison. Il ne peut pas être sorti de ce train de toute façon, merci, se ressaisit la femme en refermant la porte derrière elle.

Jack et moi nous regardâmes... et partîmes tous deux d'un éclat de rire sans limites. C'était bon de rire et de se sentir bien, après ce moment de mélancolie. Alors qu'il se passait - encore - la main dans les cheveux en secouant la tête pour se débarrasser des mèches qui l'empêchaient de voir clair, il reprit son interrogatoire là où nous l'avions laissé.

- Tu joues de la musique (T'as le choix, soit tu mets "joues d'un instrument", soit tu mets "tu fais de la musique". Mais tu peux pas faire un mix des 2 LoL) Alice ?

- Oui, du piano. Je ne suis pas une virtuose... - même si ma mère et mes amis, surtout June, ma meilleure amie, ne cessent de chanter mes louanges à chaque coin de rue - mais j'aime passer du temps sur mon piano, où tout s'évapore, où tout s'emplit de musique. Le reste disparaît, il n'y a plus que mes doigts sur le clavier et la mélodie qui naît au fond de moi lorsque je joue qui comptent, m’emportai-je (Techniquement, "s'emporter" c'est s'énerver. Donc ton verbe ne va pas là), avant de reprendre mon souffle. Et toi Jack, tu joues de la musique ?

- Je... "joue" un peu de piano, acquiesça-t-il en pliant ses indexes et majeurs en signe de guillemets. En vérité, c'est celui de ma mère. Elle m'a appris quelques bases quand j'étais plus jeune, en espérant que je prendrais sa suite, malheureusement, je n'ai pas vraiment été gagné par la magie du piano. Malgré tout, je continue à pianoter, pour lui montrer que je ne baisserai pas les bras, et pour que son piano ne reste pas inutilisé. Sinon, je joue de la guitare. J'ai appris tout seul, avec une guitare que mon père m'avait offerte pour mes cinq ans. Tout seul dans ma chambre, en écoutant la musique et en m'amusant, je réussissais à reproduire ce que j'entendais. Mes parents ont carrément halluciné (A l'oral aucun problème. A l'écrit, ça fait pas terrible LoL), bien que ma mère se doutait (Je crois qu'après "bien que", y'a du subjonctif, mais ça reste à vérifier) que j'avais un don pour la musique. C'est héréditaire comme elle se plait à le penser.

Il s’interrompit, puis reprit son interrogatoire :

- Tu joues du piano depuis longtemps ?

- D'aussi loin que je me souvienne, j'en ai toujours joué. Dès mon plus jeune âge, ma mère m'a inscrite à des cours particuliers de piano. Au début, je prenais ça pour une corvée. Tu parles, à cet âge-là, je préférais aller courir en plein air plutôt que de rester enfermée, assise devant ce stupide piano, à faire ces stupides gammes. Et puis, après les gammes viennent les vrais morceaux. Et là, j'ai vraiment compris l'ampleur du bien-être que me procurait cette musique. Alors j'ai continué, et j'ai beaucoup progressé. Je me suis mise à jouer toute seule, de mon côté, sans qu'on me montre de partition, jusqu'à réussir à composer mes propres morceaux. C'est ça la vraie magie.

Une étincelle brilla dans les yeux de Jack, et son sourire en coin laissait croire qu'il riait à une plaisanterie que lui seul comprenait. Je crus qu'il se moquait de moi.

- Quoi ? [pas de virg.] m'offusquai-je.

- Rien. Enfin, si. Tu as raison, c'est ça la vraie magie. Je le comprends d'autant plus que je reste des nuits entières au clair de lune, avec ma guitare, un crayon et une feuille, à composer ce qui me passe par la tête. C'est un très bon moyen d'évacuer. La colère, la joie, la tristesse, l'amour... on peut tout dire avec un morceau.

- Tout à fait d'accord !

Eleazare McNight a écrit:
Puis le charme fut brisé. Une femme totalement affolée ouvrit la porte du compartiment et, d'une voix hystérique nous lança :

- Matt ! Vous avez vu Matthew ? Mon fils... Vous avez vu mon fils ?

