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"Vampire", le début d'un "roman"

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Message  céléiane Sam 31 Oct 2009 - 15:53

MrSonge a écrit:
Il ne manque pas une virgule entre "force" et "vociférations" ?
Je ne crois pas, force" est ici adjectif indéfini, un archaïsme pour "beaucoup de".

voilà c'est ce que j'étais en train de dire Laughing , mais euh, je ne suis pas archaïque d'abord Laughing
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"Vampire", le début d'un "roman" - Page 6 Empty Re: "Vampire", le début d'un "roman"

Message  MrSonge Sam 31 Oct 2009 - 15:55

Si fait, le terme est considéré comme tel... Mais je parlais bien du terme et pas de toi. Razz
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"Vampire", le début d'un "roman" - Page 6 Empty Re: "Vampire", le début d'un "roman"

Message  Pacô Sam 31 Oct 2009 - 16:05

Ah mince, j'avais pas compris la phrase comme ça moi Laughing.
Je croyais que c'était avec "force", et aussi avec "vociférations" et aussi avec "colère".
Bref.

oui mais hétéroclite me dérange quand même ! Na !
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"Vampire", le début d'un "roman" - Page 6 Empty Re: "Vampire", le début d'un "roman"

Message  céléiane Sam 31 Oct 2009 - 16:06

rire, ça aurait fait beaucoup d'accumulation.
Bon, alors que penses-tu d' " ensemble composite de matériel"?
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"Vampire", le début d'un "roman" - Page 6 Empty Re: "Vampire", le début d'un "roman"

Message  Pacô Sam 31 Oct 2009 - 16:07

Euh ... que je préfère finalement hétéroclite ^^.
Que je suis chiant u__u".
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"Vampire", le début d'un "roman" - Page 6 Empty Re: "Vampire", le début d'un "roman"

Message  MrSonge Sam 31 Oct 2009 - 16:09

Moi aussi, "composite" c'est beurk. Garde donc ton hétéro ! heu... -clite, cela va de soi.
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Message  céléiane Sam 31 Oct 2009 - 16:12

rire! Bon alors je laisse hétéroclite et puis c'est tout na Twisted Evil


Allez, suite (avant que je ne file pour le concert de Muse Smile ):



Le véhicule filait à vive allure sur le boulevard. Sur le cadran, l’aiguille du compteur frôlait les cent kilomètres heure et Ninon écrasait encore l’accélérateur. Sa conduite nerveuse les menait dangereusement à travers la ville. Les réverbères projetaient leur lumière blafarde sur le macadam.
Un feu tricolore passa au rouge. Agacée, Ninon haussa les épaules et freina avec brusquerie dans d’affreux crissements de pneus. Ses doigts martelèrent frénétiquement le volant. Lorsqu’un vert luminescent autorisa le passage, elle redémarra en trombe dans des volutes de fumée noirâtre, des vrombissements de moteur et un autre concert de grincements sur l’asphalte.
Lyelle s’enfonçait sur son siège et cherchait un semblant de confort en cette situation hasardeuse. Elle s’absorbait dans la contemplation du paysage urbain qui défilait sous ses yeux. Tels des géants, les hauts immeubles grisâtres jaillissaient et dressaient avec orgueil leurs corps massifs comme pour dominer la ville. Les tours élancées égratignaient l’astre nocturne à demi recouvert par les nuages.
Les maisons endormies semblaient se presser les unes contre les autres nuitamment, seules quelques rares lumières brillaient aux fenêtres. Témoignage de vie et d’insomnies, ces lucarnes éclairées lui rappelaient la douceur d’un foyer. Son cœur se serra aux souvenirs des veillées familiales si lointaines à présent qu’elle les eût crues appartenir à une autre vie. L’atmosphère oppressante qui régnait dans le véhicule mêlée au poids accablant des réminiscences nostalgiques de son enfance avait fait apparaître le besoin prégnant d’une bouffée d’air. Lyelle actionna le mécanisme d’ouverture de sa fenêtre. Une brise légère s’engouffra dans l’habitacle et elle huma profondément l’air pollué de la ville. Elle chercha un peu d’oxygène en dépit des odeurs fétides d'égouts et des effluves des gaz d’échappement.

Elle jetait à la dérobée des œillades vers la conductrice. L’instructrice devait sa beauté atypique à une fantaisie de la génétique : des yeux vairons qui, à cet instant, brasillaient d’une lueur furibonde que Lyelle connaissait trop bien. Son visage, encadré d’une épaisse chevelure d’un blond vénitien, arborait les traits incisifs d’une personnalité impétueuse et charismatique. Ninon affichait en toutes circonstances un singulier air de défi si bien que lorsqu’elle vous sondait de son regard pénétrant, cela vous laissait toujours l’impression d’une provocation. Pour l’heure son expression orageuse faisait redouter à Lyelle un désastre imminent.
Le regard de la jeune femme se coula vers la taille de sa formatrice. Les reflets d’argent de l’arme réfractaient la lueur des lampadaires. Un pli profond barrait le front de Ninon, signe de concentration avant les hostilités. Tout son être vibrait d’une impatience dont Lyelle ne saisissait pas les fondements. Solitaire, insociable et misanthrope, Ninon impressionnait ceux qui la croisaient mais nul ne pouvait prétendre sonder le mystère dont elle s'entourait, nul ne pouvait se vanter de seulement entrapercevoir les coulisses de ses sentiments, surtout pas Lyelle. Cette dernière percevait confusément qu'une fraction des desseins de son instructrice demeurait dans l'ombre.

Ninon s’engagea sur une nationale et elles quittèrent la ville. Elles s’enfonçaient dans la nuit d’encre et s’éloignaient de l’univers trépidant de la vie urbaine. La camionnette sillonna bientôt de petites routes de campagnes sombres et tortueuses à une vitesse qui excédait de loin les limitations réglementaires.


Dernière édition par céléiane le Lun 2 Nov 2009 - 1:18, édité 4 fois
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Message  Laumie Sam 31 Oct 2009 - 16:13

Je sais que ça n'a rien à voir même si j'ai chopé le train en route et que j'aime bien ton histoire (XD) mais "Haaaaaaaaaaaan vilaine qui va voir Muuuuuuuuuuuuuse ><"
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"Vampire", le début d'un "roman" - Page 6 Empty Re: "Vampire", le début d'un "roman"

