Bleu comme le ciel d'Espagne
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Je levai les yeux vers lui. Il mâchonnait (le verbe me donne plus le sentiment qu’on mâchonne un crayon plutôt que son repas, il y a bien machouiller mais c’est encore pire je dirais) tranquillement, entièrement absorbé par le contenu de son assiette. Il me rendit mon regard (c’est donc qu’il n’est pas si absorbé que ça par le contenu de son assiette).
— Détends-toi, elle ne va pas te la voler.
— Qui ça ?
— Manuela ! Elle ne va pas te voler ta fille, c’est ton mari qui l’intéresse.
Il retourna à sa dégustation, tandis que son fils Lou entamait un nouveau couplet à ne pas mettre à la portée de toutes les oreilles. Je me levai en bredouillant un mot d’excuse et me dirigeai vers la table des enfants. Ils étaient une bonne dizaine à chahuter en s’envoyant divers projectiles à la figure. Malgré son vocabulaire limité, Ken n’avait pas mis longtemps à se faire des amis. Stimulé par le refrain égrillard de son cousin, il poussait l’audace jusqu’à reprendre les paroles dans une langue que ses camarades ne pouvaient pas comprendre. Il perdit sa gouaille dès qu’il m’aperçut.
— Ken, si tu ne veux pas rejoindre ta chambre plus vite que prévu, je te conseille de faire très attention à ce que tu dis.
— Ok, Mum…
Je laissai le petit monde reprendre sa bataille amicale et me dirigeai vers la table qu’investissait mon frère. Il était fin soul et n’essayait déjà plus de se lever. Cela me faisait mal au cœur de le voir ainsi s’abîmer la santé. À bientôt quarante ans, Tony n’était plus que l’ombre de lui-même, terrassé bien avant l’âge par toutes sortes d’excès qui ne pourrait avoir qu’une issue fatale. Frédéric avait renoncé à l’aider, Tony avait trop de démons à combattre. Seul un travail sur lui-même aurait pu l’y aider, mais il s’y refusait obstinément. Il ne voulait pas remuer le passé et préférait se laisser engloutir lentement dans les sables mouvants de ses rêves utopiques. Personne ne pourrait ramener son père à la vie. Et personne ne lui offrirait jamais l’occasion de lui avouer tous ses regrets.
À mon approche, toutes les têtes se tournèrent vers moi. Les chaises raclèrent le plancher et plusieurs palefreniers se bousculèrent pour m’offrir leur place. Je les refusai d’un geste de la main.
— Tu vas trinquer avec nous, tante Nathie, s’empressa Lou en levant son verre. Nous avons un futur marié à notre table.
Il pointa un doigt tremblotant en face de lui. Je ne vis que Mario qui me regardait avec son air bougon, puis les têtes reculèrent et un visage cramoisi fut projeté sur le devant de la scène.
— Je veux bien trinquer avec vous, mais je n’accepterai que du jus de fruit.
— J’ai exactement ce qu’il te faut, tante Nathie. Du pur jus de raisins, le meilleur de toute la Castille.
Lou remplit mon verre d’un liquide vineux et nous portâmes un toast à la santé du futur marié. Le vin (je croyais que c’était du jus de raisin ?) était léger et sucré, je l’appréciai avec la parcimonie des gens qui ont un compte à régler avec l’alcool. Un peu plus loin, Frédéric et Nicolas entretenaient une conversation animée avec un troisième homme que je n’avais pas remarqué jusque-là. Ils étaient penchés tous les trois au-dessus de la table, les coudes plantés au milieu des couverts, leurs têtes rapprochées pour compenser le bruit des voix. Le sujet semblait passionner Nicolas au point d’oublier sa fille en pleine ascension de son épaule. Debout derrière lui, Manuela tentait de l’en dissuader en riant aux éclats. Le vin prit un goût acide sur ma langue.
Je reportai mon attention sur l’homme qui était assis à côté de mon mari. Il me fixait d’un air pensif, un sourire sur les lèvres, le menton appuyé sur ses mains réunies. D’allure sportive, la tenue décontractée et distinguée tout à la fois, il affichait avec nonchalance une quarantaine aux tempes grisonnantes. Une moustache soigneusement taillée ombrait sa lèvre supérieure. Je fis un rapide tour d’horizon de mes connaissances sans me souvenir l’avoir déjà rencontré. Frédéric semblait très bien le connaître, mais ce n’était pas un élément suffisant pour justifier ma mémoire défaillante.
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
suite
Sur le chapitre II, j'ai un souci avec les descriptions. Tu utilises quasi toujours des qualificatifs (comme je l'ai dit pour les mains : légère, manucurée, etc...) Trois de suite pour trois main proches, ça fait lourd et ça fait construction similaire. D'autre part, on sait que beaucoup de mains se penchent vers untel, beaucoup de tête penchent vers untel mais parfois on finit par se demander si ces parties sont raccrochées à un corps. Je préfèrerais lire Mario pencha la tête vers... que sa tête pencha vers... disons un peu mais pas aussi souvent répété comme effet.
Pour la totalité du chapitre II, bien que connaissant mieux les personnages, j'ai encore un peu de mal parfois parce qu'il y en a d'autres (non importants) qui se greffent là-dessus (Lou, le gamin de seize ans et bien sur la petite puce de Nathalie). Donc parfois lourd mais évidemment toujours dans le cadre d'une fète comme celle-ci, tu utilises bien l'ensemble de l'environnement, beaucoup de choses se déroulent durant ce genre de festivités et tu investis le truc en totalité, on a ainsi l'impression de passer d'une table à l'autre, d'un invité à l'autre, sans omettre rien de ce qui se déroule... d'ailleurs j'ai bu trop de champagne au passage, pas merci
— Madame Stevens ?
Quelqu’un me parlait, un jeune garçon qui n’avait pas l’air d’avoir plus de seize ans.
— Excusez-moi, il y a un problème…
Je m’approchai de Mario et pris appui sur son épaule.
— Mario. Qui est l’homme assis à côté de mon mari ?
— Madame Stevens ? Excusez-moi…
Mario jeta un regard peu amène par-dessus mon épaule.
— José ! Fiche le camp d’ici avant que je te botte les fesses !
— Mario, dites-moi qui est cet homme.
— Il s’appelle Miguel Alonso. Il est installé depuis six mois dans la région. Il a hérité des terres qui touchent vos parcelles au sud de la finca , celles du père Alonso qui est (celles du père Alonzo, décédé l’année dernière ?) décédé l’année dernière. Le vieux avait déjà le projet d’agrandir son domaine du temps de votre père et son fils a pris le relais. Je vous en ai déjà parlé.
