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Bleu comme le ciel d'Espagne

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Message  azul Mar 18 Mai 2010 - 10:02

Nérouje a écrit:Salut Azul ! Smile

Qu'est-ce que tu en penses ?
Rien, je laisse tomber car je n'arrive pas à comprendre à quoi ça sert à un auteur de choyer le flou dans la forme d'un texte. Autant, un flou de fond est souvent nécessaire pour entretenir un brin de suspens... mais là, ça me dépasse. Comme tu l'a dit : Je ne sais pas comment tu fais quand tu lis, mais si les images ne se créent pas dans ton esprit, tu as du souci à te faire pour tes représentations mentales [...] Pour répondre à la question du style : il appartient à l'auteur et pas au lecteur.
Que dire de plus ?
Déjà dehors
Et en plus, il fait enfin beau. J'vais aux champipi... Cool
Tu sais quoi Nérouje : je suis infiniment désolée de cette divergence d'opinion. J'en suis surtout désolée parce que je ne saisis pas bien ta pensée, même si je commence à entrevoir un peu ce que tu veux dire. Le problème c'est que tu t'y es mal pris ; tu m'as braquée dès le départ et tu as déclenché ce que j'appelle "mon instinct combatif". Ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps et donc je te remercie pour ça.

Oui, je sais, tu vas me dire : qu'est-ce que c'est que ces auteurs, ces gens, qui ont besoin qu'on les ménage, patin couffin, etc.
Je n'ai pas besoin qu'on me ménage, j'ai juste besoin que l'on m'explique les choses sans ironie. Or, tu sembles avoir une prédilection particulière pour l'ironie.
Tu penses qu'il est bon de ne pas ménager les gens pour leur montrer leurs défauts, que saquer est nécessaire à la progression ? Grand bien t'en fasses ! Moi, je ne suis pas les autres ; je ne me soumets pas sous les coups de fouet mais je me range à l'avis de celui ou celle qui m'a fait entrevoir mon erreur. Rien ne me fatigue plus que ces discussions sans fin où chacun tient son bout de gras et ne veut pas le lâcher. Au bout du compte, il n'en sort jamais rien de bon puisque chacun est resté sur sa position.

Voilà ce que je défends depuis trois ou quatre ans que je corrige des textes, et que je défendrai toujours parce que j'y crois dur comme fer. Ensuite, c'est vrai que le métier que je fais se prête à ce genre de raisonnement ; c'est presque devenu (et même sûrement) une philosophie de vie : amener l'autre à penser sa façon d'écrire (ou autre) différemment sans jouer les tireurs d'élite, je n'appelle pas ça le ménager, j'appelle ça de l'"intelligence relationnelle", de la "bonne" communication (ce que je ne sais pas toujours faire).

Alors, sortez-vous de l'idée que saquer = honnêteté, honnêteté = saquer ; et si vous ne pouvez pas faire autrement, faites-le entre vous : les chiens ne feront jamais des chats. Sinon, apprenez la valeur du mot empathie, cette faculté de se mettre à la place de l'autre sans faire intervenir ses propres ressentis. C'est à cette condition que l'on peut amener l'autre à penser différemment sans pour autant le démolir (ce que je n'ai que trop vu ici et ailleurs).

@Kat : Je vais étudier tes propositions pertinentes. Pour les coups, si, je pense que l'on peut distinguer ce genre de bruit entre coups de poings et coups de pieds. Je regarde tout ça. Merci ma belle.
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Message  petitebrise Mar 18 Mai 2010 - 18:34

Sincèrement en lisant le début de ce tome 2, je n'ai pas une seule fois était perdue. J'ai retrouvé les personnages tels qu'ils étaient. Il ne faut pas oublier que c'est une suite... Si tu reprends tout, tu risques de gaver ceux qui ont lu le 1... enfin, c'est mon petitavis. Personnellement, j'aime bien la fête familiale, ça replonge le lecteur direct dans l'ambiance du 1.
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Message  azul Mar 18 Mai 2010 - 18:56

Merci pour ton passage Brisette, vu que tu as déjà lu le précédent ton opinion est importante. Cependant n'hésite pas à me dire quand tu ne suis plus Wink
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Message  petitebrise Mar 18 Mai 2010 - 19:09

azul a écrit:Merci pour ton passage Brisette, vu que tu as déjà lu le précédent ton opinion est importante. Cependant n'hésite pas à me dire quand tu ne suis plus Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_wink

Compte sur moi !Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_wink
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Message  azul Mer 19 Mai 2010 - 21:07

Bon, j'ai changé quelques petites choses au début du chapitre I et du chapitre III, sur la fameuse bagarre. Je ne suis pas sûre que ce soit mieux, vu que pour moi c'était déjà clair.
Je vous laisse regarder et surtout dire franchement ce que vous en pensez.
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Message  Pacô Mer 19 Mai 2010 - 21:40

Je jetterai un coup d'œil ce week end Smile.
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Message  kat Sam 22 Mai 2010 - 22:40

Pas grand chose à dire du début du chapitre IV sinon que j'adore. Les pensées de Fred sont vraiment bien retranscrites. J'avoue que j'ai bcp apprécié.

pour la suite, un paragraphe me chagrine.

