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Commentaire pour le sceptre de Poséidon

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EvaDevilleroy
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Commentaire pour le sceptre de Poséidon - Page 4 Empty Re: Commentaire pour le sceptre de Poséidon

Message  Pacô Mer 15 Sep 2010 - 10:09

EvaDevilleroy a écrit:
Et bien le nain non, c’est plutôt un militaire, qui a grimpé à force de batailles, il dit ce qu’il pense.
Mais Charis et Mandrax sont plus classe !
Plusieurs choses me chiffonnent alors :
=> pourquoi envoyer un militaire pour une affaire diplomatique ?
=> comment le nain peut-il avoir "grimpé à force de batailles" sachant que l'Atlantide est engloutie, paisible et prospère depuis que les "commandeurs" ont pris le pouvoir et cessé la guerre avec les grecs anciens ?

EvaDevilleroy a écrit:
Pâco a écrit: et régna en monarque juste et bon.
=> régner en monarque est déjà une erreur pour moi

Ce sera donc « régna avec probité ».
Oh, non, ce n'était pas une remarque sur l'expression, ni sur la qualité linguistique. C'était plutôt une petite pique concernant l'idée : pour moi, rien que le fait que ce soit un monarque justifie qu'il ne peut pas être juste. Smile

EvaDevilleroy a écrit:Non, Elle hésite un instant entre rire car elle croit qu’on se moque d’elle (genre caméra cachée tu vois) et considérer que son interlocutrice était folle (genre sortie d’un asile).
Je vais changer en « Elle hésita un instant entre considérer que tout cela n’était qu’une blague et conclure que son interlocutrice était folle. »
Je vois Wink.

EvaDevilleroy a écrit:
Ben là je vois pas trop, « D’un sourire empreint de tendresse, elle commença » c’est bof.
« D’un sourire empreint de tendresse, elle laissa couler les mots et révéla toute l’histoire »
Youpla, pour ma part, la seconde proposition est encore plus mièvre ^^.
Suggestion : "Elle sourit. La gentillesse qui émanait de sa figure attendrit Eva et lui ouvrit les portes de son attention. Charris commença son histoire."
Bon, c'est une façon de voir les choses, ce n'est pas forcément le plus adapté à ton style, mais c'est une manière de te montrer comment tu peux "casser" la structure de la phrase qui souvent paralyse ta créativité littéraire. Il te faut parfois réinventer la phrase, sans partir de la même base "D'un sourire empreint de tendresse". Jongle avec les mots, réorganise tes termes, trouve-en des nouveaux, connecte-les... et tente de redire la même chose d'une façon extrêmement différente.

EvaDevilleroy a écrit:
Peux-tu être plus précis sur ce qui te gêne exactement ?
En passant c’est drôle parce que tu ne trouvais pas mes personnages assez sentencieux, et là ils le sont trop….
Leur accoutrement n'est pas officiel. Ils font un peu ridicules.
Toutefois, leur manière de parler, ou plutôt la manière de parler de Charris, est trop cliché. On s'attendrait presque à un "Il était une fois..." ^.^

Je pense qu'il faut dire les choses d'une manière beaucoup moins inspirée. Oublie les films que tu as pu voir et mets-toi dans la peau d'une diplomate d'une grande puissance ; il te faut imaginer ce que tu dirais à sa place, sans reprendre des expressions classiques que l'on voit dans chaque série TV.

EvaDevilleroy a écrit:
J’ai mis « Il y a des milliers d’années ». J’aurai bien mis un truc genre « Il y a des milliers d’années, à l’époque où les hommes vénéraient de multiples dieux ». mais j’ai peur d’en faire trop, qu’en penses-tu ?
J'ai peur que des "milliers" d'années soient un peu abusif.
Des "centaines d'années" non ?
(Spas si loin que ça les grecs Razz)

Pâco a écrit:Vient ensuite la réaction de Eva que je trouve un peu trop "arrangée". Pour ma part, aussi ivre d'aventure je pourrais être, l'annonce d'une telle énormité m'aurait fait reculer. Ce qui m'a fait sourire aussi, c'est le fait qu'elle s'inquiète plus de passer un examen que de rejoindre une communauté engloutie sous la mer méditerranée.

Eva se leva à demi, comme prise par le doute, puis elle se dirigea vers la porte derrière laquelle se cachaient ses parents. Charles cacha le verre qu’il tenait à la main et Janis lança un regard embarrassé à sa fille qui répondit par un sourire amusé. Cette dernière s’écarta pour les laisser entrer et ils s’assirent devant Charris (attention, ici tu mets deux "r" alors qu'à d'autres endroits non). Impressionnés par sa taille et le halo lumineux que dégageaient ses cheveux, ils restèrent muets et attendirent que la doyenne leur répète la proposition qu’elle venait de faire à leur fille.
— Mais… Pouvons-nous vous faire confiance, bafouilla Janis à la fin de l’explication. Après tout, qui nous dit que tout ceci n’est pas une farce ?
Eva regardait sa mère affolée, ses rêves d’aventure s’évanouissaient soudain. Elle répliqua avec véhémence :
— Maman, rien ne te dit le contraire non plus !
— Tout cela est vraiment trop incroyable, conclut sa mère.
Charis hocha la tête.
— Je comprends, vous avez besoin d’une garantie.
Elle leva la main et tandis que ses longues mèches d’or s’envolaient autour de sa nuque, le sofa où étaient assis les Devilleroy décolla du sol.
La petite famille se blottit les uns contre les autres, de plus en plus étonnée par la tournure des évènements. Charles avait encore la bouche ouverte quand le canapé atterrit en douceur. Janis dut déglutit (déglutir) à plusieurs reprises avant de pouvoir prononcer une phrase. Elle se força au calme :
— Si j’avais encore un doute quant à vos origines, je n’en ai plus. Toutefois, nous ne pouvons pas laisser notre fille partir avec des inconnus.
Mandrax se pencha soudain vers eux, les fixant tout à tour. Il se mit à parler très lentement, d’une voix rauque :
— Eva va passer cet examen et vous allez l’y autoriser.
— Non, s’interposa Charis en lui posa la main sur le bras. Pas comme ça ; c’est une décision importante qu’ils doivent prendre sans qu’on les influence.
Eva regardait leurs interlocuteurs sans comprendre. Son esprit était embrumé comme si elle émergeait d’un rêve et ses parents semblaient être dans le même état.
— L’examen a lieu dans Paris même, nous serons de retour avant ce soir. Votre fille représente un potentiel inexploité. Souhaitez-vous la laisser dans l’ignorance de ses capacités ? Je sais que tout cela est un peu précipité, nous ne nous connaissons pas, mais laissez-la passer cet examen. Si l’essai n’est pas concluant, votre fille reviendra ce soir et vous n’entendrez plus jamais parler de nous.
Les Devilleroy se regardaient, un peu perdus. Pour Eva l’aventure était tentante, mais partir sur une île perdue au beau milieu de l’océan avec des gens qu’elle ne connaissait pas ! (c'est normal que la phrase se termine ainsi brutalement comme s'il manquait un morceau qu'on a sur le bout de la langue ?) C’était une hérésie, une bêtise, une énormité… Elle avait pourtant une terrible envie d’essayer. Des papillons s’affolaient dans son bas ventre (c'est une expression de chez toi ?) et ses mains étaient moites.
Charles, qui s’était tu jusqu’à présent, intervint :
— Si Eva a bien les capacités que vous lui prêtez et si elle souhaite partir avec vous…
Un simple regard au visage rayonnant de sa fille le lui confirma. Il prit sa femme par la taille et tous deux regardèrent Eva.
— Tu es majeure, c’est à toi de décider.
Eva était folle de joie. Est-ce que ce n’était pas la vie trépidante qu’elle avait toujours voulue ? La gorge sèche, elle répondit :
— Oui, je veux tenter l’expérience. Et puis, passer un examen ne nous engage à rien.
— Très bien, alors allez-y. Tu nous raconteras dès ton retour. (donc elle va au moins repasser leur faire un coucou alors ? Very Happy)
Janis et Charles réprimèrent leur inquiétude, leur fille semblait si heureuse ! Ils ne purent s’empêcher de lui chuchoter de les contacter au moindre problème.

Oui c'est mieux.
Tu pouvais finalement faire - comme tu l'as fait - la fille un peu irresponsable qui succombe en premier lieu à ses rêves et qui réfléchit après. Comme ici :
Eva regardait sa mère affolée, ses rêves d’aventure s’évanouissaient soudain. Elle répliqua avec véhémence :
— Maman, rien ne te dit le contraire non plus !

Bref, mises à part mes remarques, l'ensemble est bien mieux oui Wink.
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Message  EvaDevilleroy Mer 15 Sep 2010 - 16:12

=> pourquoi envoyer un militaire pour une affaire diplomatique ?
Quand sarko va en iran, je pense qu’il est un peu entouré par des gardes du corps non ?
Charis a comme rôle de recruter les commandeurs, legrand assure la sécurité physique et mandrax la sécurité psy (enfin s’assurer que chacun va tenir sa langue, et abonder dans son sens)

=> comment le nain peut-il avoir "grimpé à force de batailles" sachant que l'Atlantide est engloutie, paisible et prospère depuis que les "commandeurs" ont pris le pouvoir et cessé la guerre avec les grecs anciens ?
ça c’est avant le moyen âge, à l‘apparition des commandeurs sur terre. Depuis, l’île est dirigée par un rois et des seigneurs qui complotent comme expliqué dans l’échange entre Tristan et sa sœur : « Tristan et sa sœur s’étaient toujours bien entendus sur tous les sujets… tous sauf Atlantide. L’île mythologique était source de conflit. Cela faisait plusieurs années que Liliane en était partie, lassée des querelles incessantes du roi et des seigneurs atlantes »
J’explique un peu plus tard qu’il y a eu une révolte il y a quelques années.

Oh, non, ce n'était pas une remarque sur l'expression, ni sur la qualité linguistique. C'était plutôt une petite pique concernant l'idée : pour moi, rien que le fait que ce soit un monarque justifie qu'il ne peut pas être juste.
Pas faux ! Alors j’ai bien fait de mettre avec probité !

