~ Commentaires de Gemminy ~
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~ Commentaires de Gemminy ~
Voilà, lâchez-vous, défoulez-vous, grondez-moi lol
Par contre, je signale que j'ai rencontré quelques soucis pour mettre en page mon texte sur l'interface du forum, est-ce parce que je copie/colle mon texte depuis mon site perso ?
Par contre, je signale que j'ai rencontré quelques soucis pour mettre en page mon texte sur l'interface du forum, est-ce parce que je copie/colle mon texte depuis mon site perso ?
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
J'ai aussi eu ces mêmes soucis en copiant un texte depuis word directement. Il faut, pour éviter les problèmes, que tu enclenches le bouton "basculer le mode d'édition" qui est tout à droite de la ligne de boutons au-dessus de la case où tu écris un texte, et ce avant de coller le texte que tu veux joindre.
J'ai lu la présentation de ton roman. Je te donnerai un commentaire rapidement dans la semaine.
Pour l'inspiration à partir d'un rêve, il n'y a aucune raison que l'on se moque de toi : perso ça m'arrive fréquemment, et je ne suis pas la seule.
Quant à savoir si tu en feras un roman, je pense qu'il ne faut pas te poser la question. Écris avant tout pour ton propre plaisir. Cela peut finir aussi bien en longue nouvelle, et ce sera tout aussi bien, non ?
Tu en es loin dans l'écriture de ce texte, ou bien tu commences juste ?
J'ai lu la présentation de ton roman. Je te donnerai un commentaire rapidement dans la semaine.
Pour l'inspiration à partir d'un rêve, il n'y a aucune raison que l'on se moque de toi : perso ça m'arrive fréquemment, et je ne suis pas la seule.
Quant à savoir si tu en feras un roman, je pense qu'il ne faut pas te poser la question. Écris avant tout pour ton propre plaisir. Cela peut finir aussi bien en longue nouvelle, et ce sera tout aussi bien, non ?
Tu en es loin dans l'écriture de ce texte, ou bien tu commences juste ?
B.- Talent Divin
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Votre talent : Écriture
Points : 4555
Date d'inscription : 23/02/2009
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
En fait, j'ai déjà écrit 9 chapitres, et bien qu'on m'ait dit qu'ils étaient bons, je les ai écrit dans mon coin, sans trop demander d'avis.
Merci beaucoup de me dire ça. Parce que j'aime pas me mettre la pression. Par contre, je pense que le récit sera trop long pour une nouvelle (j'ai prévu une vingtaine de chapitres).Quant à savoir si tu en feras un roman, je pense qu'il ne faut pas te
poser la question. Écris avant tout pour ton propre plaisir. Cela peut
finir aussi bien en longue nouvelle, et ce sera tout aussi bien, non ?
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
Alors alors... !fallenRaziel a écrit:Par contre, je signale que j'ai rencontré quelques soucis pour mettre en page mon texte sur l'interface du forum, est-ce parce que je copie/colle mon texte depuis mon site perso ?
Oui, j'ai fait un petit sujet récemment dans la rubrique des soucis techniques (Anomalies) et je réponds à ta question :
https://imperialdreamer.1fr1.net/t3778-les-messages-desorganises
Mais Barbara semble t'avoir déjà un peu expliqué .
PS : et moi j'essaierai de lire et commenter d'ici demain soir !
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
Yep là ! Lu ton extrait ! Ce soir, c'est ma soirée lecture. XD
Je te proposerai une correction détaillée dès que possible, comme je l'ai dit plus haut, mais comme je voulais en savoir plus sur ton histoire, j'ai pas pu attendre...
Remarques globales sur la forme :
j'ai noté plusieurs répétitions de mots, souvent dans des phrases très proches. Je te les mettrai en évidence, mais en te relisant avec attention, je ne doute pas que tu les verras toi aussi.
Vu aussi pas mal d'adverbes en -ement.
Remarques globales sur le fond :
Ton idée de donner des noms de pierres à tes personnages, ou à tes villes, me plaît bien. J'ai eu une période où j'étais passionnée par les pierres, et j'apprécie de retrouver leurs noms ici.
Tes jumeaux me plaisent beaucoup. Leurs particularités autant physiques que mentales, et le fait qu'ils aient été adoptés, les rendent mystérieux et forcément je suis curieuse d'en apprendre davantage.
Pour le reste, pas grand chose à dire. Tu écris bien, j'ai pris plaisir à te lire, et donc je t'encourage à ne pas hésiter à poursuivre l'écriture de ton roman.
Au fait, tu dis avoir écris 9 chapitres et en viser 20, ce qui te fait penser que tu feras un roman. Plus que le nombre de chapitre dans un texte, c'est le nombre de signes qui importent et qui font passer un écrit de la nouvelle au roman. On peut dire que jusqu'à 200 000 signes, on a une nouvelle. A partir de là, on a un petit roman ou une grosse nouvelle : c'est un peu la limite. A plus de 300 000 signes, tu as un roman, mais de petite taille. Quand tu tournes autour des 500 000 signes, c'est déjà de la belle bête, un bon gros roman.
Je te proposerai une correction détaillée dès que possible, comme je l'ai dit plus haut, mais comme je voulais en savoir plus sur ton histoire, j'ai pas pu attendre...
Remarques globales sur la forme :
j'ai noté plusieurs répétitions de mots, souvent dans des phrases très proches. Je te les mettrai en évidence, mais en te relisant avec attention, je ne doute pas que tu les verras toi aussi.
Vu aussi pas mal d'adverbes en -ement.
Remarques globales sur le fond :
Ton idée de donner des noms de pierres à tes personnages, ou à tes villes, me plaît bien. J'ai eu une période où j'étais passionnée par les pierres, et j'apprécie de retrouver leurs noms ici.
Tes jumeaux me plaisent beaucoup. Leurs particularités autant physiques que mentales, et le fait qu'ils aient été adoptés, les rendent mystérieux et forcément je suis curieuse d'en apprendre davantage.
Pour le reste, pas grand chose à dire. Tu écris bien, j'ai pris plaisir à te lire, et donc je t'encourage à ne pas hésiter à poursuivre l'écriture de ton roman.
Au fait, tu dis avoir écris 9 chapitres et en viser 20, ce qui te fait penser que tu feras un roman. Plus que le nombre de chapitre dans un texte, c'est le nombre de signes qui importent et qui font passer un écrit de la nouvelle au roman. On peut dire que jusqu'à 200 000 signes, on a une nouvelle. A partir de là, on a un petit roman ou une grosse nouvelle : c'est un peu la limite. A plus de 300 000 signes, tu as un roman, mais de petite taille. Quand tu tournes autour des 500 000 signes, c'est déjà de la belle bête, un bon gros roman.
B.- Talent Divin
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Votre talent : Écriture
Points : 4555
Date d'inscription : 23/02/2009
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
Ma première lecture - et première critique ! - de ton texte.
On commence toujours par un gros relevé des choses qui nous chiffonnent ; puis on enchaîne avec le commentaire d'analyse.
On est parti !
=> trouvé (sans "s" puisque participe passé avec l'auxiliaire avoir et sans complément d'objet placé avant)
Appréciation linguistique :
Bon, à l'issue de cette première lecture... je fais un peu la grimace.
Ton principal défaut, selon moi, c'est de faire "trop bien" : tu cherches sans doute pas mal ton vocabulaire... mais il n'est pas toujours très adapté ; ce qui rend une prose assez anarchique et un peu décalée. Je ne crois pas que ce soit ton but.
En fait, dès que j'ai commencé, j'ai senti qu'il y avait un certain malaise dans ton univers littéraire : tu la maîtrises surement dans ta tête, mais tu ne parviens pas à nous le "faire passer".
J'ai pris quelques exemples pour étayer mon propos :
Par conséquent, la phrase prend tout de suite un caractère maladroit et n'apporte pas les éléments qui feraient que l'on vivrait l'histoire.
C'est donc ici un problème d'abus de langage - on peut parfois le dire à l'oral - et une mauvaise relation entre sujet et verbe. Est-ce que c'est vraiment la température qui circule ou n'est-ce que le fluide chaud ?
Des gouttelettes, c'est relativement fin et petit. Or, lorsqu'on arrose, c'est plutôt avec un jet d'eau qu'avec des gouttelettes, non ?
Il faut veiller à rester cohérent au sein même du vocabulaire employé - sinon, tu ne feras pas passer l'image que tu visualises dans ta tête.
Premièrement, avec rudimentaire : l'adjectif rudimentaire s'emploie avec des concepts immatériels. C'est-à-dire : des paroles rudimentaires, des idées rudimentaires ou des techniques rudimentaires. Le terme rudimentaire fait appel à rudiment, qui signifie "première notion". Peut-on dire qu'un chemin est bâti avec des premières notions ? Non, c'est maladroit.
Tu dois plutôt te calquer sur un concept de simplicité : un simple chemin ou un chemin austère par exemple.
En second, avec le verbe "demeurer" : ce verbe a tout de même une forte connotation de "demeure", c'est-à-dire un synonyme d'endroit ou de position - géographique ou sociale. Ici, "demeurer" est plus dans l'idée que ce chemin constitue la seule trace d'une vie intelligente - et je te conseille ce verbe en remplacement.
Il faut donc faire attention à tout ce vocabulaire qui te permet à la fois d'être pertinent au sein de ton récit, et qui conduit naturellement le lecteur à s'imprégner de l'histoire. Plus il sera juste, clair et précis, plus l'histoire sera riche.
