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"Vampire", le début d'un "roman"

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Pacô
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"Vampire", le début d'un "roman" - Page 7 Empty Re: "Vampire", le début d'un "roman"

Message  céléiane Ven 13 Nov 2009 - 21:00

Oui en effet, je sentais bien qu'il y avait un truc qui clochait avec la phrase, en fait je voulais mettre à la fois les critères rapidité, mouvement, forme et température, qui conjugués pouvaient révéler la présence d'un vampire. La description te parait plus cohérente comme je l'ai mise au dessus Paco?
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"Vampire", le début d'un "roman" - Page 7 Empty Re: "Vampire", le début d'un "roman"

Message  Pacô Ven 13 Nov 2009 - 21:28

Scuze me, je n'avais pas vu =/.

céléiane a écrit:
"Des détecteurs volumétriques et thermiques effectuaient un relevé précis des caractéristiques de l'environnement. Si ils captaient dans leur champ des mouvements anormalement rapides ou la présence d'une forme humaine dont la température corporelle était significativement inférieure au seuil enregistré des 37° (en espérant qu'aucun être humain en hypothermie ne passe par là ...), des pulvérisateurs s’enclenchaient et vaporisaient dans l’atmosphère un nuage de poudre d’argent sous pression d’azote. Ce mécanisme laissait bien peu de chance à un vampire."

Hormis le petit détail que je relève (ce qui est déjà pas mal hein et dont je pense il faudrait que tu baisses le 37° à au moins 30° sinon, c'est pas top le niveau de sécurité pour une époque avancée), il faut penser qu'une machine n'analyse pas avec intelligence.
Comment reconnaître une forme humaine d'un primate ? Ou même ... d'un ours brun ? Enfin je veux dire, sur quels critères peuvent se reposer cette analyse sachant qu'une machine n'a qu'une intelligence technique ?

Tu peux effectivement dire que la machine a des proportions en tête: alors que ferait-on des gringalets et des obèses qui ont peut être de sacrées dimensions de différence ?
L'on pourrait alors se baser à partir du squelette ... mais les primates ont le même squelette et puis il faudrait un angle précis sous lequel est vu le squelette, sinon, les données ne sont pas les mêmes même si ce sont deux humains différents.
L'on pourrait se baser sur la génétique, mais tous les mammifères en prendraient un coup par les oreilles XD.

Mais en même temps, c'est une arme de guerre: une mine anti personnelle est aussi dangereuse pour l'envahisseur que pour les populations des pays envahis. Donc je te propose encore une fois de ne pas te fourvoyer dans des explications un peu trop farfelues et tu te contentes de préciser que l'arme s'enclenche dès qu'il y a une détection de chaleur ou de mouvement. Si c'est une biche, tant pis, ça fera à manger.
Si c'est un vampire, tant mieux ça en fera un de moins.

Si c'est un humain, c'est un dommage collatéral comme dans toutes bonnes vieilles guerres et il avait qu'à pas se promener dans un champs miné.
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"Vampire", le début d'un "roman" - Page 7 Empty Re: "Vampire", le début d'un "roman"

Message  céléiane Ven 13 Nov 2009 - 23:27


céléiane a écrit:
"Des détecteurs volumétriques et thermiques effectuaient un relevé précis des caractéristiques de l'environnement. Si ils captaient dans leur champ des mouvements anormalement rapides ou la présence d'une forme humaine dont la température corporelle était significativement inférieure au seuil enregistré des 37° (en espérant qu'aucun être humain en hypothermie ne passe par là ...), des pulvérisateurs s’enclenchaient et vaporisaient dans l’atmosphère un nuage de poudre d’argent sous pression d’azote. Ce mécanisme laissait bien peu de chance à un vampire."

Hormis le petit détail que je relève (ce qui est déjà pas mal hein et dont je pense il faudrait que tu baisses le 37° à au moins 30° sinon, c'est pas top le niveau de sécurité pour une époque avancée),

C'est vrai, je pense que 30° est mieux, ça éviterait que ça se déclenche à tort et à travers.

il faut penser qu'une machine n'analyse pas avec intelligence.
Comment reconnaître une forme humaine d'un primate ? Ou même ... d'un ours brun ? Enfin je veux dire, sur quels critères peuvent se reposer cette analyse sachant qu'une machine n'a qu'une intelligence technique ?