À mon réveil, les piverts avaient fichu le camp. J’avais dormi six heures d’affilée. Mon estomac m’avait réveillé en me criant qu’il était tant (temps) scratch m'enfin ! de passer aux choses sérieuses.
J’ai pris une douche pour achever de me remettre les idées en place et j’ai enfilé ce qui me tombait sous la main. Catalina avait laissé un sillage parfumé dans la salle de bains. Il flottait dans l’air un mélange de vanille et de bergamote : l’odeur du pêché par excellence. Il m’est venu des idées qui n’entraient ( manque le mot pas) dans mes plans de la journée. Je les ai rangées dans un coin de ma mémoire. Il sera toujours temps de les ressortir ce soir… si d’ici là je ne suis pas occupé à éteindre l’incendie.
J’ai fait un arrêt minute sur le palier. Un bruit confus en provenance de la salle à manger indiquait que tout le monde était à table. La voix de Lou monopolisait la conversation. Je me suis tourné vers la chambre de Ken ; sa porte était entrouverte. Il gisait sur le dos, les yeux grands ouverts. Il a tourné la tête vers moi avec mille précautions quand je suis entré. Je me suis assis au bord du lit.

Sinon un beau rendu du personnage. Ça me donne un autre aspect de Catalina et moi je suis loin de la haïr, elles ne sont pas sur la même longueur d'ondes toutes les deux mais je ne suis pas certaine que Catalina puisse être la cause à part entière de leur désaccord. Ah les femmes et leur jalousie maladive. affraid
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Message  Pacô Dim 23 Mai 2010 - 10:21

Chapitre IV

Difficile de rester professionnel quand on se fait insulter par la chair de sa proche chair
.
=> normal ce "proche" ?

— Je vais mal, Mum et oncle Fred s’en fiche !
=> Forme : s'en fichent (accord avec Mum oncle Fred)

Une semaine c’est mieux que rien, même elle me l’a avoué elle-même : plus longtemps elle restera, plus il lui sera difficile de repartir.
=> double "même"
=> ça veut dire quelque chose ? o_O

Il m’est venu des idées qui n’entraient dans mes plans de la journée.
=> que vient faire cette négation à moitié sabordée ?

Appréciation générale :

Comme tu peux le voir, pas grand chose à redire dans ce relevé.
Ne serait-ce qu'un petit effet "lourd" à la fin du second chapitre. Je te le cite :
J’ai pris une douche pour achever de me remettre les idées en place et j’ai enfilé ce qui me tombait sous la main. Catalina avait laissé un sillage parfumé dans la salle de bains. Il flottait dans l’air un mélange de vanille et de bergamote : l’odeur du pêché par excellence. Il m’est venu des idées qui n’entraient dans mes plans de la journée. Je les ai rangées dans un coin de ma mémoire. Il sera toujours temps de les ressortir ce soir… si d’ici là je ne suis pas occupé à éteindre l’incendie.
J’ai fait un arrêt minute sur le palier. Un bruit confus en provenance de la salle à manger indiquait que tout le monde était à table. La voix de Lou monopolisait la conversation. Je me suis tourné vers la chambre de Ken ; sa porte était entrouverte. Il gisait sur le dos, les yeux grands ouverts. Il a tourné la tête vers moi avec mille précautions quand je suis entré. Je me suis assis au bord du lit.
Je pense que c'est l'alternance Je/Il qui est désagréable à la longue. L'action paraît hachée et fait très plan de scénarion : il pense à ça, fait ça, se dit ça, puis fait ça et enfin prend ça. etc.

Question scénario, le tout suit son fil. Quel âge à Ken déjà ? Parce que je trouve sa manière de parler... supérieure à 15 ans. Est-ce normal ?

Et ils vivent aux USA Nathalie et tout, c'est bien ça ?

