Bleu comme le ciel d'Espagne
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Salut Kat !
Merci pour les répétitions qu'on ne voit jamais si bien que lorsqu'elles sont en couleur. Je vais y remédier, et tenir compte aussi de tes reformulation.
Et si l'héroïne t'énerve encore... eh ben continue à le dire.
Oh, et puis je tiens à ma tornade/tourbillon volubile
Merci pour les répétitions qu'on ne voit jamais si bien que lorsqu'elles sont en couleur. Je vais y remédier, et tenir compte aussi de tes reformulation.
Et si l'héroïne t'énerve encore... eh ben continue à le dire.
Oh, et puis je tiens à ma tornade/tourbillon volubile
azul- Talent Suprême
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Coucou, j'ai commencé à lire ton roman.
Niveau style, écriture, quasi rien à redire. Tuas une écriture agréable, très facile à lire. Je n'ai repéré que deux petites anicroches qui m'ont perturbé.
Je trouve ces deux images un peu maladroites. Une silhouette ne peut scintiller. Bon, je devine que tu veux parler de la luminosité au tour d'elle, mais c'est vraiment pas clair et on a dû mal à se représenter la scène.
Pareil pour un cercle qui rayonne. Non, un cercle ne rayonne pas. là encore, on comprend ce que tu veux dire, mais on accroche.
Sinon, j'avoue que le thème de ton récit n'est pas de ceux qui m'accrochent... Les relations interpersonnelles, ça me lasse assez vite. Et tu nous imposes quantité de noms d'un seul coup. Il aurait été peut-être plus habile d'y aller progressivement. Déjà de commencer juste avec le personnage et ses enfants, par exemple... et de continuer sur plusieurs chapitres, en nous les présentant un à un ... (ou deux par deux pour les couples ! ) Tu as bien une dizaine de personnages, je crois. Les indications que tu donnes ne suffisent pas à nous familiariser facilement avec eux.
Bon,c e n'est qu'un avis sur un seul chapitre, peut-être que les choses s'éclaircissent par la suite, mais c'est un petit handicap de ton récit d'emblée.
Niveau style, écriture, quasi rien à redire. Tuas une écriture agréable, très facile à lire. Je n'ai repéré que deux petites anicroches qui m'ont perturbé.
J’étais à quelques pas du chapiteau lorsque la silhouette de ma belle-sœur scintilla vers moi.
Puis le cercle se disloqua et rayonna bruyamment vers le buffet, me laissant seule avec le couple.
Je trouve ces deux images un peu maladroites. Une silhouette ne peut scintiller. Bon, je devine que tu veux parler de la luminosité au tour d'elle, mais c'est vraiment pas clair et on a dû mal à se représenter la scène.
Pareil pour un cercle qui rayonne. Non, un cercle ne rayonne pas. là encore, on comprend ce que tu veux dire, mais on accroche.
Sinon, j'avoue que le thème de ton récit n'est pas de ceux qui m'accrochent... Les relations interpersonnelles, ça me lasse assez vite. Et tu nous imposes quantité de noms d'un seul coup. Il aurait été peut-être plus habile d'y aller progressivement. Déjà de commencer juste avec le personnage et ses enfants, par exemple... et de continuer sur plusieurs chapitres, en nous les présentant un à un ... (ou deux par deux pour les couples ! ) Tu as bien une dizaine de personnages, je crois. Les indications que tu donnes ne suffisent pas à nous familiariser facilement avec eux.
Bon,c e n'est qu'un avis sur un seul chapitre, peut-être que les choses s'éclaircissent par la suite, mais c'est un petit handicap de ton récit d'emblée.
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Salut Arwen !
Tu as raison pour scintiller et rayonner ; je vais les remplacer.
Le problème que tu soulèves quant aux nombres de personnages et à la difficulté de les identifier a déjà été évoqué par d'autres lecteurs. Je redis donc que c'est un peu normal puisqu'il s'agit ici d'une suite et que je me vois mal refaire tout l'historique. Il me faudra sans doute rajouter quelques notes de bas de pages pour se référer au premier volume.
Ensuite, oui, traiter des "relations interpersonnelles" comme tu dis est un choix de ma part qui intéresse ou pas. J'aime assez parler de ce qui est, et non de ce qui paraît être. Du moins démontrer que ce qui paraît être n'est pas forcément ce qui est^^. Déformation professionnelle. Ce qui ne veut pas dire que j'y parviens. C'est en ce sens que j'aimerais être aidée ; seulement voilà, cette histoire est écrite sur fond d'histoire d'amour, et ça aussi ça accroche pour certains. Je n'ai pas dû bien choisir mon sujet, mais il se trouve que maintenant j'y tiens.
J'aime ce qui est sous-jacent et ne sera pas forcément explicité, j'aime les ellipses mais je reconnais que je ne sais pas toujours les traiter et que certains passages peuvent être quelquefois obscurs. Dans le premier roman, j'ai tissé une ambiguïté qui a été décelé par peu de personnes, mais certains l'ont vue et m'ont posé la question. Bingo !
Bref, il me faut aller au bout de cette histoire pour me défaire de cette sensation d'inachevé.
Merci pour ta lecture et tes impressions Arwen.
Tu as raison pour scintiller et rayonner ; je vais les remplacer.
Le problème que tu soulèves quant aux nombres de personnages et à la difficulté de les identifier a déjà été évoqué par d'autres lecteurs. Je redis donc que c'est un peu normal puisqu'il s'agit ici d'une suite et que je me vois mal refaire tout l'historique. Il me faudra sans doute rajouter quelques notes de bas de pages pour se référer au premier volume.