Message  Pacô Sam 31 Oct 2009 - 16:53

céléiane a écrit:
Le véhicule filait à vive allure sur le boulevard. Sur le cadran, l’aiguille du compteur frôlait les cent kilomètres heure et Ninon écrasait encore l’accélérateur. Sa conduite nerveuse les menait dangereusement à travers la ville. Les réverbères projetaient leur lumière blafarde sur le macadam.
Un feu tricolore passa au rouge. Agacée, Ninon haussa les épaules et freina avec brusquerie dans d’affreux crissements de pneus. Ses doigts martelèrent frénétiquement le volant. Lorsqu’un vert luminescent autorisa le passage, elle redémarra en trombe dans des volutes de fumée noirâtre, des vrombissements de moteur et un autre concert de grincements sur l’asphalte.
Lyelle s’enfonçait sur son siège et cherchait un semblant de confort en cette situation hasardeuse. Elle s’absorbait dans la contemplation du paysage urbain qui défilait sous ses yeux. Tels des géants, les hauts immeubles grisâtres jaillissaient et dressaient avec orgueil leurs corps massifs comme pour dominer la ville. Les tours élancées égratignaient l’astre nocturne à demi recouvert par les nuages.
Les maisons endormies semblaient se presser les unes contre les autres nuitamment (encore un truc pas top pour moi ...), seules quelques rares lumières brillaient aux fenêtres. Témoignage de vie et d’insomnies, ces lucarnes éclairées lui rappelaient la douceur d’un foyer. Son cœur se serra aux souvenirs des veillées familiales si lointaines à présent qu’elle les eût dites ("crues" plutôt non ?) appartenir à une autre vie. L’atmosphère oppressante qui régnait dans le véhicule mêlée au poids accablant des réminiscences nostalgiques de son enfance avait fait apparaître le besoin prégnant d’une bouffée d’air. Lyelle actionna le mécanisme d’ouverture de sa fenêtre. Une brise légère s’engouffra dans l’habitacle et elle huma profondément l’air pollué de la ville (miam ^^). Elle chercha un peu d’oxygène en dépit des odeurs fétides d'égouts et des effluves des gaz d’échappement.

Elle jetait à la dérobée des œillades vers la conductrice. L’instructrice devait sa beauté atypique à une fantaisie de la génétique : des yeux vairons qui, à cet instant, brasillaient d’une lueur furibonde que Lyelle connaissait trop bien. Son visage, encadré d’une épaisse chevelure d’un blond vénitien, arborait les traits incisifs d’une personnalité impétueuse et charismatique. Ninon affichait en toutes circonstances un singulier air de défi si bien que lorsqu’elle vous sondait de son regard pénétrant, cela vous laissait toujours l’impression d’une provocation. Pour l’heure son expression orageuse faisait redouter à Lyelle un cataclysme imminent (humpf' ... un peu trop, non ? Et peut être pas très approprié non plus.).
Le regard de la jeune femme se coula vers la taille de sa formatrice. Les reflets d’argent de l’arme réfractaient la lueur des lampadaires. Le front de Ninon se barrait d’une ride tressautante (humpf', déjà larousse ne connaît pas l'adjectif ni le participe présent. Moi, je connais le participe présent (donc théoriquement pas de "e") Toutefois, je suggère une modification: "d'un rictus inquiétant"), signe de concentration avant les hostilités. Tout son être vibrait d’une impatience dont Lyelle ne saisissait pas les fondements.

Ninon s’engagea sur une nationale et elles quittèrent la ville. Elles s’enfonçaient dans la nuit d’encre et s’éloignaient de l’univers trépidant de la vie urbaine. La camionnette sillonna bientôt de petites routes de campagnes sombres et tortueuses à une vitesse qui excédait de loin les limitations réglementaires.

Bouhhh ! Voir Muse !! Beuuuh T_T.

Bon ! Génial le passage de la ville: on sent toute la colère, la puissance et la détermination de Ninon (et a contrario, l'impuissance, la soumission etc de Lyelle) à travers la puissance de la camionnette, sa vitesse et son impétuosité.
Cool donc.

Après, le tressautante, je suis pas sûr de mon coup ... mais un rictus est une ride qui tressaute, donc au pire ... Smile
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"Vampire", le début d'un "roman" - Page 6 Empty Re: "Vampire", le début d'un "roman"

Message  céléiane Lun 2 Nov 2009 - 12:22

Les maisons endormies semblaient se presser les unes contre les autres nuitamment (encore un truc pas top pour moi ...),

Oui mais alors celui là je le garde, si il y a bien un averbe que j'aime c'est celui-ci.

Son cœur se serra aux souvenirs des veillées familiales si lointaines à présent qu’elle les eût dites ("crues" plutôt non ?) appartenir à une autre vie.

Exact, le verbe croire est beaucoup mieux à cet endroit.

Une brise légère s’engouffra dans l’habitacle et elle huma profondément l’air pollué de la ville (miam ^^). Elle chercha un peu d’oxygène en dépit des odeurs fétides d'égouts et des effluves des gaz d’échappement.


Laughing c'est le cas de le dire: ça "sent" le vécu!


Pour l’heure son expression orageuse faisait redouter à Lyelle un cataclysme imminent (humpf' ... un peu trop, non ? Et peut être pas très approprié non plus.).

J'ai remplacé par " désastre imminent".



Le front de Ninon se barrait d’une ride tressautante (humpf', déjà larousse ne connaît pas l'adjectif ni le participe présent. Moi, je connais le participe présent (donc théoriquement pas de "e") Toutefois, je suggère une modification: "d'un rictus inquiétant"), signe de concentration avant les hostilités. Tout son être vibrait d’une impatience dont Lyelle ne saisissait pas les fondements.

J'ai remplacé cela et ajouté un passage sur ma lancée:

Un pli profond barrait le front de Ninon, signe de concentration avant les hostilités. Tout son être vibrait d’une impatience dont Lyelle ne saisissait pas les fondements. Solitaire, insociable et misanthrope, Ninon impressionnait ceux qui la croisaient mais nul ne pouvait prétendre sonder le mystère dont elle s'entourait, nul ne pouvait se vanter de seulement entrapercevoir les coulisses de ses sentiments, surtout pas Lyelle. Cette dernière percevait confusément qu'une fraction des desseins de son instructrice demeurait dans l'ombre.




Bouhhh ! Voir Muse !! Beuuuh T_T.

c'était chouette, mais je ne m'attendais pas du tout à ce qu'ils remplissent un stade, assez impressionnant de rentrer dans une énorme salle de dix mille personnes quand on est habitué à des concerts plus intimes. Du coup, moins de proximité avec les artistes aussi.

Bon ! Génial le passage de la ville: on sent toute la colère, la puissance et la détermination de Ninon (et a contrario, l'impuissance, la soumission etc de Lyelle) à travers la puissance de la camionnette, sa vitesse et son impétuosité.
Cool donc.

Smile voilà c'était exactement l'image que je voulais donner, heureuse de voir qu'elle a été perçue.
Le passage que j'ai rajouté permet de mettre un petit indice sur le " il y a quelque chose derrière mais on ne sait pas encore quoi"...


Après, le tressautante, je suis pas sûr de mon coup ... mais un rictus est une ride qui tressaute, donc au pire ... Smile


Je n'aime pas rictus dans ce cadre là: ça me donne l'image de la sorcière ridée.


Laumie, merci pour le petit commentaire, contente de voir que ça plaît!
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"Vampire", le début d'un "roman" - Page 6 Empty Re: "Vampire", le début d'un "roman"

Message  Pacô Lun 2 Nov 2009 - 12:29

Et pourtant rictus, c'est une grimace, une expression forcée ou subie à cause d'une violente colère !
C'est vrai que beaucoup gardent la connotation "sorcière", mais bon, ce n'est pas la définition du mot.
Toutefois, le passage que tu as mis à la place convient parfaitement \o/.