En second reproche sur la forme, et ce qui découle un peu des quelques faiblesses de vocabulaire, ce sont les formes lourdes.
Là encore, j'ai préféré directement prendre des exemples plutôt que de discourir.
Parce que finalement, l'action du premier verbe "se contenter", par sa forme conjuguée, aura tendance à surpasser celle du second verbe "s'asseoir". Or, le fait de s'asseoir est tout de même l'élément dominant de cette phrase, non ?
Par conséquent, "contenter" aspire l'impact de "s'asseoir" et tu perds là encore en précision.
Et comme tu peux le remarquer, si tu retires tout simplement "se contenter", tu remarqueras que la phrase ne prend pas une ride et qu'elle devient au contraire plus fluide à la lecture :
Premièrement, pourquoi "avec circonspection" ? Le terme en lui-même n'est pas des plus esthétiques et des plus légers : il faut alors veiller à le placer dans des phrases courtes. L'outil de langage "avec" a un souci particulier : il ajoute un peu plus de poids à la phrase ; et "circonspection" est un sacré poids. De plus, tu utilises deux fois cet outil (avec lenteur et avec circonspection). C'est maladroit. Et au final, si les deux silhouettes se mouvent avec lenteur, n'est-ce pas justement pour agir avec circonspection ?
En second, le terme "se mouvoir" n'est pas forcément dérangeant. Néanmoins, tu donnes trois éléments dans cette phrase, trois actions différentes mais qu'avec UN seul verbe conjugué. D'un, ils traversent la brume, de deux, ils se mouvent avec lenteur et de trois, ils choisissent. C'est beaucoup trop, notamment avec une forme de participe présent.
Le participe présent est nuisible dans la narration : lui-aussi court-circuite l'action du verbe conjugué. Au lieu d'avoir trois informations distinctes, on a ici une action embrouillée par d'autres. Il faut démêler, quitte à en faire trois phrases.
C'est comme ici :
L'union entre participe présent et adverbe en -ement est fatale. Déjà, pour la sonorité rendue : "an-ement".
Ensuite, parce que là encore, le fait de sentir la nervosité du frère est amoindrie et, en plus de cela, empiète sur le fait que l'aîné stoppe son labeur. Les deux verbes ont un lien de cause à effet : il sent donc il stoppe. Le fait de sentir n'est pas anodin et ne fait pas qu'illustrer l'action de stopper : il est déterminant dans cette action.
C'est différent par exemple de :
Tu comprends ?
Ce qu'il faut retenir, pour résumer, c'est que le participe présent n'a qu'une utilité illustrative du verbe conjugué auquel il se lie. Si c'est pour rajouter une information qui a un lien logique, il ne faut pas l'utiliser.
L'adverbe quant à lui, je le désapprouve dans un texte. Parfois, il est un peu inévitable - sinon, il faudrait rédiger des tonnes de descriptions - mais dans la mesure du possible, éradique-le. Sa fonction est orale ou technique ; pas littéraire. Il use d'un raccourci de langage, pratique pour des manuels de montage ou des cours magistraux. Pas pour créer un univers, puisqu'un adverbe en -ement se base sur des données communément admises dans un plan temporel ou sociologique (ou autre) pour se faire valoir.
Par exemple, une voiture qui se déplace rapidement aujourd'hui, ne signifie pas la même chose qu'une voiture qui se déplaçait rapidement en 1850.
Et enfin, dernier petit élément à revoir, c'est la cohérence des termes employés. Par exemple, pour reprendre la phrase d'avant, tu fais entrer les deux protagonistes comme ceci :
Pourquoi ?
Ce type de formule a un effet déroutant : le mystère n'est pas si mystérieux que ça et tu risques alors de ne pas provoquer un effet mystérieux plus tard quand tu voudras en faire un.
Pour finir, je dirais qu'il faut aussi que tu fasses attention à l'utilisation abusive de termes trop techniques comme : "fumée sulfurique", "anfractuosités" ou encore "troglodytiques".
En fait, l'utilisation de termes précis et scientifiques n'est pas du tout proscrite. Mais cela doit rentrer dans une logique de champs lexical. Or, avec le reste de la narration, ces termes dépareillent un peu.
Il faut que tu gardes une même teneur narrative .
Donc dans l'ensemble, et parce que ce début n'est pas non plus mauvais - j'ai surtout insisté sur les faiblesses -, la lecture n'est pas à vomir non plus. On lit bien, mais sans plus. On ne se sent pas particulièrement attiré, peut-être par ce vocabulaire pas approprié et tes phrases lourdes et maladroites par endroits qui repoussent et qui ne nous font pas oublier qu'on déchiffre la langue française, au lieu d'un doux écoulement de mots.
C'est à retravailler - mais tu as le droit de contester ou encore d'attendre d'autres avis. Je ne fais aucunement acte de foi en te disant tout ceci.
Analyse du récit :
Le contexte est tropical et tu décris plutôt judicieusement la faune et la flore. On visualise à peu près l'espace dans lequel tes deux protagonistes évoluent.
Attention néanmoins à quelques incohérences relevées au cours des citations en première partie de ce message.
Bon, pour l'instant on ne rentre pas trop dans le vif du sujet, si ce n'est à la fin. Pourquoi le frère s'est-il évanoui pour autant ? Il faudrait peut-être faire un peu plus de démonstration de l'angoisse de l'aîné : tu dis qu'il échappe son panier, à cause du choc. Mais ce choc, on ne l'a pas vraiment subi. Alors du coup, on ne comprend pas trop pourquoi c'est si choquant.
De plus, on ne peut pas non plus vraiment s'inquiéter de la population du village... étant donné que nous ne l'avons jamais rencontrée. Attention pour la suite à ne pas trop faire d'affect, si tu les fais tous incendier. On pourra trouver ça assez ignoble dans l'état... mais pas vraiment d'émotions.
Pour le reste, je devrais certainement attendre la suite.
Bon courage pour les corrections et n'hésite pas à réagir !
On commence toujours par un gros relevé des choses qui nous chiffonnent ; puis on enchaîne avec le commentaire d'analyse.
On est parti !
=> est-il utile de préciser qu'elle est sulfurique ?de la fumée sulfurique s'élevait en permanence des rochers
=> "au-delà d'elles" est un peu maladroit. En fait, couper la phrase à "le ciel bleu" revient au même ; l'information qui suit est redondante - puisqu'on se doute que le ciel bleu n'est pas en-dessous ni à l'intérieur d'elles ^^".le ciel bleu que l'on pouvait apercevoir au-delà d'elles,
=> j'aurais plus dit "par ces conditions de vie"un peu rabougris et abattus par les conditions de vie.
=> Un geyser signifie déjà que l'eau jaillit et qu'elle est chaude (donc bouillonnante). Même chose, redondance de formule.Un geyser d'eau bouillonnante jaillit soudain
=> attention maladroit : en plus de la répétition, ta phrase veut dire en gros que "pour s'y risquer, il fallait connaitre les risques"Pour se risquer dans cet endroit inhospitalier, il fallait une bonne connaissance du terrain et des risques de ce genre.
=> comment ça jusqu'à une certaine distance ? On s'approche pour avoir une certaine distance ?on pouvait grimper sur les versants jusqu'à une certaine distance.
=> répétition de "trouver"Lorsqu'ils eurent trouvés l'endroit
=> trouvé (sans "s" puisque participe passé avec l'auxiliaire avoir et sans complément d'objet placé avant)
=> redondance d'information. Tu viens de dire trois lignes plus haut qu'il s'était assis sur une pierre tiède.L'autre, assis à l'écart,
=> je ne comprends pas : tu dis qu'ils n'ont pas vraiment de différences physiques mais plutôt d'attitude. Or... avoir des yeux blancs, sans pupille, c'est quand même un trait physique... !ses pupilles étaient invisibles, comme atteintes par la cataracte, mais il n'était cependant pas aveugle et suivait le moindre geste de son frère.
=> "immaculé" ne me semble pas très approprié ici. "Blanc éclatant" ou "pur blanc" sembleraient plus pertinents.d'un blanc immaculé,
=> l'un d'eux n'avait-il pourtant pas de pupilles ?Leurs yeux étaient d'un rouge clair
=> manque un espace - mais j'imagine que ça vient de tes soucis de mises en forme sur le forum. Comme la phrase couppée par un saut de ligne au-dessus.le combustible possibleavant la fin de l'automne,
=> un peu maladroit come formule. Tout de suite, on se sent tiré à l'extérieur du texte et on revient à une formulation "scolaire" et beaucoup moins narrative.Celui des deux jumeaux qui se nommait Beryl
=> toutes tes virgules sont inutiles, sauf celle après "ciel dégagé".Son aîné se passa la main sur le front, et jeta un oeil en l'air, vers le ciel dégagé, s'attendant à tout instant à voir passer une silhouette ailée, qui démentirait ses pronostics.
=> recueillis (accord avec "les" COD)Ferypenda Braisang, la prêtresse-mère, les avait recueilli ici,
=> si le bois est rare, c'est un produit de luxe. Donc les maisons en bois ne sont pas modestes.d'autres, plus modestes, étaient faites de bois, mais étant donné la rareté du matériau dans cette région sans forêt,
=> maladroit de mettre une forme interrogative au sein d'une phrase narrativemais quelle était cette chose exactement, personne ne le savait.