Ensuite, oui, traiter des "relations interpersonnelles" comme tu dis est un choix de ma part qui intéresse ou pas. J'aime assez parler de ce qui est, et non de ce qui paraît être. Du moins démontrer que ce qui paraît être n'est pas forcément ce qui est^^. Déformation professionnelle. Ce qui ne veut pas dire que j'y parviens. C'est en ce sens que j'aimerais être aidée ; seulement voilà, cette histoire est écrite sur fond d'histoire d'amour, et ça aussi ça accroche pour certains. Je n'ai pas dû bien choisir mon sujet, mais il se trouve que maintenant j'y tiens.
J'aime ce qui est sous-jacent et ne sera pas forcément explicité, j'aime les ellipses mais je reconnais que je ne sais pas toujours les traiter et que certains passages peuvent être quelquefois obscurs. Dans le premier roman, j'ai tissé une ambiguïté qui a été décelé par peu de personnes, mais certains l'ont vue et m'ont posé la question. Bingo !
Bref, il me faut aller au bout de cette histoire pour me défaire de cette sensation d'inachevé.
Merci pour ta lecture et tes impressions Arwen.
azul- Talent Suprême
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Chapitre V
Nathalie
(extrait 1)
Nathalie
(extrait 1)
=> son ou mon appel plutôt ?ignora superbement son appel.
=> ou plutôt, n'avait voulu l'admettre.plus qu’il n’avait voulu le laisser paraître.
=> c'est qui "me" ? Frédéric ? Mario ? Ou le cheval ?— Rien ne sert d’y aller maintenant, me cria-t-il, je te dis qu’ils sont passés sous la clôture. Ce n’est pas la première fois, et puis il va bientôt faire nuit.
=> boah... je la trouve pas top l'expression.Il grommela une bordée de jurons où le diable prenait toute la place.
=> Attends (impératif)Attend de savoir de quoi il retourne avant de te lancer tête baissée.
=> c'est une expression ça ?Il tourna bride
=> sympa... mais ça me gêne. Je ne saurais dire exactement pourquoi... mais peut-être du "tourbillon" et "envelopper" qui font redondant.par une tornade qui m’enveloppa d’un tourbillon volubile.
=> dis, j'y reprense, il n'y a pas une règle du "nous" qui s'applique comme le "moi", c'est à dire si le nous est exclusivement féminin (ce qui est le cas) il y a accord au féminin dans cette situation ; c'est-à-dire "opposées" ?qui nous avait opposés la veille.
=> ahah... T_T— Eh bien ! Cet homme n’est autre que…
Ah ! J'espère que tu jubiles de nous laisser sur les dents ainsi T_T.
L'histoire prend un caractère mystérieux, encore un peu plus. Peut-être saga de l'été (bon ok, c'est pas un compliment ce que je te fais là...) mais ça tient en haleine.
On a envie de savoir ce que cache Frédéric, ce qui attend Nathalie, ce qu'il va encore se produire, si Alonzo va céder, si Lou va s'expliquer sur sa bagarre et si les moutons vont revenir dans la nuit ().
Une écriture fluide et sans trop de fioritures ; pas forcément de grands accès à la littérature, mais pas non plus de la littérature de gare.
Bref, j'apprécie le passage et je suis toujours friand de savoir la suite .
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Bon, j'ai lu le deuxième envoi
bouh, j'ai peur de pas être très constructive;
quasi rien à redire
deux trucs : la première personne de l'imparfait prends un S. Tu l'oublies deux ou trois fois ( ce s ne disparait qu'au futur)
j'adore le passage sur le cheval ( bon, je suis une amoureuse des chevaux) mais j'ai du mal à comprendre : c'est le poulain qu'il a vu naitre ?
j'aime beaucoup aussi le flashback, les sentiments qui y sont exprimés.Les émotions y passent très bien.
Peut-être un peu plus de mal sur les dialogues. Pas qu'ils soient mal écrits. non. Mais peut-être que certaines infos ne nécessitent pas de passer par le dialogue. je ne sais pas. C'est juste une impression.
bouh, j'ai peur de pas être très constructive;
quasi rien à redire
deux trucs : la première personne de l'imparfait prends un S. Tu l'oublies deux ou trois fois ( ce s ne disparait qu'au futur)
j'adore le passage sur le cheval ( bon, je suis une amoureuse des chevaux) mais j'ai du mal à comprendre : c'est le poulain qu'il a vu naitre ?
j'aime beaucoup aussi le flashback, les sentiments qui y sont exprimés.Les émotions y passent très bien.
Peut-être un peu plus de mal sur les dialogues. Pas qu'ils soient mal écrits. non. Mais peut-être que certaines infos ne nécessitent pas de passer par le dialogue. je ne sais pas. C'est juste une impression.
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Me v'là ! Désolée pour le retard, je suis un peu crevée en ce moment.
Pacô a écrit:=> son ou mon appel plutôt ?ignora superbement son appel.
son : celui de Frédéric=> ou plutôt, n'avait voulu l'admettre.plus qu’il n’avait voulu le laisser paraître.
Non, il l'a admis mais ne veut pas le laisser paraître=> c'est qui "me" ? Frédéric ? Mario ? Ou le cheval ?— Rien ne sert d’y aller maintenant, me cria-t-il, je te dis qu’ils sont passés sous la clôture. Ce n’est pas la première fois, et puis il va bientôt faire nuit.
