Toujours la meilleure amie ... (Version roman)

Pacô a écrit:
(non, non, je ne fais pas de concours avec Barbara)

Barbara a écrit:Mais bon, tu as une réputation à tenir, Maître ! **

Ne sachant pas quoi répondre, Laëtitia sourit gentiment tandis qu’il reprenait :
........................
- Minute !!!!! Je ne te connais pas, lui indiqua-t-elle gentiment. Donc je n’ai aucune raison de te laisser t’asseoir à côté de moi.

. Quelque peu intéressée par le personnage, Laëtitia décida d’accepter sa proposition et reprit donc son dessin.

Encore plus rouge qu’auparavant, elle se mit les mains sur les joues pour tenter (en pure perte) de réguler la circulation du sang.

- Que me vaut l’honneur d’avoir droit à un salut aussi enthousiaste ?

Oh zut, je me suis encore fait piéger ...

Laëtitia resta dans son coin puis décida qu’elle ferait mieux de rentrer avant de déclencher un autre pugilat

INTRODUCTION

Ce soir, une jeune fille fait la Une du journal télévisé de vingt heures. Elle a perpétré un attentat suicide dans son lycée. Les enquêteurs ont un début de piste, mais rien de très sûr pour l’instant. Quelques lycéens ont réussi à réchapper par miracle au massacre. Ils racontent que Laëtitia était une fille toujours aux petits soins pour ses amis et qu’ils ne comprennent le pourquoi de ses actes.

Pour comprendre sa réaction, revenons au début de l’histoire.

Laëtitia a vu le jour le 13 Août 1988. Elle est née dans une famille sans histoire, mais il y a un petit bémol à tout ça. Ses parents auraient préféré avoir un fils. Bien sûr, ils s’évertuaient à ne pas lui laisser sentir mais la jeune fille a toujours cru qu’elle ne méritait pas sa place.

C’est ainsi qu’elle s’est toujours montrée attentive au bien-être de ses proches. Dès que quelqu’un avait un problème, elle était là pour l’aider, pour le rassurer, bref, elle faisait tout pour que son ami reprenne confiance en lui. Jusqu’à il y a quelques mois. Laëtitia avait alors 17 ans. Les tourments de l’adolescence battaient leur plein avec les premiers émois sentimentaux. Le printemps venait de à peine de renaître ...

qu’ils ne comprennent pas le pourquoi de ses actes.

elle faisait tout pour que son ami reprenne confiance en lui.

Le printemps venait de à peine de renaître

Aïe !!!!!!!
- Ouch !!!!!!

Quelques jours plus tard, Laëtitia était en avance au Lycée. Arrivée la première, elle attendait le reste de son groupe d’amis en dessinant et en écoutant de la musique, assise soleil

- Salut la-fille-qui-part-sans-dire-au-revoir, la salua-t-il.

- Je … Je t’intrigue ? demanda-t-elle avec de grands yeux étonnés.

tenter (en pure perte) de cacher ses jours rouges.

Elle salua ses amis et tenta de ne plus penser à ce mystérieux garçon durant toute la journée.

Reprenant la même place que la veille, elle continua son dessin jusqu’à ce que l’ombre tant attendue ne fasse écran au soleil. Levant la tête avec un léger sourire, elle salua Lionel :
- Salut toi.
Plutôt étonné par ce salut enjoué, il lui demanda :
- Que me vaut l’honneur d’un salut aussi enthousiaste ?
- Puisqu’on doit devenir amis, autant commencer sur de bonnes bases. Je dis toujours bonjour aux gens de mon groupe de cette manière.
- Ha. Se contenta-t-il de dire avant de s’asseoir à côté de Laëtitia qui l’observait. Hé bien, bonjour alors, lui dit-il avant de lui faire la bise.

Lionel hocha la tête avec un grand sourire et Laëtitia soupira.
- Je crois que je suis irrécupérable ...
- Y’a des chances, malheureusement pour toi, lui répondit Lionel en riant.
Elle soupira à nouveau et la sonnerie retentit. Lionel se leva pour aller en cours et se tournant vers elle, lui tendit la main pour l’aider à se lever. Le remerciant, elle se leva à son tour et après avoir récupéré son sac et salué Lionel, prit la direction de sa salle de cours tout comme le jeune garçon.