Youpla, pour ma part, la seconde proposition est encore plus mièvre ^^.
Suggestion : "Elle sourit. La gentillesse qui émanait de sa figure attendrit Eva et lui ouvrit les portes de son attention. Charris commença son histoire."
Ok

Leur accoutrement n'est pas officiel. Ils font un peu ridicules.
Ils sont sensé se faire discrets, il faut une tenue qui les cache car ils ont la peau bleu, les cheveux verts ou lumineux !
C’est peut être la comparaison avec un moine qui te gêne, je peux mettre : « Ils portaient de grands manteaux bleus à large capuche qui les dissimulaient au regard inquiet d’Eva »

J'ai peur que des "milliers" d'années soient un peu abusif.
Des "centaines d'années" non ?
(Spas si loin que ça les grecs )
Ben en fait je ne parle pas des grecs mais le début du monde (selon la mythologie grecque) alors je propose :
"— Il y a plusieurs milliers d’années, à l’époque où les dieux se partageaient le monde, Poséidon offrit à son fils, Atlas, une île gigantesque située au nord de l'Afrique. Atlas la nomma Atlantide."
Mais là à coup sur tu vas me dire qu'il y a trop d'emphase !
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Commentaire pour le sceptre de Poséidon - Page 4 Empty Re: Commentaire pour le sceptre de Poséidon

Message  Pacô Ven 24 Sep 2010 - 12:59

EvaDevilleroy a écrit:
Quand sarko va en iran, je pense qu’il est un peu entouré par des gardes du corps non ?
Charis a comme rôle de recruter les commandeurs, legrand assure la sécurité physique et mandrax la sécurité psy (enfin s’assurer que chacun va tenir sa langue, et abonder dans son sens)
Ah oui, mais les gardes du corps, ce n'est pas l'armée.
De plus, entre aller chez Eva et aller en Iran, ce n'est pas le même enjeu. Quand Sarko va en Iran, y'a un service de sécurité, certes, mais ce sont les hommes de l'Elysée. Envoyer l'armée, c'est très mauvais genre... ouais, en gros, ça fait guerre quand même l'armée, et Sarko ne se déplace jamais avec, sauf en cas d'extrême nécessité.
Ce qui n'est pas le cas ici Smile.

EvaDevilleroy a écrit:
ça c’est avant le moyen âge, à l‘apparition des commandeurs sur terre. Depuis, l’île est dirigée par un rois et des seigneurs qui complotent comme expliqué dans l’échange entre Tristan et sa sœur : « Tristan et sa sœur s’étaient toujours bien entendus sur tous les sujets… tous sauf Atlantide. L’île mythologique était source de conflit. Cela faisait plusieurs années que Liliane en était partie, lassée des querelles incessantes du roi et des seigneurs atlantes »
J’explique un peu plus tard qu’il y a eu une révolte il y a quelques années.
Ouais, donc guerre civile un peu ?

EvaDevilleroy a écrit:
Ils sont sensé se faire discrets, il faut une tenue qui les cache car ils ont la peau bleu, les cheveux verts ou lumineux !
C’est peut être la comparaison avec un moine qui te gêne, je peux mettre : « Ils portaient de grands manteaux bleus à large capuche qui les dissimulaient au regard inquiet d’Eva »
Oui, j'ai l'impression que de grands manteaux à capuche, ça ne fasse pas très discret non plus.
Pourquoi pas de gros imperméables noirs avec un chapeau ?
(à la manière d'un détective Nestor Burma ? Very Happy)

EvaDevilleroy a écrit:
Ben en fait je ne parle pas des grecs mais le début du monde (selon la mythologie grecque) alors je propose :
"— Il y a plusieurs milliers d’années, à l’époque où les dieux se partageaient le monde, Poséidon offrit à son fils, Atlas, une île gigantesque située au nord de l'Afrique. Atlas la nomma Atlantide."
Mais là à coup sur tu vas me dire qu'il y a trop d'emphase !
Beh non, ça va plutôt pas trop mal Smile.

Chapitre 5. Le musée de Cluny
Extrait 1/2 (mis à jour le 15 sept 2010)

Bâti sur d’anciens thermes romains
=> accord féminin : d'anciennes thermes romaines (sauf si tu parles des termes en tant que mots Smile)

Les couloirs blanchis à la chaux
=> pas très moderne tout ça pour un musée...

d’un immense hall au luxe inouï.
=> attention, ça, c'est un piège narratif qui ne veut rien dire Smile

un cerbère aux gueules baveuses
=> elle ne connaît pas cerbère ?

était strié de cicatrices qui attestaient de ses nombreux combats.
=> lui aussi ? Ils ont tous la même apparence tes militaires Razz.

Elle eut l’impression d’être à l’armée.
=> d'un autre côté, elle est en face d'un colonel. c'est peut-être un peu normal non, surtout que sa réflexion fait un peu redondant avec le dialogue : le cliché du "oui MON COLONEL" est classique.

— Voyons général,
=> tiens, il a été promu ? Razz

Appréciation linguistique :

Ah il faut que je rebondisse sur l'une de mes remarques. Celle-ci :
d’un immense hall au luxe inouï.
Cette formule est l'erreur typique du roman fantastique, voire fantaisiste. Quand on entre dans un nouveau monde, dans un nouvel univers, on ne peut dire : "c'est luxueux" en se contentant de cela.
Il faut au préalable décrire ce qu'il en est (tapisseries ? décors ? habits ? etc.) puis ensuite en dire : "ceci est luxueux."

Pour la simple et bonne raison que le luxe n'est pas "défini" de la même façon partout. Sans même dériver dans des mondes parallèles, je ne suis pas sûr que le luxe d'un occidental soit le même que pour un asiatique, ou même pour un papou.
Toutefois, l'avantage des asiatiques ou des papous, c'est que le lecteur peut s'imaginer ce que tu appelles "luxe" pour eux. On voit les gros colliers de perles, les fleurs, les pagnes colorés etc. pour les papous, et on voit les palais des empereurs de Chine (la cité interdite par exemple) pour un luxe asiatique.
Et encore, il est assez maladroit de ne pas trop définir un luxe dans notre monde contemporain.

Il est toutefois insensé de commencer par dire : "c'est du luxe !" pour un univers que tu ne connais pas.
Je me souviens, j'avais été moi-même repris il y a longtemps dans l'un de mes écrits de SF par un correcteur certifié.
J'avais écrit quelque chose du genre : "Elle se blottit dans son luxueux manteau".
C'est là qu'il m'avait dit : mais est-ce que dans ton monde, ce manteau est luxueux parce qu'il est en peau de Kangourou ? Ou parce qu'il a des plumes de paon ? Ou parle qu'il est multicolore ? etc.
Je pense qu'il faut donc veiller à bien implanter ton décors, ton univers.

Le meilleur moyen, à force je l'ai compris (^^), ce sont les fiches. Tu te fais une fiche où tu listes tout ce qui fait parti de ton univers :

  • la mode vestimentaire
  • le mode de pensée (pour nous par exemple, en tant qu'occidentaux, on a un mode de pensée très "matériel" tandis que les papous ont un mode de pensée très "nature" et les asiatiques sont plutôt dans la "communauté" et "solidarité".)
  • les engins
  • les relations entre individus
  • la politique (sans trop développer si tu n'es pas sûre de toi, mais suffisamment pour ne pas paraître un monde "cartonné" Razz)
  • etc.
C'est donc encore une histoire de fond. Tu as le scénario et je pense qu'il te faudra travailler, une fois que tout ton texte sera écrit, sur le contexte du scénario. Sur tout ce qui est en "second plan".
Tu vois ce que je veux dire ?

Outre cet aspect, j'ai peut-être relevé quelques anomalies au niveau des clichés, notamment le "Oui, mon colonel" qui est très "vu et revu voire corrigé" ^^".

Sinon, écriture fluide et agréable. Tu commences même à nous familiariser avec quelques expressions, ce qui donne un côté "complice" avec le texte. Tu es sur la bonne voie, car c'est généralement cela qui donne au lecteur l'envie de poursuivre, parce qu'il se sent "accroché" dans l'univers. Wink

Appréciation du scénario :

Il y a un petit bémol : le colonel promu général en plein milieu Laughing.

Sinon, je suis plutôt satisfait du scénario. Un truc très bien : nous présenter la façon dont on communique avec l'Atlantide avant d'emprunter ce fameux passage. C'est plutôt cool, parce que tu donnes un avant goût, et je suppose qu'Eva l'utilisera par la suite.
Du coup, au moment où tu lui feras utiliser, tu n'auras plus besoin d'expliquer comment ça fonctionne : le lecteur le saura déjà.
Et là tu marqueras un point dans la "familiarisation du lecteur avec le contenu". En d'autres termes, le lecteur aura l'impression de bel et bien appartenir à ton univers.

Autre chose bien aussi, mais où j'aurais quelques petites questions, c'est la satire de notre société à travers ton univers. Lorsqu'elle est dans la salle d'attente, tu pointes du doigts les magazines "people" avec les titres on ne peut plus bidon comme "Comment maigrir en une semaine ?"
Ma question est : pourquoi vouloir attacher l'Atlantide à notre monde ? Est-ce délibéré de lui faire suivre le même mode matérialiste et égoïste de notre propre société, ou est-ce justement pour dénoncer en faisant un clin d'oeil ?
En fait, que recherches-tu en faisant cela ? Car attention, c'est un terrain glissant. Tout le monde est tenté de faire le clin d'oeil, avec la moquerie (tous les films américains le font par exemple, je pense à Men in Black avec des extra terrestre qui lisent les people extraterreste ou encore à Star Wars qui fait quelques clins d'oeil à notre société, notamment à Agraba Razz), mais beaucoup du coup reprennent le cliché. Veux-tu vraiment faire ta société d'atlantide une copie de notre propre société (même moeurs, même habitudes etc.) de manière plus ou moins exagérée, ou est-ce juste un petit "trip" du moment ?
Car attention, la seconde option risque d'être malvenue.

Et enfin, dernier petit "reproche" - qui n'en est pas tellement un - le passage entre Atlantide et le monde réel m'a fait penser au "portoloin" d'Harry Potter.
Un rapport ?

Bonne continuation Smile.
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Message  EvaDevilleroy Jeu 30 Sep 2010 - 10:32

accord féminin : d'anciennes thermes romaines (sauf si tu parles des termes en tant que mots )
Après vérif, thermes est toujours masculin pluriel.

« Les couloirs blanchis à la chaux »
=> pas très moderne tout ça pour un musée...
Je n’ai rien inventé ce musée existe, c’est le musée du moyen âge de Cluny et les murs sont bien à la chaux, je te le conseille d’ailleurs, il est très chouette !