Elle ne parle que de Frédéric précédemment (en que sujet capable d'énoncer des mots, évidemment)=> boah... je la trouve pas top l'expression.Il grommela une bordée de jurons où le diable prenait toute la place.
Possible mais je la garde=> Attends (impératif)Attend de savoir de quoi il retourne avant de te lancer tête baissée.
Exact=> c'est une expression ça ?Il tourna bride
Oui c'en est une. Il fait faire demi-tour à sa monture=> sympa... mais ça me gêne. Je ne saurais dire exactement pourquoi... mais peut-être du "tourbillon" et "envelopper" qui font redondant.par une tornade qui m’enveloppa d’un tourbillon volubile.
Possible ; tornade et tourbillon aussi remarque=> dis, j'y reprense, il n'y a pas une règle du "nous" qui s'applique comme le "moi", c'est à dire si le nous est exclusivement féminin (ce qui est le cas) il y a accord au féminin dans cette situation ; c'est-à-dire "opposées" ?qui nous avait opposés la veille.
Yes ! J'ai laissé traîner plein de fautes d'accord de toute façon. Honte à moi
Peut-être saga de l'été (bon ok, c'est pas un compliment ce que je te fais là...)
C'est pas dramatique non plus. Je n'ai jamais eu l'intention que ce roman traverse les siècles sans une ride^^
Une écriture fluide et sans trop de fioritures ; pas forcément de grands accès à la littérature, mais pas non plus de la littérature de gare.
Oui, juste une saga de l'été, donc pas prise de tête, et donc sans grande prétention littéraire ô_ô
azul- Talent Suprême
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Ben oui, je sais pour l'imparfait et... le passé simple tu veux dire ? Le "s" disparaît au passé simple. Le futur, c'est avec le conditionnel qu'on peut le confondre. J'ai cherché mais je n'ai pas vu de fautes. Si tu as un exemple.arwen a écrit:
deux trucs : la première personne de l'imparfait prends un S. Tu l'oublies deux ou trois fois ( ce s ne disparait qu'au futur)
T'as encore changé de tête Arwen
Oui, c'est Estrella. Ken l'a vue naître trois ans auparavant, lorsque sa mère (Nathalie) et lui sont venus passer six mois en Espagne. C'est pourquoi elle voulait lui en faire cadeau. C'est peut-être pas clair. Au début c'est la "surprise" de Ken, ensuite "elle" qui est née du croisement d'un PRE avec un Arabe, enfin "la jument". Je vais voir ça.j'adore le passage sur le cheval ( bon, je suis une amoureuse des chevaux) mais j'ai du mal à comprendre : c'est le poulain qu'il a vu naitre ?
Je suppose que tu parles de celui-ci :Peut-être un peu plus de mal sur les dialogues. Pas qu'ils soient mal écrits. non. Mais peut-être que certaines infos ne nécessitent pas de passer par le dialogue. je ne sais pas. C'est juste une impression.
— Encore des questions sans réponses à ce que je vois.
— Des milliers…
— Une seule me suffira.
— Pourquoi les retours sont-ils plus douloureux chaque fois ?
— Ici ou là-bas ?
— Ici et là-bas ! Je voudrais rester…
— Alors reste, rien ne t’oblige à repartir si tôt.
— Je parlais d’un retour définitif, Frédéric.
C'est vrai que j'ai enchaîné les dialogues et qu'en plus j'ai souvent la manie de ne pas les renseigner. J'ai écourté à plein d'endroit mais je n'ai pas trop envie de toucher à certains, dont celui-ci. Il contient tout le dilemme de cette fille attachée à la terre qui l'a vu grandir.
Merci pour ton appréciation Arwen
azul- Talent Suprême
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Je ne suis pas fana de ce genre d'incise. Ça alourdit les dialogues, je trouve. Je préfère les sortir du dialogue et les insérer dans la narration, avant ou après.— Ma chérie ! Laisse-moi te présenter la raison de mon empressement tout à l’heure, déclara Catalina en s'inclinant sur sa gauche. Voici Manuela Cortes, la nièce de Maria. Cette charmante jeune fille se propose…
on a du mal à savoir à qui fait référence le "lui". Là, j'ai l'impression que ça fait reférence à l'enfant ( dans le dialogue qui précède) le préciser serait pas mal, je trouve.Je levai les yeux vers lui.
P'tre possible de se passer de ce participe présent (tu n'en mets pas autant que moi, ceci dit ! )
Ils étaient une bonne dizaine à chahuter en s’envoyant divers projectiles à la figure.
Je n'aime pas du tout ce passage. Ca fait très analytique et en fait ça sonne un peu faux. Ou bien, si on se laisse aller à l'idée que c'est vraiment les pensées de la narratrice, je la trouve d'un coup très froide et pour tout dire antipathique. Et en plus, ça ne va pas du tout avec le reste de la narration qui est très différente, beaucoup plus chaleureuse.
Je laissai le petit monde reprendre sa bataille amicale et me dirigeai vers la table qu’occupait mon frère. Il était fin soul et n’essayait déjà plus de se lever. Cela me faisait mal au cœur de le voir ainsi s’abîmer la santé. À bientôt quarante ans, Tony n’était plus que l’ombre de lui-même, terrassé bien avant l’âge par toutes sortes d’excès qui ne pourraient avoir qu’une issue fatale. Frédéric avait renoncé à l’aider, Tony avait trop de démons à combattre. Seul un travail sur lui-même aurait pu l’y aider, mais il s’y refusait obstinément. Il ne voulait pas remuer le passé et préférait se laisser engloutir lentement dans les sables mouvants de ses rêves utopiques. Personne ne ramènerait son père à la vie et ne lui offrirait l’occasion de lui avouer tous ses regrets.