Bref, ça se lit bien, c'est fluide et je serais ravi de prendre connaissance de la suite !
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Message  azul Dim 23 Mai 2010 - 14:31

Mon estomac m’avait réveillé en me criant qu’il était tant (temps) scratch m'enfin ! de passer aux choses sérieuses.
Comment une erreur aussi grossière est-elle possible quand on est en formation de correcteur ? Ben... euh... Embarassed

Bien vu, Kat, elles ne sont effectivement pas sur la même longueur d'onde, mais l'origine du désaccord est ailleurs. Merci pour ta lecture et ton appréciation Wink

@ Pacô :
J'ai fait un sacré paquet de coquilles dans cet extrait ; je n'avais plus les yeux en face des trous hier soir.
normal ce "proche" ?
Non, ce n'est pas sa proche chair mais sa propre chair, bien sûr
Forme : s'en fichent (accord avec Mum oncle Fred)
Non, j'ai oublié la virgule après Mum : Je vais mal, Mum, et oncle Fred s'en fiche
Une semaine c’est mieux que rien, même elle me l’a avoué elle-même : plus longtemps elle restera, plus il lui sera difficile de repartir.
Je n'arrive pas à me dépatouiller avec l'idée que je veux faire passer dans cette phrase. Nathalie sera restée en Espagne une semaine en tout. Frédéric pense que c'est mieux que rien (mieux que si elle n'était pas venue) et qu'il vaut peut-être mieux qu'elle reparte le plus vite possible, puisqu'elle lui a déjà avoué que plus longtemps elle resterait, plus il lui serait difficile de repartir. Ce qui veut dire que si elle restait quelques semaines de plus, elle ne pourrait plus repartir. Va faire une phrase avec ça !

Je pense que c'est l'alternance Je/Il qui est désagréable à la longue. L'action paraît hachée et fait très plan de scénarion : il pense à ça, fait ça, se dit ça, puis fait ça et enfin prend ça. etc.
Tu as raison, surtout que les "il" sont impersonnel. Je dois pouvoir arranger ça.


Ken a neuf ans et demi, et je ne sais pas du tout comment parle un enfant de cet âge. J'avais déjà eu ce problème avec un chapitre qui lui est consacré. Un moment, à la place de "Je vais mal, Mum et oncle Fred s’en fiche !", je voulais mettre "Je vais pas bien, Mum, et oncle Fred il en a rien à faire". Mais là, j'ai peur d'être en dessous de neuf. Qu'est-ce que tu en penses ?

Nathalie, Nicolas et leurs enfants Ken et Jenny vivent aux États-Unis, oui, dans le Wyoming. Ils sont venus passer quelques jours en Espagne, sur la terre d'adoption de Nathalie (elle avait six ans quand ses parents ont décidé de quitter la France). Pour mémoire, le domaine s'appelle Azul, raison pour laquelle j'ai adopté ce nom comme pseudo depuis quelques années Wink

Je voulais dire que je suis désolée pour ce qui s'est passé avec Nérouje, mais je veux travailler sérieusement ce roman qui sera probablement édité lorsque je l'aurai terminé. Même s'il ne s'agit pas de grande littérature, je tiens à ce qu'il soit "correct" pour celles qui ont aimé le premier (j'ai quelques bons retours).

Après, c'est sûr que cette histoire n'a pas été écrite pour le mâle en puissance qui ne comprend goutte aux tergiversations féminines, et pense qu'en amour le plus court chemin d'un point à un autre est la ligne droite (ah ah ah, heureusement qu'on les aime les mecs, hein les filles^^).

Bref, il n'y aura pas énormément d'action dans ce roman, un petit peu mais pas plus que ça. Je voulais surtout m'attacher à la psychologie des personnages et aussi dénouer les problèmes latents du premier. Le hic c'est que j'en ai écrit la moitié et que je me suis largement étalée/installée dans mon petit trip (171 pages pour juste la moitié du roman). Je n'ai sabré que cinq ou six pages pour l'instant. Voilà pourquoi d'ailleurs je me retrouve avec quelques incohérences parfois, à force d'enlever ce que je pense superflu.

Je ferme la parenthèse que je n'ai pas ouverte^^

Merci pour ta lecture Pacô Wink
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Message  Pacô Dim 23 Mai 2010 - 14:50

azul a écrit:
Je n'arrive pas à me dépatouiller avec l'idée que je veux faire passer dans cette phrase. Nathalie sera restée en Espagne une semaine en tout. Frédéric pense que c'est mieux que rien (mieux que si elle n'était pas venue) et qu'il vaut peut-être mieux qu'elle reparte le plus vite possible, puisqu'elle lui a déjà avoué que plus longtemps elle resterait, plus il lui serait difficile de repartir. Ce qui veut dire que si elle restait quelques semaines de plus, elle ne pourrait plus repartir. Va faire une phrase avec ça !
Peut-être un truc du style :
"Une semaine c'est mieux que rien. Pourtant, elle l'a avoué elle-même : plus le séjour sera long plus il lui sera difficile de rentrer dans sa contrée du Wyoming."
C'est pas parfait, mais ça me semble plus compréhensible. (et en plus tu rappelles d'où ils viennent Very Happy).