Je ne me suis pas penchée sur comment le logiciel est censé reconnaitre une forme humaine, je présupposais qu'un programme était capable de faire cela: à partir du moment où ça marche sur deux pattes et que ça fait moins de 30° de température, ça s'enclenche... ( on suppose aussi qu'il n'y pas de singes dans la région ni d'ours) je pense que ça suffira pour ça soit cohérent et réaliste, si je dois insérer un plan technique de "comment ça marche", je ne vais pas m'en sortir... Je pars du principe qu'il y a des moyennes mémorisées dans l'appareil et que ça correspond aux standards humains. De toute façon quand un truc bouge et que ce truc en question est en dessous de 30° il est probable que ça soit un vampire.

Mais en même temps, c'est une arme de guerre: une mine anti personnelle est aussi dangereuse pour l'envahisseur que pour les populations des pays envahis. Donc je te propose encore une fois de ne pas te fourvoyer dans des explications un peu trop farfelues et tu te contentes de préciser que l'arme s'enclenche dès qu'il y a une détection de chaleur ou de mouvement. Si c'est une biche, tant pis, ça fera à manger.
Si c'est un vampire, tant mieux ça en fera un de moins.

Si c'est un humain, c'est un dommage collatéral comme dans toutes bonnes vieilles guerres et il avait qu'à pas se promener dans un champs miné.

En fait, l'arme dont il est question ici ne peut servir qu'à tuer un vampire: si elle se déclenche sur un humain, celui-ci en sera quitte pour une douche argentée, il n'aura plus qu'à se dépoussiérer un bon coup: c'est une sorte de poussière d'argent qui est vaporisée, il n'y aurait aucune raison que ça tue quelqu'un sauf si ce quelqu'un est hypersensible à l'argent comme le sont les vampires.




Suite:

Ninon, adossée à la façade du bâtiment, le regard rivé sur l’écran de son ordinateur de poche, fixait avec attention la carte qui s'y affichait. Le logiciel indiquait deux signaux lumineux en mouvement non loin de là. Un sourire de satisfaction éclaira son visage. Le temps pressait. Elle pianota sur le clavier tactile. Une fenêtre grise apparut et elle y entra une interminable combinaison de lettres et de chiffres. Le logiciel lui demanda une ultime confirmation. Elle valida son action et l’écran lui présenta une carte identique mais dépourvue des deux points qui y brillaient précédemment.

Une étrange léthargie saisissait Lyelle, elle ressentait la présence toute proche de Mohanne, le murmure indistinct d’une conversation frémissait à ses oreilles mais une torpeur inquiétante lui interdisait le moindre mouvement. Alanguie, elle flottait dans une bulle ouatée et intemporelle, incapable d’affirmer la moindre détermination. Elle glissait dans une molle indifférence au monde qui l’entourait. Un fil fragile la reliait à un ensemble disparate de souvenirs mais elle n’éprouvait envers eux qu’un apathique détachement. Toute réflexion construite, toute intention d’action était inhibées. Une douce somnolence l’avait envahie.
Des voix nasillardes la tirèrent pourtant désagréablement de son inertie: une fraction infime et ténue d’elle-même lui intimait de prêter attention au bourdonnement :

« Tu aurais dû nous attendre!
« Inutile, je n’avais pas besoin de vous et j'en avais informé à la centrale. Vous vous êtes déplacés pour rien! Comme d’habitude, je me suis débrouillée, le boulot est fait!
« On a vu ça! Et ton apprentie ?
« Son compte est bon! »

Une main glacée arracha brutalement le récepteur de l’oreille de Lyelle. Elle eût la sensation pénible de sortir en sursaut d’un profond sommeil peuplé de cauchemars.
La vampire venait d’écraser sous le talon de sa botte l'oreillette qui la reliait à Ninon : les composants électroniques jaillissaient d’une coque éventrée.
Une intense douleur traversait les bras, les épaules, la nuque et le dos de la jeune femme. Son chemisier déchiré laissait apparaître des plaies béantes, elle se sentait fourbue. La soirée défila dans son esprit, elle reconstitua péniblement les circonstances de son arrivée près de la grande demeure mais sa mémoire lui refusait l'accès au combat. Les images se succédaient, désordonnées et décousues. Elle se concentra intensément mais ses souvenirs se dérobèrent à sa conscience, ils s'étiolaient lorsqu'elle tentait de retracer l'issue de l'affrontement.
Son regard balaya les alentours, à la recherche d'indices. Elle situa rapidement sa position : elle se tenait sur le toit de la bâtisse. Accroupie sur une corniche, elle surplombait les bois alentours. Sa vue s’étendait jusqu’à la petite route empruntée quelques heures auparavant. Sur le chemin de terre, quelques mètres en contre bas, cinq silhouettes se dirigeaient ensemble vers les camionnettes. La jeune femme reconnut la démarche énergique de Ninon parmi elles.