C'est bien dit, mais c'est redondant avec le dialogue précédent que, du coup, je supprimerai et insérerais dans la narration "elle me proposa un verre, etc"
Le vin était léger et sucré, je l’appréciai avec la parcimonie des gens qui ont un compte à régler avec l’alcool.
Sans compter que je trouve étrange qu'elle accepte de boire un verre de vin, si elle a dit qu'elle voulait un jus de fruit et qu'elle a un souci avec l'alcool... C'est contradictoire.
maladroit la fin de ta phrase...
Le sujet semblait passionner Nicolas au point d’oublier sa fille en pleine ascension de son épaule.
C'est tout !
Sinon, tu peux relire tout ton roman pour rajouter des S à tous les imparfait à la première personne !
Un peu plus de maladresses dans ce passage, mais ça reste très agréable à lire. On découvre les personnages assez progressivement. je suis !
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
[quote]
Tous ceux où tu as oublié le s, parce que ce ne sont pas des passé mais des imparfait... il me semble. enfin, à chaque fois, ça m'a choqué ( c'est vrai que j'ai pas l'habitude de lire des romans à la 1ere personne au passé... ) Bon, faut que je relise. J'dis p'tre des bêtises.
azul a écrit:Ben oui, je sais pour l'imparfait et... le passé simple tu veux dire ? Le "s" disparaît au passé simple. Le futur, c'est avec le conditionnel qu'on peut le confondre. J'ai cherché mais je n'ai pas vu de fautes. Si tu as un exemple.arwen a écrit:
deux trucs : la première personne de l'imparfait prends un S. Tu l'oublies deux ou trois fois ( ce s ne disparait qu'au futur)
T'as encore changé de tête Arwen
Tous ceux où tu as oublié le s, parce que ce ne sont pas des passé mais des imparfait... il me semble. enfin, à chaque fois, ça m'a choqué ( c'est vrai que j'ai pas l'habitude de lire des romans à la 1ere personne au passé... ) Bon, faut que je relise. J'dis p'tre des bêtises.
on devine, mais faut se poser la question quand même...Oui, c'est Estrella. Ken l'a vue naître trois ans auparavant, lorsque sa mère (Nathalie) et lui sont venus passer six mois en Espagne. C'est pourquoi elle voulait lui en faire cadeau. C'est peut-être pas clair. Au début c'est la "surprise" de Ken, ensuite "elle" qui est née du croisement d'un PRE avec un Arabe, enfin "la jument". Je vais voir ça.j'adore le passage sur le cheval ( bon, je suis une amoureuse des chevaux) mais j'ai du mal à comprendre : c'est le poulain qu'il a vu naitre ?
Je n'aime pas quand on renseigne trop les dialogues. Ca alourdit drôlement. Mais là, c'est vrai que l'enchainement est un peu long. Il y a certainement moyen de repasser au style indirect pour certaines répliques qui sont pas super utiles en tant que dialogue, je trouve. (Tu sais c'est comme faire dire bonjour ou au revoir en style direct, aucun intérêt. Un "ils se saluèrent" suffit...
C'est vrai que j'ai enchaîné les dialogues et qu'en plus j'ai souvent la manie de ne pas les renseigner. J'ai écourté à plein d'endroit mais je n'ai pas trop envie de toucher à certains, dont celui-ci. Il contient tout le dilemme de cette fille attachée à la terre qui l'a vu grandir.
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Tiens tiens, c'est bizarre ça elle n'a pas le côte en ce momentje la trouve d'un coup très froide et pour tout dire antipathique.
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Encore ? Tu veux dire comme ici : Le vin était léger et sucré, je l’appréciai avec la parcimonie des gens qui ont un compte à régler avec l’alcool. ? Parce qu'il s'agit d'un passé simple, pas d'un imparfait.Sinon, tu peux relire tout ton roman pour rajouter des S à tous les imparfait à la première personne !
Et pour en venir au sens de cette phrase, le compte qu'elle a à régler avec l'alcool n'est pas dans le fait de le boire, mais dans celui de l'abus qu'en fait son frère. Ensuite, elle demande du jus de fruits, et son neveu (Lou) lui tend un verre de "jus de raisin" (boutade). Elle y trempe les lèvres pour lui faire plaisir.
C'est si lourd que ça ? C'était une occasion de situer Manuela sans alourdir la narration justement.— Ma chérie ! Laisse-moi te présenter la raison de mon empressement tout à l’heure, déclara Catalina en s’inclinant sur sa gauche. Voici Manuela Cortes, la nièce de Maria. Cette charmante jeune fille se propose…
Je ne suis pas fana de ce genre d'incise. Ça alourdit les dialogues, je trouve. Je préfère les sortir du dialogue et les insérer dans la narration, avant ou après.
