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Bleu comme le ciel d'Espagne

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Message  azul Ven 23 Avr 2010 - 16:45

Lien vers Bleu comme le ciel d'Espagne : https://imperialdreamer.1fr1.net/romans-f112/bleu-comme-le-ciel-d-espagne-t2440.htm#64265

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Message  noway Ven 23 Avr 2010 - 18:48

J'ai commencé la lecture, je dois renoncer pour le moment car mes gamines ne me laissent pas en paix. Je reviendrai comme dirait le Terminator Twisted Evil

Juste une question: que devient le précédent roman? Tu es vraiment en panne? Ze veux savoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir Sad
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Message  Pacô Ven 23 Avr 2010 - 21:41

Corrections des extraits 1 et 2 :

Nous étions à peine arrivés et son pays natal manquait déjà à mon fils.
=> je sais pas, mais je n'aime pas cette phrase. Sûrement à cause du "son pays natal" à "mon fils" qui fait un peu beaucoup trop d'articles possessifs avec un verbe en [m].
=> suggestion : "et mon fils regrettait déjà son pays natal."

Je n’avais pu refuser ce séjour qui dès son annonce avait pris les teintes d’un aller sans retour.
=> tu ne mettrais pas de virgules autour de "dès son retour" toi ?

J’enlevai Jenny dans mes bras,
=> enlever dans ses bras ? Correct ça ?

Catalina avait décidé de regrouper en une seule les occasions ratées de réunir la famille.
=> une seule quoi ?

Le pré grouillait de monde
=> en fait le terme "pré" ne s'adapte pas du tout pour moi avec une fréquentation de personnes huppées Razz

ainsi que l’habitation qu’occupait le couple de berger
=> il n'y aurait pas un "s" à berger ?

isolés sous la lumière des projecteurs
=> jolie l'oxymore !

La surprise de Ken me regarda venir en balançant sa tête noire par-dessus la barrière.
=> euh... ?
=> après coup : okay j'ai compris. Mais vu qu'on ne sait pas à la base ce qu'est cette surprise... ça fait bizarre cette nomination là ^_^.

— Encore des questions sans réponses à ce que je vois !
=> j'aurais plus vu une affirmation chuchottée, avec une intonation decrescendo. Alors ce point d'exclamation brise tout.


Appréciation linguistique :

J'ai parfois eu l'impression que tu avais un style un peu haché et un débit qui pousse le lecteur à sacrément s'accrocher pour tout suivre.
Néanmoins, malgré tout, j'ai été happé par cette narration qui nous plonge dans la personnalité de Nathalie.

Hormis quelques bourdes, il n'y a rien d'autres de vraiment à relever. Je dirais d'ailleurs que le commentaire que tu attends s'attarde plus sur mon ressenti. Je passe donc directement à la seconde appréciation Wink.

Appréciation du récit :

Je te donne mon ressenti et te pose en même temps les questions qui te feront éventuellement réfléchir sur les raisons du scénario de ton texte.

Alors au départ, sincèrement, je me suis placé dans un contexte spatial qui n'était pas le bon et je ne sais pas pourquoi : j'ai cru que Nathalie et son fils était dans une voiture.
En fait, c'est sûrement à cause du "Maman on rentre quand ?" ... phrase stéréotype du gamin qui dit "on est bientôt arrivé ?"

Donc de là, j'ai commencé à être perturbé parce que lorsque je me suis rendu compte que l'on était dans une cuisine, j'ai du tout réorganisé ma vision du contexte de ta narration (ce qui n'est pas facile une fois qu'on s'est fait une première visualisation du texte ^^).

Après, néanmoins, le gros souci pour c'est l'affluence des noms des personnages. Il y en a de partout : Nathalie, Mario, Catalina, Ken, Kenny, Nicolas, Frédéric etc.
Et j'avoue, je me suis un peu perdu parmi tous et j'ai été contraint plusieurs fois de relire le passage pour intégrer qui était qui. Aussi, est-ce bien judicieux de tous les balancer comme ça ou est-ce justement pour faire une impression de "beaucoup de monde" puisqu'il s'agit d'une "grosse fête" qui fait intervenir pas mal d'invités et qui fait un peu tourner la tête à la narratrice ?
Aussi : qui est Frédéric ? La femme de Catalina, selon moi. Mais je n'en suis pas très sûr et j'ai pas eu le courage de tout reprendre les deux extraits à la fin ^_^.

Et enfin, le truc qui m'a laissé un peu de marbre, c'est l'espèce de flash-back à la série américaine. La fille qui va prendre l'air pendant une grosse fête, qui va voir son cheval et qui repense tout à coup à une vieille histoire supposée mettre l'eau à la bouche au téléspectateur. Mais en fait, çam 'a donné un coup de stéréotypé et je me suis dit : est-ce bien nécessaire de nous jeter une histoire assez compliquée, ou je n'ai pas tout compris non plus, alors qu'on n'a pas encore assimilé tout l'espace de l'histoire et les noms des protagonistes ?

Bref, en impression finale il me reste que j'ai trouvé cette lecture très plaisante tout de même (la preuve en est que j'étais parti pour ne lire que le premier extrait...).
Ensuite, je ne sais pas si mon incompréhension est provoquée par la fatigue du vendredi soir où s'il y a vraiment un scénario d'ouverture trop compliqué pour le lecteur qui découvre ton univers.
Aussi, dès que j'aurais terminé de corriger tous les autres textes, je m'appliquerai à relire le tiens dans le week end Wink.
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Message  azul Sam 24 Avr 2010 - 9:41

Yo yo les gens !

Noway, je ne laisse pas tomber le gardien. Je pense que pour m’aider à le finir je vais jongler entre ces deux styles et, ma foi, je sens que ça va être un sacré exercice. (Cet après-midi je vais faire un loto dans la salle Gambetta. Ça va être du tout bon ça aussi^^)
J'ai parfois eu l'impression que tu avais un style un peu haché et un débit qui pousse le lecteur à sacrément s'accrocher pour tout suivre.
Ben voilà, Patchiquo, en une phrase tu as tout résumé.