=> répétition de "poser" : posé/posaitquand quelqu'un leur posait la question.
=> comment ça "on le connaît" ?serait celui de la fin du monde tel qu'on le connaît.
=> manque un espaceil préférait vivre l'instant présent sanstrop s'interroger.
=> répétition de "instant"et celles de Beryl étaient chaotiques à cet instant.
=> très maladroitL'aîné lâcha son sac de pierres-flambeaux sous le coup du choc.
Appréciation linguistique :
Bon, à l'issue de cette première lecture... je fais un peu la grimace.
Ton principal défaut, selon moi, c'est de faire "trop bien" : tu cherches sans doute pas mal ton vocabulaire... mais il n'est pas toujours très adapté ; ce qui rend une prose assez anarchique et un peu décalée. Je ne crois pas que ce soit ton but.
En fait, dès que j'ai commencé, j'ai senti qu'il y avait un certain malaise dans ton univers littéraire : tu la maîtrises surement dans ta tête, mais tu ne parviens pas à nous le "faire passer".
J'ai pris quelques exemples pour étayer mon propos :
Le verbe ne convient pas. Est-ce qu'une température circule ? Non.par les fortes températures qui circulaient sous terre.
Par conséquent, la phrase prend tout de suite un caractère maladroit et n'apporte pas les éléments qui feraient que l'on vivrait l'histoire.
C'est donc ici un problème d'abus de langage - on peut parfois le dire à l'oral - et une mauvaise relation entre sujet et verbe. Est-ce que c'est vraiment la température qui circule ou n'est-ce que le fluide chaud ?
Là le vocabulaire souffre d'un manque de logique.arrosant une large zone de gouttelettes brûlantes.
Des gouttelettes, c'est relativement fin et petit. Or, lorsqu'on arrose, c'est plutôt avec un jet d'eau qu'avec des gouttelettes, non ?
Il faut veiller à rester cohérent au sein même du vocabulaire employé - sinon, tu ne feras pas passer l'image que tu visualises dans ta tête.
Et là, c'est plus un souci de connotation.Un chemin rudimentaire, tracé surtout par les pas de ceux qui avaient osé s'aventurer jusque là, demeurait, dans les environs, la seule trace d'une vie intelligente.
Premièrement, avec rudimentaire : l'adjectif rudimentaire s'emploie avec des concepts immatériels. C'est-à-dire : des paroles rudimentaires, des idées rudimentaires ou des techniques rudimentaires. Le terme rudimentaire fait appel à rudiment, qui signifie "première notion". Peut-on dire qu'un chemin est bâti avec des premières notions ? Non, c'est maladroit.
Tu dois plutôt te calquer sur un concept de simplicité : un simple chemin ou un chemin austère par exemple.
En second, avec le verbe "demeurer" : ce verbe a tout de même une forte connotation de "demeure", c'est-à-dire un synonyme d'endroit ou de position - géographique ou sociale. Ici, "demeurer" est plus dans l'idée que ce chemin constitue la seule trace d'une vie intelligente - et je te conseille ce verbe en remplacement.
Il faut donc faire attention à tout ce vocabulaire qui te permet à la fois d'être pertinent au sein de ton récit, et qui conduit naturellement le lecteur à s'imprégner de l'histoire. Plus il sera juste, clair et précis, plus l'histoire sera riche.
En second reproche sur la forme, et ce qui découle un peu des quelques faiblesses de vocabulaire, ce sont les formes lourdes.
Là encore, j'ai préféré directement prendre des exemples plutôt que de discourir.
Associer deux verbes, dont l'un est commun et très peu propre à cette situation, est dangereux.Son compagnon se contenta de s'asseoir sur une pierre tiède afin de l'observer.
Parce que finalement, l'action du premier verbe "se contenter", par sa forme conjuguée, aura tendance à surpasser celle du second verbe "s'asseoir". Or, le fait de s'asseoir est tout de même l'élément dominant de cette phrase, non ?
Par conséquent, "contenter" aspire l'impact de "s'asseoir" et tu perds là encore en précision.
Et comme tu peux le remarquer, si tu retires tout simplement "se contenter", tu remarqueras que la phrase ne prend pas une ride et qu'elle devient au contraire plus fluide à la lecture :
L'idée qu'il se contente de faire cela est sous-entendue dans la situation : l'un bosse, l'autre s’assoit - et ne fait donc rien.Son compagnon s'assit sur une pierre tiède afin de l'observer.
Deux éléments lourds qui amenuisent la dynamique de lecture.Traversant la brume ardente, deux silhouettes se mouvaient avec lenteur, en choisissant les endroits où marcher avec circonspection.
Premièrement, pourquoi "avec circonspection" ? Le terme en lui-même n'est pas des plus esthétiques et des plus légers : il faut alors veiller à le placer dans des phrases courtes. L'outil de langage "avec" a un souci particulier : il ajoute un peu plus de poids à la phrase ; et "circonspection" est un sacré poids. De plus, tu utilises deux fois cet outil (avec lenteur et avec circonspection). C'est maladroit. Et au final, si les deux silhouettes se mouvent avec lenteur, n'est-ce pas justement pour agir avec circonspection ?
En second, le terme "se mouvoir" n'est pas forcément dérangeant. Néanmoins, tu donnes trois éléments dans cette phrase, trois actions différentes mais qu'avec UN seul verbe conjugué. D'un, ils traversent la brume, de deux, ils se mouvent avec lenteur et de trois, ils choisissent. C'est beaucoup trop, notamment avec une forme de participe présent.
Le participe présent est nuisible dans la narration : lui-aussi court-circuite l'action du verbe conjugué. Au lieu d'avoir trois informations distinctes, on a ici une action embrouillée par d'autres. Il faut démêler, quitte à en faire trois phrases.
C'est comme ici :
Remarque : stopper son labeur est là aussi une tournure maladroite à cause d'un vocabulaire pas très adapté.L'aîné, sentant visiblement la nervosité de son frère, stoppa un moment son labeur pour lui sourire.
L'union entre participe présent et adverbe en -ement est fatale. Déjà, pour la sonorité rendue : "an-ement".
Ensuite, parce que là encore, le fait de sentir la nervosité du frère est amoindrie et, en plus de cela, empiète sur le fait que l'aîné stoppe son labeur. Les deux verbes ont un lien de cause à effet : il sent donc il stoppe. Le fait de sentir n'est pas anodin et ne fait pas qu'illustrer l'action de stopper : il est déterminant dans cette action.
C'est différent par exemple de :
Puisque le fait de chanter n'a aucun lien particulier de se doucher, si ce n'est d'illustrer l'acte de se doucher.Il se douche en chantant.
Tu comprends ?
Ce qu'il faut retenir, pour résumer, c'est que le participe présent n'a qu'une utilité illustrative du verbe conjugué auquel il se lie. Si c'est pour rajouter une information qui a un lien logique, il ne faut pas l'utiliser.
L'adverbe quant à lui, je le désapprouve dans un texte. Parfois, il est un peu inévitable - sinon, il faudrait rédiger des tonnes de descriptions - mais dans la mesure du possible, éradique-le. Sa fonction est orale ou technique ; pas littéraire. Il use d'un raccourci de langage, pratique pour des manuels de montage ou des cours magistraux. Pas pour créer un univers, puisqu'un adverbe en -ement se base sur des données communément admises dans un plan temporel ou sociologique (ou autre) pour se faire valoir.
Par exemple, une voiture qui se déplace rapidement aujourd'hui, ne signifie pas la même chose qu'une voiture qui se déplaçait rapidement en 1850.
Et enfin, dernier petit élément à revoir, c'est la cohérence des termes employés. Par exemple, pour reprendre la phrase d'avant, tu fais entrer les deux protagonistes comme ceci :
Parler de silhouette sous-entend que les deux choses observées sont indistinctes voire mystérieuses. Or, dans la phrase suivante, tu les présentes ainsi :Traversant la brume ardente, deux silhouettes se mouvaient avec lenteur, en choisissant les endroits où marcher avec circonspection.
Les silhouettes se sont transformées en deux jeunes hommes ; c'est-à-dire qu'ils ont pris subitement de sacrés détails.Deux jeunes hommes, chaussés de hautes bottes isolantes, se faufilaient entre les panaches de fumée, visiblement à la recherche de quelque chose.
Pourquoi ?
Ce type de formule a un effet déroutant : le mystère n'est pas si mystérieux que ça et tu risques alors de ne pas provoquer un effet mystérieux plus tard quand tu voudras en faire un.
Pour finir, je dirais qu'il faut aussi que tu fasses attention à l'utilisation abusive de termes trop techniques comme : "fumée sulfurique", "anfractuosités" ou encore "troglodytiques".
En fait, l'utilisation de termes précis et scientifiques n'est pas du tout proscrite. Mais cela doit rentrer dans une logique de champs lexical. Or, avec le reste de la narration, ces termes dépareillent un peu.
Il faut que tu gardes une même teneur narrative .
Donc dans l'ensemble, et parce que ce début n'est pas non plus mauvais - j'ai surtout insisté sur les faiblesses -, la lecture n'est pas à vomir non plus. On lit bien, mais sans plus. On ne se sent pas particulièrement attiré, peut-être par ce vocabulaire pas approprié et tes phrases lourdes et maladroites par endroits qui repoussent et qui ne nous font pas oublier qu'on déchiffre la langue française, au lieu d'un doux écoulement de mots.