- Nous n'avons vu personne madame, mais je suis persuadé que votre fils est dans les parages, il ne peut pas être allé bien loin dans ce train. Ne vous en faites pas. Allez trouver un contrôleur, il vous aidera, répondit calmement Jack.

- Un... contrôleur. Oui, merci, vous avez raison, il ne peut pas être sorti de ce train de toute façon, merci, se ressaisit la femme en refermant la porte derrière elle.

Jack et moi nous regardâmes... et partîmes tous deux d'un éclat de rire sans limites. C'était bon de rire et de se sentir bien, après ce moment de mélancolie. Alors qu'il se passait - encore - la main dans les cheveux en secouant la tête pour se débarrasser des mèches qui l'empêchaient de voir clair (bof ... de voir correctement plutôt ^^), il reprit son interrogatoire là où nous l'avions laissé.

- Tu joues de la musique Alice ?

- Oui. Du piano. Je ne suis pas une virtuose... - même si ma mère et mes amis, surtout June, ma meilleure amie, ne cessent de chanter mes louanges à chaque coin de rue - mais j'aime passer du temps sur mon piano, où tout s'évapore, où tout s'emplit de musique. Le reste disparaît, il n'y a plus que mes doigts sur le clavier et la mélodie qui naît au fond de moi lorsque je joue qui comptent, m’emportai-je, avant de reprendre mon souffle. Et toi Jack, tu joues de la musique ?

- Je... "joue" un peu de piano, acquiesça-t-il en pliant ses index (y'a que les anglais qui écrivent avec indexes ^^) et majeurs en signe de guillemets. En (trois en à la suite =/) vérité, c'est celui de ma mère. Elle m'a appris quelques bases quand j'étais plus jeune, en espérant (et deux de plus ) que je prendrais sa suite, malheureusement, je n'ai pas vraiment été gagné par la magie du piano. Malgré tout, je continue à pianoter (mouais ... on aurait pu vouloir voire un autre verbe là quand même ^^. => tripoter ou tapoter par exemple), pour lui montrer que je ne baisserai pas les bras, et pour que son piano ne reste pas inutilisé. Sinon, je joue de la guitare. J'ai appris tout seul, avec une guitare que mon père m'avait offerte pour mes cinq ans. Tout seul dans ma chambre, en écoutant la musique et en m'amusant, je réussissais à reproduire ce que j'entendais. Mes parents ont carrément halluciné, bien que ma mère se doutait que j'avais un don pour la musique. C'est héréditaire comme elle se plait à le penser.

Il s’interrompit, puis reprit son interrogatoire :

- Tu joues du piano depuis longtemps ?

- Aussi loin que je me souvienne, j'en ai toujours joué. Dès mon plus jeune âge, ma mère m'a inscrite à des cours particuliers de piano. Au début, je prenais ça pour une corvée. Tu parles, à cet âge-là, je préférais aller courir en plein air plutôt que de rester enfermée, assise devant ce stupide piano, à faire ces stupides gammes. Et puis, après les gammes viennent les vrais morceaux. Et là, j'ai vraiment compris l'ampleur du bien-être que me procurait cette musique. Alors j'ai continué, et j'ai beaucoup progressé. Je me suis mise à jouer toute seule, de mon côté, sans qu'on me montre de partition, jusqu'à réussir à composer mes propres morceaux. C'est ça la vraie magie.

Une étincelle brilla dans les yeux de Jack, et son sourire en coin laissait croire qu'il riait à une plaisanterie que lui seul comprenait. Je crus qu'il se moquait de moi.

- Quoi ?, m'offusquai-je.

- Rien. Enfin, si. Tu as raison, c'est ça la vraie magie. Je le comprends d'autant plus que je reste des nuits entières au clair de lune, avec ma guitare, un crayon et une feuille, à composer ce qui me passe par la tête. C'est un très bon moyen d'évacuer. La colère, la joie, la tristesse, l'amour... on peut tout dire avec un morceau.
- Tout à fait d'accord !

Une manière d'aborder les joies de la musique ?
Toi aussi tu joues ?

Un petit passage humoristique au début ... aura t-il de l'intérêt où est-il juste là pour détendre ? (dans les deux cas ça me va !)
Une abondance de dialogue. J'espère que le train ne déraille pas parce que le passage narratif n'aura pas vraiment le temps de le signaler XD.
Mais ça encore, c'est mon goût trop prononcé pour les longues tirades narratives qui s'exprime.