Le nom, plus que le visage qui m’était inconnu, éveilla (réveilla ?) les pénibles souvenirs du passé. À la mort de mon père, Felipe Alonso avait profité de mon désarroi pour accentuer la pression et (dans le but de m’obliger à vendre ?) m’obliger à vendre le seul arpent de terre auquel je tenais plus que ma vie.
— Je m’en souviens. Le fils veut lui aussi acheter la Vallée du pavillon.
— C’est ça et il a lourdement insisté, même après votre refus. Il n’est pas prêt d’abandonner l’espoir de vous convaincre.
— Laissez-le à ses rêves et faites un effort pour une fois. Nous pourrions avoir besoin de lui dans un proche avenir.
— Pourquoi faire ? marmonna-t-il entre ses dents.
J’augmentai la pression sur son épaule et m’éloignai sans lui répondre. Je n’avais pas une idée précise de ce que pourrait être le proche avenir pour moi.
Sur le chapitre II, j'ai un souci avec les descriptions. Tu utilises quasi toujours des qualificatifs (comme je l'ai dit pour les mains : légère, manucurée, etc...) Trois de suite pour trois main proches, ça fait lourd et ça fait construction similaire. D'autre part, on sait que beaucoup de mains se penchent vers untel, beaucoup de tête penchent vers untel mais parfois on finit par se demander si ces parties sont raccrochées à un corps. Je préfèrerais lire Mario pencha la tête vers... que sa tête pencha vers... disons un peu mais pas aussi souvent répété comme effet.
Pour la totalité du chapitre II, bien que connaissant mieux les personnages, j'ai encore un peu de mal parfois parce qu'il y en a d'autres (non importants) qui se greffent là-dessus (Lou, le gamin de seize ans et bien sur la petite puce de Nathalie). Donc parfois lourd mais évidemment toujours dans le cadre d'une fète comme celle-ci, tu utilises bien l'ensemble de l'environnement, beaucoup de choses se déroulent durant ce genre de festivités et tu investis le truc en totalité, on a ainsi l'impression de passer d'une table à l'autre, d'un invité à l'autre, sans omettre rien de ce qui se déroule... d'ailleurs j'ai bu trop de champagne au passage, pas merci
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Salut la foule ! Je sors d'un repas de famille. Youhou ! Il cartonnait un peu le Madiran 2000 de mon fils
Nez rouge :
J'ai essayé d'enlever toutes les césures car mon texte est justifié avec coupures de mots, mais je vois que j'ai oublié dis-cours.
Quant au nombre des personnages, franchement, vous ne faites aucun effort
Il n'y a pas de blanc après finca (en italique dans le texte), mais un appel de note en bas de page (1). Une finca est une propriété agricole en Espagne.
Je n'avais pas pensé à un éventuel rapprochement entre la poupée Barbie et le sportif. Mais non, ce n'est pas avec elle qu'il est de mèche.
Merci pour ta lecture Nérouje, tu m'as donné de quoi réfléchir et j'apprécie.
Nez rouge :
J'ai essayé d'enlever toutes les césures car mon texte est justifié avec coupures de mots, mais je vois que j'ai oublié dis-cours.
Il me plaît bien pourtant ce "cristallin", il peut même rappeler le verre dans lequel se trouve le champagne.je trouve l'image inadaptée à la situation. L'alcool n'améliore jamais les intonations (la plupart du temps on parle plus fort, le rire un peu niais - voire complètement stupide, à un certain stade l'élocution devient pâteuse,
Manuela est une poupée Barbie ? Ça prouve que je ne l'ai pas loupée celle-là, et encore j'ai enlevé des détails. Je suis ok pour l'histoire des mains, j'arrange ça.il m'a fallut relire pour comprendre à qui appartenait cette main. La dernière dont tu parles est celle de Catalina et non celle de la poupée barbie en train de draguer. Note que leur description ont le même sens.
En revanche là je ne pige plus. Peut-être que j'ai enlevé trop de choses finalement.ouaip, ça te paraît évident comme lien (la dragueuse = Manuela) mais je n'en ai eu la certitude que quand tu as dis : "Elle ne va pas te voler ta fille, c’est ton mari qui l’intéresse.." Avec la foule de personnages qui s'agitent dans le coin, j'aurais préféré que tu sois un peu plus explicite, je te conseille de mâcher un peu plus le travail.
pourraientSujet du verbe ?
Et personne n'offrirait jamais à Tony l'occasion d'avouer à son père tous ses regrets. (le deuxième lui est pour le père) Je vois ça.Et personne ne lui offrirait jamais l’occasion de lui avouer tous ses regrets.
qui désigne le deuxième lui ? scratch
Suggestion : Et personne ne lui offrirait jamais l’occasion d'avouer tous ses regrets.
Tiens donc ! Mais là il ne s'agit pas de Tony mais de Lou qui n'a pas les mêmes problèmes avec l'alcool.l'alcool ne fait pas trembloter, au contraire, il calme celui-ci quand l'alcoolique est en état de manque.
Bonté divine, mais ça me paraît pourtant clair que la même personne parle ; c'est-à-dire "le jeune garçon qui n'a pas l'air d'avoir plus seize ans". Faut-il mâcher à ce point le travail au lecteur ? Oui ? Bon... Je reconnais que je n'emploie guère les "dit-il" et autre "répondit machin". Peut-être que ce passage n'est pas clair parce qu'elle ignore le jeune qui lui parle et ne s'adresse qu'à Mario. À voir.— Madame Stevens ?
Quelqu’un me parlait, un jeune garçon qui n’avait pas l’air d’avoir plus de seize ans.
— Excusez-moi, il y a un problème…
Quant au nombre des personnages, franchement, vous ne faites aucun effort
Il n'y a pas de blanc après finca (en italique dans le texte), mais un appel de note en bas de page (1). Une finca est une propriété agricole en Espagne.
Je n'avais pas pensé à un éventuel rapprochement entre la poupée Barbie et le sportif. Mais non, ce n'est pas avec elle qu'il est de mèche.
Merci pour ta lecture Nérouje, tu m'as donné de quoi réfléchir et j'apprécie.
azul- Talent Suprême
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
M'enfin Kat, c'est d'l'humour !kat a écrit:— J’ai exactement ce qu’il te faut, tante Nathie. Du pur jus de raisins, le meilleur de toute la Castille.
Lou remplit mon verre d’un liquide vineux et nous portâmes un toast à la santé du futur marié. Le vin (je croyais que c’était du jus de raisin ?) était léger et sucré,
Nérouje- Talent Génial
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
désolée, j'avais pris ça au sens propre des mots vu qu'elle voulait du jus de fruitsJ’ai exactement ce qu’il te faut, tante Nathie. Du pur jus de raisins, le meilleur de toute la Castille.