Il me faut d’abord préciser que ce roman est une suite ; il est donc normal que tu ne saisisses pas tout. À moi de voir si ce que je dis ici a bien été abordé dans le premier et si je suis suffisamment claire pour qu’on puisse prendre l’histoire en cours.
Ensuite, je ne sais pas ce que tu entends par « haché », mais ce roman est le résultat de ma manie de la longueur à une certaine époque. J’ai dû couper en deux le premier chapitre et largement sabrer dans ce qui était déjà écrit. Il est donc possible que le sabrage soit excessif par endroits.

Voilà pourquoi je ne me suis pas expliquée quand j’ai posé cet extrait ; je voulais voir ce qu’il en ressortait. Je t’expliquerai un peu l’histoire passée si tu veux, mais je pense que ce premier chapitre résume l’essentiel. C’est peut-être pour ça que tu as cette impression de feuilleton américain ; le truc fait exprès pour retourner dans le passé. Mais là il était nécessaire. Ensuite, il y a des américains dans l’histoire, donc forcément…^^

Le reproche des personnages qui arrivent tous d’un coup dès le premier chapitre m’a aussi été reproché dans le premier roman. C’est clair qu’il faut s’accrocher. Je peux te résumer ici qui est qui :

Nicolas et Nathalie sont mari et femme
Tony et Nathalie sont frère et sœur
Frédéric et Catalina sont mari et femme
Nicolas et Frédéric sont demi-frères
Ken et Jenny sont les enfants de Nicolas et Nathalie.
Lou est le fils de Frédéric et Catalina.
Mario est le chef d’équipe de la finca et Maria une sorte de gouvernante. Je ne sais pas quel autre nom lui donner. Elle s’occupe de la cuisine et de l’entretien de la grande maison en général.
Alors au départ, sincèrement, je me suis placé dans un contexte spatial qui n'était pas le bon et je ne sais pas pourquoi : j'ai cru que Nathalie et son fils était dans une voiture.
En fait, c'est sûrement à cause du "Maman on rentre quand ?" ... phrase stéréotype du gamin qui dit "on est bientôt arrivé ?"
Tu as mal lu. Ken ne dit pas « On rentre quand ? » mais « On repart quand ? »
tu ne mettrais pas de virgules autour de "dès son retour" toi ?
Si, je pourrais même n’en mettre qu’une avant « qui »
enlever dans ses bras ? Correct ça ?
Oui, dans le sens de porter vers le haut, soulever
en fait le terme "pré" ne s'adapte pas du tout pour moi avec une fréquentation de personnes huppées
Non seulement Catalina lui a épargné l’invitation de personnes huppées, mais oui, un pré s’adapte parfaitement à ce genre de réunion dans les grandes propriétés.
— Encore des questions sans réponses à ce que je vois !
j'aurais plus vu une affirmation chuchotée, avec une intonation decrescendo. Alors ce point d'exclamation brise tout.
Là on est plus dans la personnalité de Frédéric et les rapports de substitut de père qu’il a parfois avec Nathalie (c’est lui qui a tenu les rênes du domaine jusqu’à ce qu’elle soit en âge de le faire) Le point d’exclamation est une affirmation en rapport avec le caractère fluctuant de Nathalie.

Voilà, je vais corriger les vilaines fautes que je ne devrais pas faire. Je manque de temps pour te faire un résumé construit de l’histoire précédente et des thèmes que j’ai voulu aborder.
Je te laisse relire si tu veux et si tu as le temps.
Merci pour ta lecture, parce que je vais avoir besoin d’aide sur ce coup
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Message  Nérouje Sam 24 Avr 2010 - 17:53

Salut Azul... de retour parmi nous. Very Happy

J'ai lu ton texte, puis le commentaire de Pacô.
Sur beaucoup de points, je suis d'accord avec lui :

Nous étions à peine arrivés et son pays natal manquait déjà à mon fils.
=> Moi non plus, je n'ai pas aimé. Je préfère la suggestion de Pacô : "et mon fils regrettait déjà son pays natal."

Je n’avais pu refuser ce séjour qui dès son annonce avait pris les teintes d’un aller sans retour.
J'aurais carrément mis deux virgules. Ton texte est déjà assez compliqué sans cela.

J’enlevai Jenny dans mes bras,
Je sais, c'est français. Pourtant je n'aime pas non plus.

Catalina avait décidé de regrouper en une seule les occasions ratées de réunir la famille.
J'ai buté là aussi. J'aurais mis deux virgules.

La surprise de Ken me regarda venir en balançant sa tête noire par-dessus la barrière.
Idem : euh... ?
=> après coup : okay j'ai compris. Mais, du coup, ça ne coule pas. Peut-être une majuscule à surprise ou bien en italique ?

J'ajouterais :
Mum… On repart quand ?
J'ai cru tout d'abord que c'était un surnom... jusqu'au "Dad". Il n'est pas évident pour le lecteur qu'on a affaire à des ricains. Peut-être que "Mumy" ? Je ne suis même pas persuadé que ça change grand chose.

Pacô a écrit:le gros souci pour c'est l'affluence des noms des personnages. Il y en a de partout : Nathalie, Mario, Catalina, Ken, Kenny, Nicolas, Frédéric etc.
Et j'avoue, je me suis un peu perdu parmi tous et j'ai été contraint plusieurs fois de relire le passage pour intégrer qui était qui.
Moi itou. J'ai toujours du mal quand il y a trop d personnages d'un coup. Ça m'oblige à d'incessants retours en arrière pour arriver à comprendre et je déteste ça.

Par contre, je ne suis pas d'accord quand Pacô dit : "J'ai parfois eu l'impression que tu avais un style un peu haché et un débit qui pousse le lecteur à sacrément s'accrocher pour tout suivre."
Je trouve au contraire ton style très délié et mature, comme peut l'être celui d'un véritable écrivain.