Non mais c'est pas mal du tout ... par contre, attention à ne pas trop faire languir le lecteur ... peut être faudrait-il abréger un peu l'interrogatoire pour ne pas lasser ?

En fait... Je joue pas du tout xD J'adorerais, mais bon, je pense pas être faite pour ça.

Le petit passage du début, c'était pour casser un peu le dialgue entre Alice et Jack, parce que ça faisait vraiment rop plat sinon. Mais ne t'inquiète pas, le dialogue est fini (ou presque), ainsi que le chapitre ^^"

Ca fait plaisir en tout cas que ça vous plaise, c'est très encourageant. Je corrigerai ce passage dans la soirée je pense, si j'ai pas trop mal au crâne, et je posterai la suite (et fin !) du chapitre.

Merci encore à vous =)

Bon eh bien, comme y avait pas trop trop de corrections, je pense que j'ai pas besoin de vous remettre ce que j'ai changé, à part un petit truc dont je suis pas sûre...

Mes parents n’arrivaient pas à y croire, bien que ma mère se soit douté que j'avais un don pour la musique.

C'est "Qu'elle se soit douté" ou "Qu'elle se soit doutée" ?

Bon et sinon, la suite (et fin !) du 1er Chapitre !

Passage édité après correction :

Nous continuâmes à parler allègrement de choses et d'autres sur nos vies respectives, jusqu'à ce que la fatigue se fasse sentir de mon côté et que je mette à bâiller ostensiblement.

- Tu ferais mieux de dormir un peu avant d'arriver Alice. Imagine ce que va penser ta tante si elle te voit arriver avec une tête de déterrée ! Et puis ne t'en fais pas pour moi, j'avais prévu de quoi faire pour m'occuper pendant le trajet, comme je pensais voyager seul.

- Ouais, je crois aussi que je ferais bien de m'accorder une petite sieste. En plus, je suis grognon quand je suis fatiguée, alors autant faciliter le plus la tâche à ma tante qui devra me supporter pendant deux mois, ironisai-je.

Sur ces mots, je sortis mon pull de mon sac pour le mettre dans le coin entre la fenêtre et mon siège et posai ma tête dessus. Je fermai les yeux, tandis que Jack remit en marche son lecteur CD.

- Bonne nuit Alice !

Je lui tirai la langue comme une gamine, et lui répondis :

- Bonne nuit Jack.
J'entendis une fois de plus son rire léger, puis il se mit à fredonner l'air de la chanson qu'il écoutait. Je reconnus le rythme mélodieux d'une chanson du groupe Evanescence, et m'endormis en m'imaginant au clavier de mon piano.

Voilà, et donc, sur cette fin de chapitre, j'aimerais, si ça ne vous embête pas trop (>.<), que vous me donniez un avis général sur l'histoire, enfin sur le début quoi. Si ça vous donne envie de savoir la suite, si vous vous posez des questions (si oui, lesquelles...). Enfin, tous les petits trucs que vous pensez de ce premier chapitre.
J'aimerais aussi savoir si vous pensez qu'avec ceci, je peux espérer une publication, si jamais j'arrive au bout... Soyez francs, si vous pensez que c'est sympa mais pas extra et que donc j'peux toujours aller m'brosser pour le publier, hésitez pas. Même si vous trouvez ça nul d'ailleurs.

Merci beaucoup, encore.

EDIT : Ah oui, j'allais oublier !

Pianoter v.i. 1) Jouer du piano maladroitement. 2) Tapoter sur qch avec les doigts. 3) (Par ext.) Taper sur les touches d'un clavier (mais ça on s'en fout xD)

Donc je peux le laisser quand même non ?

Eleazare McNight a écrit:

Mes parents n’arrivaient pas à y croire, bien que ma mère se soit douté que j'avais un don pour la musique.

C'est "Qu'elle se soit douté" ou "Qu'elle se soit doutée" ?

La 2° me semble.