Lou remplit mon verre d’un liquide vineux et nous portâmes un toast à la santé du futur marié. Le vin (je croyais que c’était du jus de raisin ?) était léger et sucré,
M'enfin Kat, c'est d'l'humour !
Tu peux te tenir sur tes gardes désormais, avec Lou tu peux t'attendre à tout
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
azul a écrit:— Tu oublies la surprise de ton fils. Catalina est allée le chercher, elle pense qu’il est temps de lui présenter son cadeau d’anniversaire anticipé. Viens-là, ma douce, assieds-toi, je veux te présenter quelqu’un…
— Assez de présentations pour ce soir, le coupai-je d’un ton agacé. Et je t’ai déjà dit de ne pas me donner ce surnom en public, je n’ai plus dix ans.
[...]
Frédéric amena son visage en pleine lumière et sou-leva (Je crois que t'as oublié le tiret là ^^) une paupière récalcitrante. Son geste déclencha un éclat de rire nerveux, puis un jet malodorant éclaboussa les chaussures de Mario. Un « Oh! » de dégoût général souleva l’assemblée, tandis qu’une expression moins orthodoxe fleurissait sur les lèvres de mon chef d’équipe.
— Il est ivre mort, laissa tomber calmement Frédéric.
— Comment ça, ivre ? m’exclamai-je en m’accroupissant près de lui. Comment est-ce… ? Ken ! Réponds-moi… !
— Il ne t’entend pas. Et ce n’est pas la peine de t’affoler, il faut le porter dans sa chambre, il n’y a rien d’autre à faire.
La colère m’embrasa d’un coup. (On dit pas plutôt "d'un seul coup" ??)
[...]
— J’ai eu assez de surprises pour ce soir. Et même pour les jours à venir. Sais-tu que l’homme qui était assis à côté de moi est le cher voisin qui rêve de te soulager de tes terres ?
[...]
L’ordre était sans appel, la conversation terminée. Chacun Virg. une fois de plusVirg. resterait sur ses positions. Je quittai la chambre sur cette note désespérante.
Je grelottai un moment sur le seuil de la maison, hésitant à me replonger dans l’ambiance surchauffée du chapiteau. Ce qui devait être une joyeuse réunion de famille venait de tourner à l’aigre parce que mon fils ne savait pas dire à son père qu’il l’aimait autrement qu’à travers des actes désespérés. Tout comme Tony avec mon père. Tout comme Lou avec Frédéric.
Et les mots dans tout ça ? Qu’est-ce qui empêchaient [color=red](Oh, Azul !!!! ><) donc les hommes de les prononcer ?
Hé bah ça m'a l'air sympathiquement réjouissant tout ça si l'on peut dire ... Entre une demoiselle qui veut piquer le mari de la narratrice et le fiston qui essaye d'attirer l'attention de ses parents par tous les moyens, on est bien servis lol
Concernant l'orthographe, quelques "s" qui ont été oubliés mais un truc qui m'a fait bondir (), c'est ce pluriel à la fin
Laumie- Talent Divin
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Yo Brisette ! Je suis super contente que tu aies l'Unique. Si un jour on a l'occasion de se croiser, je te le dédicacerai. (Remarque, on peut toujours faire bosser madame la Poste^^)
V'là, j'espère que tu n'as pas lu plus, en effet, ou tu vas te couper l'effet de surprise.
Biz ma Brisette
Oui, c'est ça, tu as compris. Tous les espoirs du père repose sur ce garçon qu'il espère associer aux affaires du domaine par un mariage avec sa fille, et ce malgré leur différence d'âge. C'est Catalina qui fiche tout par terre, et surtout l'enfant qu'elle attend, le fameux p'tit Lou (prénom aussi peu espagnol que possible. Il s'agit d'un surnom dérivé du prénom Luis, détail que je n'ai jamais précisé d'ailleurs). Frédéric c'est l'ami, le confident, le mari potentiel, le substitut de père et... le beau-frère.c'est plus qu'un ami : c'est presque le fils adoptif et c'est aussi sur lui que repose tous les espoirs du père de Nathalie, qui pense que sa fille n'est... qu'une fille, ppftt
Je peux faire mieux que ça, je peux tout simplement expliquer ce qu'il en est de ces deux familles. J'avais carrément écrit une biographie à l'époque. Je viens de la retrouver. Bah dis-donc, je ne me souvenais pas d'avoir écrit autant de choses ! Je vais essayer de la poser dans les écrits... pour ceux que ça intéresserait d'en savoir plus.(c'est un peu normal, c'est une enfant lorsqu'il est parti aux états unis avec ses parents ... ( oui oui je connais mon sujet !) Nicolas Stevens refait surface (je commencerais directement ta phrase par : Quelques années plus tard, le demi frère de Frédéric, perdu de vue revient au domaine annoncer la mort de leur mère. J'éviterais trop d'informations dans la même phrase...).
V'là, j'espère que tu n'as pas lu plus, en effet, ou tu vas te couper l'effet de surprise.
Biz ma Brisette
azul- Talent Suprême
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
À toi Kat. Youhou, je sens que je vais me mélanger les pédales avec toutes ces corrections aussi intéressantes les unes que les autres.
Je vais voir pour les répétitions, Kat, et pour l'histoire des mains aussi, comme dit à Nérouje.
Je comprends bien, oui, que tu te mélanges les pédales avec les persos, parce que Lou n'est pas le gamin de seize ans, celui-ci s'appelle José et n'est qu'un personnage secondaire. Je ne sais guère ce que je peux faire pour être plus claire. Je vais déjà ajouter des incises aux dialogues comme me l'a conseillé Nérouje.
Merci ma belle
Laumie : Dis-donc, pourquoi tu as rajouté plein de fautes à mon texte, hein, hein ?
Trop la honte ! Il faut absolument que je me relise mieux que ça ! Merci Laumie
Je prends.Frédéric avait rejoint (regagné ?) sa place
Il y a bien mastiquer, mais je préfère encore garder mâchonner. Et cela ne l'empêche pas de savoir que Nathalie le regarde.Il mâchonnait (le verbe me donne plus le sentiment qu’on mâchonne un crayon plutôt que son repas, il y a bien machouiller mais c’est encore pire je dirais) tranquillement, entièrement absorbé par le contenu de son assiette. Il me rendit mon regard (c’est donc qu’il n’est pas si absorbé que ça par le contenu de son assiette).