Pour terminer, au niveau du cenar, je ne peux être juge : je ne suis pas interpellé par ce genre de romans, style saga familiale (à priori... car je ne connais pas la suite.)
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Message  azul Dim 25 Avr 2010 - 8:41

Salut Nérouje, te voilà devenu bibliothécaire ?
Je trouve au contraire ton style très délié et mature, comme peut l'être celui d'un véritable écrivain.
Very Happy Merci, il ne me reste plus qu'à être digne de cette appréciation dans ce roman Very Happy

Comme je l'ai dit à Pacô, il s'agit d'une suite. Dans une suite, il me semble difficile de distiller les infos au fil des chapitres. Il faut replacer le contexte assez rapidement. Après, il est vrai qu'il n'est pas nécessaire que les personnages arrivent tout-à-trac dès le premier chapitre. Or, ici, il s'agit d'une réunion de famille ; tout le monde se trouve donc là. Peut-être est-ce ça que je devrais changer. Et encore...
Moi non plus, je n'ai pas aimé. Je préfère la suggestion de Pacô : "et mon fils regrettait déjà son pays natal."
Je suppose qu'au bout du deuxième avis, il devient difficile de faire la sourde oreille Smile
Je sais, c'est français. Pourtant je n'aime pas non plus.
Là aussi, mais "je pris Jenny dans mes bras" ne me convient pas non plus
Catalina avait décidé de regrouper en une seule les occasions ratées de réunir la famille.
Les seules virgules que je peux placer ici seraient pour encadrer "en une seule". Et je ne vois pas en quoi ça rend la phrase plus claire. Au contraire, ça hache davantage.
après coup : okay j'ai compris. Mais, du coup, ça ne coule pas. Peut-être une majuscule à surprise ou bien en italique ?
Tu as raison, je vais mettre surprise entre guillemets.
Pour terminer, au niveau du cenar, je ne peux être juge : je ne suis pas interpellé par ce genre de romans, style saga familiale
Ben décidément, entre le style racaille et les sagas familiales, je tombe toujours mal avec toi Very Happy

Merci pour ta lecture Nérouje.
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Message  Nérouje Dim 25 Avr 2010 - 9:46

azul a écrit:Salut Nérouje, te voilà devenu bibliothécaire ?
Heu.. je n'en sais rien. Je voulais juste savoir ce que ça voulait dire sur ID et... ça a donné Nérouje en marron scratch

Ben décidément, entre le style racaille et les sagas familiales, je tombe toujours mal avec toi
Ce n'est pas du tout le style racaille qui me gênait (au contraire, je trouvais ça excellent) mais le thème général (encore une histoire d'amûûr, quoique j'avoue ne pas être allé bien loin Embarassed )
D'une manière générale, la lecture sert soit à me distraire, soit à m'instruire.
Et pour ma distraction, j'aime à lire des histoires qui ne reflètent pas ma vie de tous les jours, sinon, je ne vois pas bien comment je vais m'évader ?

Il s'agit d'une suite.
Éditée ?
M'enfin, il me semble que quand un auteur écrit une suite, celle-ci débute par un préambule récapitulatif de ce qui s'est passé avant. Ça simplifie bien les choses.
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Message  MrSonge Dim 25 Avr 2010 - 9:53

Heu.. je n'en sais rien. Je voulais juste savoir ce que ça voulait dire sur ID et... ça a donné Nérouje en marron
Fallait poser la question, animal. Razz
J'ai reçu ta demande à intégrer ce groupe, et, tout fou, je me suis dit «Tiens, Nérouje qui veut devenir bibliothécaire, c'est du tout vu !» et je t'ai joyeusement ajouté. ^^ Mais en fait, la fonction de bibliothécaire n'est pas quelque chose de très important, c'est juste qu'on est les responsables de la section «Bibliothèque», même si tout le monde peut y présenter des livres.
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Message  Pacô Dim 25 Avr 2010 - 9:59

Ah oui tiens... Nérouje, tu es devenu bibliothécaire comment ? o_O
(c'était voulu ? XD)

Par haché, azul, j'entendais que des fois j'avais la désagréable impression que les phrases n'étaient pas coupées au bon endroit. Ou trop vite. Ou pas assez. Avec une organisation déstructurée quoi.

Non seulement Catalina lui a épargné l’invitation de personnes huppées, mais oui, un pré s’adapte parfaitement à ce genre de réunion dans les grandes propriétés.
Ce n'est pas la fête en elle-même qui ne convient pas, ce n'est pas non plus le fait qu'elle se passe dans un "pré". Mais c'est le terme "pré" qui pour moi n'est pas adapté. Pour moi, j'aurais mis champs. Un pré, ça reste vraiment exclusivement pour les bovins. Un champs, ça peut être de blés et c'est beaucoup plus... poétique.

Je ne savais pas néanmoins qu'il s'agissait d'une suite. Effectivement, si l'on est supposé connaître d'emblée l'univers des protagonistes grâce au premier tome, je me serais sûrement un peu moins perdu Smile.

Et le point d'exclamation de l'intonation de voix de Frédéric ne m'a toujours pas convaincu. Pour moi, ça fait un peu hors contexte cette intonation soudaine, dans une conversation légèrement intime...
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Message  azul Dim 25 Avr 2010 - 16:51

Ce n'est pas du tout le style racaille qui me gênait (au contraire, je trouvais ça excellent) mais le thème général (encore une histoire d'amûûr
Ahhhhhhhhhh horreur !!!! Je serai le gardien de tes nuits n'est pas un roman sentimental ! C'est décidé, je change le titre. Au choix : le gardien de la porte (c'est comme ça que j'ai toujours appelé Cerbère) ou le chien de l'enfer.

Bon, parlons de ce premier roman : jamais de la vie je n'ai voulu verser dans le sentimental mais il a été catalogué comme tel. Et il l'est. Et c'est trop tard pour y changer quoi que ce soit. J'aurais pu choisir une autre façon de traiter le problème du choix, mais je suis partie sur celle-là. C'était il y a un paquet d'années et c'est écrit. Point.

Pour traiter ce problème, j'ai posé tout un tas de situations dans le premier roman qui ne pouvait pas se dénouer sur un seul titre. C'est la raison de cette suite. Je dois l'écrire pour fermer la boucle. Point.
Je voudrais juste ne pas sortir trop les violons et, si vous avez le courage de lire, je compte sur vous pour me ramener dans le droit chemin. Du moins pour pointer ce qui dérape trop. Alors n'hésitez pas, je ne m'en vexerai pas : ce n'est pas mon histoire mais une histoire.