Nous continuâmes à parler allègrement de choses et d'autres sur nos vies respectives, jusqu'à ce que la fatigue se fasse sentir de mon côté et que je me mette à bâiller ostensiblement.
- Tu ferais mieux de dormir un peu avant d'arriver Alice. Imagine ce que va penser ta tante si elle te voit arriver avec une tête de déterrée ! Et puis ne t'en fais pas pour moi, j'avais prévu de quoi faire pour m'occuper (Ouh que c'est mal dit ça ><) pendant le trajet, comme je pensais voyager seul.
- Ouais, je crois aussi que je ferais bien de m'accorder une petite sieste. En plus, je suis grognon quand je suis fatiguée, alors autant faciliter le plus la tâche à ma tante (Il te manque pas quelque chose comme "possible" entre "le plus" et "la tâche" ?? XD) qui devra me supporter pendant deux mois, ironisai-je.
Sur ces mots, je sortis mon pull de mon sac pour le mettre dans le coin entre la fenêtre et mon siège et posai ma tête dessus. Je fermai les yeux, tandis que Jack remettait en marche son lecteur CD.
- Bonne nuit Alice !
Je lui tirai la langue comme une gamine, et lui répondit :
- Bonne nuit Jack.
J'entendis une fois de plus son rire léger, puis il se mit à fredonner l'air de la chanson qu'il écoutait. Je reconnus le rythme mélodieux d'une chanson du groupe Evanescence, et m'endormit en m'imaginant au clavier de mon piano.

Ça me plait ^^ J'ai bien envie de savoir la suite ^^ Qu'est ce qui va se passer quand elle va débarquer dans la ville de sa tante ?? *Curieuse*

Eleazare McNight a écrit:

Mes parents n’arrivaient pas à y croire, bien que ma mère se soit douté que j'avais un don pour la musique.

C'est "Qu'elle se soit douté" ou "Qu'elle se soit doutée" ?

Tu aimes les ambiguïtés toi.
Etant donné que là le pronom personnel réfléchit la mère (oui parce qu'un verbe pronominal a un pronom qui se réfléchit u__u") normalement c'est "se soit doutée".
Mais l'ambiguïté vient si tu as un COD derrière. Genre:
"Elle s'est mis du chocolat sur son tablier.".
Et voui c'est étrange sans le -e mais c'est comme ça. Parce que lorsqu'il s'agit d'un verbe pronominal, il faut raisonner comme s'il s'agissait de l'auxiliaire avoir. (et donc: elle a mis quoi ? du chocolat, COD après, pas d'accord)
Mais là ... en fait, on pourrait dire que le complément c'est "que j'avais un don etc ..." et que c'est un COI ce qui voudrait dire qu'il ne faudrait pas de -e ... arrgh'. (oui pour les COI on n'accorde pas).
Bon j'veux pas m'avancer, mais ce serait : "se soit douté". A vérifier hein. Ou à demander à un spécialiste x).

Eleazare McNight a écrit: Nous continuâmes à parler allègrement de choses et d'autres sur nos vies respectives, jusqu'à ce que la fatigue se fasse sentir de mon côté et que je mette à bâiller ostensiblement.
- Tu ferais mieux de dormir un peu avant d'arriver Alice. Imagine ce que va penser ta tante si elle te voit arriver avec une tête de déterrée ! Et puis ne t'en fais pas pour moi, j'avais prévu de quoi faire pour m'occuper pendant le trajet, comme je pensais voyager seul.
- Ouais, je crois aussi que je ferais bien de m'accorder une petite sieste. En plus, je suis grognon quand je suis fatiguée, alors autant faciliter le plus la tâche à ma tante qui devra me supporter pendant deux mois, ironisai-je.
Sur ces mots, je sortis mon pull de mon sac pour le mettre dans le coin entre la fenêtre et mon siège et posai ma tête dessus. Je fermai les yeux, tandis que Jack remit en marche son lecteur CD.
- Bonne nuit Alice !
Je lui tirai la langue comme une gamine, et lui répondis :
- Bonne nuit Jack.
J'entendis une fois de plus son rire léger, puis il se mit à fredonner l'air de la chanson qu'il écoutait. Je reconnus le rythme mélodieux d'une chanson du groupe Evanescence, et m'endormis en m'imaginant au clavier de mon piano.

Bon ! Tu as un souci avec la première personne du sing. et les verbes du second groupe x).
Sinon à part ça, ça va .