C'est à retravailler - mais tu as le droit de contester ou encore d'attendre d'autres avis. Je ne fais aucunement acte de foi en te disant tout ceci.
Analyse du récit :
Le contexte est tropical et tu décris plutôt judicieusement la faune et la flore. On visualise à peu près l'espace dans lequel tes deux protagonistes évoluent.
Attention néanmoins à quelques incohérences relevées au cours des citations en première partie de ce message.
Bon, pour l'instant on ne rentre pas trop dans le vif du sujet, si ce n'est à la fin. Pourquoi le frère s'est-il évanoui pour autant ? Il faudrait peut-être faire un peu plus de démonstration de l'angoisse de l'aîné : tu dis qu'il échappe son panier, à cause du choc. Mais ce choc, on ne l'a pas vraiment subi. Alors du coup, on ne comprend pas trop pourquoi c'est si choquant.
De plus, on ne peut pas non plus vraiment s'inquiéter de la population du village... étant donné que nous ne l'avons jamais rencontrée. Attention pour la suite à ne pas trop faire d'affect, si tu les fais tous incendier. On pourra trouver ça assez ignoble dans l'état... mais pas vraiment d'émotions.
Pour le reste, je devrais certainement attendre la suite.
Bon courage pour les corrections et n'hésite pas à réagir !
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
Bon, moi aussi une analyse détaillée plus tard. C'est bien écrit, intéressant, je n'ai pas assez lu pour savoir si les défauts qui t'avaient été signalés ailleurs j'en ai le même ressenti.
Il y a un gros problème de fluidité : beaucoup de répétitions et, je n'ai pas compté, mais une quantité impressionnante de leur (j'ai passé un logiciel "répétition détector" dont je me sers très peu (à part pour repérer les répétitions qui se remarquent peu sur mes textes car ignorées de mes relecteurs )... je ne le fais sur un texte autre que quand je le remarque à la lecture.
Un problème avec les adverbes (beaucoup trop) et comme certains se terminent en "ant", qu'il y a pas mal de participes présents traités en adjectifs et qu'enfin il y a beaucoup de participes présents "verbes" cela provoque une dominante de mots qui se terminent en "ant"...
Peu de fautes (il y en a,notamment les points cardinaux sans majuscule). qu'est-ce que je racontais hier, la fatigue sans doute ...
J'ai aussi noté rapidement une exagération de la différence de naissance : plusieurs fois l'aîné ou le cadet... je ne suis pas sûre que cela entraîne une différence de comportements... oui les jumeaux sont différents, mais je ne suis par certaine que la différence provienne de l'ordre de naissance... là tu insistes comme s'ils étaient frères d'âge différent...
Après ces remarques que je préciserai en détail
- ces défauts sont mineurs, sont corrigeables facilement
- je ne suis pas certaine... mais je crois que, cumulés, cela peut entraîner pas mal d'avis peu enthousiastes sur ton texte (sans qu'une lecture survolée les pointe) et encore une fois c'est facile à corriger, il y a des outils pour cela sans aller jusqu'à antidote
Il y a un gros problème de fluidité : beaucoup de répétitions et, je n'ai pas compté, mais une quantité impressionnante de leur (j'ai passé un logiciel "répétition détector" dont je me sers très peu (à part pour repérer les répétitions qui se remarquent peu sur mes textes car ignorées de mes relecteurs )... je ne le fais sur un texte autre que quand je le remarque à la lecture.
Un problème avec les adverbes (beaucoup trop) et comme certains se terminent en "ant", qu'il y a pas mal de participes présents traités en adjectifs et qu'enfin il y a beaucoup de participes présents "verbes" cela provoque une dominante de mots qui se terminent en "ant"...
Peu de fautes (il y en a,
J'ai aussi noté rapidement une exagération de la différence de naissance : plusieurs fois l'aîné ou le cadet... je ne suis pas sûre que cela entraîne une différence de comportements... oui les jumeaux sont différents, mais je ne suis par certaine que la différence provienne de l'ordre de naissance... là tu insistes comme s'ils étaient frères d'âge différent...
Après ces remarques que je préciserai en détail
- ces défauts sont mineurs, sont corrigeables facilement
- je ne suis pas certaine... mais je crois que, cumulés, cela peut entraîner pas mal d'avis peu enthousiastes sur ton texte (sans qu'une lecture survolée les pointe) et encore une fois c'est facile à corriger, il y a des outils pour cela sans aller jusqu'à antidote
Dernière édition par MémoireDuTemps le Mar 29 Nov 2011 - 10:39, édité 1 fois
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Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
J'ai lu vos critiques, je vais faire quelques corrections rapides (j'aurai plus de temps plus tard)^^
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
N'hésite pas à nous faire part de tes impressions aussi sur ces corrections. Sur ce qu'il te semble juste de changer et sur ce qui ne te convient pas - ça me va aussi.
Il faut juste que tu tentes d'expliquer pourquoi et nous montrer par la suite que tu as eu raison de nous tenir tête !
Ces bêta-lectures ne sont que très suggestives ; aucune ne réclame détenir la vérité absolue.
Il faut juste que tu tentes d'expliquer pourquoi et nous montrer par la suite que tu as eu raison de nous tenir tête !
Ces bêta-lectures ne sont que très suggestives ; aucune ne réclame détenir la vérité absolue.
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
D'accord, je vais donc essayer de relever des choses que je vais expliquer :
Déjà j'ai corrigé les fautes précises que Pâco avait relevé dans la première partie de son post. De ce côté je crois que j'ai éliminé par mal de choses, même s'il doit en rester.
Là-dessus j'ai peut-être mal joué en parlant de cataracte. Dans mon souvenir la cataracte était la simple absence de pupille, je ne me souvenais pas que ça impliquait aussi l'absence de couleur. Dans mon idée, Beryl a bien les yeux rouges, comme son frère, seulement il n'a pas de pupille noire au centre. Son iris est donc bien rouge, seulement ses pupilles sont invisibles. J'ai donc retiré l'allusion à la cataracte en disant seulement qu'ils sont voilés. Si quelqu'un a compris ce que je voulais exprimer et peut peut-être me proposer quelque chose de pas mal pour l'exprimer, ça serait cool^^
En fait je ne voulais pas insinuer qu'il s'évanouissait, mais qu'il se laissait glisser de son rocher pour se mettre sur ses pieds, et ensuite indiquer du doigt. Je vais revoir cette expression, sans doute changer le verbe.
Pour tout ce que je n'ai pas cité ici, ce sont des remarques que j'ai trouvé pertinentes et que j'ai donc déjà corrigé. Par contre, je vais faire la chasse aux participes parce que je sais que j'ai tendance à les utiliser un peu trop (mais c'est tellement utile aussi lol).
Déjà j'ai corrigé les fautes précises que Pâco avait relevé dans la première partie de son post. De ce côté je crois que j'ai éliminé par mal de choses, même s'il doit en rester.
=> je ne comprends pas : tu dis qu'ils n'ont pas vraiment de
différences physiques mais plutôt d'attitude. Or... avoir des yeux
blancs, sans pupille, c'est quand même un trait physique... !
Là-dessus j'ai peut-être mal joué en parlant de cataracte. Dans mon souvenir la cataracte était la simple absence de pupille, je ne me souvenais pas que ça impliquait aussi l'absence de couleur. Dans mon idée, Beryl a bien les yeux rouges, comme son frère, seulement il n'a pas de pupille noire au centre. Son iris est donc bien rouge, seulement ses pupilles sont invisibles. J'ai donc retiré l'allusion à la cataracte en disant seulement qu'ils sont voilés. Si quelqu'un a compris ce que je voulais exprimer et peut peut-être me proposer quelque chose de pas mal pour l'exprimer, ça serait cool^^
Avec l'explication que j'ai donné plus haut, tu dois mieux comprendre ce que j'ai voulu dire : seules les pupilles de Beryl sont invisibles, ses yeux sont bien rouges.> l'un d'eux n'avait-il pourtant pas de pupilles ?
Je suis navrée que tu ai compris ça lolPourquoi le frère s'est-il évanoui pour autant ?
En fait je ne voulais pas insinuer qu'il s'évanouissait, mais qu'il se laissait glisser de son rocher pour se mettre sur ses pieds, et ensuite indiquer du doigt. Je vais revoir cette expression, sans doute changer le verbe.
Pour être plus neutre, j'ai changé le choc par la surprise, car dans l'immédiat, il est vrai que l'aîné pense plus à un accident qu'à ce qui est réellement en train de se passer (et qu'il ignore encore)Il faudrait peut-être faire un peu plus de démonstration de l'angoisse
de l'aîné : tu dis qu'il échappe son panier, à cause du choc. Mais ce
choc, on ne l'a pas vraiment subi. Alors du coup, on ne comprend pas
trop pourquoi c'est si choquant.
Il est vrai que je ne plonge pas le lecteur directement dans le village, même si je l'évoque, avec ses habitants, dans ce court passage (et surtout la mère adoptive des jumeaux). Pour ce qui est de la suite on m'a justement déjà reproché de ne pas trop afficher le pathos de la situation, donc dans la nouvelle version de ce chapitre (oui, la version que vous lisez est en fait une réécriture), j'ai donc plus appuyé dessus, mais si c'est trop ou pas assez, vous me le direz quand vous lirez^^De plus, on ne peut pas non plus vraiment s'inquiéter de la population
du village... étant donné que nous ne l'avons jamais rencontrée.