Mohanne examinait la scène. Ses ongles s’enfoncèrent dans la nuque de Lyelle et elle lui empoigna les cheveux brutalement avant de lui souffler :

« Admire donc le spectacle, je tiens à ce que tu voies cela avant de mourir ! »
« Tu m’avais fait une promesse!»
« Que tu as rendue caduc à l’instant où tu as livrée mon adresse à l’Organisation! Lâche! Tu armes des pièges contre moi alors que je t’avais offert refuge et soutien? A quoi bon m’avoir sauvée si tu reviens pour me détruire ? J’ai pu nous hisser ici avant que les fumées ne m’atteignent mais cette fois tu as bien failli me tuer!»
« C'est impossible, je n’avais pas armé les pièges ! »

Mohanne ne lui avait pas laissé le temps d’achever sa mission.
D’une secousse elle s’arracha aux mains de la vampire, mettant en péril l’équilibre précaire qu’elle maintenait sur le larmier. Sous le regard perplexe de la non-morte, Lyelle rampa dangereusement jusqu’à l’extrémité opposé du toit en pente douce.
Mohanne avait dit vrai : à l’arrière du bâtiment, des fumées d’argent se répandaient en nappes lourdes. La seule explication vraisemblable s’agença dans l’esprit affûté de la jeune femme: Ninon n’avait rien laissé au hasard; virtuose des technologies, la chasseuse avait équipé les pièges d’un dispositif de déclenchement à distance, elle ne s’était pas fiée à son élève pour les activer.
Son instructrice ne l’avait pas seulement utilisée pour attirer la vampire hors de la maison ; elle avait sciemment ignoré son signal de détresse et avait laissé à Mohanne le temps de la vider de son sang car elle espérait les éliminer sans se mettre elle-même en danger. Une machination digne de sa réputation de stratège.
La rage et la déception gagnaient Lyelle, elle sentait peser le poids terrible de la trahison.
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"Vampire", le début d'un "roman" - Page 7 Empty Re: "Vampire", le début d'un "roman"

Message  Pacô Sam 14 Nov 2009 - 23:23

céléiane a écrit:
En fait, l'arme dont il est question ici ne peut servir qu'à tuer un vampire: si elle se déclenche sur un humain, celui-ci en sera quitte pour une douche argentée, il n'aura plus qu'à se dépoussiérer un bon coup: c'est une sorte de poussière d'argent qui est vaporisée, il n'y aurait aucune raison que ça tue quelqu'un sauf si ce quelqu'un est hypersensible à l'argent comme le sont les vampires.
Eh bien ... raison de plus alors ! Laughing
Mais bon là je te disais pour les mines anti-personnelles. Par contre, pourquoi s'emmerder à faire tout un truc technique pour ne reconnaître que les vampires s'il n'y a pas de danger pour les humains ?

céléiane a écrit:
Ninon, adossée à la façade du bâtiment, le regard rivé sur l’écran de son ordinateur de poche, fixait avec attention la carte qui s'y affichait. Le logiciel indiquait deux signaux lumineux en mouvement non loin de là. Un sourire de satisfaction éclaira son visage. Le temps pressait. Elle pianota sur le clavier tactile. Une fenêtre grise apparut et elle y entra une interminable combinaison de lettres et de chiffres. Le logiciel lui demanda une ultime confirmation. Elle valida son action et l’écran lui présenta une carte identique mais dépourvue des deux points qui y brillaient précédemment.