Alors que penser de ce premier chapitre ? Déjà, tu cibles un public particulier donc avec les risques et périls que cela comporte. Un public d'ados qui aiment bien les histoires qui prennent pas la tête. Donc faudra pas s'entrainer dans des complications trop scientifiques ou trop surnaturelles (enfin c'est mon avis mais bon ...).
Ensuite, c'est un chapitre qui privilégie le dialogue de masse. C'est bien, mais faut vraiment que tes persos aient qqchose d'intéressant à dire (comme le dit le diction, la parole est d'argent mais le silence est d'or ^^). Tes deux jeunes sont intrigants, et l'avantage c'est qu'on peut facilement s'attacher à eux. Faudra donc penser à garder ce lien maternel qui peut subsister entre Alice/Jack et le lecteur .
Après, pour la suite va aussi y'avoir besoin d'un peu d'action pour pas faire l'histoire met quinze ans à se bouger le fessier ^^. Mais là, ça va encore.

Oui donc comme on y vient, pour cette suite, il y a bien une chose qui intrigue: la ville de Danvers. Que cache t-elle au point d'en faire inquiéter le contrôleur ?
Jack aussi paraît suspect ... et bien évidemment on s'impatiente de la rencontre avec tatie Alice ... Bon.
Alors roule pour le chapitre 2, y'a pleins de trucs à montrer et pleins d'autres à suggérer .

Pour ton PS, c'était pas le verbe pianoter qui me gênait, c'était le fait que en trois phrases tu utilises deux fois le mots pianos et ensuite le verbe pianoter x).

Puis le charme fut brisé. Une femme totalement affolée ouvrit la porte du compartiment et nous lança d'une voix hystérique :

- Matt ! Vous avez vu Matthew ? Mon fils... Vous avez vu mon fils ?

- Nous n'avons vu personne madame, mais je suis persuadé que votre fils est dans les parages, il ne peut pas être allé bien loin dans ce train. Ne vous en faites pas. Allez trouver un contrôleur, il vous aidera, répondit calmement Jack.

- Un... contrôleur. Oui, merci, vous avez raison, il ne peut pas être sorti de ce train de toute façon, merci, se ressaisit la femme en refermant la porte derrière elle.

Jack et moi nous regardâmes... et partîmes tous deux d'un éclat de rire sans limite(s). C'était bon de rire et de se sentir bien, après ce moment de mélancolie. Alors qu'il se passait - encore - la main dans les cheveux en secouant la tête pour se débarrasser des mèches qui l'empêchaient de voir clair, il reprit son interrogatoire là où nous l'avions laissé (la phrase est assez longue, tu ne trouves pas ? J'essaierais de la couper en deux à ta place, nan ?).

- Tu joues de la musique Alice ?

- Oui. Du piano. Je ne suis pas une virtuose... - même si ma mère et mes amis, surtout June, ma meilleure amie, ne cessent de chanter mes louanges à chaque coin de rue - mais j'aime passer du temps sur mon piano, où tout s'évapore, où tout s'emplit de musique. Le reste disparaît, il n'y a plus que mes doigts sur le clavier et la mélodie qui naît au fond de moi lorsque je joue qui comptent, m’emportai-je, avant de reprendre mon souffle. Et toi Jack, tu joues de la musique ?

- Je... "joue" un peu de piano, acquiesça-t-il en pliant ses indexes et majeurs en signe de guillemets (mouais...). En vérité, c'est celui de ma mère. Elle m'a appris quelques bases quand j'étais plus jeune, en espérant que je prendrais sa suite, malheureusement, je n'ai pas vraiment été gagné par la magie du piano. Malgré tout, je continue à pianoter, pour lui montrer que je ne baisserai pas les bras, et pour que son piano ne reste pas inutilisé. Sinon, je joue de la guitare. J'ai appris tout seul, avec une guitare que mon père m'avait offerte pour mes cinq ans. Tout seul dans ma chambre, en écoutant la musique et en m'amusant, je réussissais à reproduire ce que j'entendais. Mes parents ont carrément halluciné, bien que ma mère se doutait que j'avais un don pour la musique. C'est héréditaire comme elle se plait à le penser.