Attention pour la suite à ne pas trop faire d'affect, si tu les fais
tous incendier. On pourra trouver ça assez ignoble dans l'état... mais
pas vraiment d'émotions.
Pour tout ce que je n'ai pas cité ici, ce sont des remarques que j'ai trouvé pertinentes et que j'ai donc déjà corrigé. Par contre, je vais faire la chasse aux participes parce que je sais que j'ai tendance à les utiliser un peu trop (mais c'est tellement utile aussi lol).
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
Le problème c'est qu'à ce stade (étant donné qu'on connaît le nom que d'un jumeau), je ne sais pas quel autre qualificatif leur donner. Pour Beryl, je le nomme quand je peux, mais pour l'autre...J'ai aussi noté rapidement une exagération de la différence de naissance : plusieurs fois l'aîné ou le cadet... je ne suis pas sûre que cela entraîne une différence de comportements... oui les jumeaux sont différents, mais je ne suis par certaine que la différence provienne de l'ordre de naissance... là tu insistes comme s'ils étaient frères d'âge différent...
Par contre, tu avais raison sur les "leur", j'en ai éliminé une bonne partie.
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
Varier les dénominations des personnages, ça pourrait faire l'objet d'un cours.
En fait, l'idée à retenir, ce n'est pas toujours de chercher bêtement un synonyme ou de faire tourner systématique : "il" "Toto" "le jeune homme" "il" "Toto" etc. ^^
Non, il faut que tu tentes un peu de varier la tournure de la phase, que tu la rendes plus... originale à sa façon.
Par exemple, pour un passage type :
Mais pour être plus élégant, plus riche aussi, tu peux chercher à approfondir et à jouer avec les mots de telle sorte que l'auteur ne soit pas ennuyé par un ton trop monotone. Pour cela, il ne faut pas hésiter à enrichir considérablement son scénario et son univers littéraire, en prenant plus de temps sur la situation - voire altérer un minimum quelques détails pour que ça rentre mieux dans le moule.
Après, ce n'est pas à faire systématiquement, mais ça peut apporter de la qualité à ton récit de temps en temps.
Et tu en es où dans la rédaction ?
En fait, l'idée à retenir, ce n'est pas toujours de chercher bêtement un synonyme ou de faire tourner systématique : "il" "Toto" "le jeune homme" "il" "Toto" etc. ^^
Non, il faut que tu tentes un peu de varier la tournure de la phase, que tu la rendes plus... originale à sa façon.
Par exemple, pour un passage type :
Tu peux le remplacer ainsi :"Toto et sa famille étaient réunis autour de la table du salon. Toto se servit de la salade et une tranche de pain pain. Puis Toto demanda à sa mère si Toto était de corvée de vaisselles."
Et ça marche."Toto et sa famille étaient réunis autour de la table du salon. Le jeune homme se servit de la salade et une tranche de pain. Puis il il demanda à sa mère s'il était de corvée de vaisselles."
Mais pour être plus élégant, plus riche aussi, tu peux chercher à approfondir et à jouer avec les mots de telle sorte que l'auteur ne soit pas ennuyé par un ton trop monotone. Pour cela, il ne faut pas hésiter à enrichir considérablement son scénario et son univers littéraire, en prenant plus de temps sur la situation - voire altérer un minimum quelques détails pour que ça rentre mieux dans le moule.
Je trouve que ça n'a pas la même gueule.
"Toto et sa famille étaient réunis autour de la table du salon. Les assiettes se garnirent de salade et la baguette de pain fut débitée en tranches égales. Dans ce foyer, la corvée de vaisselle était attribuée à chacun des enfants et ce soir là, ce fut le tour de Toto."
Après, ce n'est pas à faire systématiquement, mais ça peut apporter de la qualité à ton récit de temps en temps.
Et tu en es où dans la rédaction ?
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
Salut je viens faire un tour^^
Pour te répondre je suis en train de rédiger le chapitre 12, et les autres chapitres ont subi quelques modifs, je les reposterai à l'occasion.
Edit > J'ai mis à jour mon texte sur le site.
Pour te répondre je suis en train de rédiger le chapitre 12, et les autres chapitres ont subi quelques modifs, je les reposterai à l'occasion.
Edit > J'ai mis à jour mon texte sur le site.
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
Et est-ce qu'il y a des points précis ou particuliers que tu souhaiterais que l'on aborde ? Des extraits plus importants ou plus incertains que d'autres ?
(comme je me rends compte que mes commentaires sont plus lents ces derniers temps, j'essaie d'être plu utile et efficace ).
(comme je me rends compte que mes commentaires sont plus lents ces derniers temps, j'essaie d'être plu utile et efficace ).
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
Arf ! Je ne sais pas trop. La seule partie qui me chiffonne un peu dans le chapitre 1 c'est celle où je décris TigrEye. Parfois je trouve la description très bien et parfois je la trouve trop chargée, trop touristique. J'aimerais bien avoir un juste milieu.
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
Bon, j'ai lu la seconde partie du chapitre 1.
Je te fais part dans un premier temps de mon relevé sur le vif :
Appréciation linguistique :
La lecture de ton texte peut parfois être - pour moi - difficile, dans le sens où je relève diverses fois des maladresses emphatiques, ou de contrastes avec cette emphase omniprésente.
Pour le dire d'une manière plus vulgarisée, j'ai l'impression que le récit est "sur-joué" ; et que de temps à autre, ce "sur-jeu" rencontre quelques troubles qui ramènent l'emphase à de l'argot.
Pour être plus précis, je vais illustrer mon propos d'exemples.
En fait, à plusieurs reprises, tu dis des choses de manière exagérée. Dans ce contexte, il semblerait que ce soit la "Mort" et l'horreur qui dominent le récit. Il ne suffit toutefois pas de choisir des expressions sentencieuses pour transmettre cette vision d'horreur. Comme ici :
Même chose ici :
Ensuite, le "avec" suscite un moyen ; autrement dit la phrase prend des tournures comiques : il ne peut baisser la tête qu'à l'aide du découragement. Dans le second exemple, le "découragement" est une teinte qui colore une émotion : l'image pourrait être esthétique - mis à part la laideur du terme "découragement" - mais encore une fois, dans un contexte aussi vif que tu tentes de dépeindre... l'envolée lyrique passe mal.
Ou alors, il ne faut pas être dans l'action, être au moment de la tuerie... mais un peu plus tard. Mais l'envolée lyrique ne colle pas avec la précipitation de l'acte.
Ensuite, il y a le contraste avec des percées argotiques dans ta narration. Si tu choisis d'être très emphatique et sentencieuse dans ta façon de raconter le récit, tu dois exclure tout ce qui rabaisse le niveau du langage. Sinon, tu donnes l'impression de ne pas maîtriser la langue et de faire la confusion des registres.
Par exemple :
Même chose, au niveau de la maladresse du vocabulaire :
On peut à la rigueur l'utiliser de manière métaphorique pour parler des "instants de la vie" : sa vie fut jalonnée d'épreuves" ; mais le connoté reste dans le calme.
Or pour parler de cadavres, il me semble un peu faible.
Ensuite, tu as quelques soucis avec des constructions syntaxiques un peu lourdes. Comme celle-ci :
Non, du point de vue du Krysos, c'est : "le feu sort" ou "le feu ne sort pas".
Et ce genre de construction syntaxique apporte une certaine lassitude à la lecture.
En gros, soit tu gardes la victime anonyme et tu te contentes de ne parler que "d'une victime anonyme" dans l'idée de généraliser pour toutes les victimes... soit tu l'individualises, en la personnifiant, mais en ce cas, tu le fais dès le début. Là c'est un mélange d'anonyme et d'individualisme qui peut amener le lecteur à croire que tu parles de deux victimes différentes.
Et enfin, dernier point :
Jusque là, tu parlais à la 3ème personne, nous avions un point de vue extérieur aux personnages, je dirais même "au-dessus" de la scène... et là, paf, on se retrouve dans la tête de Krysos.
Pour parer à cette défaillance, je te recommande au moins de mettre ces trois mots en italique, pour induire que c'est la pensée du personnage. Ou alors de le faire penser à l'aide de la narration.
Mais tu ne peux alterner les points de vue sans perdre ton lecteur ; c'est comme si tu changeais d'un coup l'orientation de ta caméra au cinéma quand un acteur marche de gauche à droite dans la rue. Tu perds le sens de sa marche.
Voilà ce que je pouvais dire sur l'aspect linguistique.
Rappelle-toi que je suis néanmoins très pointilleux, minutieux, voire très chiant sur ce commentaire là. Et j'ai tendance à ne parler que du "moins bon" que du bon ; parce qu'il y a aussi du bon. Mais comme il est bon, il ne sert à rien de le changer.
Donc dans mon analyse, il y a du contenu à prendre et à laisser ; le tout c'est de voir si mes remarques peuvent être récurrentes chez d'autres bêta-lecteurs .
Appréciation du récit :
Alors, au niveau de l'histoire... j'ai eu un peu peur au début que ce soit "kitch", notamment au moment où Kyros parvient à tuer plusieurs soldats tout seul... alors que jusque là, pas un seul cadavre d'assaillant n'avait été dénombré.
C'et étrange tout de même que TOUT un village ne soit pas parvenu à en tuer au moins quelques uns... d'ailleurs, tu dis que Kyros a pris des cours d'escrime. Je suppose que son maître d'escrime fait partie du village... pourquoi celui-ci n'a pas su, ne serait-ce qu'un tout petit peu, se défendre ?