"d’un immense hall au luxe inouï."
=> attention, ça, c'est un piège narratif qui ne veut rien dire
Cette formule est l'erreur typique du roman fantastique, voire fantaisiste. Quand on entre dans un nouveau monde, dans un nouvel univers, on ne peut dire : "c'est luxueux" en se contentant de cela. Il faut au préalable décrire ce qu'il en est (tapisseries ? décors ? habits ? etc.) puis ensuite en dire : "ceci est luxueux."
Ok et ce n’est de toute façon pas le luxe qui est le plus important mais plus l’univers antique/l’incongruité d’une pièce pareille dans cet endroit
Alors je propose : Eva pénétra à son tour, pliée en deux, puis son regard s’éleva vers les hauteurs d’un immense hall aux dimensions écrasantes où des colonnades de marbre filaient vers le plafond et s’entrecroisaient en arcs boutants sculptés avec finesse.

un cerbère aux gueules baveuses
=> elle ne connaît pas cerbère ?
Ah oui tiens c’est débile ce que j’ai écrit, je vais revoir. Merci.

était strié de cicatrices qui attestaient de ses nombreux combats.
=> lui aussi ? Ils ont tous la même apparence tes militaires .
Je ne comprends pas, je ne crois pas avoir dit que Legrand (le nain) est strié de cicatrices alors de qui d’autre parles-tu ?

— Voyons général,
=> tiens, il a été promu ?
Oops bien vu !

Sinon, écriture fluide et agréable. Tu commences même à nous familiariser avec quelques expressions, ce qui donne un côté "complice" avec le texte. Tu es sur la bonne voie, car c'est généralement cela qui donne au lecteur l'envie de poursuivre, parce qu'il se sent "accroché" dans l'univers.

Ah tiens c’est intéressant ça, comme quelles expressions par exemple ?

A
utre chose bien aussi, mais où j'aurais quelques petites questions, c'est la satire de notre société à travers ton univers. Lorsqu'elle est dans la salle d'attente, tu pointes du doigts les magazines "people" avec les titres on ne peut plus bidon comme "Comment maigrir en une semaine ?" Ma question est : pourquoi vouloir attacher l'Atlantide à notre monde ? Est-ce délibéré de lui faire suivre le même mode matérialiste et égoïste de notre propre société, ou est-ce justement pour dénoncer en faisant un clin d'oeil ?
En fait, que recherches-tu en faisant cela ? Car attention, c'est un terrain glissant. Tout le monde est tenté de faire le clin d'oeil, avec la moquerie (tous les films américains le font par exemple, je pense à Men in Black avec des extra terrestre qui lisent les people extraterreste ou encore à Star Wars qui fait quelques clins d'oeil à notre société, notamment à Agraba ), mais beaucoup du coup reprennent le cliché. Veux-tu vraiment faire ta société d'atlantide une copie de notre propre société (même moeurs, même habitudes etc.) de manière plus ou moins exagérée, ou est-ce juste un petit "trip" du moment ?
Tu as raison, c’est tout à fait vrai. J’ai retiré ce passage, car c’était en effet un trip que je trouvais rigolo, mais qui n’avait pas vraiment lieu d’être.

Et enfin, dernier petit "reproche" - qui n'en est pas tellement un - le passage entre Atlantide et le monde réel m'a fait penser au "portoloin" d'Harry Potter.
Un rapport ?
Non je n’ai pas pensé au portoloin, je crois que l’idée de téléportation viendrait plutôt de star trek Wink et j’aime bien cette idée. Le fait de le lier au pouvoir des commandeurs d’air et de celui de la toison d’or est ma petite touche perso.

Merci encore pour tes remarques
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Message  kat Lun 1 Nov 2010 - 17:25

Hello,

Quand ils traversèrent le pont-levis, la chaîne à gros maillons frémit sous les pas du cheval. Puis, (Ça me choque un peu une phrase qui débute par "puis" parce que normalement c'est un mot d'attache un peu comme le "et) donc il devrait rattacher deux morceaux de phrases) la calèche s’engouffra dans l’enceinte et la jeune femme put contempler la belle cité lacustre qui lui rappela Venise.
Elle fut immédiatement séduite par sa beauté et l’ambiance détendue (qu'entends tu par ambiance détendue ?) qui semblaient y régner. Les pieds dans l’eau, de vastes demeures aux (de plutôt que aux ?) pierres blanches jalonnaient d’étroites ruelles pavées tandis que des flèches et des tours dardaient leurs pointes vers le ciel, annonçant la présence de théâtres et d’opéras. Quant aux atlantes, ils avaient investi chaque ruelle (il y a le mot venelle comme syno) et chaque place pour dîner en amoureux ou se balader tranquillement.
L’hippomobile effectua péniblement le tour d’une fontaine. Le nain tira sur les rênes et la voiture s’immobilisa, creusant de profonds sillons dans les graviers.
Tandis qu’un palefrenier venait s’occuper de la monture, Eva descendit et fit quelques pas, le regard tourné vers l’incroyable réseau de canaux qui sillonnaient la ville. D’élégantes gondoles aux proues recourbées se croisaient en glissant sur l’eau, et de petits ponts de pierre enjambaient les digues où les habitants bavardaient en riant.
...
Il dénoua la corde qui retenait un bateau à l’anneau d’amarrage et sauta à pieds joints dedans. Eva lui lança sa valise et le rejoignit. Il avait déjà saisi une perche et donna de l’impulsion à la barque qui s’engagea sur un grand canal bordé de maisons bourgeoises. Une légère brume qui semblait (pourquoi sembler ? Une légère brume naissait...) naître de la rivière glissait dans les impasses. La jeune nageuse ne put s’empêcher de mettre (plonger ?) (à la limite plutôt que "elle ne put s'empêcher de", pourquoi pas simplifier ; la jeune fille se risqua à plonger la main dans... ou la jeune fille plongea la main dans...) la main dans l’eau limpide ; la température était tiède.
Bientôt, ils se baissèrent pour passer sous une arche et s’engagèrent sur la rive opposée où d’antiques lampadaires peignaient les ruelles de taches de lumière.
...
Les grilles en orichalque forgé s’ouvrirent en grinçant (dans un grincement ?). Eva et son chaperon pénétrèrent dans le parc, provoquant l’envol de corbeaux qui s’éparpillèrent en croassant. Une route de gravier (virgule) encadrée d’une longue rangée de bouleaux (virgule) filait vers un magnifique château. De belles fenêtres à encorbellement agrémentaient la façade sculptée de l’édifice et d’élégantes tours d’angle allégeaient son imposante architecture.
Impressionnée, Eva monta les marches du perron. Legrand la suivait en chaloupant, la lourde valise à la main. Au dessus de l’entrée, des gargouilles prirent vie. Elles avaient l’aspect d’animaux fantastiques aux gueules grimaçantes.
— Qui va là ? tonna la première.
— Une petite demoiselle, fit la deuxième, d’une voix fluette.
— On n’entre pas… répliqua la troisième.
— Si on n’a pas le mot de passe ! finit (termina ?) la quatrième.
— Ah, nous ne vous avions pas vu capitaine, firent-elles en cœur en apercevant le nain. Avez-vous fait bon voyage ?
— Exécrable, Surcouf s’est surpassé. Maintenant cessez d’importuner cette jeune personne. Pour votre information, c’est la nouvelle nageuse.
— Ah oui ?
— Mais le roi est déjà descendu avec sa cour !
— Depuis longtemps.
— Il a même fait un discours…
— Pénible à mourir sûrement, coupa le nain.
— J’allais dire très inspiré et sans prétention, fit la plus grosse (imposante ?) des gargouilles, le regard réprobateur.
— Allons-y, fit le nain en poussant Eva devant lui.
La porte aux armatures d’orichalque mesurait bien quatre mètres de haut. Eva poussa avec peine les lourds battants et tomba nez à nez avec une créature tellement hideuse que la jeune femme ne put s’empêcher d’avoir un mouvement de recul. Son visage repoussant était celui d’une harpie aux cheveux de serpent. Ses pattes avant et son buste étaient ceux d’un lion et l’arrière du corps celui d’un aigle. Menaçante, sa queue se dressait en agitant un aiguillon venimeux semblable au dard d’un scorpion gigantesque.
...
« Eva, je te présente la chimère, elle m’aide à protéger le château. Et maintenant dépêchons-nous, on nous attend.
Le regard méprisant, la chimère laissa passer Eva qui s’avançait dans le grand hall d’entrée. Devant elle, un escalier majestueux s’envolait dans d’élégantes circonvolutions vers les étages supérieurs, et, dans son dos, un vitrail en rosace tâchait les murs de couleurs disparates.
Le nain la précéda et bifurqua sur la droite. Eva le suivit. Le sol de marbre blanc était réchauffé par d’immenses tapis qui amortissaient le bruit de ses sandales. Ils traversèrent plusieurs pièces élégamment décorées. Des flammes s’élevaient d’appliques murales en forme de main, diffusant une lumière douce sur leur passage.
Legrand s’arrêta dans une antichambre où il lui fit signe d’attendre (lui intima l'ordre d'attendre ?). Avant de disparaître par une porte de service, il lui lança :
— Tu peux t’asseoir pour patienter, je viendrai te chercher.
Eva acquiesça et s’installa près d’une console, la valise à ses pieds.
Un vague bourdonnement de rires et de conversations s’échappait par le bas d’une porte en ogive (la phrase est mal construite, des rires qui s'échappent par le bas d'une porte ? ça sonne étrangement). Des trompettes s’élevèrent et les battants pivotèrent sur leurs gonds. Legrand apparut, et, d’un geste, l’invita à entrer.
Le cœur d’Eva se mit à battre à un tel régime (mouais… la chamade ou à une telle vitesse me semble mieux) qu’elle posa par réflexe sa main sur sa poitrine. Elle se leva et pénétra dans la salle, l’angoisse contractant ses muscles.

De cette partie de texte, je retiens pour le moment surtout :

- tu utilises trop de descriptifs : belles, élégantes, méprisant, menaçant ... ça en devient un tic sur chaque phrase. Rappelle-toi que parfois, simplifier les choses permets de les rendre plus agréables à lire et là c'est chargé à un point que ça en est lourd.

- des participes présent quasi partout, dans les dialogues, dans les bouts de phrases (en vert). J'ai appris une chose justement au sujet des dialogues en venant sur ID : c'est qu'il faut éviter (tout du moins limiter) de faire parler tes persos en même temps que tu les fais agir, ex : dit-il en prenant le verre.
ça tu peux le rajouter à la suite ou avant mais pas trop pendant le dialogue.
D'autre part, ces participes peuvent, pour une bonne partie, être supprimés au bénéfice d'une tournure de phrase différente et c'est vrai que tes phrases sont bcp construites de la même manière.