Oui, je pourrais enlever un "qui". Le problème avec Mario, c'est qu'il est plus souvent gros lourdaud que langage châtié. Le "Pourquoi faire ?" qu'il marmonne entre ses dents prendra bientôt toute la mesure du personnage.celles du père Alonso qui est (celles du père Alonzo, décédé l’année dernière ?)
Je vais voir pour les répétitions, Kat, et pour l'histoire des mains aussi, comme dit à Nérouje.
Je comprends bien, oui, que tu te mélanges les pédales avec les persos, parce que Lou n'est pas le gamin de seize ans, celui-ci s'appelle José et n'est qu'un personnage secondaire. Je ne sais guère ce que je peux faire pour être plus claire. Je vais déjà ajouter des incises aux dialogues comme me l'a conseillé Nérouje.
Merci ma belle
Laumie : Dis-donc, pourquoi tu as rajouté plein de fautes à mon texte, hein, hein ?
Trop la honte ! Il faut absolument que je me relise mieux que ça ! Merci Laumie
Dernière édition par azul le Lun 10 Mai 2010 - 10:12, édité 1 fois
azul- Talent Suprême
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
C'était donc ça ton roman d'amour dont tu ne voulais pas me donner le titre!
Je le lirai quand j'aurai fini : je serai le gardien de tes nuits
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Non non, c'est pas celui-là ; là c'est la suite
azul- Talent Suprême
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Kat a écrit:Lou, le gamin de seize ans
Oui.Azul a écrit:Je comprends bien, oui, que tu te mélanges les pédales avec les persos, parce que Lou n'est pas le gamin de seize ans [...] Bonté divine, mais ça me paraît pourtant clair que la même personne parle ; c'est-à-dire "le jeune garçon qui n'a pas l'air d'avoir plus seize ans". Faut-il mâcher à ce point le travail au lecteur ? Oui ?
Nérouje- Talent Génial
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Salut Azul.
Dis-donc, j'y capte plus rien : n'aurais-tu pas un peu bousculé les extraits de ton récit ? (il me semblait avoir lu une scène où Ken appelait Raoul devant tout le monde...)
Bon, je reprends où j'ai l'impression de m'être arrêté (au milieu d'un extrait ? ) => milieu de la suite du chapitre II.
** Je suis retourné un peu en arrière, pour voir comment tu avais résolu le problème des "mains".
Dis-donc, j'y capte plus rien : n'aurais-tu pas un peu bousculé les extraits de ton récit ? (il me semblait avoir lu une scène où Ken appelait Raoul devant tout le monde...)
Bon, je reprends où j'ai l'impression de m'être arrêté (au milieu d'un extrait ? ) => milieu de la suite du chapitre II.
=> Fond : je ne vois pas ce qu'il y a de désopilant. Désolant, oui...Je m’écartai, offrant à sa vue le spectacle désopilant de son fils, toujours recroquevillé sur le plancher, en proie à une crise de fou rire hystérique.
Suggestion : Alors, qu’il en profite ! Le réveil risque d’être très dur pour lui.Alors qu’il en profite ! Le réveil risque d’être très dur pour lui.
** Je suis retourné un peu en arrière, pour voir comment tu avais résolu le problème des "mains".
Fond => Il me semble que tu as supprimé une information importante : Catalina désignait (de la main...) sa voisine comme étant Manuela. Dans ta nouvelle version, on ne peut pas faire le lien Beauté Brune = Manuela. Je pense que ce point doit éviter toute ambiguïté (à cause de la foule de personnages et de notre faible esprit en perdition. .)Elle éclata d’un rire cristallin, signe que le champagne avait déjà fait son effet. Tous les visages alentour affichèrent un sourire de bienvenue.
— Ma chérie ! Laisse-moi te présenter la raison de mon empressement tout à l’heure : Manuela Cortes, la nièce de Maria. Cette charmante jeune fille se propose…
Je n’entendis pas la suite. La main de la beauté brune quitta le bras de Nicolas et s’avança au-dessus de la table, fine et élégante, un peu trop parfaite pour avoir fréquenté de près les travaux ménagers.
Nérouje- Talent Génial
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Je ne vois absolument pas ce que tu veux dire. Pourrais-tu être plus explicite ?Dis-donc, j'y capte plus rien : n'aurais-tu pas un peu bousculé les extraits de ton récit ? (il me semblait avoir lu une scène où Ken appelait Raoul devant tout le monde...)
— Ma chérie ! Laisse-moi te présenter la raison de mon empressement tout à l'heure, déclara Catalina en s'inclinant sur sa gauche. Voici Manuela Cortes, la nièce de Maria [ ... ]Elle éclata d’un rire cristallin, signe que le champagne avait déjà fait son effet. Tous les visages alentour affichèrent un sourire de bienvenue.
— Ma chérie ! Laisse-moi te présenter la raison de mon empressement tout à l’heure : Manuela Cortes, la nièce de Maria. Cette charmante jeune fille se propose…
Je n’entendis pas la suite. La main de la beauté brune quitta le bras de Nicolas et s’avança au-dessus de la table, fine et élégante, un peu trop parfaite pour avoir fréquenté de près les travaux ménagers.
[ça te va ?]
azul- Talent Suprême
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
azul a écrit:— Quelle qu'en soit la raison, ce n’était pas la bonne manière de régler le problème.
Et du coup, avec ma suggestion, j'ai un doute sur le "quelle" ...
Elle revint à la charge avec un entêtement sans aucun doute majoré par le champagne. Je ne voyais en tout cas aucune autre raison de courir au suicide avec autant de légèreté.
Ça, j'adore.
— Certaines de mes relations étaient aussi celles de ton père, laisse-moi te le rappeler. Et d’ailleurs, je voudrais bien savoir ce que tu leur reproches.
— Je reconnais que le sujet est passionnant, mais nous l’aborderons une autre fois Virg. ok ? Je te souhaite une bonne nuit.
Je l’avais distancée d’à peine trois pas, lorsque j’entendis le trottinement de souris de ses talons hauts.
— Quels défauts peuvent-ils bien avoir pour te rendre si intolérante, toi qui te targues d’être à l’écoute de tout le monde ?
Mais elle insiste en plus la Catalina OO Nathalie va-t-elle réussir à garder son sang-froid devant l'inconsciente ??
Bon cette fois-ci, pas de fautes d'orthographe Mais l'histoire me plaît toujours autant, sinon plus ^^
Laumie- Talent Divin
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Je me suis dit : "Relis-toi, n'ââzul, il faut que Laumie ne trouve rien cette foisBon cette fois-ci, pas de fautes d'orthographe
Je prends et ça reste le même "quelle"Et du coup, avec ma suggestion, j'ai un doute sur le "quelle" ...