Moi je ne sens pas de froideur dans ce passage mais plutôt de la détresse. Après, il est vrai que c'est dit de façon assez carrée. Même si le frère et la soeur sont très unis (il a quatre ans de plus qu'elle), leur relation comporte de nombreux non-dits. À la mort de leurs parents, c'est Tony qui a hérité du domaine et qui a refusé cet héritage. Il était déjà porté sur l'alcool bien avant leur mort. Il a laissé sa soeur se débrouiller seule avec le domaine. Elle n'y serait jamais parvenue sans l'aide de Frédéric et de mario (elle avait 17 ans). Mais tout ça est dit dans le premier tome.Je laissai le petit monde reprendre sa bataille amicale et me dirigeai vers la table qu’occupait mon frère. Il était fin soul et n’essayait déjà plus de se lever. Cela me faisait mal au cœur de le voir ainsi s’abîmer la santé. À bientôt quarante ans, Tony n’était plus que l’ombre de lui-même, terrassé bien avant l’âge par toutes sortes d’excès qui ne pourraient avoir qu’une issue fatale. Frédéric avait renoncé à l’aider, Tony avait trop de démons à combattre. Seul un travail sur lui-même aurait pu l’y aider, mais il s’y refusait obstinément. Il ne voulait pas remuer le passé et préférait se laisser engloutir lentement dans les sables mouvants de ses rêves utopiques. Personne ne ramènerait son père à la vie et ne lui offrirait l’occasion de lui avouer tous ses regrets.
Je n'aime pas du tout ce passage. Ca fait très analytique et en fait ça sonne un peu faux. Ou bien, si on se laisse aller à l'idée que c'est vraiment les pensées de la narratrice, je la trouve d'un coup très froide et pour tout dire antipathique. Et en plus, ça ne va pas du tout avec le reste de la narration qui est très différente, beaucoup plus chaleureuse.
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Ouais, faut croire que cette fille est incurablement antipathiquekat a écrit:Tiens tiens, c'est bizarre ça elle n'a pas le côte en ce momentje la trouve d'un coup très froide et pour tout dire antipathique.
azul- Talent Suprême
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
C'est pas clair tout ça... la boutade du "verre de vin" est pas évidente à saisir (on la saisit, mais on fronce les sourcils) et le lien n'est pas franchement fait avec l'alcoolisme de son frère...Et pour en venir au sens de cette phrase, le compte qu'elle a à régler avec l'alcool n'est pas dans le fait de le boire, mais dans celui de l'abus qu'en fait son frère. Ensuite, elle demande du jus de fruits, et son neveu (Lou) lui tend un verre de "jus de raisin" (boutade). Elle y trempe les lèvres pour lui faire plaisir.
Enfin, je ne sais pas quelqu'un qui veut éviter d'avoir affaire à l'alcool, (même sans etre alcoolique soi même mais par dégout de voir quelqu'un dans son entourage l'etre) en général, il n'apprécie pas ce genre de plaisanterie... Enfin, j'ai un exemple dans ma famille. Un cousin qui a vu son père trop boire. Quand il demande du jus de fruit, si ons 'amuse à lui donner un verre de vin, il se fache... Sans aller jusqu'à la fâcherie, parce que ce n'est pas peut-être le caractère de ton personnage, faut quand même la faire réagir intérieurement, je pense pour que ce soit crédible : un agacement, une réflexion intérieure.
Moi je ne sens pas de froideur dans ce passage mais plutôt de la détresse. Après, il est vrai que c'est dit de façon assez carrée. Même si le frère et la soeur sont très unis (il a quatre ans de plus qu'elle), leur relation comporte de nombreux non-dits. À la mort de leurs parents, c'est Tony qui a hérité du domaine et qui a refusé cet héritage. Il était déjà porté sur l'alcool bien avant leur mort. Il a laissé sa soeur se débrouiller seule avec le domaine. Elle n'y serait jamais parvenue sans l'aide de Frédéric et de mario (elle avait 17 ans). Mais tout ça est dit dans le premier tome.
C'est extrêmement froid, comme un diagnostic médical. Il ne serait pas mauvais de rappeler dans ce passage, leur passé, même succinctement (on s'en fiche de ce qui a été dit dans le tome 1, vu qu'on l'a pas lu... ), pour qu'on comprenne. et apporter p'tre un peu d'affect, parce que là c'est hyper distant comme passage. Et vraiment, d'un coup, ça me la rend très antipathique, limite moralisatrice et en train de juger son frangin.
Je ne sens absolument aucune détresse. Je te dis une froideur antipathique.
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Ok, merci Arwen, tes deux réflexions sont très intéressantes et je pense que tu as raison. Je vais voir comment arranger ça.
azul- Talent Suprême
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Suite du chapitre II
recoucou, ai continué à lire. de manière surprenante ( car c en'es tpas mon thème préféré, ons elaisse prendre à l'histoire) un peud e mal à repérer qui est qui encore. Peut-être serait-il judicieux de rappeller de temps ent emps les liens entre chaque personnage ( sans trop en faire bien sur)
Il faudrait soit minorer son état ( le rendre simplement joyeux) soit accentuer la réaction des parents, à mon avis. Quand ton gosse risque un coma éthylique, tu te fiches de la fête du plus grand, je pense... et si ce n'est pas le cas, faut expliquer pourquoi...
recoucou, ai continué à lire. de manière surprenante ( car c en'es tpas mon thème préféré, ons elaisse prendre à l'histoire) un peud e mal à repérer qui est qui encore. Peut-être serait-il judicieux de rappeller de temps ent emps les liens entre chaque personnage ( sans trop en faire bien sur)
J'suis pas super sensible aux sonorités mais là l'avalanche de sons "an" est pas super joli. tu pourrais certainement éliminer le participe présent déjà, ainsi que "court instant" qui n'es tpas franchement utile.J’allais tirer ma chaise lorsqu’un cri déchirant domina le brouhaha. Pendant un court instant, le bruit des voix se réduisit à un murmure, élevant au premier plan l’agitation qui montait crescendo du côté de la table des enfants.