- Il manque un petit truc pour que ce soit haletant, peut-être qu'il y a des descriptions un peu à outrances. Peut-être aussi que tu décris trop certaines choses au détriment d'autres (par exemple moi j'aimerais qu'on me montre la tête des gargouilles, leurs grimaces, idem pour le monstre qui accueille la jeune fille mais non une phrase dessus et hop tu changes de sujet) ce sont ces choses qui mettent dans l'ambiance aussi. Et puis, je te l'avais déjà fait remarquer une fois, on ne ressent pas la jeune fille à l'intérieur. On sait qu'elle ne peut s'empecher de faire ci ou ça, qu'elle est impressionnée par ci ou ça, mais à part ça ? Comment se sent-elle ? A-t-elle les mains mouattes (et les pieds pouattes Razz ), arrive-t-elle à inspirer suffisamment d'air pour ressentir le bienfaits de l'oxygène sur ses poumons comprimés par l'angoisse, etc...

bonne journée à toi Wink


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Message  EvaDevilleroy Jeu 11 Nov 2010 - 16:20

Merci bien pour toutes tes remarques.
Excuse moi de n'avoir pas répondu avant mais j'ai bcp de boulot. En tout cas c'est gentil de m'avoir consacré de ton temps !

- Trop de descriptifs/adjectifs
-> Oui c'est ce qu'une maison d'édition m'avait dit, un style trop lourd parfois qui complique la lecture. C'est que c'est la première fois que l'héroïne arrive sur Atlantide et j'avais vraiment envie que le lecteur se plonge tout de suite dans ce nouveau monde, qu'il comprenne comment les atlantes sont.
J'ai un ami qui vient de lire le manuscrit et qui m'a dit au contraire qu'il aurait voulu en savoir plus (ses commentaires : "Je trouve un peu dommage que tu ne rentres pas plus dans la description des lieux et environnements, je n'ai pas réussi à me projeter dans ce monde, autant j'ai su m'approprier les personnages que je n'ai pas sur m'approprier leurs "mondes". Je pense qu'un peu plus de détails sur les pièces, les maisons, les ustensiles, les véhicules seraient les bienvenus. Je trouve que tu ne partages pas assez le monde onirique que tu as créés.").
N'est-ce pas un peu contradictoire ? Ou alors mes descriptions ne sont pas celles que l'on attend ? Je commente peut être un peu trop les paysages/monuments, et pas assez leur façon de vivre ?

- Des participes présent quasi partout :

Very Happy Very Happy Very Happy Ca alors, c'est vraiment flagrant ! Moi qui croyais en avoir supprimé un bon lot, je vois qu'il en reste plein, je vais changer ça. Je vais aussi revoir pour les dialogues/actions des perso.

- Il manque un petit truc pour que ce soit haletant, peut-être qu'il y a des descriptions un peu à outrances.
Ok Je vais essayer de simplifier. Et rassure toi : les prochains chapitres c'est action à gogo Razz

Peut-être aussi que tu décris trop certaines choses au détriment d'autres (par exemple moi j'aimerais qu'on me montre la tête des gargouilles, leurs grimaces, idem pour le monstre qui accueille la jeune fille mais non une phrase dessus et hop tu changes de sujet) ce sont ces choses qui mettent dans l'ambiance aussi.

Ah ben c'est ça ! Si je résume, je ne décris pas les choses que le lecteur voudrait me voir décrire.
Alors je vais détailler les gargouilles et la chimère.
Si tu vois d'autres choses...

Et puis, je te l'avais déjà fait remarquer une fois, on ne ressent pas la jeune fille à l'intérieur. On sait qu'elle ne peut s'empêcher de faire ci ou ça, qu'elle est impressionnée par ci ou ça, mais à part ça ? Comment se sent-elle ? A-t-elle les mains mouattes (et les pieds pouattes Razz ), arrive-t-elle à inspirer suffisamment d'air pour ressentir le bienfaits de l'oxygène sur ses poumons comprimés par l'angoisse, etc...
Ah voui, j'avoue que ce n'est pas là que je suis la plus douée... Mais je vais essayer !

MERKI ENCORE M'DAM !!!!
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Message  kat Jeu 11 Nov 2010 - 17:08

mais de rien m'dam Very Happy
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Message  kat Ven 12 Nov 2010 - 16:57

Ils passèrent sous une arcade de pierres blanches qui s’ouvrait sur une nouvelle pièce, plus belle encore. Une centaine de tables rondes avaient été dressées avec un raffinement extrême : assiettes en porcelaine de chine, couverts en or et verres de cristal alignés par ordre décroissant.
Le roi et la reine présidaient une table d’une longueur interminable où s’étaient installés le reste de la famille royale et les membres de la Loge. Tristan s’y dirigea et invita Eva à s’asseoir en face de lui (face à lui ?), sous les regards moqueurs de ses frères et sœurs.
— Alors comme ça tu es prince ? fit Eva, un sourire aux lèvres.
— Alors comme ça tu es une nageuse ? répliqua Tristan du tac-au-tac. (tu n’as pas besoin de mettre du tac au tac, répliqua Tristan ne semble suffisant et on sent bien l’échange tac à tac là)
Une dizaine de laquais s’affairèrent tout à coup autour d’eux et la table fut rapidement recouverte de fruits de mer et de poissons. Eva eut immédiatement l’eau à la bouche ; elle n’avait rien pu avaler depuis le matin à cause du stress de l’examen.
— J’ai informé la Loge de notre rencontre dès que j’ai pu, expliqua Tristan tout en la servant.
— On dit que l’examen des nageurs est extrêmement difficile, osa (ajouta ?) Toanui.
— Le début était assez simple jusqu’à ce qu’un saurien m’attaque.
— Tu as combattu un saurien ! (c’est une question ? dans ce cas un point d’interrogation) tonna Doc, la fourchette en l’air.
Les invités qui les entouraient ne purent s’empêcher de les regarder avec étonnement.
— Comment as-tu fait ? s’enquit Toanui, soudain nettement plus intéressé par la nouvelle arrivante que la perspective d’un bon repas.
— J’ai juste eu de la chance, voilà tout. Il était un peu lent et j’ai réussi à l’éviter.
Les garçons lui jetèrent un regard impressionné, quand, soudain, les conversations s’animèrent à l’extrémité de la table.
— Qui sont tous ces gens habillés en bleu marine ? demanda Eva.
— Les membres de la Loge, indiqua Tristan.
— Je ne vois ni Charis, ni Mandrax, ni Legrand. Où sont-ils ? Ne font-ils pas partie de la Loge ?
— Non, Charis est responsable du recrutement des commandeurs et, comme tu es continentale, Mandrax l’a accompagnée. Son pouvoir de commandeur d’esprit est très utile.
Devant le regard perplexe d’Eva, Tristan expliqua, mal à l’aise.
— Mandrax est capable de sonder les esprits et…Mmm… Comment dire ? Modifier ton jugement.
— Quoi ? s’exclama-t-elle, horrifiée (horrifiée me semble un peu exagéré). Mais c’est… Mes pensées n’appartiennent qu’à moi !
— Quand les atlantes sont prêts à te révéler le secret le mieux gardé de la planète : l’existence d’Atlantide, tu ne crois pas qu’ils ont besoin de certaines… garanties ? C’est de notre sécurité à tous qu’il (dont il) s’agit. Nous devons nous assurer de ta discrétion.
Eva réfléchit (point) et, même si cela lui coûtait de l’admettre, elle (dû reconnaitre) reconnut qu’il avait raison. Elle s’apprêtait à lui répondre quand Toanui l’interpella.
— Tiens, regarde ; Legrand est là-bas.
À une table voisine, le nain était occupé à dévorer une cuisse de poulet. Des morceaux de nourriture parsemaient sa barbe.
— Je crois que tu as un sérieux concurrent (virgule) Toanui, lança Tristan avant de se tourner vers Eva. Notre ami est un ogre comparé au capitaine.
— N’importe quoi ! s’exclama Toanui en enfournant dans sa bouche une quantité impressionnante d’aliments.
Amusée, Eva sourit ; elle pensait au hamster qu’elle avait eu petite et qui emplissait ses joues de nourriture comme le garçon.
Charis s’approcha soudain, comme venue de nulle part (j’inverserai : Comme venue de nulle part, Charris …
— Alors jeunes gens, tout va bien ?
— Oui, très bien, acquiesça Eva.
— Tristan, tu voudras bien conduire Eva à l’auberge, nous lui avons réservé une chambre.

...
— Bref, c’est notre savant à nous ! conclut Toanui en serrant son ami contre lui.
La différence de carrure était assez saisissante entre eux deux ; Doc, à l’allure chétive, disparaissait dans les bras puissants de son voisin.
— Et toi Toanui ? demanda Eva, curieuse.
— Je suis métis. Mon grand-père était triton et… ma grand-mère n’était pas farouche, rajouta-t-il avant de s’esclaffer.
— Triton ?
— Et bien, tu parais étonné ? Tu as vu cette musculature d’athlète...
Le jeune homme bomba le torse en contractant les biceps. Tristan intervint d’un air moqueur :
— Bref, c’est notre costaud à nous !

Attention, bcp de répétitions et aussi toujours ces phrases que tu ajoutes en fin de dialogues : dit machin en serrant, en plongeant, en... ce sont des choses que tu peux ajouter avant ou après mais pas forcement pendant le dialogue et surtout ça génère des participes présents dont tu peux te passer je pense Very Happy

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Message  EvaDevilleroy Dim 14 Nov 2010 - 15:58

Yes, j'ai bien tout noté, j'ai même retiré d'autres participes présents , voilà ce que cela donne.
Je t'avoue que pour le mot "table", je me suis bien pris la tête !