- Y’a quelque chose qui ne va pas Laëti ? T’as l’air d’être loin d’ici.
- Non non, s’empressa de répondre ladite Laëti. Je suis juste un peu fatiguée, c’est rien.
- T’es sûre que tu n’essayes pas de m’embobiner ?
- Puisque je te dis que ça va ! S’exaspéra Laëtitia.
- Oh ça va, le prend pas sur ce ton ! Se vexa son amie qui s’en retourna vers le reste du groupe.

Embêtée d’avoir réagi aussi excessivement, Laëtitia resta dans son coin puis décida qu’elle ferait mieux de rentrer avant de déclencher une autre dispute. Elle prit ses affaires, salua d’un vague « A plus »

puis voulut reprendre son cheminement lorsqu’elle fut arrêtée dans son élan par quelqu’un

Levant la tête, elle se rendit compte que ce quelqu’un n’était autre que Lionel et qu’il semblait avoir décidé de lui bloquer le passage. Ôtant un écouteur de son oreille, elle demanda d’un ton résigné d’avance :

Lionel ouvrit de grands yeux surpris avant d’éclater de rire

Laëtitia tentait de s’excuser de sa phrase. En désespoir de cause, elle bâillonna l’ennemi à l’aide de ses deux mains, ce qui eut au moins le mérite d’étouffer le fou-rire de ce dernier. Au bout d’un moment, voyant qu’il ne se calmait toujours pas, elle perdit patience et le planta là.

Il reprit son souffle et se lança à sa poursuite :
- Hé attends Laëtitia !
Parvenu à sa hauteur, il se mit en devoir de s’excuser :
- Je suis désolé, je ne pensais pas que t’allais te vexer de mon fou-rire.
Comme elle ne répondait pas, il continua :
- Allez quoi, fais pas la tête comme ça ! J’me suis excusé en plus, qu’est-ce que tu veux d’autre ?

Elle lui retourna un regard incendiaire et continua de se taire(continua à marcher sans un mot). Ce que voyant(ça veut dire quoi ce que voyant ?), Lionel se remit à lui faire ses excuses jusqu’au moment où elle craqua :
- Stop, c’est bon, t’es pardonné. J’en peux plus de t’entendre geindre !
- C’est vrai ?!(interrogation ou exclamation ?) S’exclama Lionel, tout contentet]](trop enfantin comme terme, on pourrait mettre ravi ou enchanté).
- Non non c’est une blague, abruti. Bien sûr que c’est vrai ! Lui lança-t-elle, agacée, avant de s’apercevoir qu’elle était devant chez elle.

Lionel contempla fixement la grille qui cachait la maison [u]jusqu’à ce qu’il reçoive un message sur son téléphone portable :
« Je t’en supplie, ne reste pas devant chez moi ou je vais me faire attraper par mes parents. Je t’expliquerai demain. Bisous de Laëtitia. »

« Là, j’ai loupé un épisode ... » Songea le jeune homme avant de rentrer chez lui.

C’était lorsqu’elle était encore en Seconde. A cette époque-là, la principale préoccupation des filles étaient de plaire aux garçons et donc de pouvoir dire qu’on avait un petit-ami. Laëtitia ne faisait pas tellement exception à la règle, malgré sa timidité maladive. Aussi, lorsque Thomas, un garçon de la classe supérieure, l’aborda ce jour-là, elle espéra qu’il s’agissait de la question tant attendue.

aux récréations ils étaient dans leur bulle, bref, ils ne pouvaient plus vivre l’un sans l’autre.

Laëtitia essuya ses larmes et alla s’étendre sur son lit. Pensive, elle se mit à fixer(fixa le plafond) son plafond sans le voir. Peut-être qu’en provoquant une explication avec ses parents, elle pourrait leur faire comprendre ce qu’elle éprouvait ? En soupirant, elle décida de leur en parler le soir même après manger.