Deux participes présent qui se suivent... à éviter, surtout que là ils sont facilement remplaçables.Frédéric se leva en bousculant sa chaise. Je clôturai les hostilités en m’élançant derrière lui.
Tiens, c'est rare chez toi les expressions "clichés". tu dois pouvoir trouver autre chose que de glacer le sang.La vue de mon fils, le teint cireux et le devant de sa chemise trempée de ses propres vomissures me glaça le sang.
Alors là, j'ai du mal avec la réaction de tes personnages. Un jeune enfant dans cet état, qui vomit, amorphe, des parents seraient très très inqueits, penseraient à un possible coma éthylique et fileraient à l'hosto ou au moins appeleraient un médecin...Frédéric amena son visage en pleine lumière et souleva une paupière récalcitrante. Son geste déclencha un éclat de rire nerveux, puis un jet malodorant éclaboussa les chaussures de Mario. Un « Oh ! » de dégoût général souleva l’assemblée, tandis qu’une expression moins orthodoxe fleurissait sur les lèvres de mon chef d’équipe.
— Il est ivre mort, laissa tomber calmement Frédéric.
— Comment ça, ivre ? m’exclamai-je en m’accroupissant près de lui. Comment est-ce… ? Ken ! Répond-moi… !
— Il ne t’entend pas. Et ce n’est pas la peine de t’affoler, il faut le porter dans sa chambre, il n’y a rien d’autre à faire.
— Je vais rester un moment avec lui, décida fermement Nicolas en déposant ken sur son lit. Retourne auprès de tes invités.
— Je crois que nous devrions redescendre tous les deux ; Manuela peut très bien s’occuper de lui. La surprise de Ken est gâchée, mais Catalina aura probablement une attaque si tu lui gâches aussi la tienne.
Il faudrait soit minorer son état ( le rendre simplement joyeux) soit accentuer la réaction des parents, à mon avis. Quand ton gosse risque un coma éthylique, tu te fiches de la fête du plus grand, je pense... et si ce n'est pas le cas, faut expliquer pourquoi...
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
arwen a écrit:
Il faudrait soit minorer son état ( le rendre simplement joyeux) soit accentuer la réaction des parents, à mon avis. Quand ton gosse risque un coma éthylique, tu te fiches de la fête du plus grand, je pense... et si ce n'est pas le cas, faut expliquer pourquoi...
je m'incruste : moi ça ne m'a pas choqué, notamment parce que Fred est médecin. Il aurait jugé si le cas du petit était critique et tout monde le veille chacun son tour. Pas besoin d'explication : ça coule de source.
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
ben, nan, c'est encore plus choquant vu l'état du petit tu vois.
un coma éthylique, c'est un risque mortel
Le gamin serait juste pompette je dis pas, mais là, prostré, vomissant, ça colle pas...
un coma éthylique, c'est un risque mortel
Le gamin serait juste pompette je dis pas, mais là, prostré, vomissant, ça colle pas...
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
arwen a écrit:ben, nan, c'est encore plus choquant vu l'état du petit tu vois.
un coma éthylique, c'est un risque mortel
Le gamin serait juste pompette je dis pas, mais là, prostré, vomissant, ça colle pas...
Evidemment qu'il vomit, prostré, c'est un gamin. Sérieux, tu penses qu'on emmène tous les gamins qui finissent les verres en fin de soirée, à l'hosto ?
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Alors, j'ai p'tre mal lu, mais il me semble que le gosse a 5 ans... donc un gosse de cet age dans cet état, on s'inquiète ! oui ! C'est pas la question d'avoir fini les verres, c'est que l'état décrit, n'est pas une simple ivresse, c'est pas loin du stade de coma ethilique et chez un tout petit gamin c'est une urgence, ni plus ni moins ! Je sais que la conso d'alcool est banalisée chez les jeunes aujourd'hui mais là quand même... c'est ignorer le danger que ça représente. Maintenant, azul a p'tre juste voulu dire qu'il était juste pompette et le souci est autre. J'aimerais bien que ce soit elle qui réponde, s'il te plait... Je pense qu'elle y est allée un peu fort sur les symptomes, c'est tout (d'ailleurs le rire décrit colle mal avec le reste. quand on est amorphe après avoir trop bu, on ne rit pas comme ça. c'est soit l'un, soit l'autre, pas les deux à la fois ). Mais seule elle peut le dire.
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
J'aurais tendance à être de l'avis de arwen.
Vu la description de azul et vu l'âge en effet, que j'ai mal pris en considération, il serait plus prudent de l'emmener à l'hôpital.
Mais on peut aussi considérer que ce sont des parents imprudents.
Ou des parents qui éduquent à la dure ().
Ou alors, que l'état n'est pas aussi grave que ça .
Vu la description de azul et vu l'âge en effet, que j'ai mal pris en considération, il serait plus prudent de l'emmener à l'hôpital.
Mais on peut aussi considérer que ce sont des parents imprudents.
Ou des parents qui éduquent à la dure ().
Ou alors, que l'état n'est pas aussi grave que ça .
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Yo les gens !
Désolée pour ma légère tendance au silence en ce moment. J'ai la tête prise par pas mal de choses et je n'arrive même plus à reprendre ce roman. Je suppose qu'il faudrait que je ne pense plus qu'à ça, et ce n'est pas le cas.
Arwen, j'ai repris certaines phrases que tu me signales (les participes présents par exemple).