Autre cliché selon moi, c'est la mort du bon vieux Néphryth. Mais c'est pareil au cinéma. A chaque fois je me dis : c'est quand même pas de bol, les agonisants agonisent toujours, parfois pendant plus d'une heure, et meurent que seulement quand le héros veut leur parler. A croire que les héros dégagent une substance qui achèvent les agonisants ; surtout quand on a besoin de l'agonisant.
Je sais que j'évite pour ma part ce genre d'image, très hollywoodienne qui fait plus pleurer dans les chaumières que très profondes pour la marche de l'histoire.
A ce sujet, j'ai relevé ceci :
Selon moi, ce drame pourrait être amené de façon plus subtile, et il faudrait axer plus sur la vision d'horreur universelle (c'est un génocide !) que sur le sort individuel d'un personnage que le lecteur n'a jamais rencontré et qui lui est totalement inconnu.
Remarque : ça marche pareil pour la presse. Quand un homme est assassiné à Paris, ou dans une province française, les médias individualisent l'évènement pour susciter l'émotion. On parle de sa vie, de sa famille, de ses habitudes etc.
Par contre, quand un raz-de-marée engloutit près de quelques centaines de milliers de sri-lankais à l'autre bout du monde, l'émotion est davantage suscitée sur l'aspect universel de l'horreur, plus sur le "si ça vous arrivait à vous, vous seriez très mal !". C'est la loi de la proximité - qu'elle soit géographique, sentimental ou de centres d'intérêt - qui prime et qui doit aussi être utilisé pour manipuler une émotion chez ton lecteur.
Et enfin, dernier aspect relevé :
Toutefois, pour le bouddhisme par exemple, la crémation est au contraire un passage obligé pour que l'âme se dégage de son enveloppe charnelle, même chose pour les Sikhs et Jaïns. Et ne parlons pas de ceux pour qui l'incinération est une conviction personnelle.
Or, si tu ne prépares pas ton auteur en protégeant ton récit par une culture propre à ton monde, l'on peut insinuer que tu cherches à porter un jugement sur ceux qui se font incinérer : comme s'ils avaient une mauvaise mort.
Cela peut heurter certains lecteurs. Sauf si c'est évidemment le message que tu veux faire passer et que tu l'assumes pleinement, parce que tu serais convaincue que l'enterrement est "mieux" que l'incinération.
Voilà ! Finalement, le coté "kitch" s'en va quand Kyros est retenu par son frère, pour ne pas aller trucider la méchante soldat(e). La narration et le scénario prennent une dimension crédible.
Autre chose : la trame se dévoile, le lecteur voit de mieux en mieux l'intérêt de poursuivre sa lecture, puisqu'un fil conducteur se trace. C'est un très bon point - et c'est ce qui pour ma part, me pose un très gros souci dans mon propre roman .
J'espère que ce commentaire te sera utile, que tu ne m'en voudras pas d'être si tatillon.
Est-ce que le passage lu correspond à l'extrait que tu m'as précisé comme "une description de TigrEye ?
Bonne semaine et bonnes corrections !
Je te fais part dans un premier temps de mon relevé sur le vif :
=> je trouve le "en train" assez maladroit ; trop oral sûrement.l‘odeur d‘un matériau étrange en train de brûler.
=> répétition de "en train"dans la semi-pénombre des silhouettes en train de courir
=> répétition de "courir"Ils tentèrent de leur courir après en criant, mais ils ne parvinrent pas à les atteindre.
=> comme nous avons généralement deux pieds, on parle plus de "leurs pieds"ses interrogations sur les auteurs du bain de sang qui s'étalait à leur pied.
=> la formule est étrange : on dirait qu'ils se dirigent vers deux endroits différents et distincts... or, je pense que tu veux dire que le temple est au centre du village ?et se dirigea vers le centre du village et le temple.
=> trouvés (accord COD)ils nous ont… trouvé.
=> pourquoi une virgule avec Krysos ?Krysos, savait qu'il n'en avait plus pour longtemps, et que ses efforts pour le maintenir en vie étaient vains, mais il devait lui poser une dernière question :
=> ouïlle "la bonne vieille rage"... ça discrédite tout ton récit précédent tout à coup ce genre d'expression argotique ?La bonne vieille rage, toujours au rendez-vous quand il sentait l'appel du combat, l'envahit.
=> anonyme ?L'homme s'écroula sans un hurlement, toujours aussi anonyme qu'un instant plus tôt.
=> considéréesSes leçons d'escrime basiques, qu'il avait considéré au départ comme un simple passe-temps,
=> aperçutKrysos aperçu dans sa main un éclat rouge
=> pulser ? :/qui pulsa quelques secondes avant de disparaître.
=> serons (accord avec "nous")je peux te jurer que nous seront les premiers ! »
=> pourquoi un trait d'union ?un monde dont-ils n'avaient tout deux
Appréciation linguistique :
La lecture de ton texte peut parfois être - pour moi - difficile, dans le sens où je relève diverses fois des maladresses emphatiques, ou de contrastes avec cette emphase omniprésente.
Pour le dire d'une manière plus vulgarisée, j'ai l'impression que le récit est "sur-joué" ; et que de temps à autre, ce "sur-jeu" rencontre quelques troubles qui ramènent l'emphase à de l'argot.
Pour être plus précis, je vais illustrer mon propos d'exemples.
En fait, à plusieurs reprises, tu dis des choses de manière exagérée. Dans ce contexte, il semblerait que ce soit la "Mort" et l'horreur qui dominent le récit. Il ne suffit toutefois pas de choisir des expressions sentencieuses pour transmettre cette vision d'horreur. Comme ici :
En fait, cette déclaration me paraît très "clichée" ; et elle suscite davantage la lassitude que la réelle compassion de la situation. Il faut chercher à trouver la bonne mesure, et ici selon moi, il m'aurait paru légitime de privilégier une description simple. Si tu veux montrer que tes personnages sont choqués... tu ne fais pas d'envolée lyrique... tu pourras le faire ensuite, quand ils repenseront à ce drame. Mais quand il s'agit d'un contexte brut, présent, rapide... il faut plutôt insister sur le fait qu'ils sont morts, plutôt que de chercher à personnifier la mort et dire "qu'elle les a frappés".constata avec horreur que la mort l'avait frappé.
Même chose ici :
N'en trouvant pas, il baissa la tête avec découragement
Dans un premier temps, construire une phrase par "avec + adverbe en -ement", je trouve ça particulièrement lourd à la lecture. D'autant plus lorsque l'adverbe en question peut être mis en participe (découragé).Beryl exprima son inquiétude, teintée de découragement.
Ensuite, le "avec" suscite un moyen ; autrement dit la phrase prend des tournures comiques : il ne peut baisser la tête qu'à l'aide du découragement. Dans le second exemple, le "découragement" est une teinte qui colore une émotion : l'image pourrait être esthétique - mis à part la laideur du terme "découragement" - mais encore une fois, dans un contexte aussi vif que tu tentes de dépeindre... l'envolée lyrique passe mal.
Ou alors, il ne faut pas être dans l'action, être au moment de la tuerie... mais un peu plus tard. Mais l'envolée lyrique ne colle pas avec la précipitation de l'acte.
Ensuite, il y a le contraste avec des percées argotiques dans ta narration. Si tu choisis d'être très emphatique et sentencieuse dans ta façon de raconter le récit, tu dois exclure tout ce qui rabaisse le niveau du langage. Sinon, tu donnes l'impression de ne pas maîtriser la langue et de faire la confusion des registres.
Par exemple :
"rendre la monnaie de sa pièce" est une expression très populaire, conversation de café, qui ne colle pas avec un "la mort l'avait frappé" lu plus haut. De plus, elle ne colle pas avec la situation : on parle de rendre la monnaie de sa pièce suite à un petit larcin commis sur un individu... pas quand il s'agit de venger un génocide.de rendre aux bourreaux la monnaie de leur pièce.
Même chose, au niveau de la maladresse du vocabulaire :
"Jalonner" a une connotation de "parsemer", c'est-à-dire, une connotation de "tranquillité", de "calme", de "paisible"... notamment utilisé dans la description de grand paysage. "Les chemins jalonnaient les champs" ou "Des coquelicots jalonnaient aux pissenlits".afin de ne pas regarder trop longtemps les corps qui jalonnaient la route.
On peut à la rigueur l'utiliser de manière métaphorique pour parler des "instants de la vie" : sa vie fut jalonnée d'épreuves" ; mais le connoté reste dans le calme.
Or pour parler de cadavres, il me semble un peu faible.
Ensuite, tu as quelques soucis avec des constructions syntaxiques un peu lourdes. Comme celle-ci :
"commencer à" est généralement à bannir ; c'est un abus de langage qui n'a pas de sens. Le "feu commence à sortir", ça signifie quoi exactement ? Qu'il a une conscience et qu'il hésite ? Ou qu'il n'a mis qu'un pied dehors ? ^^Des langues de feu virulentes commençaient à en sortir,
Non, du point de vue du Krysos, c'est : "le feu sort" ou "le feu ne sort pas".
Et ce genre de construction syntaxique apporte une certaine lassitude à la lecture.