Il s’interrompit, puis reprit son interrogatoire :

- Tu joues du piano depuis longtemps ?

- Aussi loin que je me souvienne, j'en ai toujours joué. Dès mon plus jeune âge, ma mère m'a inscrite à des cours particuliers de piano. Au début, je prenais ça pour une corvée. Tu parles, à cet âge-là, je préférais aller courir en plein air plutôt que de rester enfermée, assise devant ce stupide piano, à faire ces stupides gammes. Et puis, après les gammes viennent les vrais morceaux. Et là, j'ai vraiment compris l'ampleur du bien-être que me procurait cette musique. Alors j'ai continué, et j'ai beaucoup progressé. Je me suis mise à jouer toute seule, de mon côté, sans qu'on me montre de partition, jusqu'à réussir à composer mes propres morceaux. C'est ça la vraie magie.

Une étincelle brilla dans les yeux de Jack, et son sourire en coin laissait croire qu'il riait à une plaisanterie que lui seul comprenait. Je crus qu'il se moquait de moi.

- Quoi ?, m'offusquai-je.

- Rien. Enfin, si. Tu as raison, c'est ça la vraie magie. Je le comprends d'autant plus que je reste des nuits entières au clair de lune, avec ma guitare, un crayon et une feuille, à composer ce qui me passe par la tête. C'est un très bon moyen d'évacuer. La colère, la joie, la tristesse, l'amour... on peut tout dire avec un morceau.
- Tout à fait d'accord !

Pas mal de répétition de "jouer". Et sinon, je trouve que c'est un peu trop "dialogué", mais ce n'est toutefois pas gênant
La suite ?

La suite est déjà postée ma petite patate préférée XD.

J'ai essayé de corriger le passage avec les "jouer", "piano" itouw (Pacô, y a un copyright sur mon "itouw itouw" ). Voilà ce que ça donne...

- Oui. Du piano. Je ne suis pas une virtuose... - même si ma mère et mes proches, surtout June, ma meilleure amie, ne cessent de chanter mes louanges à chaque coin de rue - mais j'aime passer du temps sur mon clavier, où tout s'évapore, où tout s'emplit de musique. Le reste disparaît, il n'y a plus que mes doigts sur le clavier et la mélodie qui naît au fond de moi lorsque je joue qui comptent, m’emballai-je, avant de reprendre mon souffle. Et toi Jack, tu joues d’un instrument ?
- Je... "joue" un peu de piano, acquiesça-t-il avec une petite grimace. A vrai dire, c'est celui de ma mère. Elle m'a appris quelques bases quand j'étais plus jeune, en espérant que je prendrais sa suite, malheureusement, je n'ai pas vraiment été gagné par la magie de cet instrument. Malgré tout, je continue à pianoter, pour lui montrer que je ne baisserai pas les bras, et pour que son piano ne reste pas inutilisé. Sinon, je joue de la guitare. J'ai appris tout seul, avec une guitare que mon père m'avait offerte pour mes cinq ans. Tout seul dans ma chambre, en écoutant la musique et en m'amusant, je réussissais à reproduire ce que j'entendais. Mes parents n’arrivaient pas à y croire, bien que ma mère se soit douté que j'avais un don pour la musique. C'est héréditaire comme elle se plait à le penser.

Et pis effectivement, la suite est déjà postée un peu plus haut Kirlim ^^"