Au fond de la salle, le roi et la reine présidaient, entourés par le reste de la famille royale et les membres de la Loge. Tristan posa sa main dans le dos d’Eva pour l’entraîner vers eux, puis il lui fit signe de s’asseoir face à lui sous les commentaires moqueurs de ses frères et sœurs.
— Alors comme ça tu es prince ? fit Eva, un sourire aux lèvres.
— Alors comme ça tu es une nageuse ? répliqua Tristan.
Une dizaine de laquais s’affairèrent tout à coup. Devant la valse des plats, Eva eut immédiatement l’eau à la bouche ; elle n’avait rien pu avaler depuis le matin à cause du stress de l’examen.
Tristan dut s’en rendre compte car il s’empressa de la servir.
— J’ai informé la Loge de notre rencontre dès que j’ai pu, expliqua-t-il.
Á sa droite, Toanui ajouta :
— On dit que l’examen des nageurs est extrêmement difficile.
— Le début était assez simple jusqu’à ce qu’un saurien m’attaque.
— Tu as combattu un saurien ? tonna Doc, la fourchette en l’air.
Les invités qui les entouraient ne purent s’empêcher de les observer avec étonnement. Même Toanui s’arrêta de manger, visiblement plus intéressé par la nouvelle arrivante que la perspective d’un bon repas.
— Comment as-tu fait ? demanda-t-il.
— J’ai juste eu de la chance, voilà tout. Il était un peu lent et j’ai réussi à l’éviter.
Les garçons lui jetèrent un regard impressionné, quand, soudain, les conversations s’animèrent à l’extrémité de la table.
— Qui sont tous ces gens habillés en bleu marine ? demanda Eva.
— Les membres de la Loge, indiqua Tristan.
— Je ne vois ni Charis, ni Mandrax, ni Legrand. Où sont-ils ? Ne font-ils pas partie de la Loge ?
— Non, Charis est responsable du recrutement des commandeurs et, comme tu es continentale, Mandrax l’a accompagnée. Son pouvoir de commandeur d’esprit est très utile.
Devant la réaction perplexe d’Eva, Tristan expliqua, mal à l’aise.
— Mandrax est capable de sonder les esprits et…Mmm… Comment dire ? Modifier ton jugement.
— Quoi ? s’exclama-t-elle, scandalisée. Mais c’est… Mes pensées n’appartiennent qu’à moi !
— Quand les atlantes sont prêts à te révéler le secret le mieux gardé de la planète : l’existence d’Atlantide, tu ne crois pas qu’ils ont besoin de certaines… garanties ? C’est de notre sécurité à tous dont il s’agit. Nous devons nous assurer de ta discrétion.
Eva réfléchit. Même si cela lui coûtait de l’admettre, elle dut reconnaître qu’il avait raison. Elle s’apprêtait à lui répondre quand Toanui l’interpella.
— Tiens, regarde : Legrand est là-bas.
Le nain se tenait en effet à quelques mètres d’eux, occupé à dévorer une cuisse de poulet. Des morceaux de nourriture parsemaient sa barbe.
— Je crois que tu as un sérieux concurrent Toanui, lança Tristan avant de se tourner vers Eva. Notre ami est un ogre comparé au capitaine.
Au même moment, Toanui enfournait dans sa bouche une quantité impressionnante d’aliments.
— N’importe quoi ! marmonna-t-il.

Amusée, Eva sourit ; elle pensait au hamster qu’elle avait eu petite et qui emplissait ses joues de nourriture comme le garçon.
Comme venue de nulle part, Charis s’approcha soudain.
— Alors jeunes gens, tout va bien ?
— Oui, très bien, acquiesça Eva.
— Tristan, tu voudras bien conduire Eva à l’auberge, nous lui avons réservé une chambre.
— Oui, bien entendu, répondit celui-ci précipitamment.
— J’aurai voulu te trouver une place au château, reprit Charis, mais il n’y en avait plus. Et puis cela te rapprochera du centre d’entraînement. Alors je compte sur vous les garçons. Je dois malheureusement m’en aller, j’ai une réunion importante. Passe me voir quand tu le souhaites, mon bureau est au dernier étage du château.
— C’est noté.
Quand la doyenne se fut éloignée, Doc se retourna vers ses amis :
— Une réunion si tard ?
— Les sorcières de Salem, expliqua Tristan. Ce n’est pas croyable la pagaille qu’elles peuvent mettre.
— C’est elle qui s’en charge ? s’enquit Eva.
— D’habitude non, son rôle se borne à faire des recherches et à recruter les commandeurs, mais son aide ne sera pas de trop ce soir.
Des exclamations retentirent quand les serveurs amenèrent une incroyable pièce montée. Le roi se leva et chacun l’applaudit. Avec dextérité, il découpa un morceau qu’il donna à sa femme. Eva trouva qu’ils formaient un beau couple malgré leurs différences physiques.
— Comment se fait-il que certaines personnes aient la peau euh…
— Bleue ? fit Tristan. Ce sont des atlantes d’origine. Les immigrations successives de commandeurs venus des continents ont changé la donne.
— Alors ceux qui n’ont pas la peau bleue sont des commandeurs ?
— Non, il y a des commandeurs qui ont la peau bleue, et il y a aussi des gens issus du brassage ethnique comme moi qui n’ont pas de pouvoir et la peau blanche. Ma mère est d’origine continentale tandis que mon père appartient à une très vieille famille atlante nommée Pendragon.
— Charis m’a parlé de leur rôle durant la Grande Séparation. Est-ce la même famille que celle du roi Arthur ?
— En effet, une branche des Pendragon a migré sur le continent au Moyen-âge.
Eva allait de surprise en surprise. Elle regardait avec étonnement Tristan pour qui tout cela semblait normal.
— Moi, indiqua Doc, je suis ici parce mon arrière grand-mère est commandeuse de terre. Depuis, ma famille tient l’herboristerie principale à Wiccacraeft.
— Tu as aussi ce don ? questionna Eva.
— Non, je ne l’ai jamais eu. Je préfère la compagnie des livres et j’ai la chance de travailler à la bibliothèque. Il faudra que Tristan t’y emmène. Tu ne pourras jamais trouver de tels ouvrages sur les continents. Certains manuscrits proviennent de la bibliothèque d’Alexandrie !
Les yeux du jeune garçon pétillaient. Toanui le serra contre lui et conclut, hilare :
— Bref, c’est notre savant à nous !
La différence de carrure était assez saisissante entre eux deux ; Doc, à l’allure chétive, disparaissait dans les bras puissants de son voisin.
— Et toi Toanui ? demanda Eva, curieuse.
— Je suis métis. Mon grand-père était triton et… ma grand-mère n’était pas farouche, rajouta-t-il avant de s’esclaffer.
— Triton ?
— Et bien, tu parais étonné ? Tu as vu cette musculature d’athlète...
Le jeune homme bomba le torse et contracta ses biceps. Tristan intervint d’un air moqueur :
— Bref, c’est notre costaud à nous !

J'ai posté le chapitre suivant, merci encore !!!
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Message  kat Dim 14 Nov 2010 - 16:24

Les invités qui les entouraient ne purent s’empêcher de les observer (dévisager ?) avec étonnement.
Tu as combattu un saurien ? tonna (est-ce que s'exclama Doc ne correspondrait pas plus à la situation ?) Doc, la fourchette en l’air.
Devant la réaction perplexe d’Eva, Tristan expliqua, mal à l’aise.
— Mandrax est capable de sonder les esprits et…Mmm… Comment dire ? Modifier ton jugement.
— Quoi ? s’exclama-t-elle, scandalisée. Mais c’est… Mes pensées n’appartiennent qu’à moi !
Tu vois par exemple quand je te disais qu'il manquait une certaine psychologie à tes persos, cet exemple : elle dit Quoi ? scandalisée. Moi, le genre de truc que j'écrirais :
- Mandrax est capable de sonder les esprits... "
Le visage d'eva se rembrunit. Elle pensa au début avoir mal compris ce qu'il venait de lui dire. Mais non, elle avait parfaitement compris et savoir qu'on pouvait lire en elle, lui dérober ses pensées à son insu, la choqua.
- quoi ? s'exclama-t-elle d'une voix cassée.

tu vois le truc ?
Le nain se tenait en effet à quelques mètres d’eux, occupé à dévorer une cuisse de poulet. Des morceaux de nourriture parsemaient sa barbe. [color=violet](je dirais plutôt : A quelques mètres d'eux, le nain était occupé à dévorer une cuisse de poulet. Eva grimaça en remarquant les morceaux de viande et de gras qui pendaient de sa barbe.) [/color

je sais pour la table, je suis en train de trimée pour le même mot sur mon texte... Moui... et c'est po drôle !
Je tâche de voir ta suite dans la journée.

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Message  EvaDevilleroy Dim 14 Nov 2010 - 17:05

Ouais je vois le truc !
Je vais mettre :
Devant la réaction perplexe d’Eva, Tristan expliqua, mal à l’aise.
— Mandrax est capable de sonder les esprits et…Mmm… Comment dire ? Modifier ton jugement.
Eva pensa avoir mal compris. La phrase du jeune homme trotta un instant dans sa tête et prit soudain tout son sens :
— Mandrax est capable de sonder les esprits...
Son visage se rembrunit quand la réalité lui apparut dans toute son horreur : Mandrax pouvait lire en elle, dérober ses pensées les plus intimes à son insu, voire influencer ses décisions.
Elle bafouilla, sous le choc :
— Quoi ? Mais c’est… Mes pensées n’appartiennent qu’à moi !
L’énervement brisait sa voix. Tristan tenta alors de lui expliquer avec tact.
— Quand les atlantes sont prêts à te révéler le secret le mieux gardé de la planète : l’existence d’Atlantide, tu ne crois pas qu’ils ont besoin de certaines… garanties ? C’est de notre sécurité à tous dont il s’agit. Nous devons nous assurer de ta discrétion.

Kat a écrit:Le nain se tenait en effet à quelques mètres d’eux, occupé à dévorer une cuisse de poulet. Des morceaux de nourriture parsemaient sa barbe. (je dirais plutôt : A quelques mètres d'eux, le nain était occupé à dévorer une cuisse de poulet. Eva grimaça en remarquant les morceaux de viande et de gras qui pendaient de sa barbe.)
Tu m'ajoutes un participe présent ! Tu vois : pas facile de s'en débarrasser.

Bon courage pr ton texte. Y a "guéridon" comme syno mais c'est plus petit, les gens mangent pas dessus, ou tu transformes en "buffet" éventuellement.
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Message  kat Dim 14 Nov 2010 - 17:23

Tu m'ajoutes un participe présent ! Tu vois : pas facile de s'en débarrasser.