Ce que j'ai trouvé dommageable dans la construction de ce passage, c'est que tu ne parles de la "jeune fille" que bien trop tard ; ce qui fait l'effet "cheveu sur la soupe".Les yeux larmoyants, ils discernèrent petit à petit ce qui ressemblait à des corps allongés. S'agenouillant près de l'un d'eux, le frère de Beryl constata avec horreur que la mort l'avait frappé. Une mort violente. Une grande plaie sanglante s'ouvrait dans la poitrine de la malheureuse jeune fille.
En gros, soit tu gardes la victime anonyme et tu te contentes de ne parler que "d'une victime anonyme" dans l'idée de généraliser pour toutes les victimes... soit tu l'individualises, en la personnifiant, mais en ce cas, tu le fais dès le début. Là c'est un mélange d'anonyme et d'individualisme qui peut amener le lecteur à croire que tu parles de deux victimes différentes.
Et enfin, dernier point :
C'est presque une erreur profonde de la narration. Tout simplement... parce que tu changes totalement de point de vue de narration !Le temple, seigneur…
Jusque là, tu parlais à la 3ème personne, nous avions un point de vue extérieur aux personnages, je dirais même "au-dessus" de la scène... et là, paf, on se retrouve dans la tête de Krysos.
Pour parer à cette défaillance, je te recommande au moins de mettre ces trois mots en italique, pour induire que c'est la pensée du personnage. Ou alors de le faire penser à l'aide de la narration.
Mais tu ne peux alterner les points de vue sans perdre ton lecteur ; c'est comme si tu changeais d'un coup l'orientation de ta caméra au cinéma quand un acteur marche de gauche à droite dans la rue. Tu perds le sens de sa marche.
Voilà ce que je pouvais dire sur l'aspect linguistique.
Rappelle-toi que je suis néanmoins très pointilleux, minutieux, voire très chiant sur ce commentaire là. Et j'ai tendance à ne parler que du "moins bon" que du bon ; parce qu'il y a aussi du bon. Mais comme il est bon, il ne sert à rien de le changer.
Donc dans mon analyse, il y a du contenu à prendre et à laisser ; le tout c'est de voir si mes remarques peuvent être récurrentes chez d'autres bêta-lecteurs .
Appréciation du récit :
Alors, au niveau de l'histoire... j'ai eu un peu peur au début que ce soit "kitch", notamment au moment où Kyros parvient à tuer plusieurs soldats tout seul... alors que jusque là, pas un seul cadavre d'assaillant n'avait été dénombré.
C'et étrange tout de même que TOUT un village ne soit pas parvenu à en tuer au moins quelques uns... d'ailleurs, tu dis que Kyros a pris des cours d'escrime. Je suppose que son maître d'escrime fait partie du village... pourquoi celui-ci n'a pas su, ne serait-ce qu'un tout petit peu, se défendre ?
Autre cliché selon moi, c'est la mort du bon vieux Néphryth. Mais c'est pareil au cinéma. A chaque fois je me dis : c'est quand même pas de bol, les agonisants agonisent toujours, parfois pendant plus d'une heure, et meurent que seulement quand le héros veut leur parler. A croire que les héros dégagent une substance qui achèvent les agonisants ; surtout quand on a besoin de l'agonisant.
Je sais que j'évite pour ma part ce genre d'image, très hollywoodienne qui fait plus pleurer dans les chaumières que très profondes pour la marche de l'histoire.
A ce sujet, j'ai relevé ceci :
Pour moi, l'émotion dégagée par ce passage tombe à plat. Parce que le lecteur n'a pas vécu les discussions, les marches et les apprentissages... par conséquent, ça ne peut pas donner des émotions profondes. Je dirais même au contraire que ça ne sert pas le texte, puisque ça aurait tendance à lui donner cette image cliché. Comme si tu mettais une pancarte au milieu du paragraphe, entre parenthèses : attention, c'est ici qu'il faut pleurer.cet homme qu'il connaissait depuis son enfance, avec qui il avait tant discuté, tant marché, tant appris…
Selon moi, ce drame pourrait être amené de façon plus subtile, et il faudrait axer plus sur la vision d'horreur universelle (c'est un génocide !) que sur le sort individuel d'un personnage que le lecteur n'a jamais rencontré et qui lui est totalement inconnu.
Remarque : ça marche pareil pour la presse. Quand un homme est assassiné à Paris, ou dans une province française, les médias individualisent l'évènement pour susciter l'émotion. On parle de sa vie, de sa famille, de ses habitudes etc.
Par contre, quand un raz-de-marée engloutit près de quelques centaines de milliers de sri-lankais à l'autre bout du monde, l'émotion est davantage suscitée sur l'aspect universel de l'horreur, plus sur le "si ça vous arrivait à vous, vous seriez très mal !". C'est la loi de la proximité - qu'elle soit géographique, sentimental ou de centres d'intérêt - qui prime et qui doit aussi être utilisé pour manipuler une émotion chez ton lecteur.
Et enfin, dernier aspect relevé :
Attention ici - sauf si c'est ta volonté - à ne pas faire transparaître ta propre opinion religieuse. Tu parles d'un monde où l'on ne sait encore pas grand chose de sa culture, et notamment de sa culture religieuse. Dans le monde catholique, le feu est synonyme des enfers. Dans le monde catholique et musulman, cette pratique est interdite ou déconseillée pour les fidèles, et la pensée générale induit que la crémation est synonyme de "mauvaise mort".Laisser brûler des cadavres était une tragédie, mais ils n'auraient pu se charger de les enterrer tous. Ils n'en avaient ni la force ni le temps. Les victimes ne reposeraient pas dans le sein de la terre dont-elles étaient issues, leurs chairs ne retourneraient pas à leur matrice originelle, aucune gemmes ne naîtraient de leur mort afin de rappeler leur vie…
Toutefois, pour le bouddhisme par exemple, la crémation est au contraire un passage obligé pour que l'âme se dégage de son enveloppe charnelle, même chose pour les Sikhs et Jaïns. Et ne parlons pas de ceux pour qui l'incinération est une conviction personnelle.
Or, si tu ne prépares pas ton auteur en protégeant ton récit par une culture propre à ton monde, l'on peut insinuer que tu cherches à porter un jugement sur ceux qui se font incinérer : comme s'ils avaient une mauvaise mort.
Cela peut heurter certains lecteurs. Sauf si c'est évidemment le message que tu veux faire passer et que tu l'assumes pleinement, parce que tu serais convaincue que l'enterrement est "mieux" que l'incinération.
Voilà ! Finalement, le coté "kitch" s'en va quand Kyros est retenu par son frère, pour ne pas aller trucider la méchante soldat(e). La narration et le scénario prennent une dimension crédible.
Autre chose : la trame se dévoile, le lecteur voit de mieux en mieux l'intérêt de poursuivre sa lecture, puisqu'un fil conducteur se trace. C'est un très bon point - et c'est ce qui pour ma part, me pose un très gros souci dans mon propre roman .
J'espère que ce commentaire te sera utile, que tu ne m'en voudras pas d'être si tatillon.
Est-ce que le passage lu correspond à l'extrait que tu m'as précisé comme "une description de TigrEye ?
Bonne semaine et bonnes corrections !
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
Ah ah en fait tu en as commenté plus que je ne m'y attendais^^ Mais ce n'est pas grave c'est bien.
Dans l'essentiel, tu as raison sur bien des points, le premier chapitre c'est le plus dur à écrire car c'est celui qui donne le ton et celui sur lequel on bute fatalement le plus, et je sais que c'est celui que je dois le plus reprendre.
Donc je ferais des corrections en fonction de ce que tu m'as dit, si j'y arrive^^ Cependant je t'avoue qu'après avoir fini mon chapitre 12, je suis prise de fainéantise aigue, c'est peut-être parce que c'est le milieu de l'histoire et que je sens le besoin de faire un petit break (depuis que j'ai commencé à écrire fin 2011, je ne me suis intéressée à rien d'autre qu'à mon univers, qui m'a tout de même tenue en haleine pendant de longs mois, et je commence à ressentir un peu le poids de mon histoire et le fait qu'elle commence même à me dépasser un peu, comme si elle m'échappait pour faire sa vie lol).
Si j'ai bien compris, à certains moments, tu trouves le ton trop "pompeux" avec des expressions un peu trop "haut perchées" ? Arf, ça ce sont des vieux restes de mon ancien style, qui était très pompeux, bien plus qu'ici lol Sur Gemminy j'ai tenté de me contenir, ce qui peut provoquer ces expressions contrastées les unes par rapport aux autres.
Par contre je dois absolument revenir sur ce qui concerne le fameux "respect au morts" dont tu as parlé. Pour commencer je suis totalement athée et donc les croyances religieuses ne me touchent pas particulièrement. Ensuite dans le contexte de mon histoire, il ne s'agit même pas d'une croyance mais d'une pratique en fait basée sur quelque chose de très concret qui ne relève pas de la métaphysique ou de la supputation, mais sur une particularité physique des Zyrconiens. Donc ne t'en fais pas, le respect des morts ici n'a rien à voir avec une quelconque croyance sur notre planète, il est dû au fait que les corps des Zyrconiens se transforment en gemmes (comme je l'exprime ici de façon assez vague volontairement, cela sera plus développé dans lesm ots et réactions des personnages) quand ils meurent et que pour cela le corps doit être enterré. C'est le fait de se transformer en gemmes qui est considéré comme une "bonne mort". C'est donc tout à fait original et justifié dans mon univers.