Bien. Puisque les choses sont claires et qu'il s'agit donc d'une histoire d'amour, il y avait, dans cette première histoire, un choix à faire entre deux hommes. L'un, tout à fait à même d'épauler l'héroïne dans la gestion de son domaine mais vivant à des milliers de kilomètres ; l'autre, bureaucrate et citadin dans l'âme. Le problème s'est "réglé" avec la mort de l'un d'entre eux (peut-être son propre choix, chacun y voit ce qu'il veut). Il y avait aussi une question posée : qui était le père de Ken ?

Je pourrais sans doute en dire davantage, mais ça ne me paraît pas bien utile. Pas pour l'instant. V'là.
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Message  Pacô Dim 25 Avr 2010 - 21:17

Et celui qui est mort, c'est celui qui a brûlé vif ? Bleu comme le ciel d'Espagne Icon_rolleyes

Je n'ai jamais vu ton roman comme sentimental (pour le gardien du moins). Mais plutôt comme un bon roman reflet de la société actuelle.

Après, oui, je suis persuadé qu'un vrai résumé saura mieux nous rendre compte si tu es sortie des sentiers battus ou non. Parce que si on ne connait rien du passé, ça va être dur de savoir - et de dire - si tu t'es plantée ou non quelque part.
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Message  kat Dim 2 Mai 2010 - 21:30

Yep you

Mum… On repart quand ? (c’est vrai qu’on a vraiment l’impression qu’ils sont en voiture)
— Bientôt, Ken. Tu n’es pas content d’être ici ?

Nous étions à peine arrivés et son pays natal manquait déjà à mon fils. Je partageais son désarroi sans rien en laisser paraître. Nicolas était si sûr de lui. Malgré la saison peu propice aux voyages, il m’avait offert ce retour en Espagne comme un gage de paix avec le passé. Trois ans d’absence. Je n’avais pu refuser ce séjour qui, dès son annonce, avait pris les teintes d’un aller sans retour.

— C’est que j’ai plein de choses à raconter à Dan, et je sais pas si Dad voudra que je lui parle.
— Allons Kenny ! Va le voir, il est encore en communication avec lui. Et si ce n’est pas possible ce soir, nous l’appellerons demain. D’accord ?

Ken hocha la tête, la mine penaude (je trouve que ça ferait plus sympa en inversant : La mine penaude, Ken hocha la tête). Il hésita, puis traîna les pieds jusqu’à la porte de la cuisine. Interrompre une conversation entre son père et notre contremaître était un défi qu’il n’oserait pas relever seul.

— Oncle Fred doit être dans les parages, demande-lui de t’accompagner. Et ne vous attardez pas trop. Telle que je la connais, tante Catalina doit trépigner d’impatience.

Ken s’éclipsa avec un regain d’enthousiasme. Assise à même le carrelage, sa sœur salua son départ en entamant un concerto pour cuiller en bois. J’enlevai Jenny dans mes bras, la couvris chaudement et allai rejoindre la foule des invités derrière les hangars.
Nous étions revenus pour célébrer, avec un peu de retard il est vrai, l’union de Maria, ma gouvernante, avec son soupirant de longue date, l’ineffable Mario. La cérémonie avait eu lieu l’été dernier et nous n’avions pu y assister.
Non contente d’inviter le couple à renouveler ses vœux neuf mois plus tard, Catalina avait décidé de regrouper en une seule les occasions ratées de réunir la famille. Tout y était passé : les quarante ans de Nicolas, fêtés en début d’année, les cinquante ans de Frédéric dans quelques mois, les deux ans de Jenny qui dataient d’une semaine, et même, fait qui ne cessait d’étonner Ken, son futur anniversaire au mois de juin.
Elle m’avait cependant accordé une faveur en m’épargnant la longue liste des personnalités huppées. Mon cadeau d’anniversaire anticipé, avait-elle précisé en m’embrassant du bout des lèvres.
La saison était encore fraîche pour passer la soirée en plein air. Catalina avait réquisitionné la totalité du personnel afin d’installer un chapiteau derrière les écuries. Pour les encourager, elle leur avait promis une participation active à la fête. Une perspective qui m’enchantait, car je préférais de loin serrer la main calleuse d’un palefrenier que la poigne suffisante d’un bureaucrate.

J’étais à quelques pas du chapiteau lorsque la silhouette de ma belle-sœur scintilla (je n’aime pas trop le verbe scintiller dans ce contexte, ça me fait drôle) vers moi.

— Nathalie ! Où étais-tu passée ? Frédéric est-il rentré ? Et Nicolas ? J’ai perdu ton fils ; il était à côté de moi et l’instant d’après… pfft ! envolé, disparu ! J’avais oublié à quel point les enfants sont remuants !
— Calme-toi, Catalina, ils arrivent. Retourne auprès des invités, je me charge du reste.
— Quel reste ? s’offusqua-t-elle. Je me suis occupée de tout. Si tu veux bien me confier ta fille, je dois lui présenter quelqu’un.

Elle m’enleva Jenny d’autorité et se sauva sans me laisser le temps de protester. Je poursuivis ma route en direction du vaste abri en toile bleu et blanc. Je ne voyais pas Mario, mais je pouvais entendre sa voix tonitruante couvrir les premiers accords de l’orchestre. Le pré grouillait de monde, alors que je l’avais laissé pratiquement désert trois quarts d’heure plus tôt. La voix de mon chef d’équipe s’échappait de l’attroupement qui s’était formé à l’entrée du chapiteau. Il s’apprêtait à porter un toast. Je m’approchai discrètement, désireuse de ne pas troubler ce moment d’intimité, mais un palefrenier m’aperçut et le cercle s’ouvrit. Le couple apparut, étroitement enlacé. Tous les verres (coupes ?) étaient levés. Un vague murmure parcourut l’assemblée et, pendant un court instant, il me sembla que je n’étais pas à ma place dans cette réunion d’amis. Puis un mouvement commun m’inclut dans le groupe et je retrouvai ma voix.

— Quelqu’un veut-il m’offrir un verre ?

Le cercle ondula et une main se tendit.

— Portons un toast à nos jeunes mariés, proposai-je. Je lève mon verre aux longues années de bonheur qui les attendent et à toutes celles qu’ils m’ont consacrées. Merci pour votre patience, votre présence de tous les instants, et votre écoute attentive. Merci à vous deux.