En ce qui concerne Ken, je rectifie tout de suite : il a neuf ans et non cinq. Il est loin du coma éthylique aussi ; disons qu'il est pompette. J'ai enlevé le "mort" du dialogue de Frédéric "Il est ivre mort". Peut-être devrais-je même dire "Il a bu", tout simplement.
Ensuite, je ne vois pas pourquoi on ne vomirait pas quand on est pompette ; ça me paraît presque aller avec, surtout pour un enfant, mais peut-être que je vois trop "grand". Le rire bête plus que nerveux me semble aller avec aussi. Je suppose que je n'ai pas choisi les bons mots et que j'ai aggravé une situation qui ne l'était pas tant que ça dans ma tête. Il faut dire que : recroquevillé, prostré, le teint cireux n'est pas fait pour alléger la chose.
Frédéric est effectivement médecin, comme l'a précisé Brisette (merci Brisette). Il est donc à même de juger de la gravité ou pas de la situation. Un rapide examen lui permet de constater qu'elle ne l'est pas.
En ce qui concerne la réaction des parents, je pense que l'inquiétude de Nathalie se voit ; celle de Nicolas un peu moins, mais s'il reste auprès de son fils quand il le ramène dans sa chambre au lieu de le confier à la surveillance de Manuela, l'acte parle de lui-même. C'est vrai que Nicolas est un peu dur avec son fils, comme son père l'a été avec lui. Puis Ken a été l'enfant de la discorde, et la raison d'une première séparation du couple (doute de paternité).
Cependant, quand je me relis, je suis plus étonnée par les réactions de Nathalie que par celles de Nicolas. Je trouve que cette fille a quelque chose de linéaire dans ses comportements, quelque chose d'aseptisé qu'il me faudrait retravailler. Il faut dire que je n'ai pas envie d'en faire une mijaurée qui verserait des larmes à tout propos. Du coup, elle donne des impressions de non réaction qui peuvent étonner. C'est le constat que je fais.
Voilà, merci pour votre passage à tous les trois
Désolée pour ma légère tendance au silence en ce moment. J'ai la tête prise par pas mal de choses et je n'arrive même plus à reprendre ce roman. Je suppose qu'il faudrait que je ne pense plus qu'à ça, et ce n'est pas le cas.
Arwen, j'ai repris certaines phrases que tu me signales (les participes présents par exemple).
En ce qui concerne Ken, je rectifie tout de suite : il a neuf ans et non cinq. Il est loin du coma éthylique aussi ; disons qu'il est pompette. J'ai enlevé le "mort" du dialogue de Frédéric "Il est ivre mort". Peut-être devrais-je même dire "Il a bu", tout simplement.
Ensuite, je ne vois pas pourquoi on ne vomirait pas quand on est pompette ; ça me paraît presque aller avec, surtout pour un enfant, mais peut-être que je vois trop "grand". Le rire bête plus que nerveux me semble aller avec aussi. Je suppose que je n'ai pas choisi les bons mots et que j'ai aggravé une situation qui ne l'était pas tant que ça dans ma tête. Il faut dire que : recroquevillé, prostré, le teint cireux n'est pas fait pour alléger la chose.
Frédéric est effectivement médecin, comme l'a précisé Brisette (merci Brisette). Il est donc à même de juger de la gravité ou pas de la situation. Un rapide examen lui permet de constater qu'elle ne l'est pas.
En ce qui concerne la réaction des parents, je pense que l'inquiétude de Nathalie se voit ; celle de Nicolas un peu moins, mais s'il reste auprès de son fils quand il le ramène dans sa chambre au lieu de le confier à la surveillance de Manuela, l'acte parle de lui-même. C'est vrai que Nicolas est un peu dur avec son fils, comme son père l'a été avec lui. Puis Ken a été l'enfant de la discorde, et la raison d'une première séparation du couple (doute de paternité).
Cependant, quand je me relis, je suis plus étonnée par les réactions de Nathalie que par celles de Nicolas. Je trouve que cette fille a quelque chose de linéaire dans ses comportements, quelque chose d'aseptisé qu'il me faudrait retravailler. Il faut dire que je n'ai pas envie d'en faire une mijaurée qui verserait des larmes à tout propos. Du coup, elle donne des impressions de non réaction qui peuvent étonner. C'est le constat que je fais.
Voilà, merci pour votre passage à tous les trois
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Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Ben, c'est pas le probleme qu'il vomisse, mais l'impression générale que ton texte donne : moi je vois le gosse amorphe, très amorphe, pas pompette, c'est tout. C'est juste une question de dosage dans ton texte. Et oui tu mets le doigt sur le passage gênant.azul a écrit:
Ensuite, je ne vois pas pourquoi on ne vomirait pas quand on est pompette ; ça me paraît presque aller avec, surtout pour un enfant, mais peut-être que je vois trop "grand". Le rire bête plus que nerveux me semble aller avec aussi. Je suppose que je n'ai pas choisi les bons mots et que j'ai aggravé une situation qui ne l'était pas tant que ça dans ma tête. Il faut dire que : recroquevillé, prostré, le teint cireux n'est pas fait pour alléger la chose.