Ça va être l'occasion pour les deux de vider leur sac en tout cas.Mais elle insiste en plus la Catalina OO Nathalie va-t-elle réussir à garder son sang-froid devant l'inconsciente ??
Merci Laumie...je prends la virgule aussi, au fait
azul- Talent Suprême
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
azul a écrit:Je me suis dit : "Relis-toi, n'ââzul, il faut que Laumie ne trouve rien cette foisBon cette fois-ci, pas de fautes d'orthographe
Succès sur toute la ligne
azul a écrit:Je prends et ça reste le même "quelle"Et du coup, avec ma suggestion, j'ai un doute sur le "quelle" ...
Ha parfait, mon doute n'avait pas lieu d'être ^^
Laumie- Talent Divin
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
[quote]
Bin non, ça ne me vas pas. Suggestion :
— Ma chérie ! Laisse-moi te présenter la raison de mon empressement tout à l'heure, déclara Catalina en désignant la délicate poupée (=> ou autre chose) assise à sa gauche. Voici Manuela Cortes, la nièce de Maria [ ... ]
Je pense qu'il est totalement inutile de compliquer les choses, surtout dans tes désignations de personnages.
Appeler Raoul : dégobiller, gerber, raquer... Image phonique très élégante, tu remarquera. Penché en avant, on expulse (Rahahahaa !!! - expiré) puis on reprends son souffle (Houououl... - inspiré.)azul a écrit:Je ne vois absolument pas ce que tu veux dire. Pourrais-tu être plus explicite ?Dis-donc, j'y capte plus rien : n'aurais-tu pas un peu bousculé les extraits de ton récit ? (il me semblait avoir lu une scène où Ken appelait Raoul devant tout le monde...)
=> Forme : ] Ça te vas ? [[ça te va ?]— Ma chérie ! Laisse-moi te présenter la raison de mon empressement tout à l'heure, déclara Catalina en s'inclinant sur sa gauche. Voici Manuela Cortes, la nièce de Maria [ ... ]
Bin non, ça ne me vas pas. Suggestion :
— Ma chérie ! Laisse-moi te présenter la raison de mon empressement tout à l'heure, déclara Catalina en désignant la délicate poupée (=> ou autre chose) assise à sa gauche. Voici Manuela Cortes, la nièce de Maria [ ... ]
Je pense qu'il est totalement inutile de compliquer les choses, surtout dans tes désignations de personnages.
Nérouje- Talent Génial
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Me voila enfin. J'ai donc un sacré avantage : j'ai lu le premier (je connais donc tous les personnages sur le bout des doigts et on peux logiquement penser que ce sera le cas des futurs lecteur de ce tome 2).
— Mum… On repart quand ?
— Bientôt, Ken. Tu n’es pas content d’être ici ?
Nous étions à peine arrivés et mon fils regrettait déjà son pays natal. Je partageais son désarroi sans rien en laisser paraître. Nicolas était si sûr de lui. Malgré la saison peu propice aux voyages, il m’avait offert ce retour en Espagne comme un gage de paix avec le passé. Trois ans d’absence. Je n’avais pu refuser ce séjour qui, dès son annonce, avait pris les teintes d’un aller sans retour.
ah bah ça tu m'as bien eu ! moi qui pensait que la suite allait se passer aux états unis (mais c'est pas grave... j'aime pas trop les états unis... je préfère l'Espagna !)
...
Ken s’éclipsa avec un regain d’enthousiasme. Assise à même le carrelage, sa sœur (ah bah finalement la fameuse nuit a porté ses fruits !) salua son départ en entamant un concerto pour cuiller (cuillères ?)en bois. Je pris Jenny dans mes bras, la couvris chaudement et allai rejoindre la foule des invités derrière les hangars.
...
— Nathalie ! Où étais-tu passée ? Frédéric est-il rentré ? Et Nicolas ? J’ai perdu ton fils ; il était à côté de moi et l’instant d’après… pfft ! envolé, disparu ! J’avais oublié à quel point les enfants sont remuants !
— Calme-toi, Catalina, ils arrivent. Retourne auprès des invités, je me charge du reste.
— Quel reste ? s’offusqua-t-elle. Je me suis occupée de tout. Si tu veux bien me confier ta fille, je dois lui présenter quelqu’un. (elle ne change pas. je me demande pourquoi Nathalie ne l'aime pas ? certes, elle est un peu artificielle mais malgrè tout elle a toujours été là... au fond, elle n'est pas déplaisante.)
...
— Portons un toast à nos jeunes mariés, proposai-je. Je lève mon verre aux longues années de bonheur qui les attendent et à toutes celles qu’ils m’ont consacrées. Merci pour votre patience, votre présence de tous les instants, et votre écoute attentive (lol ! Mario : écoute attentive. Maria, passe encore mais lui...). Merci à vous deux.
Je retrouve tes personnages avec la même délectation dans un univers qui ne met plus inconnu. La lecture est vraiment agréable. Je n'ai pas eu, une seule interrogation. Je poursuis...
— Mum… On repart quand ?
— Bientôt, Ken. Tu n’es pas content d’être ici ?
Nous étions à peine arrivés et mon fils regrettait déjà son pays natal. Je partageais son désarroi sans rien en laisser paraître. Nicolas était si sûr de lui. Malgré la saison peu propice aux voyages, il m’avait offert ce retour en Espagne comme un gage de paix avec le passé. Trois ans d’absence. Je n’avais pu refuser ce séjour qui, dès son annonce, avait pris les teintes d’un aller sans retour.
ah bah ça tu m'as bien eu ! moi qui pensait que la suite allait se passer aux états unis (mais c'est pas grave... j'aime pas trop les états unis... je préfère l'Espagna !)
...
Ken s’éclipsa avec un regain d’enthousiasme. Assise à même le carrelage, sa sœur (ah bah finalement la fameuse nuit a porté ses fruits !) salua son départ en entamant un concerto pour cuiller (cuillères ?)en bois. Je pris Jenny dans mes bras, la couvris chaudement et allai rejoindre la foule des invités derrière les hangars.
...
— Nathalie ! Où étais-tu passée ? Frédéric est-il rentré ? Et Nicolas ? J’ai perdu ton fils ; il était à côté de moi et l’instant d’après… pfft ! envolé, disparu ! J’avais oublié à quel point les enfants sont remuants !
— Calme-toi, Catalina, ils arrivent. Retourne auprès des invités, je me charge du reste.