Un hourra général ponctua mon discours. Puis le cercle se disloqua et rayonna bruyamment vers le buffet, me laissant seule avec le couple. Maria me prit dans ses bras (m’enlaça ?) et je sentis l’émotion passer dans son étreinte.

— Nous n’avons pas encore eu l’occasion de vous remercier pour votre cadeau de mariage, dit-elle. Il nous a beaucoup touchés.
— Ce n’est rien, Maria. Et puis, vous garder ici, c’est un peu vous garder près de moi, même si je n’y viens plus très souvent.

Mario ne disait rien, les yeux baissés sur son verre. Je savais à quel point il lui était difficile de ravaler son orgueil. Quand il s’était décidé à déclarer sa flamme à Maria, la question de leur future habitation s’était posée juste après celle de leur mariage. Ils ne pouvaient quitter le domaine, leur vie était ici. Maria occupait un petit appartement dans une aile de la grande maison, et Mario se contentait depuis toujours d’une chambre attenante aux communs. Il se plaisait dans cet espace exigu et sans confort. Il n’en avait jamais voulu d’autre, malgré l’insistance de mon père que son entêtement désolait.
Je n’avais pas eu à réfléchir longtemps sur les possibilités qui se présentaient. À la mort de ma mère, nous avions décidé, Frédéric et moi, de mettre un terme à notre élevage de moutons ; l’entretien du centre équestre et celui des terres posait alors bien assez de problèmes. Après la cessation de cette activité, le hangar à tonte avait été plus ou moins laissé à l’abandon, ainsi que l’habitation qu’occupait le couple de bergers. La solution était vite trouvée, il suffisait de retaper la maison qui tombait un peu en ruine faute d’entretien. L’entreprise n’avait pas été de tout repos, mais dès le premier jour de mon retour, j’avais pu admirer le petit miracle opéré par les mains habiles de Mario. Sa femme avait su apporter la touche personnelle qui, soumise à la critique de l’intransigeante Catalina, n’avait soulevé que des exclamations enthousiastes.

Bon moi j'aime bien cet extrait. Le seul truc avec lequel j'ai du mal, c'est l'abondance de prénoms (donc de personnages), j'ai un peu de mal à me repérer. Bien sûr du fait qu'il s'agisse d'une suite, on peut avoir un peu de mal mais ce n'est pas tant ça qui dérange. C'est surtout qu'il faut revenir souvent en arrière pour se dire tiens Mario fait-ci, et Frédéric c'est qui déjà ? ah oui ça y est je me rappelle, et après on revient sur la petite soeur dont on ne sait pas l'âge et puis on repart sur le perso principal etc. j'ai un peu de mal à suivre Very Happy

Sinon côté style, pas grand chose à te dire, dès que je trouve le temps, je continue ma lecture.
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Message  azul Lun 3 Mai 2010 - 15:51

Mum… On repart quand ? (c’est vrai qu’on a vraiment l’impression qu’ils sont en voiture)
Mais c'est contredit par les lignes suivantes Very Happy
ma belle-sœur scintilla (je n’aime pas trop le verbe scintiller dans ce contexte, ça me fait drôle) vers moi.
Oui tu as raison, il faut que je trouve un autre verbe.
Le couple apparut, étroitement enlacé. Tous les verres (coupes ?)
Oui mais couple/coupes, ça va faire aussi bizarre.
Maria me prit dans ses bras (m’enlaça ?)
Prendre dans ses bras a quelque chose de plus maternel, et c'est le cas ici.

Pour l'abondance des personnages, c'est un fait. Beaucoup s'y sont perdus dans le premier roman qui a le même problème. Je crois que je choisis mal mes débuts de roman en fait. Ici, il s'agit d'une réunion familiale, alors forcément tout le monde est là, et ça ne favorise pas la découverte par le lecteur des différents protagonistes à dose modérée.

Merci pour ta lecture Kat Wink
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Message  kat Mar 4 Mai 2010 - 8:09

Tu as raison : coupes/couples, ça ne va pas le faire. Peut-être flûte, ça dépend ce qu'ils boivent.

Maria resplendissait de bonheur, une main appuyée sur l’épaule de Mario. Elle portait si joliment la cinquantaine. Son visage aux traits fins et réguliers n’avait pas pris une ride depuis mon dernier séjour. Sa chevelure noire, qu’elle portait le plus souvent relevée, ne laissait deviner aucun fil blanc (trop la chance !) à leur racine. Elle disparut soudain dans une envolée de jupe et je me retrouvai seule avec mon chef d’équipe.

— Où en est notre projet, Mario ?
— Votre cadeau d’anniversaire est fin prêt. Votre fils va être sacrément surpris. Vous comptez toujours le lui offrir ce soir ?
— Il n’y aura pas de meilleure occasion. Où avez-vous caché la perle rare ?
— Dans le paddock. Je suis allé la chercher il y a une heure.

Quelqu’un l’interpella avec un large panel d’incitations grivoises. Je fis la sourde oreille lorsque je reconnus la voix de mon frère Tony. Mario prit (arbora ?) un air gêné avant de céder à l’invitation de plus en plus pressante. Je me débarrassai de mon verre sur un coin de table et sortis. Le froid de la nuit me saisit. Les musiciens jouaient un air de samba, isolés sous la lumière des projecteurs (j’aura inversé : les musiciens, isolés…., jouaient…). Quelques danseurs courageux faisaient honneur à leur prestation, mais la plupart des invités s’étaient réunis sous le chapiteau.
Je me dirigeai vers le paddock. La surprise de Ken me regarda venir (ça sonne étrangement mais vu la surprise je comprends mieux la formulation) en balançant sa tête noire par-dessus la barrière. Elle était née trois ans plus tôt, du croisement d’un Pure Race Espagnol avec Seabird, l’étalon arabe (j’adore les PSAar tongue ) que m’avait offert Nicolas quelques années auparavant. Ken l’avait vu naître ; l’événement avait été le seul point positif de son exil forcé. Frédéric l’avait tiré du lit au petit matin pour lui permettre d’y assister. La petite chose noire et gluante lui avait arraché des cris d’admiration et, quand Mario avait pointé un doigt vers l’étoile blanche (je ne sais pas si les gens vont comprendre, peut-être devrais-tu dire la touffe de poils blanc sur son front, jsais pas) sur son front, Ken avait demandé la traduction du mot : Estrella. Tel était le nom qu’il lui avait alors donné, et Mario l’avait accepté sans condition.