Une étrange léthargie saisissait Lyelle, elle ressentait la présence toute proche de Mohanne, le murmure indistinct d’une conversation frémissait à ses oreilles mais une torpeur inquiétante lui interdisait le moindre mouvement. Alanguie, elle flottait dans une bulle ouatée et intemporelle, incapable d’affirmer la moindre détermination. Elle glissait dans une molle indifférence du monde qui l’entourait. Un fil fragile la reliait à un ensemble disparate de souvenirs mais elle n’éprouvait envers eux qu’un apathique détachement. Toute réflexion construite, toute intention d’action était inhibées. Une douce somnolence l’avait envahie.
Des voix nasillardes la tirèrent pourtant désagréablement de son inertie: une fraction infime et ténue d’elle-même lui intimait de prêter attention au bourdonnement :

« Tu aurais dû nous attendre!
« Inutile, je n’avais pas besoin de vous et j'en avais informé à la centrale. Vous vous êtes déplacés pour rien! Comme d’habitude, je me suis débrouillée, le boulot est fait!
« On a vu ça! Et ton apprentie ?
« Son compte est bon! »

Une main glacée arracha brutalement le récepteur de l’oreille de Lyelle. Elle eût la sensation pénible de sortir en sursaut d’un profond sommeil peuplé de cauchemars.
La vampire venait d’écraser sous le talon de sa botte l'oreillette qui la reliait à Ninon : les composants électroniques jaillissaient d’une coque éventrée.
Une intense douleur traversait les bras, les épaules, la nuque et le dos de la jeune femme. Son chemisier déchiré laissait apparaître des plaies béantes, elle se sentait fourbue. La soirée défila dans son esprit, elle reconstitua péniblement les circonstances de son arrivée près de la grande demeure mais sa mémoire lui refusait l'accès au combat. Les images se succédaient, désordonnées et décousues. Elle se concentra intensément mais ses souvenirs se dérobèrent à sa conscience, ils s'étiolaient lorsqu'elle tentait de retracer l'issue de l'affrontement.
Son regard balaya les alentours, à la recherche d'indices. Elle situa rapidement sa position : elle se tenait sur le toit de la bâtisse. Accroupie sur une corniche, elle surplombait les bois alentours. Sa vue s’étendait jusqu’à la petite route empruntée quelques heures auparavant. Sur le chemin de terre, quelques mètres en contre bas, cinq silhouettes se dirigeaient ensemble vers les camionnettes. La jeune femme reconnut la démarche énergique de Ninon parmi elles.

Mohanne examinait la scène. Ses ongles s’enfoncèrent dans la nuque de Lyelle et elle lui empoigna les cheveux brutalement avant de lui souffler :

« Admire donc le spectacle, je tiens à ce que tu voies cela avant de mourir ! »
« Tu m’avais fait une promesse!»
« Que tu as rendue caduc à l’instant où tu as livrée mon adresse à l’Organisation! Lâche! Tu armes des pièges contre moi alors que je t’avais offert refuge et soutien? A quoi bon m’avoir sauvée si tu reviens pour me détruire ? J’ai pu nous hisser ici avant que les fumées ne m’atteignent mais cette fois tu as bien failli me tuer!»
« C'est impossible, je n’avais pas armé les pièges ! »

Mohanne ne lui avait pas laissé le temps d’achever sa mission.
D’une secousse elle s’arracha aux mains de la vampire, mettant en péril l’équilibre précaire qu’elle maintenait sur le larmier. Sous le regard perplexe de la non-morte, Lyelle rampa dangereusement jusqu’à l’extrémité opposé du toit en pente douce.
Mohanne avait dit vrai : à l’arrière du bâtiment, des fumées d’argent se répandaient en nappes lourdes. La seule explication vraisemblable s’agença dans l’esprit affûté de la jeune femme: Ninon n’avait rien laissé au hasard; virtuose des technologies, la chasseuse avait équipé les pièges d’un dispositif de déclenchement à distance, elle ne s’était pas fiée à son élève pour les activer.
Son instructrice ne l’avait pas seulement utilisée pour attirer la vampire hors de la maison ; elle avait sciemment ignoré son signal de détresse et avait laissé à Mohanne le temps de la vider de son sang car elle espérait les éliminer sans se mettre elle-même en danger. Une machination digne de sa réputation de stratège.
La rage et la déception gagnaient Lyelle, elle sentait peser le poids terrible de la trahison.