Frédéric est effectivement médecin, comme l'a précisé Brisette (merci Brisette). Il est donc à même de juger de la gravité ou pas de la situation. Un rapide examen lui permet de constater qu'elle ne l'est pas.
oui, c'est vrai, elle semble assez insensible,( je te l'avais souligné sur le passage sur son frère) sauf en ce qui concerne la nan qui s'occupe de son mari... mais c'est facilement réversible, sans faire grand chose.Cependant, quand je me relis, je suis plus étonnée par les réactions de Nathalie que par celles de Nicolas. Je trouve que cette fille a quelque chose de linéaire dans ses comportements, quelque chose d'aseptisé qu'il me faudrait retravailler. Il faut dire que je n'ai pas envie d'en faire une mijaurée qui verserait des larmes à tout propos. Du coup, elle donne des impressions de non réaction qui peuvent étonner. C'est le constat que je fais.
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Chapitre III
Coucou, j'ai donc lu le début du chapitre 3.
J'ai pas de remarques particulières à faire sur l'écriture, mais plus globales.
D'abord, je trouve que tu donnes trop de places aux dialogues, et de plus en plus...
C'est pas que tes dialogues soient mauvais, je les trouve très bons, mais il manque la façon dont elle les perçoit, il manque du contexte.
Tu devrais te forcer à revenir au discours indirect. Tu as pris le point de vue de ton personnage, utilise le ! L'usage de la 1ere personne dans un récit, est là pour ça.
Je n'ai pas compris l'enjeu de la bagarre et... quand je lis ces passages, je ne trouve pas justement le point de vue de ton personnage. C'est décrit de façon extérieure, et c'est assez gênant. Du coup, on en a encore cette impression de personnage un peu glacial, sans sentiment. On ne sait pas ce qu'elle pense de la bagarre. Tu l'exprimes juste en une ou deux phrases. C'est pas suffisant.
Enfin,ça rejoint ce que tu disais déjà plus haut.
En fait, j'ai l'impression d 'être devant un squelette, un squelette solide qui tient debout mais à qui il manquerait de la chair, des muscles, une enveloppe charnelle, que tu as su donner dans les tous débuts, en plus.
Voilou ! J'espère que tu ne le prends pas mal.
Re: Bleu comme le ciel d'Espagne
Coucou
j'ai fini de lire le 3eme chapitre.
Je réitère les mêmes critiques que précédemment : trop de dialogues, pas assez de narration alors que tu utilises la 1er personne et que donc tu devrais t'en servir pour nous permettre de plonger dans les pensés de ton personnage. Hors là, tu reste complètement à l'extérieur et nous aussi.
La critique qu'on te faisait d'un personnage froid et antipathique est je pense du coup infondée. Le problème, c'est pas ça, c'est qu'on ne sait pas ce qu'elle pense au fond. Tu décris des actions et pas des sentiments, pas des pensées. Bon sang, elle voit un mec se faire étendre d'un coup de poing ( son fils, son frère ? je sais plus j'avoue. bon, le fait que ce soit une suite et que je lise de manière hachée, n'arrange rien, c'est vrai ) et rien ? pas une ligne sur ce que ça lui fait de voir ça ?
Je voulais aussi te demander, outre la description des relations entre tes personnages, y a t-il une intrigue ? ( bon pas un polar, j'entends, mais un truc qui tienne un peu en tension ton roman ? ) parce que là à part le frère saoul, je ne vois rien... Bon c'est que le début de l'histoire, ce n'est pas un problème si ça arrive plus tard, mais je ne crois pas qu'un roman entier puisse tenir ainsi. (je m'en suis rendue compte sur l'un de mes romans ou durant toute la deuxième partie, je ne faisais que parler des relations entre mes deux personnages. J'avais adoré écrire ça, car ça décrivait toute la société dans laquelle ils étaient plongés, mais c'était chiant à lire pour les gens, en fait...)
Je vois que tu change de narrateur dans le chapitre suivant, je lirai donc la suite avec attention. Je me souviens que tu m'as dit que tu étais plus à l'aise avec les personnages masculins !
j'ai fini de lire le 3eme chapitre.
Je réitère les mêmes critiques que précédemment : trop de dialogues, pas assez de narration alors que tu utilises la 1er personne et que donc tu devrais t'en servir pour nous permettre de plonger dans les pensés de ton personnage. Hors là, tu reste complètement à l'extérieur et nous aussi.
La critique qu'on te faisait d'un personnage froid et antipathique est je pense du coup infondée. Le problème, c'est pas ça, c'est qu'on ne sait pas ce qu'elle pense au fond. Tu décris des actions et pas des sentiments, pas des pensées. Bon sang, elle voit un mec se faire étendre d'un coup de poing ( son fils, son frère ? je sais plus j'avoue. bon, le fait que ce soit une suite et que je lise de manière hachée, n'arrange rien, c'est vrai ) et rien ? pas une ligne sur ce que ça lui fait de voir ça ?
Je voulais aussi te demander, outre la description des relations entre tes personnages, y a t-il une intrigue ? ( bon pas un polar, j'entends, mais un truc qui tienne un peu en tension ton roman ? ) parce que là à part le frère saoul, je ne vois rien... Bon c'est que le début de l'histoire, ce n'est pas un problème si ça arrive plus tard, mais je ne crois pas qu'un roman entier puisse tenir ainsi. (je m'en suis rendue compte sur l'un de mes romans ou durant toute la deuxième partie, je ne faisais que parler des relations entre mes deux personnages. J'avais adoré écrire ça, car ça décrivait toute la société dans laquelle ils étaient plongés, mais c'était chiant à lire pour les gens, en fait...)
Je vois que tu change de narrateur dans le chapitre suivant, je lirai donc la suite avec attention. Je me souviens que tu m'as dit que tu étais plus à l'aise avec les personnages masculins !
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