La jument vint se frotter contre mon épaule et poussa son exploration jusque dans mes cheveux ; un souffle chaud s’aventura dans mon oreille. Je me souvins d’une autre nuit, presque identique à celle-ci, une nuit d’anniversaire, celle de mes vingt-sept ans (celui de mon 27eme anniversaire ?), bientôt dix ans déjà. J’étais à la même place ; une autre tête noire reposait sur mon épaule et, comme ce soir, l’image de mon père était présente et avec elle l’amour de cette terre que je ne voulais abandonner pour aucun des deux hommes que j’aimais. Il n’en restait plus qu’un ce soir, l’autre avait cédé sa place, laissant une porte entrouverte sur le passé. Le temps ne l’avait pas refermée, la distance ne m’y avait pas aidé. Malgré mes efforts pour l’en chasser, il restait encore au fond de mon cœur une petite place pour un amour perdu : un regard sombre, des boucles brunes, un visage aux traits familiers qui ressurgissait parfois, au détour d’un détail qui n’avait d’importance que pour moi, le son d’une voix, un éclat de rire, un mot (wow, elle est méga longue cette phrase). Alors, les souvenirs affluaient et révélaient au grand jour la blessure encore fraîche. Après le rappel fugace des jours heureux, il n’y avait plus devant mes yeux que le visage méconnaissable de Francisco, ravagé par les flammes. Puis venait la culpabilité de ne pas avoir pu le sauver et, tout de suite après, le vide inéluctable de son absence. Je savais alors que je n’avais rien oublié, et que la petite place au fond de mon cœur avait encore trop d’importance pour faire naître à la pensée l’image apaisée d’un passé révolu.

Puis Estrella se fondit dans la nuit. J’écoutai décroître le bruit de ses sabots, accoudée à la barrière (je ne sais pas ce que j’ai mais je veux tout inverser : Accoudée à la barrière(du paddock ?), j’écoutais décroître…). Plus rien ne comptait soudain que cette apaisante solitude, les yeux levés vers le ciel étoilé. Je songeai à mon bonheur d’être rentrée chez moi, aux heures passées à rêver d’un retour définitif, à l’impossibilité de réaliser ce souhait. Par-là même me revinrent à l’esprit toutes les décisions prises à distance, les longues discussions avec Mario et les changements qui s’opéraient sans moi. Ma pensée s’évada tout naturellement vers Nicolas qui était confronté au même dilemme depuis deux jours. Aucun de nous deux ne voulait délaisser son héritage. Quoi de plus naturel, en somme ?

— Je savais que je te trouverais ici.

La main de Frédéric effleura mon épaule et glissa le long de mon bras avant de me serrer contre lui.

— Tu as froid, tu aurais dû te couvrir davantage.
— Si tu connaissais les printemps du Wyoming, tu trouverais que le fond de l’air est plutôt doux ici.

Il rit et je laissai aller ma tête contre son épaule.

— Viens. Il faut rentrer, tout le monde se demande où tu es passée.
— Je n’ai pas envie de rentrer, Frédéric.
— À tes risques et périls ! Tony s’apprêtait à lancer un avis de recherche quand je me suis dévoué.

Je ne fis pas écho à son rire. Il souleva mon menton et tourna mon visage vers lui. Les larmes brûlaient mes yeux. Il était bien le seul à me comprendre, j’avais l’impression d’avoir dix ans quand il me regardait avec cet air-là.

— Encore des questions sans réponses à ce que je vois !
— Des milliers…
— Une seule me suffira.
— Pourquoi les retours sont-ils plus douloureux chaque fois ?
— Ici ou là-bas ?
— Ici et là-bas ! Je voudrais rester…
— Alors reste, rien ne t’oblige à repartir si tôt.
— Je parlais d’un retour définitif, Frédéric.

Il l’avait compris. Il se dégagea la gorge pour ne pas avoir à répondre, mais je connaissais son opinion sur le sujet. Malgré les bonnes relations qu’il entretenait avec son frère, il n’avait jamais souhaité me voir quitter le domaine, et pas seulement pour le surcroît de responsabilités que cela entraînait, je savais que le manque était réciproque.

— Viens, le moment est mal choisi pour parler d’avenir. Oublie tout ça pour ce soir.

Il m’entraîna vers la lumière du chapiteau. Son pas était plus sûr que le mien, et je le laissai me guider, son bras autour de mes épaules.

— Catalina veut te présenter quelqu’un. Elle plaît déjà à ta fille et je crois qu’elle te sera d’un grand secours si tu veux prolonger un peu ton séjour.

Il s’arrêta à l’entrée du chapiteau.

— Réserve-lui un accueil chaleureux, c’est la nièce de Maria. Elle est assise là-bas, à notre table.

Elle pense à bcp de choses et parfois on a le sentiment que tout est emmélé. Du coup, on passe du coq à l'âne avec une grande rapidité. Certaines parties du textes ne sont pas évidentes à lire, toujours entre autre parce que la petite dame parle de Nicolas, puis vient Frederic, etc... du coup on a du mal à tracer un portrait de chacun des protagonistes. Il n'en demeure pas moins que l'héroïne est perdue, elle ne sait pas ce qu'elle doit faire, qu'elle reste blessée par son passé et que l'amour est une cause de son indécision face à la vie, c'est dumoins mon ressenti.
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Message  azul Mar 4 Mai 2010 - 15:29

Merci pour ta lecture Kat. Oui, il semble que ce premier chapitre soit un peu trop chargé en informations. Du coup, le lecteur est perdu, ce qui n'a rien d'étonnant. Je crois qu'il faut poursuivre la lecture pour se faire une idée de la personnalité des protagonistes.
Bon, qu'est-ce que je fais, je recommence tout ? Je démarre autrement que par une fête familiale ou alors j'en dis moins sur le passé ? That the question(s) Rolling Eyes
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Message  kat Mar 4 Mai 2010 - 15:43