Erf', nuitamment ... tu aimes ? Mince \o/.

Ouaip', sinon, Muse c'est pas un petit groupe non plus. D'ailleurs, si tu veux en parler, le flood est là pour ça Smile !
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"Vampire", le début d'un "roman" - Page 6 Empty Re: "Vampire", le début d'un "roman"

Message  céléiane Mar 3 Nov 2009 - 23:10

Oui, je sais bien la définition, c'est juste ce que ça m'évoque qui me bloquait dans ce contexte...


Suite:

Les yeux rivés sur le bitume, la jeune femme était comme hypnotisée par la régularité des lignes blanches qui surgissaient inéluctablement sous l’éclairage des phares de la camionnette.
Elles débouchèrent à l’orée d’un bois nimbé de la nitescence cendrée de la lune.
Le silence glacial dans le véhicule répondait en un inquiétant écho à celui de la nature avoisinante. Les odeurs de terre, de bois et d’herbes sauvages s’étaient substituées à celle de la ville.
Ninon bifurqua soudain sur un chemin forestier et décéléra. Quand le véhicule s’immobilisa, elle rompit le silence pour lancer des ordres lapidaires :

« Mets les lunettes de vision nocturne ! Descends, décharge le matériel et suis-moi avec les armes! »

Lyelle s’exécuta sans mot dire. A contrecœur, les bras chargés d’équipements, elle emboîta le pas à son instructrice .
Pourquoi sa première expédition de terrain devait-elle avoir pour objectif de traquer une vampire qui, elle devait l’admettre, s’était montrée plus amicale que ne l’avait jamais fait Ninon ?
La rencontre de la veille avait ébranlé ces convictions sur le bien-fondé de leur mission. La non-morte avait semé le trouble dans son esprit. L’ombre du doute entachait à présent chacun de ses cours docilement mémorisés. Rien dans l’attitude de Mohanne ne corroborait les affirmations péremptoires de l’institution.

L’Organisation s’était octroyé la lourde responsabilité de la réhabilitation de ceux qui, comme elle, avaient connus dans les vicissitudes de la vie des démêlés judiciaires plus ou moins importants.
Affecter les détenus des prisons régies par la brigade à la lutte contre les vampires était supposé ancrer en eux un sentiment profond d’appartenance au genre humain, leur faire mesurer la valeur de la vie et réactiver chez eux le désir d’œuvrer pour sa sauvegarde. Lyelle n’était plus certaine d’atteindre les nobles objectifs de ce projet. Si l’idée de se rédimer en consacrant son énergie à la défense de ses semblables l’avait séduite de prime abord, elle n’avait jamais affectionné l’idée d’être transformée en arme. Elle s’était résignée devant le constat d’un moyen commode pour fuir les conditions de vie draconiennes de la prison, sous la garde toutefois de celle qui s’était comportée en tortionnaire. Les vampires lui avaient été désignés comme ennemis à abattre mais l’écart entre l’image qui lui avait été donnée d’eux et le comportement de Mohanne l'avait désarçonnée.


Dernière édition par céléiane le Sam 7 Nov 2009 - 0:08, édité 3 fois
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Message  Pacô Ven 6 Nov 2009 - 23:20

céléiane a écrit:
Les yeux rivés sur le bitume, la jeune femme était comme hypnotisée par la régularité des lignes blanches qui surgissaient inéluctablement sous l’éclairage des phares de la camionnette.
Elles débouchèrent à l’orée d’un bois nimbé de la nitescence cendrée de la lune.
Le silence glacial dans le véhicule répondait en un inquiétant écho à celui de la nature avoisinante. Les odeurs de terre, de bois et d’herbes sauvages s’étaient substituées à celle de la ville.
Ninon bifurqua soudain sur un chemin forestier et décéléra. Quand le véhicule s’immobilisa, elle rompit le silence pour lancer des ordres lapidaires :

« Mets les lunettes de vision nocturne ! Descends, décharge le matériel et suis-moi avec les armes! »

Lyelle s’exécuta sans mot dire. A contrecœur, les bras chargés d’équipement(s), elle emboîta le pas à son instructrice .
Pourquoi sa première expédition de terrain devait-elle avoir pour objectif de traquer une vampire qui, elle devait l’admettre, s’était montrée plus amicale que ne l’avait jamais fait Ninon ?
La rencontre de la veille avait ébranlé ces convictions sur le bien-fondé de leur mission. La non-morte avait semé le trouble dans son esprit. L’ombre du doute entachait à présent chacun de ses enseignements (je vois plus le mot enseignement dans le sens: faire un cours, que recevoir un cours en fait). Rien dans l’attitude de Mohanne ne corroborait les affirmations péremptoires de l’institution.

L’Organisation s’était octroyée la lourde responsabilité de la réhabilitation de ceux qui, comme elle, avaient connu dans les vicissitudes de la vie des démêlés judiciaires plus ou moins importants.
Affecter les détenus des prisons régies par la brigade à la lutte contre les vampires était supposé ancrer en eux un sentiment profond d’appartenance au genre humain, leur faire mesurer la valeur de la vie et réactiver chez eux le désir d’œuvrer pour sa sauvegarde. Lyelle n’était plus certaine d’atteindre les nobles objectifs de ce projet. Si l’idée de se rédimer en consacrant son énergie à la défense de ses semblables l’avait séduite de prime abord, elle n’avait jamais affectionné l’idée d’être transformée en arme. Elle s’était résignée devant le constat d’un moyen commode pour fuir les conditions de vie draconiennes de la prison, sous la garde toutefois de celle qui s’était comportée en tortionnaire. Les vampires lui avaient été désignés comme ennemis à abattre mais l’écart entre l’image qui lui avait été donné d’eux et le comportement de Mohanne la laissait perplexe.
Bah là c'est même un peu plus que perplexe non ? \o/

C'est à dire qu'on dirait même que ça la laisse ... troublée, déboussolée etc ...

Bon et pis sinon, pas grand chose à redire puisque le texte n'est pas non plus très long. C'est dans la continuité de l'extrait précédent, ça se lit bien, y'a juste deux ou trois fautes vaseuses ...
Un seul objectif pour l'instant néanmoins ... peut être qu'il faudrait essayer de poser plusieurs affaires pour la trame du roman, non ?
Pacô
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Message  céléiane Sam 7 Nov 2009 - 0:06

L’ombre du doute entachait à présent chacun de ses enseignements (je vois plus le mot enseignement dans le sens: faire un cours, que recevoir un cours en fait).


remplacé par: "L’ombre du doute entachait à présent chacun de ses cours docilement mémorisés."

Bah là c'est même un peu plus que perplexe non ? \o/

C'est à dire qu'on dirait même que ça la laisse ... troublée, déboussolée etc ...

désarçonnée?