Alors une petite question: comment se fait-il qu'elles sont sur le toit là ? =/
Aux dernières nouvelles, il me semble qu'elle était dans les sous bois non ?

Sinon, une suite dans la continuité. C'est pas mal du tout même si je n'ai pas compris ce que Mohanne voulait que Lyelle voit avant qu'elle ne meurt. Dans le passage suivant je présume ?
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"Vampire", le début d'un "roman" - Page 7 Empty Re: "Vampire", le début d'un "roman"

Message  céléiane Dim 15 Nov 2009 - 0:17


Eh bien ... raison de plus alors ! Laughing
Mais bon là je te disais pour les mines anti-personnelles. Par contre, pourquoi s'emmerder à faire tout un truc technique pour ne reconnaître que les vampires s'il n'y a pas de danger pour les humains ?

Parce que l'argent pur n'est pas un métal " gratuit" non plus et qu'il ne faut pas gâcher les munitions bêtement, imagine le coût de la guerre si on gaspillait des centaines de tonnes de poussière argentée.

Alors une petite question: comment se fait-il qu'elles sont sur le toit là ? =/
Aux dernières nouvelles, il me semble qu'elle était dans les sous bois non ?

Oui. En fait on a une coupure, une ellipse: la narration du combat s'arrête au moment où Mohanne plonge vers le cou de Lyelle... puis on a un passage sur Ninon qui trafique quelque chose sur son ordi ( on est censé se poser la question "mais qu'est ce qu'elle fabrique??"). On suppose donc que pendant ce temps là Mohanne a tué Lyelle puisqu'elle semblait bien partie pour... (oui mais j'en ai encore besoin de mon perso principal moi Laughing ). On se demande donc ce qu'elle lui a fait. Passage suivant, on les retrouve sur le toit: Lyelle est un peu groggie: on peut aisément comprendre lmémoire ne lui revenait pas de ce qui s'était passé entre la fin du combat et son arrivée sur le toit: on est, en tant que lecteur, aussi déstabilisé qu'elle... du moins c'était ça le but.

je n'ai pas compris ce que Mohanne voulait que Lyelle voit avant qu'elle ne meurt. Dans le passage suivant je présume ?

Oui, ça c'est assez normal, c'est dans le passage suivant. Pour le moment Lyelle remarque une incohérence dans le discours de Mohanne et se focalise dessus ( du type " comment ça les fumées d'argent ont failli te tuer... mais... je n'ai pas armé les pièges!") et là elle cherche à vérifier et comprend ce qui s'est passé.

Suite:

Un cri s’éleva soudain en contre bas. Mohanne, imperturbable, fixait la scène qui se déroulait sous ses pieds avec une attention soutenue.

Lyelle entreprit une nouvelle progression imprudente sur les tuiles branlantes pour la rejoindre. La toiture vétuste s’affaissait, un trou béant non loin d’elle laissait à nu une charpente vermoulue. Elle frémit, ses mains téméraires testaient la fiabilité de chaque prise tandis que ses genoux tâtonnaient et dérapaient. Chaque centimètre d’avancée l’exposait à une chute.
Des bruits de lutte avaient succédés aux cris, des coups de feu claquèrent.
Elle accéléra sa reptation, et, déséquilibrée, entama une périlleuse glissade. La main de Mohanne l’agrippa, lui évitant une chute certaine.

« Tu as fini tes acrobaties? Ne me prive pas du plaisir d’observer ce combat; si tu t'écrasais au sol, ton cadavre les détournerait de la bataille! Tes collègues vont avoir du fil à retordre !»

Lyelle se figea, horrifiée par la vue qui s'offrait à elle.
Des dizaines de vampires avaient assailli les gardiens alors que ceux-ci s’apprêtaient à partir; à hauteur des camionnettes, les pièges s’avéraient inutiles.