Bon, qu'est-ce que je fais, je recommence tout ?
Non, tu continues. Il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'une suite donc fatalement les gens te diront qu'ils sont submergés par tant de personnages et d'infos. Peut-être pourrais tu déjà faire un petit mémo pour rappeler qui est qui en résumé. Mais recommencer tout, non, niet, nein
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Message  azul Mar 4 Mai 2010 - 16:15

Very Happy Oui, tu as raison, je ferai un résumé de l'histoire précédente surtout.
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Message  Pacô Mer 5 Mai 2010 - 17:41

Oulah, il y a eu du nouveau depuis ? o_O

Je crois que je me perds dans les mises à jours de textes. Merci de me dire si oui ou non Smile.
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Message  azul Mer 5 Mai 2010 - 21:19

Non, il n'y a rien de nouveau. Il faut juste que je pose le chapitre II, et surtout que je fasse un résumé du roman précédent. Et j'ai la flemme Sad
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Message  Laumie Ven 7 Mai 2010 - 12:40

Booooooooooooooon je m'incruste LoL

Après des siècles d'inactivité, je reprends le collier ^^

Donc pour le style haché, pas d'accord. Ca se lit facilement, sans mal, mais c'est vrai que les passages d'un personnage à un autre sont un poil trop rapides, ce qui fait qu'on n'a pas le temps de saisir exactement la personnalité de X qu'on passe déjà à Y ^^

Pour l'histoire en elle-même, j'accroche. Même si on est un peu perdus par les infos sur le passé. C'est vrai qu'un résumé nous aurait davantage permis de ne pas être surpris ^^

Bref, dès que tu postes la suite, je lis ^^
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Message  azul Ven 7 Mai 2010 - 20:29

Merci Laumie, contente de te voir ici Wink
Je crois que pour la personnalité de chacun, il va falloir attendre un peu, c'est difficile de tout dire en un chapitre. Et oui, le fait que ce soit une suite n'arrange pas l'affaire, je suis bien d'accord.
Je suis en congé la semaine qui vient, je vais essayer de faire ce fameux résumé. En attendant, je vais poster le chapitre II.
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Message  Laumie Sam 8 Mai 2010 - 22:52

La présentation du cadeau est mieux amenée dans le nouveau passage ^^ Tout comme la présentation de la nièce de Maria ^^

On comprend plus facilement ^^
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Message  Nérouje Dim 9 Mai 2010 - 6:08

Salut Azul Smile

Deux remarques au préalable : numérote tes extraits et joint le lien des com' à chaque fois. Merci.

comme si je m’apprêtais à prononcer un dis-cours.
scratch

Elle éclata d’un rire cristallin, signe que le champagne avait déjà fait son effet.
=> Forme / fond : je trouve l'image inadaptée à la situation. L'alcool n'améliore jamais les intonations (la plupart du temps on parle plus fort, le rire un peu niais - voire complètement stupide, à un certain stade l'élocution devient pâteuse, etc.)

— Ma chérie ! Laisse-moi te présenter la raison de mon empressement tout à l’heure – la main manucurée de Catalina s’inclina sur sa droite – Manuela Cortes, la nièce de Maria. Cette charmante jeune fille se propose…

Je n’entendis pas la suite. La main quitta le bras de Nicolas et s’avança au-dessus de la table, fine et élégante, un peu trop parfaite pour avoir fréquenté de près les travaux ménagers.
=> Forme / fond : il m'a fallut relire pour comprendre à qui appartenait cette main. La dernière dont tu parles est celle de Catalina et non celle de la poupée barbie en train de draguer. Note que leur description ont le même sens.

Catalina qui se tenait à la gauche de la beauté brune [...] la main manucurée de Catalina s’inclina sur sa droite
=> Forme / fond : ouaip, ça te paraît évident comme lien (la dragueuse = Manuela) mais je n'en ai eu la certitude que quand tu as dis : "Elle ne va pas te voler ta fille, c’est ton mari qui l’intéresse.." Avec la foule de personnages qui s'agitent dans le coin, j'aurais préféré que tu sois un peu plus explicite, je te conseille de mâcher un peu plus le travail.

Tony n’était plus que l’ombre de lui-même, terrassé bien avant l’âge par toutes sortes d’excès qui ne pourrait avoir qu’une issue fatale.
=> Forme : Sujet du verbe ?

Et personne ne lui offrirait jamais l’occasion de lui avouer tous ses regrets.
=> Fond : qui désigne le deuxième lui ? scratch
Suggestion : Et personne ne lui offrirait jamais l’occasion d'avouer tous ses regrets.

Et personne ne lui offrirait jamais l’occasion de lui avouer tous ses regrets.
À mon approche, toutes les têtes se tournèrent vers moi.
=> Forme : répétition.

Il pointa un doigt tremblotant en face de lui.
=> Fond : l'alcool ne fait pas trembloter, au contraire, il calme celui-ci quand l'alcoolique est en état de manque. Crois-en Nérouje Wink

leurs têtes rapprochées pour compenser le bruit des voix.
Suggestion : leurs têtes rapprochées pour compenser le brouhaha.

— Madame Stevens ?

Quelqu’un me parlait, un jeune garçon qui n’avait pas l’air d’avoir plus de seize ans.

Excusez-moi, il y a un problème…
=> Forme : Qui parle, là ?
scratch

au sud de la finca , celles du père Alonso
=> Forme : il y a un espace en trop.

Voilà pour cet extrait.
Une petite remarque : je n'apprécie guère ta manière de traiter les dialogues. Il arrive de temps à autre que l'on découvre qui parle après-coup, le nombre de personnages accentue l'effet de flou. Essaye de t'en tenir à une règle précise (par exemple, le tiret du dialogue se rattache au dernier personnage cité dans ton texte) et surtout, de ne pas en changer. Une fois que le lecteur a saisi le fonctionnement, il peut s'y reposer.

Nota : la poupée barbie et le sportif seraient-ils de mèche ? L'attention / répulsion que l'héroïne porte aux deux personnages nous incite à le croire. Wink
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Message  petitebrise Dim 9 Mai 2010 - 8:10

J'attaque la lecture de la suite et en même temps je dévore le premier (oui, j'ai récupéré mon exemplaire unique Bleu comme le ciel d'Espagne Icon_biggrin , j'espère ne pas mélanger les pinceaux...)