Un seul objectif pour l'instant néanmoins ... peut être qu'il faudrait essayer de poser plusieurs affaires pour la trame du roman, non ?

Oui ça va venir, c'est prévu... peut être que c'est un peu long à venir, c'est vrai que je prends toujours mon temps, mais ça arrive, normalement il devrait même y avoir pas mal de questions qui vont surgir dans pas très longtemps!
Pour le moment on en est à: " Qui est donc l'Organisation?" " pourquoi Mohanne n'a t elle pas réagit conformément aux descriptions données?" ( on a déjà résolu une question de base: " mais pourquoi donc Lyelle sauve t elle quelqu'un qui allait la tuer?").
Bon, là par contre il va falloir que je me remette à écrire le texte parce que jusqu'ici je postais tranquillement ce que j'avais déjà écrit mais là on arrive sur la fin de mes trente pages de word.


Je mets la suite:


Elles marchèrent sous les frondaisons sylvestres. Lyelle inspira profondément l’odeur de résine qu’exhalaient les grands pins noirs aux reflets bleutés.
Ninon avait dégainé son arme et gardait plusieurs grenades à sa ceinture. Elle balayait l’espace du regard et avait le pas assuré d’une spécialiste.

Dans l’obscurité, se détachait la silhouette massive d’une bâtisse. Trapue et rectangulaire, la construction exhibait des murs au ciment lépreux dont la grisaille était ponctuée de tags hideux, taches bigarrées qu’un enchevêtrement de lierre s’efforçait de masquer. D’épais parpaings obstruaient portes et fenêtres et dérobaient à la vue l’intérieur de la demeure. Des lézardes balafraient la façade. Les arbres aux formes torturées projetaient leurs ombres mouvantes sur les murs couleur de brume. Les ronces griffaient le bâtiment de leurs doigts difformes. L’ensemble inspirait une impression sordide de désolation. Aucune brèche ne permettait de s’infiltrer dans le bâtiment, tous les accès semblaient soigneusement murés. Mohanne avait elle vraiment établi sa demeure en ces lieux? Où donc se terrait la vampire ?
Lyelle, en silence, la pria de se tenir éloignée.

Ninon lui tendit un minuscule appareil et glissa un autre exemplaire de ce gadget à la pointe de la technologie derrière sa propre oreille avant de lui expliquer :

« Ces capteurs sont reliés. Contrairement à un téléphone, je peux enclencher la liaison sans que tu ne sois en mesure de désactiver le tien, je contrôlerai donc entièrement nos connexions et serai ainsi en mesure de surveiller le moindre bruit suspect dans ton entourage, tu n’auras aucun moyen de te soustraire à mon écoute. Une pression de ta part sur le bouton te permettra de me signaler un problème. On commence par truffer les alentours de pièges alors contourne la maison et installe-les à l’arrière! Tu as intérêt à ce que tout soit armé quand j’arriverai! »

Lyelle hocha la tête, pensive. Qu’avait donc en tête sa formatrice? Pourquoi l’envoyer seule à l’arrière du bâtiment si elle la soupçonnait d’alliance avec les vampires? Il s’agissait de sa première traque, pourquoi exigeait-elle une séparation aux abords de ce qu’elle pensait être un repaire? Elle ne reconnaissait plus la logique froide et implacable de son instructrice : les ordres de Ninon lui paraissaient incohérents mais obéir était son seul espoir d’échapper à l’incarcération.
Son regard embrassa les bois environnants. Grisée par l’odeur de la nature, un désir déraisonnable croissait en elle : partir, s’enfuir loin de Ninon, de l’Organisation, des vampires, du pénitencier et des magistrats. Mais à quoi bon si, dans cette fuite éperdue et désespérée, l’accompagnait sa conscience ? Aspirait-elle fuir le joug de sa condamnation ou seulement le poids de ses obsédants remords? Espérer s’en délivrer était illusoire: jamais elle ne se sentirait affranchie. Son droit à l’existence était conditionné à ses propres yeux par une consécration entière à la sauvegarde de la vie humaine. Ce serment personnel lui tenait lieu de ligne de conduite, elle ne s’autoriserait pas à déroger à la stricte exigence de probité qu’elle s’était imposée.
Personne ne souffrira ni ne mourra s'il est en mon pouvoir de l'éviter.
Mohanne. Pourrait-elle la préserver ? Son regard se posa sur les pièges qu’elle transportait : sa mission l’écoeura. La vie de cette vampire était-elle vraiment plus indigne que celle de Ninon ? S'estimait-elle, elle-même, plus respectable que celle qu’elle devait éliminer?

Tueuse. Le mot résonna dans chaque parcelle de son être. Sa formatrice avait pointé leur dénominateur commun.

Mohanne lui avait révélé son adresse en toute confiance et, en conséquence, son existence était à nouveau menacée. Cette constatation accablait Lyelle.
La jeune femme soupira et s’engagea sur le chemin qui ceignait le grand bâtiment.


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"Vampire", le début d'un "roman" - Page 6 Empty Re: "Vampire", le début d'un "roman"

Message  Pacô Mer 11 Nov 2009 - 16:03

céléiane a écrit:
Elles marchèrent sous les frondaisons sylvestres. Lyelle inspira profondément l’odeur de résine qu’exhalaient les grands pins noirs aux reflets bleutés.
Ninon avait dégainé son arme et gardait plusieurs grenades à sa ceinture. Elle balayait l’espace du regard et avait le pas assuré d’une spécialiste.

Dans l’obscurité, se détachait la silhouette massive d’une bâtisse. Trapue et rectangulaire, la construction exhibait des murs au ciment lépreux dont la grisaille était ponctuée de tags hideux, tâches (oui sinon, c'est un travail qui est bigarré Very Happy. Ceci dit, tache et bigarré fait un peu redondant pour moi) bigarrées qu’un enchevêtrement de lierre s’efforçait de masquer. D’épais parpaings obstruaient portes et fenêtres et dérobaient à la vue l’intérieur de la demeure. Des lézardes balafraient la façade. Les arbres aux formes torturées projetaient leurs ombres mouvantes sur les murs couleur de brume. Les ronces griffaient le bâtiment de leurs doigts difformes. L’ensemble inspirait une impression sordide de désolation. Aucune brèche ne permettait de s’infiltrer dans le bâtiment, tous les accès semblaient soigneusement murés. Mohanne avait elle vraiment
investi (humpf' ... investit fait trop terme trop lourd ^^. C'est déjà plus dans le sens militaire que dans le sens "trouver refuge") cette maison ? Où donc se terrait la vampire ?
Lyelle, en silence, la pria de se tenir éloignée.