Les non-morts s’éclipsaient et reparaissaient à un rythme rapide. Parfaitement coordonnés, ils alternaient leurs positions, dessinaient des voltes parfaites en une chorégraphie aventureuse et conjuguaient leurs forces dans un enchaînement d’assauts maîtrisés. Ils louvoyaient autour des humains et, évanescents, se dérobaient aux tirs pour mener des attaques gracieuses en des bonds aériens et imprévisibles. Le combat mêlait détentes foudroyantes et parade furtives dans une ronde implacable d’une irréelle beauté. Les grenades d’argent lancées par les gardiens illuminaient la nuit de leurs scintillants nuages. Les vampires se contentaient alors de se replier à bonne distance avant d’encercler à nouveau leurs assaillants. La manœuvre ne tarderait pas à avoir raison des cinq humains.
Les morsures provoquaient des cris de douleur. Lyelle ne tarda pas à remarquer que, contre toute attente, les vampires souffraient également à chaque attaque.
Les gardiens ont protégé leur peau d’une lotion d’argent.
Les contacts répétés tueraient les vampires aussi sûrement que leurs ennemis humains.
Pourtant, opiniâtres, ils maintenaient leur cadence et, en une courageuse danse macabre qui les menait à leur perte, s’entêtaient à infliger morsure après morsure.

Mohanne s’était raidie. Ses poings serrés sur le parapet prouvaient qu’elle venait de comprendre l’issue du combat.

Les non-morts rompirent brusquement leurs voltes rapides et organisées pour tenter une offensive plus audacieuse. Des trios se formèrent spontanément pour fondre sur chacune des cibles humaines. Des coups de feu crépitèrent et des corps s’affaissèrent. La confusion régnait et ne permettait plus à Lyelle de distinguer Ninon. Elle eût dû se réjouir du sort peu enviable de son instructrice mais, au coeur de son amertume, s'insinuait encore l'ombre d'une inquiétude pour celle dont elle avait partagé le quotidien ces derniers mois. Des sentiments ambivalents l'envahissaient et elle ne parvint pas à savourer pleinement sa cinglante jubilation face à une potentielle revanche. Elle sondait l’obscurité dans l'espoir d'apercevoir la gardienne quand une traînée floue et fantomatique déferla en trombe du bois pour se jeter sans hésitation dans l’affrontement. La jeune femme discerna une forme fluette, sa vitesse anormalement élevée indiquait une nature vampirique pourtant elle demeurait visible. La silhouette menue venait de mordre violemment plusieurs vampires et poussait des hurlements déments.

Mohanne se crispa davantage et maugréa:

« Il ne manquait plus que cette écervelée s’en mêle, elle devrait être muselée! »
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Message  Pacô Dim 15 Nov 2009 - 11:30

céléiane a écrit:
Un cri s’éleva soudain en contre bas. Mohanne, imperturbable, fixait la scène qui se déroulait sous ses pieds avec une attention soutenue.

Lyelle entreprit une nouvelle progression imprudente sur les tuiles branlantes pour la rejoindre. La toiture vétuste s’affaissait, un trou béant non loin d’elle laissait à nu une charpente vermoulue. Elle frémit, ses mains téméraires testaient la fiabilité de chaque prise tandis que ses genoux tâtonnaient et dérapaient. Chaque centimètre d’avancée l’exposait à une chute.
Des bruits de lutte avaient succédés aux cris, des coups de feu claquèrent.
Elle accéléra sa reptation, et, déséquilibrée, entama une périlleuse glissade. La main de Mohanne l’agrippa, lui évitant une chute (répétition) certaine.

« Tu as fini tes acrobaties? Ne me prive pas du plaisir d’observer ce combat; si tu t'écrasais au sol, ton cadavre les détournerait de la bataille (c'est plus la vue de son cadavre et pas le cadavre lui-même)! Tes collègues vont avoir du fil à retordre !»

Lyelle se figea, horrifiée par la vue qui s'offrait à elle.
Des dizaines de vampires avaient assailli les gardiens alors que ceux-ci s’apprêtaient à partir. A hauteur des camionnettes, les pièges s’avéraient inutiles.

Les non-morts s’éclipsaient et reparaissaient à un rythme rapide. Parfaitement coordonnés, ils alternaient leurs positions, dessinaient des voltes parfaites en une chorégraphie aventureuse et conjuguaient leurs forces dans un enchaînement d’assauts maîtrisés. Ils louvoyaient autour des humains et, évanescents, se dérobaient aux tirs pour mener des attaques gracieuses en des bonds aériens et imprévisibles. Le combat mêlait détentes foudroyantes et parades furtives dans une ronde implacable d’une irréelle beauté. Les grenades d’argent lancées par les gardiens illuminaient la nuit de leurs scintillants nuages. Les vampires se contentaient alors de se replier à bonne distance avant d’encercler à nouveau leurs assaillants. La manœuvre ne tarderait pas à avoir raison des cinq humains.
Les morsures provoquaient des cris de douleur. Lyelle ne tarda pas à remarquer que, contre toute attente, les vampires souffraient également à chaque attaque.
Les gardiens ont protégé leur peau d’une lotion d’argent.
Les contacts répétés tueraient les vampires aussi sûrement que leurs ennemis humains.
Pourtant, opiniâtres, ils maintenaient leur cadence et, en une courageuse danse macabre qui les menait à leur perte, s’entêtaient à infliger morsure après morsure.