— Quel reste ? s’offusqua-t-elle. Je me suis occupée de tout. Si tu veux bien me confier ta fille, je dois lui présenter quelqu’un. (elle ne change pas. je me demande pourquoi Nathalie ne l'aime pas ? certes, elle est un peu artificielle mais malgrè tout elle a toujours été là... au fond, elle n'est pas déplaisante.)
...
— Portons un toast à nos jeunes mariés, proposai-je. Je lève mon verre aux longues années de bonheur qui les attendent et à toutes celles qu’ils m’ont consacrées. Merci pour votre patience, votre présence de tous les instants, et votre écoute attentive (lol ! Mario : écoute attentive. Maria, passe encore mais lui...). Merci à vous deux.
Je retrouve tes personnages avec la même délectation dans un univers qui ne met plus inconnu. La lecture est vraiment agréable. Je n'ai pas eu, une seule interrogation. Je poursuis...
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Suite du chapitre I
Maria resplendissait de bonheur, une main appuyée sur l’épaule de Mario. Elle portait si joliment la cinquantaine (minçe ! je l'imaginais plus vieille que Fred...) . Son visage aux traits fins et réguliers n’avait pas pris une ride depuis mon dernier séjour. Sa chevelure noire, qu’elle portait le plus souvent relevée, ne laissait deviner aucun fil blanc à leur racine. Elle disparut soudain dans une envolée de jupe et je me retrouvai seule avec mon chef d’équipe.
...
Je savais alors que je n’avais rien oublié, et que la petite place au fond de mon cœur avait encore trop d’importance pour faire naître à la pensée l’image apaisée d’un passé révolu. (j'ai pas très bien saisi cette phrase...)
Puis Estrella se fondit dans la nuit. Accoudée à la barrière, j’écoutai décroître le bruit de ses sabots. Plus rien ne comptait soudain que cette apaisante solitude, les yeux levés vers le ciel étoilé.
...
— Réserve-lui un accueil chaleureux, c’est la nièce de Maria. Elle est assise là-bas, à notre table.
hum, hum...une petite nouvelle... tiens donc. La suite, la suite, j'y cours, j'y vole...
Maria resplendissait de bonheur, une main appuyée sur l’épaule de Mario. Elle portait si joliment la cinquantaine (minçe ! je l'imaginais plus vieille que Fred...) . Son visage aux traits fins et réguliers n’avait pas pris une ride depuis mon dernier séjour. Sa chevelure noire, qu’elle portait le plus souvent relevée, ne laissait deviner aucun fil blanc à leur racine. Elle disparut soudain dans une envolée de jupe et je me retrouvai seule avec mon chef d’équipe.
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Je savais alors que je n’avais rien oublié, et que la petite place au fond de mon cœur avait encore trop d’importance pour faire naître à la pensée l’image apaisée d’un passé révolu. (j'ai pas très bien saisi cette phrase...)
Puis Estrella se fondit dans la nuit. Accoudée à la barrière, j’écoutai décroître le bruit de ses sabots. Plus rien ne comptait soudain que cette apaisante solitude, les yeux levés vers le ciel étoilé.
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— Réserve-lui un accueil chaleureux, c’est la nièce de Maria. Elle est assise là-bas, à notre table.
hum, hum...une petite nouvelle... tiens donc. La suite, la suite, j'y cours, j'y vole...
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
II :
Je ne vis qu’elle : une brune magnifique aux longs cheveux bouclés, un air angélique sur son visage aux contours joliment dessinés. Elle parlait avec mon mari, (ça y est, c'est reparti ! Je le savais !) une main légère reposant sur son bras.
Frédéric avait regagné sa place lorsque je me rendis compte que j’étais la cible de tous les convives, plantée entre deux rangées de tables comme si je m’apprêtais à prononcer un discours. Je repris vie (? un peu fort comme expression, non? ou alors il manque quelque chose pour exprimer l'effet que lui fait cette vision.) et allai m’installer à côté de lui. À peine assise, Catalina me jeta en pâture à toute l’assemblée avec sa fougue habituelle.
...
Je n’entendis pas la suite. La main de la beauté brune quitta le bras de Nicolas et s’avança au-dessus de la table, fine et élégante, un peu trop parfaite pour avoir fréquenté de près les travaux ménagers. Je la contemplai avec tout le dédain que m’inspirait le reste de la personne allant avec (pourquoi pas tout simplement : qu'elle m'inspirait ? ). Puis un coup de pied bien senti me fit sursauter et l’ambiance surchauffée de la pièce me rappela à la réalité.
...
Je levai les yeux vers lui. Il mâchonnait tranquillement, entièrement absorbé par le contenu de son assiette. Il me rendit mon regard.
— Détends-toi, elle ne va pas te la voler.
— Qui ça ?
— Manuela ! Elle ne va pas te voler ta fille, c’est ton mari qui l’intéresse.
Il retourna à sa dégustation, tandis que son fils Lou (ahhhh ! le revoila enfin) entamait un nouveau couplet à ne pas mettre à la portée de toutes les oreilles.
la suite...
Je ne vis qu’elle : une brune magnifique aux longs cheveux bouclés, un air angélique sur son visage aux contours joliment dessinés. Elle parlait avec mon mari, (ça y est, c'est reparti ! Je le savais !) une main légère reposant sur son bras.
Frédéric avait regagné sa place lorsque je me rendis compte que j’étais la cible de tous les convives, plantée entre deux rangées de tables comme si je m’apprêtais à prononcer un discours. Je repris vie (? un peu fort comme expression, non? ou alors il manque quelque chose pour exprimer l'effet que lui fait cette vision.) et allai m’installer à côté de lui. À peine assise, Catalina me jeta en pâture à toute l’assemblée avec sa fougue habituelle.
...
Je n’entendis pas la suite. La main de la beauté brune quitta le bras de Nicolas et s’avança au-dessus de la table, fine et élégante, un peu trop parfaite pour avoir fréquenté de près les travaux ménagers. Je la contemplai avec tout le dédain que m’inspirait le reste de la personne allant avec (pourquoi pas tout simplement : qu'elle m'inspirait ? ). Puis un coup de pied bien senti me fit sursauter et l’ambiance surchauffée de la pièce me rappela à la réalité.
...
Je levai les yeux vers lui. Il mâchonnait tranquillement, entièrement absorbé par le contenu de son assiette. Il me rendit mon regard.
— Détends-toi, elle ne va pas te la voler.
— Qui ça ?
— Manuela ! Elle ne va pas te voler ta fille, c’est ton mari qui l’intéresse.
Il retourna à sa dégustation, tandis que son fils Lou (ahhhh ! le revoila enfin) entamait un nouveau couplet à ne pas mettre à la portée de toutes les oreilles.
la suite...