Ninon lui tendit un minuscule appareil et glissa un autre exemplaire de ce gadget à la pointe de la technologie derrière sa propre oreille avant de lui expliquer :

« Ces capteurs sont reliés. Contrairement à un téléphone, je peux enclencher la liaison sans que tu ne sois en mesure de désactiver le tien, je contrôlerai donc entièrement nos connexions et serai ainsi en mesure de surveiller le moindre bruit suspect dans ton entourage, tu n’auras aucun moyen de te soustraire à mon écoute. Une pression de ta part sur le bouton te permettra de me signaler un problème. On commence par truffer les alentours de pièges alors contourne la maison et installe-les à l’arrière! Tu as intérêt à ce que tout soit armé quand j’arriverai! »

Lyelle hocha la tête, pensive. Qu’avait donc en tête sa formatrice? Pourquoi l’envoyer seule à l’arrière du bâtiment si elle la soupçonnait d’alliance avec les vampires? Il s’agissait de sa première traque, pourquoi exigeait-elle une séparation aux abords de ce qu’elle pensait être un repaire? Elle ne reconnaissait plus la logique froide et implacable de son instructrice : les ordres de Ninon lui paraissaient incohérents mais obéir était son seul espoir d’échapper à l’incarcération.
Son regard embrassa les bois environnants. Grisée par l’odeur de la nature, un désir déraisonnable croissait en elle : partir, s’enfuir loin de Ninon, de l’Organisation, des vampires, du pénitencier et des magistrats. Mais à quoi bon si, dans cette fuite éperdue et désespérée, l’accompagnait sa conscience ? Était-ce vraiment le joug de sa condamnation qu’elle aspirait fuir ou seulement le poids de ses obsédants remords? Espérer s’en délivrer était illusoire: jamais elle ne s’estimerait affranchie. Son droit à l’existence était conditionné à ses propres yeux par une consécration entière à la sauvegarde de la vie humaine. Ce serment personnel lui tenait lieu de ligne de conduite, elle ne s’autoriserait pas à déroger à la stricte exigence de probité qu’elle s’était imposée.
Personne ne souffrira ni ne mourra s'il est en mon pouvoir de l'éviter.
Mohanne. Était-elle vraiment en mesure de la préserver ? Son regard se posa sur les pièges qu’elle transportait : sa mission l’éc
œura (écœurait non plutôt ?). La vie de cette vampire était-elle vraiment plus indigne que celle de Ninon ? Était-elle (en corrigeant successivement tes accents sur le E majuscule, je me suis aperçu que tu employais énormément le "Était" en début de phrase, c'est assez lourd !) , elle-même, plus respectable que celle qu’elle devait éliminer?

Tueuse. Le mot résonna dans chaque parcelle de son être. Sa formatrice avait pointé leur dénominateur commun.

Mohanne lui avait révélé son adresse en toute confiance et, en conséquence, son existence était à nouveau menacée. Cette constatation accablait Lyelle.
La jeune femme soupira et s’engagea sur le chemin qui ceignait le grand bâtiment.

Effectivement, dure résolution à prendre ...

Bon, alors: le style est toujours fluide (je le répète à chaque fois mais c'est pour faire le constat). Le petit reproche, c'est que au bout d'un certain temps, ce style à toujours faire penser Lyelle en plein milieu de l'action peut entraver l'action justement. Moi j'aime bien et ça me dérange à peine. Mais peut être que d'autres ne sont pas de mon avis.

=> Sur l'histoire, on est aussi écœuré que ta protagoniste et c'est signe de bonne narration si l'on en arrive à ce point x).
Suite, suite, suite ? Very Happy
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Message  céléiane Mer 11 Nov 2009 - 18:38

tâches (oui sinon, c'est un travail qui est bigarré . Ceci dit, tache et bigarré fait un peu redondant pour moi)

Oui, en effet, sans accent circonflexe à cet endroit. Par contre taches bigarrées signifie ici taches de multiples couleurs mal assorties.

Mohanne avait elle vraiment investi (humpf' ... investit fait trop terme trop lourd ^^. C'est déjà plus dans le sens militaire que dans le sens "trouver refuge")

Remplacé par: "Mohanne avait elle vraiment établi sa demeure en ces lieux?"


J'ai aussi modifié beaucoup des "était" en transformant les phrases:: "Aspirait-elle fuir le joug de sa condamnation ou seulement le poids de ses obsédants remords?", " Pourrait-elle vraiment la préserver?", "S'estimait-elle, elle-même, plus respectable que celle qu’elle devait éliminer?".
Je n'en ai laissé qu'un. En effet il y avait clairement répétition sur le verbe être.


Le petit reproche, c'est que au bout d'un certain temps, ce style à toujours faire penser Lyelle en plein milieu de l'action peut entraver l'action justement. Moi j'aime bien et ça me dérange à peine. Mais peut être que d'autres ne sont pas de mon avis.

Oui, c'est vrai que j'aime bien "rentrer" dans la psycho de mes personnages de façon régulière. J'essaie d'intégrer cela au bon moment, du genre ne pas arrêter un combat en plein milieu pour un focus sur " oh comme je me sens mal de me battre" Laughing , le problème est que j'ai parfois besoin qu'elle comprenne certaines infos au moment critique et, plutot que de les mettre dans le récit de façon froide, distante, je préfère alors passer par ses ressentis à elle. Voilà ce que ça donne pour la suite ( il va y avoir de l'action justement!):


Alors qu’elle s’attelait à sa tâche, son abattement croissait. Elle connaissait le fonctionnement de chacun des dispositifs qu’elle s’apprêtait à activer. Des détecteurs volumétriques et thermiques effectuaient un relevé précis des caractéristiques de l'environnement. Si ils captaient dans leur champ des mouvements anormalement rapides ou la présence d'une forme humaine dont la température corporelle était significativement inférieure au seuil enregistré des 30°, des pulvérisateurs s’enclenchaient et vaporisaient dans l’atmosphère un nuage de poudre d’argent sous pression d’azote. Ce mécanisme laissait bien peu de chance à un vampire.

Le souvenir de l’énigmatique visage éburnéen de Mohanne la poursuivait, elle sentait peser sur elle son regard accusateur. Ses scrupules vis-à-vis de l’étrange intruse la plongaient dans un malaise ténu : sa confusion biaisait ses sens et, dans l’obscurité, elle croyait percevoir une présence insaisissable. Elle s’évertuait à chasser la désagréable impression d’être observée.

Alors qu’elle préparait l’armement de la première fusée à aspersion, une affreuse douleur vrilla sa nuque et le creux de son épaule. Un cri de douleur lui échappa, puis, dans un réflexe de survie, elle adopta l’attitude enseignée par Ninon : elle se projeta en une roulade sur l’assaillant pour le déséquilibrer puis s’arc-bouta sur ses jambes, se redressa et para à un nouvel assaut. L’attaquant avait déjà disparu. Elle appuya frénétiquement sur le bouton d’appel du micro-transmetteur qui la reliait à Ninon. Seul un silence angoissant lui répondit. Une morsure déchira à nouveau son épaule en sang. La peau mate et veloutée de Lyelle heurta celle, presque opalescente d’un vampire. La jeune femme n’eut que le temps de reconnaître les yeux jaunes perçants et la crinière d’ébène avant d’esquiver une nouvelle offensive.