Eleazare McNight a écrit:
- Oui. Du piano. Je ne suis pas une virtuose... - même si ma mère et mes proches, surtout June, ma meilleure amie, ne cessent de chanter mes louanges à chaque coin de rue - mais j'aime passer du temps sur mon clavier, où tout s'évapore, où tout s'emplit de musique. Le reste disparaît, il n'y a plus que mes doigts sur le clavier (buh ... j'vais être chiant là, mais y'a une sacrée répétition xD) et la mélodie qui naît au fond de moi lorsque je joue qui (kaed aimerait bien, ça fait "kiki". Mais bon ... j'pense que ça peut atténuer le truc si tu mets le passage "qui naît au fon de moi lorsque je joue" entre deux virgules. Mais le truc le plus mieux, ce serait de trouver une autre formulation, parce que ça fait beaucoup de relatives là =/) comptent, m’emballai-je, avant de reprendre mon souffle. Et toi Jack, tu joues (une petite répétition ... faudrait trouver qqchose, un synonyme ou une autre manière de formuler) d’un instrument ?
- Je... "joue" (voui faut trouver autre chose là ...) un peu de piano, acquiesça-t-il avec une petite grimace. A vrai dire, c'est celui de ma mère. Elle m'a appris quelques bases quand j'étais plus jeune, en espérant que je prendrais sa suite, malheureusement, je n'ai pas vraiment été gagné par la magie de cet instrument (humpf' ...). Malgré tout, je continue à pianoter, pour lui montrer que je ne baisserai pas les bras, et pour que son piano ne reste pas inutilisé. Sinon, je joue de la guitare. J'ai appris tout seul, avec une guitare que mon père m'avait offerte pour mes cinq ans. Tout seul dans ma chambre, en écoutant la musique et en m'amusant, je réussissais à reproduire ce que j'entendais. Mes parents n’arrivaient pas à y croire, bien que ma mère se soit douté que j'avais un don pour la musique. C'est héréditaire comme elle se plait à le penser.

Bon wala wala wala >_< .
Tu vas me détester mais ... non ce passage est beaucoup trop lourd et rébarbatif à mon goût. On a l'impression d'un manque d'originalité du vocabulaire de l'auteur ... et ça fait pas bien.

Mais j'suis gentil quand même dans la vie de tous les jours tu sais ...

J'ai bien fait de reposter tout ça alors ^^" J'essaierai de reformuler tout ça en rentrant tout à l'heure du ciné =)

Comme quoi, on manque jamais de corrections >.<

Alors, alors, j'ai lu ça d'une traite. C'est bien écrit, sérieusement j'ai bien aimé. Le début m'a fait pensé à Twilight, en effet, les caractères des personnages, la situation mais en faîtes tu t'en détaches peu à peu. La rencontre avec Jack m'a beaucoup plus, il y a de l'humour et tout. C'est simple, léger. Vivement la suite

Merci Akira, ça fait vraiment plaisir =)

Voilà ! A regret, j'ai dû pas mal changer ce passage... Voici le résultat. J'espère que cette fois-ci ça va ^^"

- Oui. Du piano. Je ne suis pas une virtuose... - même si ma mère et mes proches, surtout June, ma meilleure amie, ne cessent de chanter mes louanges à chaque coin de rue - mais j'aime passer du temps sur mon clavier, où tout s'évapore, où tout s'emplit de musique. Le reste disparaît. Mes doigts s’envolent, la mélodie nait au fond de moi-même, et c’est tout ce qui compte à ce moment-là, m’emballai-je, avant de reprendre mon souffle. Et toi Jack, tu es un musicien ?
- Et bien… Ma mère a bien essayé de m’apprendre quelques bases de piano quand j’étais petit, malheureusement, je n’ai pas été gagné par la magie de cet instrument. Parfois je joue un peu, pour ne pas qu’il prenne trop la poussière et que ma mère voit que je fais tout de même des efforts. Sinon, je suis plus doué avec une des cordes. J'ai appris tout seul, avec une guitare que mon père m'avait offerte pour mes cinq ans. Tout seul dans ma chambre, en écoutant la musique et en m'amusant, je réussissais à reproduire ce que j'entendais. Mes parents n’arrivaient pas à y croire, bien que ma mère se soit douté que j'avais un don pour la musique. C'est héréditaire comme elle se plait à le penser.

J'aime mieux, je préfère ce passage. Bien que la partie ou l'héroïne parle, ça fait pas trop langage "parler" mais plus écrit tu vois. Mais en faîtes, ça choque pas, et comme elle est musicienne, ça tient debout donc ça marche bien. et puis, ça colle avec le reste du récit. Sinon, ça coule mieux que l'autre et t'as fait attention aux répétitions (Bien que normalement dans le langage courant on fait beaucoup de répétitions mais ça ne se remarque pas^^) . Enfin bref, je préfère ce paragraphe, j'aime bien !

Merci Akira =)

Pacô ?

Par contre, je pense que j'attendrai le retour de l'IRL pour poster la suite. Sauf si y a des motivés pour corriger la semaine qui vient xD