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Suite du chapitre II
...
— Madame Stevens ? Il faut que je vous dise…
— Quoi encore ? Allez-y, je vous écoute… (ah bah quand même !)
Mais un détail insolite retint mon attention. (di diou ! tu vas l'écouter c'petit oui ou non ?) À notre table, ma fille avait disparu, ainsi que ma moitié et la belle aguicheuse qui rêvait d’y planter ses dents. Catalina n’était nulle part en vue ; seul Frédéric poursuivait sa conversation avec l’arriviste qui voulait pirater mes terres.
— Voulez-vous m’excuser… José… ? C’est ça ? Accordez-moi une minute.
(rrhhhhoooo, et comment jouer avec les nerfs du lecteur...)
Je plantai là le pauvre garçon qui bégaya trois mots avant de renoncer à me suivre (ppfttt). Je me penchai sur l’oreille de Frédéric.
...
L’annonce de son nom ne parut pas le surprendre. Il inclina légèrement la tête sans me quitter des yeux. (ohlala, ça sent le roussi... et c'est sans jeu de mot : rapport à ce qui est arrivé à Francisco)
...
J’allais tirer ma chaise lorsqu’un cri déchirant domina le brouhaha (ben tiens ! je suis certaine qu'elle va regretter de ne pas avoir écouté le petit !). Pendant un court instant, le bruit des voix se réduisit à un murmure, élevant au premier plan l’agitation qui montait crescendo du côté de la table des enfants.
...
Il poussa en avant une tête qui lui arrivait tout juste à l’épaule. Le garçon qui avait essayé d’attirer mon attention (Gagné !) quelques minutes plus tôt faillit s’étaler de surprise.
— J’ai essayé de vous prévenir, bégaya-t-il en guise d’excuse.
— Me prévenir de quoi ?
— Votre fils vidait tous les verres en bout de table. Il n’a pas voulu m’écouter. Personne n’a voulu m’écouter. Et vous non plus ! (et toc !)
...
— Madame Stevens ? Il faut que je vous dise…
— Quoi encore ? Allez-y, je vous écoute… (ah bah quand même !)
Mais un détail insolite retint mon attention. (di diou ! tu vas l'écouter c'petit oui ou non ?) À notre table, ma fille avait disparu, ainsi que ma moitié et la belle aguicheuse qui rêvait d’y planter ses dents. Catalina n’était nulle part en vue ; seul Frédéric poursuivait sa conversation avec l’arriviste qui voulait pirater mes terres.
— Voulez-vous m’excuser… José… ? C’est ça ? Accordez-moi une minute.
(rrhhhhoooo, et comment jouer avec les nerfs du lecteur...)
Je plantai là le pauvre garçon qui bégaya trois mots avant de renoncer à me suivre (ppfttt). Je me penchai sur l’oreille de Frédéric.
...
L’annonce de son nom ne parut pas le surprendre. Il inclina légèrement la tête sans me quitter des yeux. (ohlala, ça sent le roussi... et c'est sans jeu de mot : rapport à ce qui est arrivé à Francisco)
...
J’allais tirer ma chaise lorsqu’un cri déchirant domina le brouhaha (ben tiens ! je suis certaine qu'elle va regretter de ne pas avoir écouté le petit !). Pendant un court instant, le bruit des voix se réduisit à un murmure, élevant au premier plan l’agitation qui montait crescendo du côté de la table des enfants.
...
Il poussa en avant une tête qui lui arrivait tout juste à l’épaule. Le garçon qui avait essayé d’attirer mon attention (Gagné !) quelques minutes plus tôt faillit s’étaler de surprise.
— J’ai essayé de vous prévenir, bégaya-t-il en guise d’excuse.
— Me prévenir de quoi ?
— Votre fils vidait tous les verres en bout de table. Il n’a pas voulu m’écouter. Personne n’a voulu m’écouter. Et vous non plus ! (et toc !)
Dernière édition par petitebrise le Mer 12 Mai 2010 - 11:19, édité 1 fois
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
C'est pourtant ce que tu fais, mon cher nérouje. Si Catalina s'incline sur sa gauche et prononce le nom de Manuela, pourquoi préciser qu'il s'agit de la beauté brune, puisqu'à la phrase suivante elle tend la main à Nathalie.Bin non, ça ne me vaspas. Suggestion :
— Ma chérie ! Laisse-moi te présenter la raison de mon empressement tout à l'heure, déclara Catalina en désignant la délicate poupée (=> ou autre chose) assise à sa gauche. Voici Manuela Cortes, la nièce de Maria [ ... ]
Je pense qu'il est totalement inutile de compliquer les choses, surtout dans tes désignations de personnages.
Je n'appelle pas ça mâcher le travail au lecteur, mais le prendre pour un débile, en quelque sorte
Après, je reconnais que je devrais mettre davantage d'incises pour préciser qui parle. Ça ok.
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Yep Brisette ! Enfin quelqu'un qui sait de quoi je parleMe voila enfin. J'ai donc un sacré avantage : j'ai lu le premier (je connais donc tous les personnages sur le bout des doigts et on peux logiquement penser que ce sera le cas des futurs lecteur de ce tome 2).
Tiens, tant que j'y suis, je pense que je vais remplacer le "On repart quand ?" par "On s'en va quand ?", vu que pas de gens avaient l'impression qu'ils étaient en voiture.
Ben oui, la nuit a porté ses fruits comme tu vois. Si Ken a été l'enfant de la discorde, Jenny est celle pour qui le doute n'est pas permis.
Larousse propose les deux, mais je vais approfondir la recherchesalua son départ en entamant un concerto pour cuiller (cuillères ?)en bois
Non elle n'est pas si déplaisante, c'est moi qui me suis amusée avec ses manières mondaineselle ne change pas. je me demande pourquoi Nathalie ne l'aime pas ? certes, elle est un peu artificielle mais malgrè tout elle a toujours été là... au fond, elle n'est pas déplaisante
Je vois que tu as compris pas mal de choses. Je trouve ça super parce que ça confirme ce que je suis en train de mettre en place dans la suite. Je me rends compte qu'il ne sert à rien de faire un résumé du premier tome ; il faut l'avoir lu pour comprendre ce qui va se dénouer dans le second. Et là, je crois que je vais sacrément avoir besoin de toi. Tu m'as l'air d'être une fine mouche en plusMario : écoute attentive. Maria, passe encore mais lui...)