Mohanne s’était raidie. Ses poings serrés sur le parapet prouvaient qu’elle venait de comprendre l’issue du combat.

Les non-morts rompirent brusquement leurs voltes rapides et organisées pour tenter une offensive plus audacieuse. Des trios se formèrent spontanément pour fondre sur chacune des cibles humaines. Des coups de feu crépitèrent et des corps s’affaissèrent. La confusion régnait et ne permettait plus à Lyelle de distinguer Ninon. Elle eût dû se réjouir du sort peu enviable de son instructrice mais, au cœur de son amertume, s'insinuait encore l'ombre d'une inquiétude pour celle dont elle avait partagé le quotidien ces derniers mois. Des sentiments ambivalents l'envahissaient et elle ne parvint pas à savourer pleinement sa cinglante jubilation face à une potentielle revanche. Elle sondait l’obscurité dans l'espoir d'apercevoir la gardienne quand une traînée floue et fantomatique déferla en trombe du bois pour se jeter sans hésitation dans l’affrontement. La jeune femme discerna une forme fluette, sa vitesse anormalement élevée indiquait une nature vampirique pourtant elle demeurait visible (il manque de la ponctuation là je pense). La silhouette menue venait de mordre violemment plusieurs vampires et poussait des hurlements déments.

Mohanne se crispa davantage et maugréa:

« Il ne manquait plus que cette écervelée s’en mêle, elle devrait être muselée! »

Une chose qui me vient spontanément: les vampires ne peuvent se défendre qu'en mordant ? Ils n'ont pas le droit aux armes pour tuer ?
Là, je relève une petite incohérence: si les vampires ne peuvent que mordre, une bonne combinaison pour les soldats humains et ils foncent dans le tas pour régler cette guerre.
Je pensais que les vampires pouvaient se battre avec un peu plus de moyens ... parce que ça fait très moyenâgeux face à des technologies évoluées.

Un autre truc: dans les passages précédents tu disais que Lyelle avait des plaies béantes. Je me vois mal avec une plaie béante me tenir à un toit, sous peine de déchirer encore plus la plaie. Il faudrait au moins préciser qu'elle souffre le martyr en faisant ça Wink.

Du point de vue du style, j'aurais tendance à dire que l'abondance de termes compliqués ralentissent et empâtent l'action. J'avais déjà remarqué ça pour le petit combat entre Lyelle et Mohanne, mais là ça s'intesifie. Parfois on bloque un peu dessus et je pense que pour un récit de ce type, au moment de l'action prenante, il faut éclaircir le vocabulaire, alléger les phrases et donner au lecteur la possibilité d'avaler l'extrait sans buter sur certains mots qui ne lui sont peut être pas très familiers.

Sinon, pour le reste des corrections, il faut que tu commentes à ton tour les textes des autres auteurs, dans le souci du dynamisme et de l'interactivité entre auteurs.
Aussi, on va bientôt reformer le forum et créer deux nouveaux espaces:

  • un espace "Vos écrits" où seul l'auteur poste ses écrits.
  • un espace "Vos commentaires" où toutes les critiques des membres seront postés et où tu pourras leur répondre.
C'est pour permettre aux nouveaux venus de se mettre sur un texte sans être découragé par la tonne de réponses sur le sujet. Ainsi, s'ils veulent lire, il y aura un sujet spécial pour le texte uniquement avec un lien qui conduira aux commentaires.

Mais pour cela, il faudra que tu postes à nouveaux tous tes écrits corrigés dans la nouvelle partie puisque ce sujet ci deviendra le sujet des commentaires.
Mais tu en sauras plus avec la news letter de ce soir Wink.
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