Lorsque la famille Lemaître eut fini de manger, Laëtitia prit une grande inspiration (inspira profondément) et se jeta à l’eau :

Laumie a écrit:

CHAPITRE III : LE PASSE DE LÆTITIA.

De son côté, Laëtitia tentait de retrouver son souffle perdu lors de sa crise de terreur et ce, avant de rentrer chez elle. Malheureusement pour elle, sa mère l’avait aperçue avec Lionel et l’attendait de pied ferme pour la réprimander comme à chaque fois que Laëtitia lui semblait trop proche de ses amis garçons. Baissant la tête, la jeune fille subit l’algarade sans broncher puis monta s’enfermer dans sa chambre. Sitôt la clé tournée dans la serrure, elle s’appuya dos à la porte et se laissa glisser contre pour finir assise, la tête enfouie dans ses genoux afin de camoufler ses sanglots. Pourquoi ses parents ne voulaient-ils pas lui faire confiance ? Elle était en âge d’avoir quelqu’un dans sa vie pourtant, alors qu’est-ce qui les empêchait de la laisser fréquenter des garçons ? Peut-être était-ce dû à ce qui était arrivé il y a quelques mois déjà ...

***** FLASHBACK ***** (c'est pour le correcteur ou tu comptes vraiment le mettre dans ton texte ? oO Dans les deux cas, il faut pas en tout cas. Le premier, le correcteur doit s'en apercevoir tout seul. Dans le second, c'est prohibé ^^)

C’était lorsqu’elle était encore en Seconde. À cette époque-là, la principale préoccupation des filles était de plaire aux garçons et donc de pouvoir dire qu’on avait un petit [pas trait d'union] ami. Laëtitia ne faisait pas tellement exception à la règle, malgré sa timidité maladive. Aussi, lorsque Thomas, un garçon de la classe supérieure, l’aborda ce jour-là, elle espéra qu’il s’agissait de la question tant attendue.

Les voilà donc face à face dans la cour du lycée, et Thomas se jeta (on reste au passé hein...) à l’eau : « Tu ... Bon, ça te dit si on se met ensemble ? » Laëtitia, qui s’attendait à une déclaration un peu plus romantique, semblât (mouais, bizarre la tournure. Elle est dépitée ou elle ne l'est pas. Sembler ici ne va pas pour moi) quelque peu dépitée. Ce que voyant (gné ?), le garçon essayât de corriger la désastreuse impression qu’il venait de donner : « Hum heu ... En fait ... Tu ... veux bien sortir avec moi ? » Laëtitia est aux anges et accepte sans hésiter. (c'est un peu... court pour une telle situation !)

La journée lui semble magique puisqu’elle a enfin un garçon dans sa vie. Et lorsqu’elle rentre et qu’elle en informe ses parents, ces derniers ne trouvent rien à redire, partant du prétexte qu’à 15 – 16 ans, on est incapable de fixer son cœur définitivement et que donc, il n’y a rien à craindre. Laëtitia et Thomas vont les faire mentir au cours des mois qui suivent.
Leur relation qui n’était que pour se faire voir au départ se transforma vite en une relation où les jeunes gens s’investissaient totalement (c'est une relation amoureuse, pas une association imperialdream ^^). Ils avaient à peu près les mêmes goûts musicaux et partageaient les mêmes envies de voyage. Ils passaient leurs soirées à se parler sur MSN et au téléphone, aux récréations ils étaient dans leur bulle, bref, ils ne pouvaient plus vivre l’un sans l’autre. (dommage que tu ne nous fasses pas partager. Parce que c'est ça avant tout que le lecteur veut lire : que se disent-ils ? C'est quoi leur échange ? Est-ce que c'est mignon ? Est-ce que c'est attendrissant ? Et tu ne peux le démontrer qu'en ne faisant pas l'impasse sur du passage "vue en direct live" de leurs dialogues. Et MSN, c'est nul de le citer XD.)