C'est vrai qu'elle est un peu compliquée cette phrase. Elle veut dire qu'après toutes ces années, le souvenir de Francisco est toujours là et que la place qu'il tient au fond de son coeur, si petite soit-elle, a encore trop d'importance pour représenter le simple souvenir du passé. (Tu sais, ces douleurs qui sont toujours là, mais qui sont moins à vif quand on y pense. Pour elle, c'est toujours à vif)Je savais alors que je n’avais rien oublié, et que la petite place au fond de mon cœur avait encore trop d’importance pour faire naître à la pensée l’image apaisée d’un passé révolu.
Oui, c'est peu être un peu fort. C'était juste une image pour dire qu'elle se secoue, en quelque sorteJe repris vie (? un peu fort comme expression, non? ou alors il manque quelque chose pour exprimer l'effet que lui fait cette vision.)
Parce que ce n'est pas la main qui lui inspire le dédain, mais l'ensemble de la personnee la contemplai avec tout le dédain que m’inspirait le reste de la personne allant avec (pourquoi pas tout simplement : qu'elle m'inspirait ? )
Elle vientmais ... où est la suite ?
Je vais voir pour la répétition de "planter"
Merci pour ta lecture Brisette. Il faut que je termine mon devoir, et puis je dois aller à la poste
azul- Talent Suprême
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Corrections du chapitre II.
Appréciation linguistique :
Ce qui me gêne terriblement dans ce texte, c'est que j'ai l'impression de lire une succession d'expressions identiques.
Pour ne citer qu'elles : "lever les yeux", "chercher du regard" ou encore "je laissai". Le tout augmente l'effet d'une lecture rébarbative ; chose qui s'est imposée à moi de plus en plus , jusqu'aux vomissements de Ken.
Peut-être que ça n'est pas nécessairement un souci linguistique, par ailleurs, mais une longueur du scénario.
Du moins, tu me sembles suivre pour ces extraits un schéma narratif strict : "Je verbe au passé simple une petite action (et parfois, un adverbe) un autre verbe au passé simple une autre petite action". Et ce, à toutes les sauces.
Du genre :
A force, ça devient long et j'aurais tendance à décrocher.
Attention donc .
Appréciation du récit :
Ce qui m'a choqué ici c'est l'effervescence de noms, au point de se perdre dans le qui est qui.
Certes, c'est une suite ; je pense donc que je mon jugement est faussé. Mais je te le dis : je suis presque perdu et je me cantonne aux valeurs sûres : "Nicolas le mari et Catalina la tante". Mais tante de quel côté ? Je ne saurais le dire.
Alors quand tu rajoutes des histoires de familles par dessus, je décroche aussi.
A noter que dans ces extraits, tu prends une application toute particulière à décrire les choses futiles, à rembourrer le texte de détails sans grande prétention pour la suite du récit.
Comme :
Bref, une lecture moyennement appréciée. Je pense que je n'adhère pas tellement au genre du roman : trop saga rose à mon goût et je ne me plonge pas assez dans l'univers.
Je poursuis néanmoins ma lecture, cela va de soi !
=> là on se demande à qui la main et à qui est le bras...
Elle parlait avec mon mari, une main légère reposant sur son bras.
=> quand il s'agit d'un futur proche dans le passer (du type : aller faire qqchose), ce n'est pas de l'imparfait : "allais" ?Je repris vie et allai m’installer
=> le "afficher" je l'aime modérément. On dirait que ça fait très panneau publicitaire qui change de page de réclamations.
Tous les visages alentour affichèrent un sourire de bienvenue.
=> tu as voulu faire une oxymore là ? Parce que "contempler" et "avec dédain", c'est un peu contraire
Je la contemplai avec tout le dédain
=> jusque là, on dirait que tu parles d'un caniche o_O— Quelqu’un a-t-il vu Jenny ?
— Elle est là, s’anima soudain Nicolas. Elle est en train de goûter au cuir de mes bottes. Viens ici, petite diablesse.
Il se pencha, souleva la nappe et extirpa d’une seule main le petit paquet gigotant.
=> il n'est pas "entièrement absorbé par le contenu de son assiette" s'il s'aperçoit du regard et, encore mieux, qu'il le rend.entièrement absorbé par le contenu de son assiette. Il me rendit mon regard.
=> je ne comprends pas bien la phrase. Tu dis que personne ne lui donnerait (donner pour une occasion... offrir, bof) l'occasion d'avouer, à lui, tous ses regrets... à qui ? o_OEt personne ne lui offrirait jamais l’occasion de lui avouer tous ses regrets.
=> Ken (majuscule)
en déposant ken sur son lit
Appréciation linguistique :
Ce qui me gêne terriblement dans ce texte, c'est que j'ai l'impression de lire une succession d'expressions identiques.
Pour ne citer qu'elles : "lever les yeux", "chercher du regard" ou encore "je laissai". Le tout augmente l'effet d'une lecture rébarbative ; chose qui s'est imposée à moi de plus en plus , jusqu'aux vomissements de Ken.
Peut-être que ça n'est pas nécessairement un souci linguistique, par ailleurs, mais une longueur du scénario.
Du moins, tu me sembles suivre pour ces extraits un schéma narratif strict : "Je verbe au passé simple une petite action (et parfois, un adverbe) un autre verbe au passé simple une autre petite action". Et ce, à toutes les sauces.
Du genre :
Ou encore :Je me levai en bredouillant un mot d’excuse et me dirigeai vers la table des enfants.
Je laissai le petit monde reprendre sa bataille amicale et rejoignis la table qu’investissait mon frère.
A force, ça devient long et j'aurais tendance à décrocher.
Attention donc .
Appréciation du récit :
Ce qui m'a choqué ici c'est l'effervescence de noms, au point de se perdre dans le qui est qui.
Certes, c'est une suite ; je pense donc que je mon jugement est faussé. Mais je te le dis : je suis presque perdu et je me cantonne aux valeurs sûres : "Nicolas le mari et Catalina la tante". Mais tante de quel côté ? Je ne saurais le dire.
Alors quand tu rajoutes des histoires de familles par dessus, je décroche aussi.
A noter que dans ces extraits, tu prends une application toute particulière à décrire les choses futiles, à rembourrer le texte de détails sans grande prétention pour la suite du récit.
Comme :
Est-ce justement pour nous donner la sensation d'être pris au dépourvu et d'être harassé par une foule d'instants simultanés ou... est-ce une maladresse ?Il mâchonnait tranquillement, entièrement absorbé par le contenu de son assiette.
Bref, une lecture moyennement appréciée. Je pense que je n'adhère pas tellement au genre du roman : trop saga rose à mon goût et je ne me plonge pas assez dans l'univers.
Je poursuis néanmoins ma lecture, cela va de soi !
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