« Mohanne, arrête! C’est moi! »

Elle se mordit les lèvres immédiatement: si Ninon surprenait ce cri ou entendait une ébauche de dialogue avec la vampire, les conséquences seraient désastreuses pour l’une et l’autre. Aucun crachotement du petit appareil n’indiquait de réponse à l’appel désespéré qu’elle avait lancé.

La vampire fondit sur Lyelle sans un bruit, en une attaque fulgurante et féroce. Ses crocs découverts étaient maculés de sang, son regard furieux allumé d’une lueur primitive transperçait sa proie.
La non-morte maîtrisa les parades défensives de l’humaine. Elle la projeta au sol, immobilisa fermement ses bras, pesa de tout son poids sur son corps et, la dominant ainsi, elle lança dans un crachement de chat sauvage :

« Traîtresse! Pensais-tu que je n’aurais pas reconnu le parfum d’un sang dont je me suis repue il y a si peu de temps ? Je t’ai sentie approcher à des lieues de la maison ! »

La vampire arracha les lunettes de vision nocturne de Lyelle puis laissa courir lascivement sa langue sous son œil droit, sur la fine coupure infligée par Ninon. Le geste diabolique mêlait lenteur étudiée et lubrique bestialité. Elle retroussait ses lèvres pour laisser apparaître sa dentition tranchante de prédatrice vorace. Un concentré d’acide versé sur la plaie n’eût pas causé de plus insupportables sensations d’inflammation. Lyelle, à nouveau, se mordit la lèvre avec force pour étouffer le hurlement de douleur qui vibrait au fond de sa gorge.
Les quelques mots prononcés par Mohanne avaient provoqué un séisme chez la jeune femme: la vérité s’élevait soudain, elle se répandait en son être pour y perpétrer sa caustique besogne aussi sûrement que le poison instillé au sein de sa blessure. Cette nuit, le rôle qu’avait voulu lui faire jouer Ninon n’était pas celui d’une chasseuse: elle était l’appât dont la gardienne usait afin d’éliminer Mohanne. L'instructrice ne l'avait pas entaillée incidemment: elle savait qu’aucun vampire ne résisterait à l’odeur alléchante du sang dont il s’était déjà abreuvé, son apprentie n’était qu’un piège parmi les autres.

Lyelle replia ses jambes et, en une charge désespérée, parvint à donner une impulsion suffisante pour déstabiliser son attaquante.
Elles roulèrent ensemble sur le sol et luttèrent dans un tournoiement de cheveux, de tissus, de chair et de sang.
Svelte, la mortelle se dérobait à la force brutale de la vampire. Elle se dégageait avec vigueur et pugnacité mais, au cœur même du combat, elle tentait d'éloigner Mohanne de la maison pour l’amener à couvert, dans le sous-bois. Leur joute s’apparentait à un ballet sauvage, les bonds félins de la non-morte suivaient une trajectoire maîtrisée et s'opposait à la manoeuvre de Lyelle.
Mohanne plaqua soudain son buste contre sa proie. Leurs poitrines se frôlèrent. La vampire étendit son cou : les deux canines acérées s’apprêtaient à transpercer le moindre lambeaux de chair à leur portée. Lyelle banda ses muscles, se crispa et, dans un déhanchement brusque se déroba à cette attaque. La non-morte s’éclipsa en un clignement de paupière. Une seconde suffit pour qu’elle lacérât le dos déjà ensanglanté de l’humaine. Dans l’ombre, les deux silhouettes se confondirent, se lièrent inextricablement. Elles donnaient de puissantes secousses, s’entrechoquaient interminablement, se défiaient en de multiples algarades.
Dans un assaut violent, Mohanne enserra Lyelle. Epuisée et ahanante, la jeune femme vit la prédatrice plonger vers son cou sans la moindre hésitation.




Question par rapport à cette partie: l'histoire des détecteurs de mouvements qui mesurent à la fois la vitesse et la température d'un corps, ce n'est pas trop farfelu? J'ai eu du mal à construire cette phrase, sans parler du fait que je ne sache pas si au niveau technologique ce soit vraiment réaliste!


Dernière édition par céléiane le Ven 13 Nov 2009 - 23:31, édité 5 fois
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"Vampire", le début d'un "roman" - Page 6 Empty Re: "Vampire", le début d'un "roman"

Message  Pacô Mer 11 Nov 2009 - 21:59

céléiane a écrit:
Alors qu’elle s’attelait à sa tâche, son abattement croissait. Elle connaissait bien le fonctionnement de chacun des dispositifs qu’elle s’apprêtait à activer. De minuscules caméras étaient pourvues de détecteurs volumétriques et thermiques. Lorsque ceux-ci mesuraient, pour une masse corporelle égale, une température inférieure à celle d’un corps humain vivant associée à une célérité (célérité n'est employé que pour l'onde en termes physiques. En termes littéraires, j'ai l'impression qu'il ne colle pas ... justement parce ton explication fait trop scientifique) de locomotion supérieure au seuil prédéterminé, des pulvérisateurs s’enclenchaient et vaporisaient dans l’atmosphère un nuage de poudre d’argent sous pression d’azote. Ce mécanisme laissait bien peu de chance à un vampire.

Le souvenir de l’énigmatique visage éburnéen de Mohanne la poursuivait, elle sentait peser sur elle son regard accusateur. Ses scrupules vis-à-vis de l’étrange intruse la plongeaient dans un malaise ténu : sa confusion biaisait ses sens et, dans l’obscurité, elle croyait percevoir une présence insaisissable. Elle s’évertuait à chasser la désagréable impression d’être observée.

Alors qu’elle préparait l’armement de la première fusée à aspersion, une affreuse douleur vrilla sa nuque et le creux de son épaule. Un cri de douleur lui échappa, puis, dans un réflexe de survie, elle adopta l’attitude enseignée par Ninon : elle se projeta en une roulade sur l’assaillant pour le déséquilibrer puis s’arc-bouta sur ses jambes, se redressa et para à un nouvel assaut. L’attaquant avait déjà disparu. Elle appuya frénétiquement sur le bouton d’appel du micro-transmetteur qui la reliait à Ninon. Seul un silence angoissant lui répondit. Une morsure déchira à nouveau son épaule en sang. La peau mate et veloutée de Lyelle heurta celle, presque opalescente d’un vampire. La jeune femme n’eut que le temps de reconnaître les yeux jaunes perçants et la crinière d’ébène avant d’esquiver une nouvelle offensive.

« Mohanne, arrête! C’est moi! »

Elle se mordit les lèvres immédiatement: si Ninon surprenait ce cri ou entendait une ébauche de dialogue avec la vampire, les conséquences seraient désastreuses pour l’une et l’autre. Aucun crachotement du petit appareil n’indiquait de réponse à l’appel désespéré qu’elle avait lancé.