Ca, c'est dû à son Don, que j'insinue pour l'instant sans l'expliquer. Par la suite le lecteur comprend très bien comment Krys peut tuer à lui seul des dizaines d'ennemis^^
Tu as raison, ceci dit ce n'est pas parce que Krys n'en voit pas qu'il n'y en a pas. Tu penses que je devrais signaler quelques cadavres ennemis avant qu'il ne prenne les armes afin de crédibiliser le tout ?
Arf là tu as raison, mais ce cliché est plutôt voulu, on a déjà tous lu ou vu une scène de ce genre et en ce qui me concerne ça ne me choque plus lol Ou alors j'aurai pu faire survivre Néphryth, mais il fallait que plus rien ne rattache les jumeaux au village et les retiennent en arrière, ni les accompagne pendant leur voyage ; et en même temps il fallait bien qu'une tierce personne nomme Krys dans ce chapitre, son frère étant muet. Sinon il serait resté innommé jusqu'au chapitre 2 (c'était le cas dans ma première version et c'était pas génial). Je n'avais donc pas 36 solutions^^
Dans l'essentiel, tu as raison sur bien des points, le premier chapitre c'est le plus dur à écrire car c'est celui qui donne le ton et celui sur lequel on bute fatalement le plus, et je sais que c'est celui que je dois le plus reprendre.
Donc je ferais des corrections en fonction de ce que tu m'as dit, si j'y arrive^^ Cependant je t'avoue qu'après avoir fini mon chapitre 12, je suis prise de fainéantise aigue, c'est peut-être parce que c'est le milieu de l'histoire et que je sens le besoin de faire un petit break (depuis que j'ai commencé à écrire fin 2011, je ne me suis intéressée à rien d'autre qu'à mon univers, qui m'a tout de même tenue en haleine pendant de longs mois, et je commence à ressentir un peu le poids de mon histoire et le fait qu'elle commence même à me dépasser un peu, comme si elle m'échappait pour faire sa vie lol).
Si j'ai bien compris, à certains moments, tu trouves le ton trop "pompeux" avec des expressions un peu trop "haut perchées" ? Arf, ça ce sont des vieux restes de mon ancien style, qui était très pompeux, bien plus qu'ici lol Sur Gemminy j'ai tenté de me contenir, ce qui peut provoquer ces expressions contrastées les unes par rapport aux autres.
Par contre je dois absolument revenir sur ce qui concerne le fameux "respect au morts" dont tu as parlé. Pour commencer je suis totalement athée et donc les croyances religieuses ne me touchent pas particulièrement. Ensuite dans le contexte de mon histoire, il ne s'agit même pas d'une croyance mais d'une pratique en fait basée sur quelque chose de très concret qui ne relève pas de la métaphysique ou de la supputation, mais sur une particularité physique des Zyrconiens. Donc ne t'en fais pas, le respect des morts ici n'a rien à voir avec une quelconque croyance sur notre planète, il est dû au fait que les corps des Zyrconiens se transforment en gemmes (comme je l'exprime ici de façon assez vague volontairement, cela sera plus développé dans lesm ots et réactions des personnages) quand ils meurent et que pour cela le corps doit être enterré. C'est le fait de se transformer en gemmes qui est considéré comme une "bonne mort". C'est donc tout à fait original et justifié dans mon univers.
Alors, au niveau de l'histoire... j'ai eu un peu peur au début que ce soit "kitch", notamment au moment où Kyros parvient à tuer plusieurs soldats tout seul...
Ca, c'est dû à son Don, que j'insinue pour l'instant sans l'expliquer. Par la suite le lecteur comprend très bien comment Krys peut tuer à lui seul des dizaines d'ennemis^^
C'et étrange tout de même que TOUT un village ne soit pas parvenu à en tuer au moins quelques uns...
Tu as raison, ceci dit ce n'est pas parce que Krys n'en voit pas qu'il n'y en a pas. Tu penses que je devrais signaler quelques cadavres ennemis avant qu'il ne prenne les armes afin de crédibiliser le tout ?
Autre cliché selon moi, c'est la mort du bon vieux Néphryth. Mais c'est pareil au cinéma. A chaque fois je me dis : c'est quand même pas de bol, les agonisants agonisent toujours, parfois pendant plus d'une heure, et meurent que seulement quand le héros veut leur parler. A croire que les héros dégagent une substance qui achèvent les agonisants ; surtout quand on a besoin de l'agonisant.
Arf là tu as raison, mais ce cliché est plutôt voulu, on a déjà tous lu ou vu une scène de ce genre et en ce qui me concerne ça ne me choque plus lol Ou alors j'aurai pu faire survivre Néphryth, mais il fallait que plus rien ne rattache les jumeaux au village et les retiennent en arrière, ni les accompagne pendant leur voyage ; et en même temps il fallait bien qu'une tierce personne nomme Krys dans ce chapitre, son frère étant muet. Sinon il serait resté innommé jusqu'au chapitre 2 (c'était le cas dans ma première version et c'était pas génial). Je n'avais donc pas 36 solutions^^
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
Bonjour tout le monde !
Je viens reposter sur mon ancien topic pour
informer que je viens de trouver une maison d'édition pour Gemminy. Le
texte n'étant pas encore terminé, j'ai 9 mois pour le faire, et j'ai
besoin de 200 futurs acheteurs. Si certains sont intéressés et veulent
se rafraîchir la mémoire sur mon texte, vous pouvez allez faire un tour
sur ma page FB : https://www.facebook.com/gemminyrecit.desciencefantasy
Je viens reposter sur mon ancien topic pour
informer que je viens de trouver une maison d'édition pour Gemminy. Le
texte n'étant pas encore terminé, j'ai 9 mois pour le faire, et j'ai
besoin de 200 futurs acheteurs. Si certains sont intéressés et veulent
se rafraîchir la mémoire sur mon texte, vous pouvez allez faire un tour
sur ma page FB : https://www.facebook.com/gemminyrecit.desciencefantasy
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
Recruter 200 acheteurs... hum, c'est pas le boulot d'une maison d'édition de prendre les risques ?
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
On verra bien^^ Si je n'arrive pas à tout réunir, il peut y avoir des arrangements. Et puis ils vont aussi me faire de la pub.
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
Bonsoir.
Comme Pacô, cela me fait un peu tiquer... 200 acheteurs c'est énorme à moins que tu connaisses beaucoup de monde.. et aussi, le bouche à oreille ne peut jouer si cela doit être effectué avant l'édition. Vérifie bien les clauses et notamment que tu n'auras rien à payer si tu ne trouves pas ces acheteurs et que les livres seront bien reçus par ceux que tu connais l'ayant acheté en pré-vente.
Consulte aussi ce sujet ici
https://imperialdreamer.1fr1.net/t3807-les-editions-kirographaires-mon-experience
Bonne chance en tout cas et le forum est là pour t'aider !
Comme Pacô, cela me fait un peu tiquer... 200 acheteurs c'est énorme à moins que tu connaisses beaucoup de monde.. et aussi, le bouche à oreille ne peut jouer si cela doit être effectué avant l'édition. Vérifie bien les clauses et notamment que tu n'auras rien à payer si tu ne trouves pas ces acheteurs et que les livres seront bien reçus par ceux que tu connais l'ayant acheté en pré-vente.
Consulte aussi ce sujet ici
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Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
Il n'y a rien de louche dans le contrat à ce sujet. La responsable m'a juste dit que si je n'arrivais pas à rassembler assez de monde, il y aurait des arrangements, mais elle n'a pas parlé de payer. Elle m'a assuré que c'était possible, et que l'un de leurs auteurs y était arrivé en une semaine^^
Merci de votre intérêt^^
Merci de votre intérêt^^
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
Pourquoi pas alors...
Mais réunir 200 acheteurs en une semaine à partir d'un livre pas encore publié et d'un auteur pas encore connu, ça ne doit pas être très simple. Et je pense que pour l'auteur en question cité par la responsable, il est plus rentable d'aller postuler comme commercial dans une boite de business parce que tout DRH rêve de trouver une telle pointure, que de toucher le petit pourcentage alloué par l'éditeur ^^".
De même, il faut demander de suite ce qu'elle appelle "petits arrangements".
Et je te conseille aussi d'aller jeter un oeil parmi les auteurs qui témoignent sur les pratiques d'autres maisons d'édition qui jouent aux souscriptions ; elles pourront peut être t'éclaircir un peu à ce sujet.
Bon courage en tout cas .
Mais réunir 200 acheteurs en une semaine à partir d'un livre pas encore publié et d'un auteur pas encore connu, ça ne doit pas être très simple. Et je pense que pour l'auteur en question cité par la responsable, il est plus rentable d'aller postuler comme commercial dans une boite de business parce que tout DRH rêve de trouver une telle pointure, que de toucher le petit pourcentage alloué par l'éditeur ^^".
De même, il faut demander de suite ce qu'elle appelle "petits arrangements".
Et je te conseille aussi d'aller jeter un oeil parmi les auteurs qui témoignent sur les pratiques d'autres maisons d'édition qui jouent aux souscriptions ; elles pourront peut être t'éclaircir un peu à ce sujet.
Bon courage en tout cas .
Re: ~ Commentaires de Gemminy ~
Non, je n'ai pas une semaine pour réunir les 200, elle m'a juste dit que c'était déjà arrivé^^
En ce qui me concerne j'ai déjà commencé à faire de la pub et j'ai encore 9 mois devant moi.
En ce qui me concerne j'ai déjà commencé à faire de la pub et j'ai encore 9 mois devant moi.
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