Les parents de Laëtitia commencèrent alors à s’inquiéter de l’ampleur que prenait cet amour. Pour eux, il n’était pas concevable que leur fille se dévergonde avec des garçons, quels qu’ils soient. Suite à une petite brouille entre les deux amoureux, ils s’engouffrèrent dans la brèche et intimèrent à Laëtitia de ne plus perdre son temps en bêtises de ce genre et de penser à son avenir. La jeune fille eut beau protester, ses parents ne voulurent rien entendre. Comme Laëtitia s’entêtait, M. et Mme Lemaître invitèrent Thomas et lui expliquèrent que s’il ne s’éloignait pas de Laëtitia, ils se verraient obligés de déménager et donc de changer Laëtitia de lycée. Il était indigne de leur fille, il n’était qu’un garçon de rien du tout, sans avenir... [pas d'espace] Ils l’humilièrent tant et si bien qu’il finit par se dire qu’il ne pourrait pas continuer avec Laëtitia. Il lui annonça donc dès le lendemain qu’il pensait qu’il valait mieux qu’ils s’arrêtent là. Ne comprenant pas pourquoi, la jeune fille exigea des explications. Ne voulant pas avouer qu’il avait cédé au chantage familial, Thomas trancha dans le vif en lui mentant : « J’en aime une autre. »

Suite à cette rupture, les parents de Laëtitia devinrent encore plus sévères : elle n’eut plus le droit d’inviter des amis à passer une nuit ou des vacances chez elle, elle devait rentrer directement à la maison après le lycée et ne pas traîner en chemin. (ça existe des parents comme ça ? oO)

Quand à elle, après avoir mis beaucoup de temps à s’en remettre, elle avait repris le cours normal de sa vie. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Lionel... [pas d'espace]

***** FIN DU FLASHBACK *****

Laëtitia essuya ses larmes et alla s’étendre sur son lit. Pensive, elle se mit à fixer son plafond sans le voir. Peut-être qu’en provoquant une explication avec ses parents, elle pourrait leur faire comprendre ce qu’elle éprouvait ? En soupirant, elle décida de leur en parler le soir même après manger.

Lorsque la famille Lemaître eut fini de manger (répétiton), Laëtitia prit une grande inspiration et se jeta à l’eau :

« Pourquoi vous n’avez pas confiance en moi dès qu’il s’agit des garçons ? »

Son père prit (répétition.En plus, c'est pour dire un peu la même chose sauf que c'est pour le père, c'est redondant comme structure.) le temps de bourrer sa pipe et de l’allumer afin de pouvoir répondre posément, sans trahir la surprise qu’il avait eue :

« Il ne s’agit pas de confiance, Laëtitia ...

- Mais pourquoi vous agissez toujours comme ça dès que je côtoie un garçon alors ? L’interrompit-elle. »

Du regard, son père chercha un secours vers sa mère, qui s’en mêla :

« Parce que tu dois te consacrer uniquement à tes études. Tu es encore très jeune, tu ne dois pas compromettre un avenir que nous voulons brillant pour toi en pensant aux garçons. Tu auras le temps quand tu seras assurée d’avoir une bonne situation professionnelle.

- Je suis malheureuse ... Avoua Laëtitia à voix basse. » (mouais, elle a pas beaucoup de répartie la demoiselle. Surtout pour son âge en fait...)

Déconcertés, ses parents se regardèrent puis M. Lemaître s’adressa à elle :

« Tu es une égoïste. Tu ne penses qu’à toi et tu ne remarques même pas tous les efforts que nous faisons pour t’assurer un avenir. Tu me déçois Laëtitia. Ce n’est pas comme ça que nous t’avons élevée. Maintenant, monte dans ta chambre, je ne veux plus entendre parler de ça. »

Matée (y'en a pas fallu beaucoup...), Laëtitia se leva et regagna sa chambre en traînant des pieds. Elle s’enfouit sous ses couvertures et se sentit honteuse de ne pas montrer davantage de reconnaissance à ses parents. Pourtant, elle les aimait, mais elle avait parfois besoin d’un autre genre d’affection que l’amour parental. Elle se sentait étouffée tout en sachant parfaitement qu’elle avait de la chance que ses parents soient toujours là pour la protéger des mauvais coups de la vie. Il faut croire qu’elle était une ingrate... [pas d'espace]

Et sur cette dernière pensée, Laëtitia glissa dans le sommeil.