La vampire fondit sur Lyelle sans un bruit, en une attaque fulgurante et féroce. Ses crocs découverts étaient maculés de sang, son regard furieux allumé d’une lueur primitive transperçait sa proie.
La non-morte maîtrisa les parades défensives de l’humaine. Elle la projeta au sol, immobilisa fermement ses bras, pesa de tout son poids sur son corps et, la dominant ainsi, elle lança dans un crachement de chat sauvage :

« Traîtresse! Pensais-tu que je n’aurais pas reconnu le parfum d’un sang dont je me suis repue il y a si peu de temps ? Je t’ai sentie approcher à des lieues de la maison ! »

La vampire arracha les lunettes de vision nocturne de Lyelle puis laissa courir lascivement sa langue sous son œil droit, sur la fine coupure infligée par Ninon. Le geste diabolique mêlait lenteur étudiée et lubrique bestialité. Elle retroussait ses lèvres pour laisser apparaître sa dentition tranchante de prédatrice vorace. Un concentré d’acide versé sur la plaie n’eût pas causé de plus insupportables sensations d’inflammation. Lyelle, à nouveau, se mordit la lèvre avec force pour étouffer le hurlement de douleur qui vibrait au fond de sa gorge.
Les quelques mots prononcés par Mohanne avaient provoqué un séisme chez la jeune femme: la vérité s’élevait soudain, elle se répandait en son être pour y perpétrer sa caustique besogne aussi sûrement que le poison instillé au sein de sa blessure. Cette nuit, le rôle qu’avait voulu lui faire jouer Ninon n’était pas celui d’une chasseuse: elle était l’appât dont la gardienne usait afin d’éliminer Mohanne. L'instructrice ne l'avait pas entaillée incidemment: elle savait qu’aucun vampire ne résisterait pas à l’odeur (problème de formulation là et donc de sens: soit tous les vampires ne résistent pas, soit aucun vampire ne résiste. Mais là tu emploies deux auxiliaires successifs de négation "pas et aucun".) alléchante du sang dont il s’était déjà abreuvé, son apprentie n’était qu’un piège parmi les autres.

Lyelle replia ses jambes et, en une charge désespérée, parvint à donner une impulsion suffisante pour déstabiliser son attaquante.
Elles roulèrent ensemble sur le sol et luttèrent dans un tournoiement de cheveux, de tissus, de chair et de sang.
Svelte, la mortelle se dérobait à la force brutale de la vampire. Elle se dégageait avec vigueur et pugnacité mais, au cœur même du combat, elle tentait d'éloigner Mohanne de la maison pour l’amener à couvert, dans le sous-bois. Leur joute (joute ? c'est pas un sport sur bateau ça ? \o/) s’apparentait à un ballet sauvage, les bonds félins de la non-morte suivaient une trajectoire maîtrisée et s'opposait à la manœuvre de Lyelle.
Mohanne plaqua soudain son buste contre sa proie. Leurs poitrines se frôlèrent. La vampire étendit son cou : les deux canines acérées s’apprêtaient à transpercer le moindre lambeaux de chair à leur portée. Lyelle banda ses muscles, se crispa et, dans un déhanchement brusque se déroba à cette attaque. La non-morte s’éclipsa en un clignement de paupière. Une seconde suffit pour qu’elle lacérât le dos déjà ensanglanté de l’humaine. Dans l’ombre, les deux silhouettes se confondirent, se lièrent inextricablement. Elles donnaient de puissantes secousses, s’entrechoquaient interminablement, se défiaient en de multiples algarades.
Dans un assaut violent, Mohanne enserra Lyelle. Épuisée et ahanante (il est pas très courant en adjectif celui là ^^. Et je le connaissais avec deux "n", mais après vérification les deux sont tolérés.), la jeune femme vit la prédatrice plonger vers son cou sans la moindre hésitation.


Pour répondre à ta question: si ça fait un peu poussé un raisonnement scientifique qui risque d'être facilement démonté par un vrai pro de la physique. Donc je te conseille de ne pas rentrer dans les détails techniques, surtout si ce ne sont pas ton rayon. Et puis toi, tu sais exactement comment il fonctionne ton portable et ton PC que tu utilises pourtant tous les jours ? =/ Donc je pense que tu peux faire dire à tes objets l'effet qu'ils produisent et leurs fonctionnalités, mais ne cherche pas à justifier à partir d'arguments scientifiques qui sont surement pour la plupart erronés ou facilement démontables.

Pour la scène d'action, ouais, c'est pas mal. Je me suis bien laissé emporter par leur petit combat. Cependant, il n'y a quand même pas beaucoup de manoeuvres à part le fait que Lyelle s'en prend plein la tronche et qu'elle arrive quand même à les faire rouler dans les sous-bois. J'aurais plus vu un petit combat avec plus de mouvements.

Sinon bien joué pour le retournement de situation et le petit piège de Ninon. Voilà qui concorde et qui plaît ! Suite ? Smile
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"Vampire", le début d'un "roman" - Page 6 Empty Re: "Vampire", le début d'un "roman"

Message  céléiane Jeu 12 Nov 2009 - 16:39

Pour répondre à ta question: si ça fait un peu poussé un raisonnement scientifique qui risque d'être facilement démonté par un vrai pro de la physique. Donc je te conseille de ne pas rentrer dans les détails techniques, surtout si ce ne sont pas ton rayon. Et puis toi, tu sais exactement comment il fonctionne ton portable et ton PC que tu utilises pourtant tous les jours ? =/ Donc je pense que tu peux faire dire à tes objets l'effet qu'ils produisent et leurs fonctionnalités, mais ne cherche pas à justifier à partir d'arguments scientifiques qui sont surement pour la plupart erronés ou facilement démontables.

Oui, je sais bien, ça bloque un peu de ce coté là car je n'ai pas toutes les connaissances requises pour savoir exactement comment l'appareil serait censé fonctionner. Ca me fait penser aux séries qui évoquent l'informatique, qui sortent des termes techniques pour enrober le truc ( ce qui marche très bien avec le communs des mortels) mais qui en fait ne veulent pas dire grand chose, en tout cas pas ce que c'est censé vouloir dire.
Par contre je sais qu'il existe des détecteurs de mouvements et de chaleurs, j'ai été lire certains sites qui proposent ce genre de trucs, je me dis que si il est possible de mesurer une chaleur il doit bien être possible de mesurer une absence de chaleur sur un corps avec une technologie adéquate.

Voilà comment j'ai transformé la phrase:

Des détecteurs volumétriques et thermiques effectuaient un relevé précis des caractéristiques de l'environnement. Si ils captaient dans leur champ des mouvements anormalement rapides ou mesuraient l'absence de chaleur dégagée par un corps, des pulvérisateurs s’enclenchaient et vaporisaient dans l’atmosphère un nuage de poudre d’argent sous pression d’azote.


c'est moins hasardeux comme cela?



elle savait qu’aucun vampire ne résisterait pas à l’odeur (problème de formulation là et donc de sens: soit tous les vampires ne résistent pas, soit aucun vampire ne résiste. Mais là tu emploies deux auxiliaires successifs de négation "pas et aucun".)

Oui, ça c'est juste que j'ai dû retourner la phrase dans tous les sens pour trouver la meilleure façon de le dire et que j'ai laissé des traces de mes "essais".