Ben oui mais un de temps en temps c'est pas grave. Ceci dit c'est un exemple de ce que tu peux faire Smile
je peux te faire ça si tu veux :
Eva grimaça lorsqu'elle remarqua les morceaux de viande et de gras qui pendaient de sa barbe.Et vala disparu le méchant participe présent chizz
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Message  kat Dim 14 Nov 2010 - 22:30

La salle à manger était quasiment vide quand les adolescents décidèrent de se lever de table. Tristan prit la valise d’Eva et ils sortirent de la bâtisse.
Sur le quai, un garde leur proposa une embarcation couverte et frappée du sceau royal : un trident brillant sur fond azuré. Ils montèrent en le remerciant. Le poids de Toanui les fit presque chavirer, mais ils surent (réussirent à retrouver ?) trouver leur équilibre et filèrent bientôt vers l’est.
L’eau du canal était aussi lisse qu’un miroir (ne pourrais-tu pas en dire un peu plus sur cette eau ? sa couleur ? y a-t-il des remous ? etc.). Eva regarda un instant son reflet.
— Ça va ? l’interrogea Tristan.
— Oui, tout cela est juste un peu trop… nouveau pour moi.
— Ne t’inquiète pas, répliqua-t-il dans un sourire chaleureux, je suis là.
— Nous sommes arrivés, les interrompit Toanui.
Ils débarquèrent et empruntèrent un chemin qui grimpait en lacet. Quelques cottages cossus étaient dispersés sur un vaste espace vallonné parsemé de chênes et de marronniers.
Au sommet de la colline, une gentilhommière raisonnait (euh t’es sûre ? parce qu’en général ce sont les gens qui raisonnent Laughing mais ta maison elle résonne plutôt) de rires et de chants. Sur son enseigne en fer forgé, figurait un cochon (là tu vois j’ai l’impression en lisant cette phrase qu’il y a un vrai cochon sur l’enseigne :s je dirai plutôt que sur l’enseignait, l’image d’un cochon…) flottant au milieu de notes de musique.
— Nous te revoyons demain matin pour le petit déjeuner au château, affirma (non affirma n’est pas le mot adéquat, à la limite je mettrais « dit ») Tristan sur le pas de la porte. Nous t’amènerons (t’emmènerons parce qu’on emmène les gens, on ne les amène pas) ensuite au centre d’entraînement. Alors on dit huit heures ? (Huit heures, ça te convient ?)
— Ok, à demain.
Doc et Tristan commencèrent à descendre la pente quand soudain ils s’aperçurent de l’absence de Toanui. Dressé sur la pointe des pieds, celui-ci observait l’intérieur de l’auberge. Tristan le rejoignit et le tira par le T-shirt :
— Allez viens !
Comme pris en faute, il baragouina un « mouibonçava » et suivit ses amis à regret.
Amusée, Eva saisit sa valise puis pénétra dans l’établissement. Une douce chaleur l’accueillit. Autour de grandes tables de bois, les clients buvaient des pintes de bière et conversaient dans un mélange de bonne humeur et d’éclats de voix. Le feu crépitait dans la grande cheminée où cuisait un énorme chevreuil. Des odeurs appétissantes chatouillaient les narines d’Eva. Si elle n’avait pas autant mangé au château, elle en aurait sûrement goûté (mais elle pense qu’à bouffer ma parole Laughing ).Derrière le zinc (c’est quoi le zinc ? le bar ? non parce que si c’est pour des jeunes ton livre, suis pas sûre que ce mot convienne), se tenait le gérant de l’établissement. L’homme joufflu, à l’apparence joviale, essuyait ses verres dans (avec) un torchon à carreau. (Sur) Le long du mur derrière lui, couraient des étagères qui soutenaient des centaines de bouteilles de taille(s) et de couleur(s) différentes.

Soudain, le silence se fit. Sur l’estrade, au fond de la salle, une fille un peu ronde prenait sa cithare. Lorsqu’elle se pencha sur son instrument, ses boucles châtaines dégringolèrent sur son visage. À travers le rideau de ses cheveux, Eva distingua ses joues rondes et ses yeux clos par la concentration (je trouve que la phrase est mal construite, demande toi toujours si les gens parlent comme ça dans la vraie vie.)
Sur une chaise voisine, se tenait un petit cochon. Quand les notes de l’instrument commencèrent à envahir la salle, l’animal se mit à chanter. Il ne prononçait aucun mot ; mais le son cristallin (là pareil je trouve cela maladroit, le son cristallin de quoi ? de la cithare ou bien du cochon ?) charma immédiatement Eva qui ne put détacher son regard de l’étrange couple.
À l’instar de la jeune femme (tention, plus haut tu dis que c’est une fille or une jeune femme n’a pas le même âge qu’une fille), l’assistance semblait saisie par la grâce émanant du curieux animal et, quand la performance fut terminée, Eva sentit le sol frémir sous les ovations. Les clients insistèrent bruyamment pour obtenir un rappel, mais la fille rangea son accessoire. Alors qu’elle se courbait pour saluer le public, le petit cochon s’envola. Deux petites ailes, roses et translucides comme celles d’une libellule, battaient sur ses flancs. Il fit une pirouette et les applaudissements redoublèrent (c’est sympa ça, je visualise bien le cochon ailé, c’est trop chou).

La musicienne se dirigea ensuite vers le bar, accompagnée de son étrange porcelet. Une nuée d’admirateurs les entourèrent rapidement.
— Ça suffit messieurs, fit le barman d’un ton cinglant.
Tandis que les fans s’éparpillaient par peur des représailles, Eva tenta de s’approcher. L’homme l’apostropha d’une voix chaleureuse :
— Qu’est-ce que je peux faire pour toi ?
— Je viens d’arriver et Maître Charis m’a dit qu’elle m’avait réservée une chambre.
Le visage de l’homme se décomposa.
— Tu es Eva, c’est ça ?
La jeune femme opina.
— Je suis navré mais il n’y a plus de place. Les sorcières de Salem ont loué toutes mes chambres pour au moins une semaine. Je n’ai même pas eu le temps de prévenir maître (Maître) Charis. Je ne sais pas quoi te dire… (pardon déjà ce serait bien !!)
Eva reposa sa valise, soudain abattue (pour simplifier : Abattue, Eva reposa sa valise). Qu’allait-elle devenir, seule sur une île mystérieuse où les gens sont bleus et (où) les gargouilles parlent !
— Tu peux partager ma chambre si tu veux ? proposa la musicienne.
Les deux filles se regardèrent (dévisagèrent ?). Eva remarqua son teint légèrement bleuté.
— Euh, je ne sais pas… Je ne veux pas déranger.
— Tu plaisantes ? Allez c’est réglé.
Elle empoigna la valise d’Eva et s’engouffra dans l’escalier attenant au comptoir.
— Mais…, commença Eva.
— Ça, c’est tout Charlotte ! commenta le barman en riant. Allez qu’est-ce que tu attends, rattrape-la !
Eva s’élança pour la suivre, grimpa les marches de l’escalier quatre à quatre, et s’arrêta, légèrement essoufflée, au premier et seul étage. Une dizaine de portes s’égrenaient dans un sombre couloir. Par les battants entrouverts, Eva distingua l’intérieur de chambres sombres et poussiéreuses. Des crânes étaient posés sur d’antiques livres tandis que des potions sulfureuses cuisaient dans des marmites.
Quand Eva découvrit enfin leur chambre, elle soupira de soulagement. Elle était propre, lumineuse et de style rustique. Deux immenses baldaquins à piliers torsadés trônaient de chaque côté d’une porte fenêtre où la vue dégagée promettait de belles heures de contemplation. Le plancher en acajou craqua sous ses pieds quand elle jeta un œil à la salle de bains mitoyenne.
Sur la coiffeuse, un coffret à bijoux débordait de colliers, et, juste à côté, une main en orichalque croulait sous les bagues et les bracelets.
— Je pourrais t’en prêter si tu veux, proposa Charlotte.
— Merci ! Ta chambre est vraiment très belle. Tu es sûre que cela ne te gêne (dérange ?) pas ?
— Ah non, tu ne vas pas recommencer (virgule) hein ? J’ai cette grande pièce pour moi toute seule et un lit qui ne me sert à rien. En plus, ça me fait plaisir d’avoir de la compagnie.
— Alors je te remercie car tu me dépannes. Vraiment !
Charlotte débarrassa un des lits, recouvert par une (recouvert d’une) montagne de robes bouffantes à fleurs (aux motifs floraux ?), de tissus chamarrés et de bonnets de dentelle.
— N’en parlons plus. Installe-toi ici.
Eva posa sa valise sur l’édredon.
— Je t’ai entendu dire que tu viens d’arriver, reprit Charlotte. Tu ne viens pas d’Avalon ? De quel comté es-tu ?
— Je viens des euh… continents, de France plus précisément.
— De France ! (moi je mettrais un point d'interrogation plutôt) Il faut que tu me racontes tout dans les moindres détails…
Là je ne me suis pas concentrée sur les répéts mais je le ferais plus tard si tu veux, ceci dit me semble pas en avoir vu des masses Smile
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Message  EvaDevilleroy Lun 15 Nov 2010 - 11:17

L’eau du canal était aussi lisse qu’un miroir (ne pourrais-tu pas en dire un peu plus sur cette eau ? sa couleur ? y a-t-il des remous ? etc.). Eva regarda un instant son reflet.
-> j'ai mis : L’eau du canal était aussi lisse qu’un miroir et sombre comme du mercure.

Sur son enseigne en fer forgé, figurait un cochon (là tu vois j’ai l’impression en lisant cette phrase qu’il y a un vrai cochon sur l’enseigne :s je dirai plutôt que sur l’enseignait, l’image d’un cochon…) flottant au milieu de notes de musique.
-> Encore + simple : Son enseigne en fer forgé représentait un cochon flottant au milieu de notes de musique.

— Nous te revoyons demain matin pour le petit déjeuner au château, affirma (non affirma n’est pas le mot adéquat, à la limite je mettrais « dit ») Tristan sur le pas de la porte. Nous t’amènerons (t’emmènerons parce qu’on emmène les gens, on ne les amène pas) ensuite au centre d’entraînement. Alors on dit huit heures ? (Huit heures, ça te convient ?)
-> J'ai réécrit :
— On se retrouve demain matin pour le petit déjeuner au château ? proposa Tristan sur le pas de la porte.
Le ton de sa voix était sans appel. Eva se contenta de lui sourire.
— Nous t’emmènerons ensuite au centre d’entraînement, reprit-il. Huit heures, ça te va ?

Derrière le zinc (c’est quoi le zinc ? le bar ? non parce que si c’est pour des jeunes ton livre, suis pas sûre que ce mot convienne), se tenait le gérant de l’établissement.
Tu as raison, on m'a souvent dit cela, j'ai donc mis "bar"

À travers le rideau de ses cheveux, Eva distingua ses joues rondes et ses yeux clos par la concentration (je trouve que la phrase est mal construite, demande toi toujours si les gens parlent comme ça dans la vraie vie.)
-> Eva distingua ses joues rondes à travers le rideau de ses cheveux. Ses yeux étaient clos par la concentration.

Il ne prononçait aucun mot ; mais le son cristallin (là pareil je trouve cela maladroit, le son cristallin de quoi ? de la cithare ou bien du cochon ?) charma immédiatement Eva qui ne put détacher son regard de l’étrange couple.
-> Il ne prononçait aucun mot ; mais le son cristallin de sa voix charma immédiatement Eva qui ne put détacher son regard de l’étrange couple.

À l’instar de la jeune femme (tention, plus haut tu dis que c’est une fille or une jeune femme n’a pas le même âge qu’une
fille),
Je parle d'Eva pas de Charlotte. En effet Eva a 18 ans donc c'est une JF. J'ai remplacé par "la jeune nageuse", ça évite les ambiguïtés.