À la suite d’un héritage inespéré, la famille Garland quitte la France et s’installe en Espagne, aux environs d’Ávila en Castille-Leon. Nathalie Garland, alors âgée de six ans, grandit dans l’ombre de son frère Tony, que leur père cherche en vain à associer aux affaires du domaine. Lorsque ce dernier meurt sous les sabots d’un étalon vicieux, suivi quelques mois plus tard par le décès de leur mère, Nathalie se retrouve à la tête d’un héritage que ses parents ne lui ont pas confié de leur vivant. Frédéric Maurin, l’ami de la famille (c'est plus qu'un ami : c'est presque le fils adoptif et c'est aussi sur lui que repose tous les espoirs du père de Nathalie, qui pense que sa fille n'est... qu'une fille, ppftt), honorera la promesse faite au père de Nathalie et l’épaulera jusqu’à ce qu’elle soit en mesure de reprendre en main les rênes du domaine.

Quelques années plus tard, alors qu’elle a occulté jusqu’à son existence,(c'est un peu normal, c'est une enfant lorsqu'il est parti aux états unis avec ses parents ... ( Bleu comme le ciel d'Espagne Icon_biggrin oui oui je connais mon sujet !) Nicolas Stevens refait surface (je commencerais directement ta phrase par : Quelques années plus tard, le demi frère de Frédéric, perdu de vue revient au domaine annoncer la mort de leur mère. J'éviterais trop d'informations dans la même phrase...). Il est le demi-frère de Frédéric (sa mère veuve s’est remariée avec un homme d’affaire américain. Il n’a plus eu de contact avec elle depuis qu’il a suivi la famille Garland en Espagne). Nicolas est venu lui annoncer la mort de leur mère. Une idylle s’ébauche entre Nathalie et lui, mais il repart aux États-Unis après quelques semaines.

Bleu comme le ciel d'Espagne Icon_cry (minçe ! j'en suis là ! crotte, Nico repart ? et que lis-je !!!! elle rencontre un autre ? rhhoo) S’ensuit la rencontre avec Francisco Morales, natif de Tolède, ingénieur informaticien et citadin dans l’âme. Leur relation en est arrivée au stade du mariage lorsque Nicolas revient en Espagne après des mois de silence. C’est à partir de là que le problème du choix se pose Bleu comme le ciel d'Espagne Icon_razz (ah !!!! ce fichu choix ! j'ai hate). Il y a d’un côté le bureaucrate aux mains blanches, incapable d’épauler Nathalie dans la gestion de son domaine, et de l’autre un pur « oncle Sam » qui gère un domaine trois fois plus vaste que le sien, mais qui vit à des milliers de kilomètres. Qui des deux est prêt à abandonner sa terre d’adoption ?

si tu permets, je m'arrête là.... j'ai envie de lire le premier en entier avant d'attaquer la suite. J'en ai déja trop lu Bleu comme le ciel d'Espagne Icon_wink
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Message  kat Dim 9 Mai 2010 - 13:22

Je ne vis qu’elle : une brune magnifique aux longs cheveux bouclés, un air angélique sur son visage aux contours joliment dessinés. Elle parlait avec mon mari, une main légère reposant sur son bras.
Frédéric avait rejoint (regagné ?) sa place lorsque je me rendis compte que j’étais la cible de tous les convives, plantée entre deux rangées de tables comme si je m’apprêtais à prononcer un dis-cours (c’est un jeu de mot dis-cours ?) Je repris vie et allai m’installer à côté de lui. À peine assise, Catalina qui se tenait à la gauche de la beauté brune me jeta en pâture à toute l’assemblée avec sa fougue habituelle.

— Dieu soit loué ! La reine de la soirée daigne enfin paraître !

Elle éclata d’un rire cristallin, signe que le champagne avait déjà fait son effet. Tous les visages alentour affichèrent un sourire de bienvenue.

— Ma chérie ! Laisse-moi te présenter la raison de mon empressement tout à l’heure – la main manucurée (tu ajoutes souvent quelque chose après main genre main manucurée, main légère…) de Catalina s’inclina sur sa droite – Manuela Cortes, la nièce de Maria. Cette charmante jeune fille se propose…

Je n’entendis pas la suite. La main (3eme main lol) quitta le bras de Nicolas et s’avança au-dessus de la table, fine et élégante (donc encore une description de main) , un peu trop parfaite pour avoir fréquenté de près les travaux ménagers. Je la contemplai avec tout le dédain que m’inspirait le reste de la personne allant avec. Puis un coup de pied bien senti me fit sursauter et l’ambiance surchauffée de la pièce me rappela à la réalité. Je serrai la main(4eme main) tendue au moment où Tony, dans mon dos, entonnait une chanson paillarde. Le temps d’un battement de cil, j’interceptai l’expression énigmatique de Nicolas. Pas un trait de son visage ne bougeait ; il regardait ailleurs, loin au-dessus de ma tête. À quoi pensait-il ? À ses affaires en cours ? À sa dernière conversation téléphonique avec son contremaître ?

— … n’est arrivée que ce matin, voilà pourquoi Maria ne t’en a pas parlé. Mais tu es d’accord sur le principe, n’est-ce pas, ma chérie ?
— Euh…
— D’ailleurs où est-elle ? Où est Jenny ?

Catalina se leva et jeta un coup d’œil angoissé sur la salle.

— Quelqu’un a-t-il vu Jenny ?
— Elle est là, s’anima soudain Nicolas. Elle est en train de goûter au cuir de mes bottes. Viens ici, petite diablesse.

Il se pencha, souleva la nappe et extirpa d’une seule main (encore que celui-la est relativement éloigné des autres "main") le petit paquet gigotant. Manuela lui tendit les bras et ma fille s’y lova comme si elle la connaissait depuis toujours. Je dissimulai mon agacement derrière un sourire poli et m’inclinai vers Frédéric.

— Où est Ken ? Je ne l’ai pas encore aperçu.
— Il était à la table des enfants quand nous sommes entrés.
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