Mohanne de la maison pour l’amener à couvert, dans le sous-bois. Leur joute (joute ? c'est pas un sport sur bateau ça ? \o/)

Non, enfin pas au départ:

A. − Combat, affrontement.
1. HIST. (Moyen Age, xvie siècle). Combat de parade où deux cavaliers armés de la lance essaient de se désarçonner en s'élançant l'un vers l'autre.
.
2. P. anal.
a) Joute sur l'eau, joute lyonnaise, sétoise. Divertissement où deux hommes, chacun debout, sur une plate-forme à l'arrière d'une barque manœuvrée par plusieurs rameurs, essaient de se faire tomber à l'eau à l'aide d'une longue perche.

b) Combat entre deux animaux.
B. − P. ext. Lutte, rivalité où chaque adversaire essaie de supplanter les autres en se montrant le meilleur (dans un certain domaine).



Cependant, il n'y a quand même pas beaucoup de manoeuvres à part le fait que Lyelle s'en prend plein la tronche et qu'elle arrive quand même à les faire rouler dans les sous-bois.

Laughing Lyelle s'en prend toujours plein la tronche Laughing c'est un peu génant pour un perso principal, je me disais qu'à un moment il faudrait que j'arrête de la mettre dans des situations de victime d'ailleurs.
Mais si tu lis bien en fait justement elle n'arrive pas à l'amener dans le sous-bois: elle essaie ( pour la couvrir et lui éviter de se faire descendre par Ninon) mais je dis juste après que Mohanne maîtrise ses sauts et ne se laisse pas avoir par sa manoeuvre.
C'est vrai que j'ai eu un peu de mal à faire " vivre" le combat car ce n'est clairement pas mon fort de décrire une bagarre. Il y a aussi d'autres combats après, celui là, je ne voulais pas qu'il dure trop non plus.
D'un autre coté ça me semblait pas logique non plus que Lyelle arrive à prendre le dessus sur la vampire dans le combat puisque les vampires sont censés être très puissants.
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Message  MrSonge Jeu 12 Nov 2009 - 16:50

Des détecteurs volumétriques et thermiques effectuaient un relevé précis des caractéristiques de l'environnement. Si ils captaient dans leur champ des mouvements anormalement rapides ou mesuraient l'absence de chaleur dégagée par un corps, des pulvérisateurs s’enclenchaient et vaporisaient dans l’atmosphère un nuage de poudre d’argent sous pression d’azote.
Il y a juste un bug, c'est que l'absence de chaleur ne peut pas être mesurée puisque c'est uniquement la chaleur (niveau d'agitation des molécules) qui est mesurable. L'absence de chaleur, c'est le Zéro Absolu, des molécules qui ne bougent pas et non seulement ça ne peut pas être "dégagé" par un corps, mais en plus ça ne peut absolument pas être mesurer puisqu'il n'y a rien à mesurer, on sait d'avance que l'absence de chaleur c'est - 273.15 K (sauf erreur) et c'est tout. ^^
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Message  céléiane Jeu 12 Nov 2009 - 16:53

Oui, c'est bien ce qui m'inquiétait, je ressentais bien qu'il y avait un couac... mais on peut bien mesurer le mouvement, sauf que les vampires ici ne sont pas " obligés" de se déplacer ultra rapidement, c'est juste un plus. Donc il fallait bien qu'il y ait quelque chose en plus pour les distinguer. Comment ils pourraient être détectés par leur "froideur" corporelle... le volume du corps ( taille humaine) + le fait qu'il n'y ait pas la chaleur qu'il devrait avoir: si on part du principe qu'un mécanisme est programmé pour détecter que quand il y a telle taille il doit avoir telle chaleur: quand cette chaleur n'est pas détectée il pourrait se déclencher non?
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Message  MrSonge Jeu 12 Nov 2009 - 16:57

Il suffit que le détecteur ait enregistré une température corporelle moyenne et lorsqu''il détecte ce qui lui semble être un corps humain (il faudrait sous-entendre qu'il a été programmé pour reconnaître des formes/mouvements humains ou simplement animal) qui a une température corporelle beaucoup moins élevée que la moyenne qu'il a en mémoire, eh bien, cela déclenche une alarme.
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Message  céléiane Jeu 12 Nov 2009 - 17:00

oui c'est exactement ce que je tente désespérement de faire passer dans cette phrase tarabiscotée: c'est pour cela qu'au départ je parlais de "masse corporelle"... j'ai vraiment bien du mal à faire cette phrase. Il faut que je trouve un moyen de faire passer cette idée sans partir dans une théorie scientifique... si tu as une idée, je suis preneuse!
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Message  MrSonge Jeu 12 Nov 2009 - 17:05

Des détecteurs volumétriques et thermiques effectuaient un relevé précis des caractéristiques de l'environnement. Si ils captaient dans leur champ des mouvements anormalement rapides ou une intrusion humaine dont la chaleur corporelle se situait trop au dessous des moyennes enregistrées dans leur mémoire, des pulvérisateurs s’enclenchaient et vaporisaient dans l’atmosphère un nuage de poudre d’argent sous pression d’azote.
Quelque chose du genre, peut-être ?
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Message  céléiane Ven 13 Nov 2009 - 0:12

Merci MrSonge, ça m'a aidée, j'ai un peu changé les phrases mais je crois que je tiens le bon bout pour que ça veuille dire quelque chose et que les idées soient réunies, voilà ce que ça donne:

"Des détecteurs volumétriques et thermiques effectuaient un relevé précis des caractéristiques de l'environnement. Si ils captaient dans leur champ des mouvements anormalement rapides ou la présence d'une forme humaine dont la température corporelle était significativement inférieure au seuil enregistré des 37°, des pulvérisateurs s’enclenchaient et vaporisaient dans l’atmosphère un nuage de poudre d’argent sous pression d’azote. Ce mécanisme laissait bien peu de chance à un vampire."

(je précise "forme humaine" afin d'éviter qu'une biche passant par là se fasse argenter la tronche Laughing, aucun animal n'a été maltraité pendant l'écriture de ce roman Laughing )
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Message  Pacô Ven 13 Nov 2009 - 20:07

MrSonge a écrit:
Il y a juste un bug, c'est que l'absence de chaleur ne peut pas être mesurée puisque c'est uniquement la chaleur (niveau d'agitation des molécules) qui est mesurable. L'absence de chaleur, c'est le Zéro Absolu, des molécules qui ne bougent pas et non seulement ça ne peut pas être "dégagé" par un corps, mais en plus ça ne peut absolument pas être mesurer puisqu'il n'y a rien à mesurer, on sait d'avance que l'absence de chaleur c'est - 273.15 K (sauf erreur) et c'est tout. ^^
Ou même dans un esprit purement logique, ce serait une technologie bidon. Les détecteurs de chaleur ne fonctionnent qu'en présence d'être humains et animaux.
Sinon, ils ne détectent pas de chaleur.

Cela voudrait donc dire qu'ils s'activeraient dès qu'il n'y a personne devant eux ... c'est à dire tout le temps XD.
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