Merci miss !
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Message  kat Mar 23 Nov 2010 - 10:21

Dans le hall d’entrée du château, serviteurs et courtisans se pressaient vers l’arrière du bâtiment.
Charlotte se tourna vers Eva :
— Te voici arrivée, je te laisse. On se voit ce soir, bon courage pour ta première journée !
C’est au moment où elle (qui elle ? ça porte à confusion) s’engageait vers la sortie que les garçons arrivèrent. Eva en profita pour la présenter.
— Charlotte, voici Tristan, Doc et Toanui.
Eva s’amusa de voir ce dernier rougir et se tortiller (nerveusement) les doigts. C’était donc la jeune musicienne qu’il tentait d’apercevoir hier au soir…
— Nous partageons la même chambre à l’auberge, reprit-elle.
— Enchanté Charlotte, répondit Tristan. Tu partages le petit déjeuner avec nous ?
— Et bien, pourquoi pas ?
— Il est servi dans le jardin d’hiver. Suivez-moi.
Sous la chaude température de la serre, de(s) guéridons en fer forgé se cachaient parmi les palmiers et de grandes fleurs exhalaient leur parfum exotique.
Toanui tint la chaise à Charlotte, qui le remercia, le visage un peu rouge (plutôt les joues ou les pommettes). À peine installés, ils virent arriver les serveurs chargés de plateaux (Pourquoi pas plutôt : Les serveurs arrivèrent les bras chargés de plateaux) bien garnis. Des montagnes de viennoiseries (ah beuh junk food ), des dizaines de crêpes dégoulinantes de sirop d’érable et des tartines qui sentaient bon le pain grillé (des tartines grillées dont la délicieuse odeur embaumait l’atmosphère ?) furent déposées sur leur table. Puis vinrent les plats chauds avec les oeufs brouillés, le bacon croustillant et les flageolets qui nageaient dans leur sauce tomate.
Eva ignora la nourriture et préféra reporter son attention sur la salle. Installés au centre de la serre, sous la rotonde de verre, le roi et ses conseillers buvaient (dégustaient ?) le café en écoutant les doléances d’une poignée de commerçants. Eva remarqua que Mandrax lui faisait signe de s’approcher.
Elle s’excusa auprès de ses amis et le rejoignit.
— Maître Charis n’est pas là ce matin, annonça-t-il.
— Oh, je ne viens pas pour la voir, je viens juste déjeuner.
— Très bien. Legrand vous accompagnera demain à Wiccacraeft pour que vous achetiez des combinaisons de plongée.
— Euh… puis-je y aller (rejoindre mes amis ?) avec mes amis ? osa-t-elle.
— Oui, si vous le souhaitez. Nous mettrons tout de même une diligence à votre disposition car le village est assez éloigné. Maintenant retournez-vous asseoir, cela va refroidir, conclut-il avec un sourire chaleureux.
Elle revint à la table où Toanui était occupé à poser en équilibre un petit pain rond au sommet d’une pile d’autres victuailles.
— Demain, je dois aller acheter des combinaisons à Wiccacraeft, déclara-t-elle. Souhaitez-vous vous joindre à moi ?
— Eh, ça tombe bien, j’ai des affaires à acheter, déclara Toanui.
— Si tu veux, je peux t’amener (t’emmener) chez ma mère, avança Charlotte. C’est la meilleure des couturières. Elle te fera un bon prix !
— Alors ça marche ! conclut joyeusement Eva.
Quelques minutes plus tard, alors que Toanui embêtait Doc sous l’œil amusé de Tristan, Charlotte se pencha vers Eva.
— Tu en fais des jalouses, souffla-t-elle. Tu t’en rends compte au moins ?
Eva se retourna, interloquée.
— Quoi ?
Charlotte lui fit signe (là répétition n'est pas génante en soit vu qu'elle est assez loin de la première, c'est plus le fait d'utiliser à nouveau le même geste qui lasse un peu) de baisser la voix et chuchota :
— Regarde autour de nous.
Eva embrassa la pièce d’un regard circulaire (donc c’est le regard qui est circulaire et non la pièce ?). Des filles passaient et repassaient devant eux en se déhanchant exagérément. À la table d’à côté (table voisine), un groupe d’adolescentes pouffaient (oui mais la si on accorde avec le sujet à proprement parlé, c’est pouffait puisque c’est le groupe) de rire et lançaient (idem lançait) des regards énamourés vers les garçons, toujours occupés par leurs chamailleries.
— En quel honneur tout ce cirque ? questionna Eva.
Charlotte leva les yeux au ciel :
— Tristan a beaucoup de succès.
Eva se tourna vers le jeune homme qui semblait inconscient (ou qui ne semblait pas conscient de) de l’attention qu’il provoquait.
—… et tu compromets sérieusement les plans de ses admiratrices ! enchaîna Charlotte.
Même si son amie marmonnait dans sa main (marmonner dans sa main ? pourquoi ne pas tout simplement dire qu’elle chuchotait ?) pour ne pas se faire entendre des garçons, Eva saisit immédiatement le sens de ses paroles. L’embarras enflamma ses joues (Ses joues s’enflammèrent ?).
— Je ne vois pas de quoi tu parles, mentit-elle, partagée entre stupéfaction et gêne.
Charlotte soupira.
— Mais bien sûr ! Toutes ces filles sont à ses pieds et il n’a d’yeux que pour toi.
Comme de fait, Tristan tourna (au même moment) son regard émeraude vers Eva et lui lança le plus charmant des sourires. Celle-ci se figea, médusée.
— C’est quoi ces messes basses, les filles ? s’exclama Toanui.
— Rien rien, répondit Charlotte, ravie.

Après s’être copieusement restaurés, ils accompagnèrent tous Eva sous le regard inquisiteur de la chimère qui surveillait le hall d’entrée.
— Elle me fait froid dans le dos, marmonna Charlotte.
Doc redressa ses lunettes à monture d’orichalque qui lui donnaient l’air si sérieux.
— Il n’y a pas de quoi, déclara-t-il. La chimère a été terrassée en des temps lointains par Bellérophon, fils de Poséidon. Monté sur son cheval ailé, le fameux Pégase, le héros lui déversa une boule de plomb qui fondit dans sa gueule brûlante et l’étouffa.
— Passionnant, Doc ! intervint Toanui dans un faux bâillement.
— Pourquoi n’est-elle pas morte ? s’enquit Eva.
— Oh non, elle ne peut pas disparaître comme ça, informa Doc. C’est une créature mythologique. Depuis, elle est juste devenue… comment dire ? Plus pacifique.
— Bien c’est pas tout ça, interrompit Toanui, mais nous ferions mieux d’emprunter un ascensort ; nous irons plus vite aux thermes.
Eva fronça les sourcils :
— Ça fait deux fois qu’on me parle d’ascensort !
— Je vais te montrer, indiqua Tristan en sortant du bâtiment.
Sur l’esplanade du château, il lui désigna les dalles bleues qui recouvraient le sol.
— Regarde !
Le dessin d’une spirale s’entortillait sur certaines d’entre elles et quand Legrand, qui passait justement par là, s’installa sur une des plaques de marbre, le ressort situé en dessous le projeta dans les airs. Stupéfaite, Eva suivit des yeux le petit homme qui ne fut bientôt plus qu’un point dans le ciel.
— J’ai horreur de ça, révéla Doc avec un air de dégoût, je vous rejoins à pied.
— Absolument pas et tu vas même montrer l’exemple, contra Toanui.
Il poussa son malheureux ami sur une des dalles.
— C’est vraiment pour lui montrer qu’il n’y a aucun danger, accorda péniblement Doc. Vois-tu Eva, il suffit de se positionner bien au centre et de crier « centre d’entraînement », « bibliothèque » ou encore « boutique de monsieur Untel » pour arriver en un claquement de doigt à l’endroit voulu. Chacune des places de la ville dispose de cet équipement.
— C’est ça, c’est ça ! Bon tu y vas sinon Eva va être en retard, insista Toanui.
— Tu n’as donc aucune pitié ? questionna Doc dans un dernier espoir.
— Non aucune, dépêche-toi, lui répondit-il, mort de rire (je dirais plutôt hilare).
Doc ronchonna puis cria « Le centre d’entraînement ». Le ressort se détendit alors et le garçon s’envola en moulinant des bras comme s’il se prenait pour un oiseau.
Tristan se tourna vers Eva.
— À toi. Veux-tu que je vienne avec toi ?
— Tu sais très bien qu’il n’y a pas de place pour deux, remarqua Toanui.
— Ce n’est rien, répondit Eva, ça ira.
Elle imaginait sans trop y croire des rambardes invisibles ou un filet pour réceptionner les malchanceux, quand le mécanisme se déclencha. La peur au ventre, elle sentit sa tête s’enfoncer dans ses épaules et ses genoux trembler sous le poids redoublé de son corps. Mais contrairement à ce qu’elle s’imaginait, elle atterrit sans heurt car un autre ressort absorba le choc de l’atterrissage.
Les uns après les autres, ils empruntèrent l’étrange machine et arrivèrent légèrement essoufflés sur une place noire de monde.
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Message  Pacô Mar 23 Nov 2010 - 18:13

EvaDevilleroy a écrit:
-> j'ai mis : L’eau du canal était aussi lisse qu’un miroir et sombre comme du mercure.
Je ne fais qu'intervenir de manière très extérieure, mais pour moi... l'aspect sombre du mercure n'est pas ce qui me vient immédiatement en tête lorsque je pense au mercure Wink.

EvaDevilleroy a écrit:
-> Encore + simple : Son enseigne en fer forgé représentait un cochon flottant au milieu de notes de musique.
La seule chose qui m'embête ici, c'est que la formulation fait un peu trop "scolaire" et pas assez "naturelle" dans le texte.

EvaDevilleroy a écrit:
Je parle d'Eva pas de Charlotte. En effet Eva a 18 ans donc c'est une JF. J'ai remplacé par "la jeune nageuse", ça évite les ambiguïtés.
Il faudrait néanmoins bien veiller à marquer la différence entre jeune fille et jeune femme, pour la poursuite de la rédaction.
Pour qu'il n'y ait pas de malaise avec cela justement Wink.

C'était un petit passage rapide, je l'avoue Smile.
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Message  AlegriaCendre Ven 26 Nov 2010 - 16:53

Bonjour à toi, tu as déjà commencé il y a un moment à publier ton roman ici, et il y a donc déjà quelques corrections qui ont été faites, mais je me permet de reprendre certains points au fil de ma lecture, si j'en trouve. Smile J'essaie de faire ça de la manière la plus constructive possible.

Extrait 1 :

Je n'ai pas grand chose à dire pour cet extrait-ci, il a déjà été plusieurs fois corrigé, et bien, et il n'y que deux trois petits trucs qui m'ont chagriné à la lecture, et d'autres que j'ai apprécié. Après tout, la critique, il faut relever le bon, et le mauvais.

Tout d'abord, c'est au tout début, dans cette phrase :
Elle leur accorda à peine un regard, puis elle poussa un long soupir avant de recommencer à battre la mesure.
Le puis, m'a légèrement gêné, en fait. Ce n'est sûrement qu'un avis personnel et bien à moi, mais, le fait de n'accorder qu'à peine un regard n'est -pour moi toujours, hein- pas réellement une action. Elle l'est, en un sens, mais si elle ne leur accorde qu'à peine un regard, comment peut-on déterminer l'après de cette action, et donc utiliser le 'puis'? Bref, ça m'a gêné, et en soit, ce n'est qu'un tout petit détail, et il n'y que dans ma petite tête que ça ne doit pas aller.

Ensuite, c'est un passage qui m'a beaucoup plu. Celui où Eva est sur sa chaise et qu'elle tourne à s'en donner le vertige. J'ai trouvé ta description très belle, la manière dont tu illustres la scène m'y a plongé, j'ai beaucoup apprécié. Smile

Et enfin, pour finir,

"Sur la pochette en plastique, l’agent 007 pointait son arme vers elle, posture assurée, veste virevoltante. Voilà ce qu’elle désirait au plus profond de son cœur : de l’action, du danger.
— Ressaisis-toi, ça n’existe que dans les films ! grommela-t-elle en saisissant son sac."

J'ai trouvé ce cliché aussi gros qu'une maison. Le personnage principal veut une vie pleine d'action, d'aventure, et bam, il dit la phrase qui m'est fatale : "ça n'existe que dans les films/livres/rêves", et au final, il l'a, sa vie d'aventure et d'action. Du coup, ça me fait rire à chaque fois, parce qu'on s'y attend, à sa vie digne de 007, peut-être pas dans le même genre, puisque c'est un récit fantastique où il est question de Poséidon, mais la phrase est trop cliché, trop... elle dit ça, donc ca n'existe pas que dans les films.

Sinon, j'ai beaucoup apprécié ce premier extrait, et je pense bien continuer sur ma lancée dans la lecture et le commentaire-age, j'espère que j'ai fait ça bien huhu.
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Message  Pacô Ven 26 Nov 2010 - 23:57

Alegria a écrit:
Sinon, j'ai beaucoup apprécié ce premier extrait, et je pense bien continuer sur ma lancée dans la lecture et le commentaire-age, j'espère que j'ai fait ça bien huhu.
Mais oui tu fais ça bien, ne t'inquiète pas.
L'important, c'est d'apporter un autre regard ; même si l'auteur ne s'y arrête pas, il ne pourra que le prendre en considération (qu'il adhère ou non).

Continue comme ça donc Wink.
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Message  EvaDevilleroy Dim 28 Nov 2010 - 17:21

MERCI A TOUS. Alors, dans l'ordre de vos commentaires :

@ Kat :

C’est au moment où elle (qui elle ? ça porte à confusion) s’engageait vers la sortie que les garçons arrivèrent. Eva en profita pour la présenter.
J’ai mis « cette dernière ».

Eva s’amusa de voir ce dernier rougir et se tortiller (nerveusement) les doigts.
C’est mieux merci

Des montagnes de viennoiseries ),(ah beuh junk food des dizaines de crêpes dégoulinantes de sirop d’érable et des tartines qui sentaient bon le pain grillé (des tartines grillées dont la délicieuse odeur embaumait l’atmosphère ?) furent déposées sur leur table.
Quand tu m’as dit qu’elle pensait qu’à manger il y a quelques temps de cela, ça m’a fait rire, car je savais que ce passage allait arriver. T’inquiète c’est le dernier, après on parle plus de nourriture…

Installés au centre de la serre, sous la rotonde de verre, le roi et ses conseillers buvaient (dégustaient ?) le café en écoutant les doléances d’une poignée de commerçants.
J’ai même mis « prenaient leur café »

Eva embrassa la pièce d’un regard circulaire (donc c’est le regard qui est circulaire et non la pièce ?).
Euh oui c’est bien la pièce.

À la table d’à côté (table voisine), un groupe d’adolescentes pouffaient (oui mais la si on accorde avec le sujet à proprement parlé, c’est pouffait puisque c’est le groupe) de rire et lançaient (idem lançait) des regards énamourés vers les garçons, toujours occupés par leurs chamailleries.
Tu es sûre ?

Même si son amie marmonnait dans sa main (marmonner dans sa main ? pourquoi ne pas tout simplement dire qu’elle chuchotait ?) pour ne pas se faire entendre des garçons, Eva saisit immédiatement le sens de ses paroles.
Pcq je l’ai dit quelques phrases plus haut.


@ Paco

l'aspect sombre du mercure n'est pas ce qui me vient immédiatement en tête lorsque je pense au mercure
Oui tu as raison. Le mercure liquide est argenté, c’est ce que je vais mettre.


@ AlegriaCendre

Le puis, m'a légèrement gêné, en fait. Ce n'est sûrement qu'un avis personnel et bien à moi, mais, le fait de n'accorder qu'à peine un regard n'est -pour moi toujours, hein- pas réellement une action.
Tu as raison. Je vais modifier cela : » Elle leur accorda à peine un regard et se contenta de pousser un long soupir avant de recommencer à battre la mesure. »

Ensuite, c'est un passage qui m'a beaucoup plu. Celui où Eva est sur sa chaise et qu'elle tourne à s'en donner le vertige. J'ai trouvé ta description très belle, la manière dont tu illustres la scène m'y a plongé, j'ai beaucoup apprécié.
Je te remercie.

« — Ressaisis-toi, ça n’existe que dans les films ! grommela-t-elle en saisissant son sac."
J'ai trouvé ce cliché aussi gros qu'une maison. Le personnage principal veut une vie pleine d'action, d'aventure, et bam, il dit la phrase qui m'est fatale : "ça n'existe que dans les films/livres/rêves", et au final, il l'a, sa vie d'aventure et d'action.
Je vois, ce n’est pas la première fois qu’on me parle de cliché, alors je vais retirer ça.
« Sur la pochette en plastique, l’agent 007 pointait son arme vers elle, posture assurée, veste virevoltante. Voilà ce qu’elle désirait au plus profond de son cœur : de l’action, du danger.
Elle saisit son sac en grommelant, conscient du ridicule de ses fantasmes. Elle dévala ensuite l’escalier et sortit de la maison. »

Sinon, j'ai beaucoup apprécié ce premier extrait, et je pense bien continuer sur ma lancée dans la lecture et le commentaire-age, j'espère que j'ai fait ça bien huhu.
C’est très bien. Tous les genres de commentaires sont les bienvenues pour moi, sur le fond, la forme, l’impression générale. L’idée c’est que tu apprécies la lecture et que cela soit divertissant, c’est l’objectif premier. D’où l’importance d’une lecture fluide, de rebondissements, tout ça… Alors dis moi si cela va dans ce sens, c’est tout ce que j’espère. Et c'est déjà beaucoup Smile
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Message  kat Dim 28 Nov 2010 - 17:33

Eva embrassa la pièce d’un regard circulaire (donc c’est le regard qui est circulaire et non la pièce ?).
Euh oui c’est bien la pièce.
Alors dans ce cas ta phrase est mal formulée parce qu'on a plutot tendance à penser un regard circulaire
dans ce cas, je dirais plutôt elle embrassa la pièce circulaire du regard ou bien Du regard, elle embrassa la pièce circulaire.
En tout cas, je pense que le mot circulaire ne doit pas etre séparé du mot pièce.

A la table d’à côté (table voisine), un groupe d’adolescentes pouffaient (oui mais la si on accorde avec le sujet à proprement parlé, c’est pouffait puisque c’est le groupe) de rire et lançaient (idem lançait) des regards énamourés vers les garçons, toujours occupés par leurs chamailleries.
Tu es sûre ?
d'un point de vue purement grammatical, à 99% c'est bien LE groupe qui pouffe
cela dit d'un point de vue lecture, il paraitrait plus logique de l'accorder avec LES adolescentes.
Pour ça, je laisse le soin à Azul ou Paco de te donner la bonne réponse mais je me rappelle avoir eu un problème similaire dans mon roman avec un groupe d'ado Smile

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Message  EvaDevilleroy Dim 28 Nov 2010 - 18:39

oops excuses moi c'est bien le regard qui est circulaire
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Commentaire pour le sceptre de Poséidon - Page 4 Empty Re: Commentaire pour le sceptre de Poséidon

Message  azul Lun 29 Nov 2010 - 13:00

A la table d’à côté (table voisine), un groupe d’adolescentes pouffaient (oui mais la si on accorde avec le sujet à proprement parlé, c’est pouffait puisque c’est le groupe) de rire et lançaient (idem lançait) des regards énamourés vers les garçons, toujours occupés par leurs chamailleries.
Tu es sûre ?
Non, ici ce n’est pas « le groupe d’adolescentes pouffait », mais « un groupe d’adolescentes pouffait ou pouffaient ».

Avec un article défini (le, la, les), un adjectif démonstratif (ce, cette, ces) ou un adjectif possessif (mon, ton, son), le verbe reste au singulier : Le groupe d’adolescentes entra dans la pièce. Ce groupe d’élèves est très dissipé (le participe passé reste aussi au singulier, évidemment).

Avec un article indéfini, ici un, l’accord se fait soit avec le collectif (groupe), soit avec le complément (adolescentes), tout dépend de l’intention de l’auteur.
Ce qu’il faut retenir c’est que ce groupe n’est plus le groupe (l’unité d’ensemble qui entre dans la pièce) mais un groupe (qui pouffe au milieu des autres adolescentes) ou un groupe composé d’adolescentes qui pouffent.
Je pencherais plutôt pour ce dernier accord.
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Message  Pacô Sam 8 Jan 2011 - 13:16

Où en es-tu dans al rédaction de l'ouvrage ?
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Message  EvaDevilleroy Dim 16 Jan 2011 - 19:45

Ouh là là, j'ai trop honte, ça fait une éternité que je ne suis pas venue !
Le forum est devenu tout vert (assorti à la boule de poil, quelle harmonie !) la couleur de la sagesse !
J'ai remis des extraits de mon livre, j'espère que ça vous plaira, n'hésitez pas avec les commentaires, je suis preneuse Wink
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