Pour Ken, je peux éventuellement t'aider parce que je côtoie pas mal de fois des jeunes mômes (plus 6-7 ans que 9 mais bon...) avec le centre social lorsque je vais bosser là-bas.
Ils ont le "moi je" facile, si ça peut te guider. Mais ce serait plus pour les plus petits en y réfléchissant bien.

Par contre, non : n'enlève pas "s'en fiche". Au contraire, c'est une expression que l'on trouve dans toutes leurs bouches.
En fait, ce qui est drôle avec la première dizaine d'années... c'est qu'ils mélangent un vocabulaire enfant et adulte. Ils prennent quelques mots du langage quasi soutenu, mais le transforme dans un jargon infantile. Et ça se souligne pour les jeunes filles de 13-14 ans.
(tu m'insupportes !)
(ce qui en plus n'est pas correct, me semble-t-il Laughing )
Et il ne faut pas avoir peur des petites fautes de syntaxe du type : "Ma maman m'a fâché".
Sachant aussi que c'est souvent le mot "disputer" que l'on entend Smile.

Donc il faut tenter de donner des mots compliqués usités de manière innocente voire par correcte pour approcher le plus du vrai.
Toutefois, je pense qu'il faut aussi voir au cas par cas Wink.

A toi de voir ensuite.

Oui, c'est compliqué de retirer des morceaux. Mais... un livre de 300 pages, ce n'est pas abominable, si ?
Surtout si c'est écrit comme ça. Donc à quoi bon enlever ?

J'ai jute dit que je n'appréciais pas trop le genre ; mais qu'il fasse 100 pages de plus ou de moins, je n'aimerais pas forcément plus ^_^.
Et sur ID, on accepte tout et pas seulement les goûts du tyran Twisted Evil.


PS : il s'est passé quoi avec Nérouje ? J'ai loupé un chapitre ? o_O
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Message  azul Dim 23 Mai 2010 - 15:34

"Une semaine c'est mieux que rien. Pourtant, elle l'a avoué elle-même : plus le séjour sera long plus il lui sera difficile de rentrer dans sa contrée du Wyoming."
Je prends l'idée et je vois comment je case le Wyoming, que Frédéric avait coutume de nommer les Rocheuses d'ailleurs.
Donc il faut tenter de donner des mots compliqués usités de manière innocente voire par correcte pour approcher le plus du vrai.
Ce que fait Ken dans le chapitre où il prend la parole. Nico m'avait bien aidée sur ce coup-là d'ailleurs.
Je vais donc garder "Je vais pas bien, Mum, et oncle Fred s'en fiche."
Et merci pour tes explications, ton aide me sera précieuse pour tout ce qui concerne Ken.
Oui, c'est compliqué de retirer des morceaux. Mais... un livre de 300 pages, ce n'est pas abominable, si ?
Surtout si c'est écrit comme ça. Donc à quoi bon enlever ?

J'ai jute dit que je n'appréciais pas trop le genre ; mais qu'il fasse 100 pages de plus ou de moins, je n'aimerais pas forcément plus
C'est-à-dire qu'un format A4 de 300 pages, ça donne au moins 100 pages de plus en format poche. Et là... non. Déjà que je vais sans doute dépasser les 200.

Je me doute bien que tu ne vas pas davantage aimer le genre avec 100 pages de moins ou de plus. Je disais juste que ce n'est pas une histoire pour les mecs, et que, la longueur étant mon problème, il allait quand même falloir que je me surveille.
PS : il s'est passé quoi avec Nérouje ? J'ai loupé un chapitre ? o_O
Bah, rien de grave, on s'est expliqué. Je veux bien plaisanter, mais si on pousse jusqu'à l'ironie, je peux le faire aussi, je maîtrise depuis l'adolescence.
J'ai réfléchi à tout ça, parce que quand je réagis de cette façon, j'aime bien essayer de comprendre ce qui m'y a poussée. J'ai été victime d'un fait similaire sur TNN il y a quelques années, pire même, je dois l'avouer, car de l'attaque du roman, ça a très vite tourné à l'attaque personnelle. J'ai le sens de l'humour, mais là ce n'en était plus. Alors je veux bien écouter tout ce que l'on a à me dire, mais si vraiment le genre débecte, il faut laisser tomber. Je peux tout à fait corriger sans être corrigée, il suffit de me le dire.
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Message  petitebrise Ven 28 Mai 2010 - 9:26

Me revoilou ! j'ai été très occupée ces derniers temps mais je vais vite rattraper mon retard.

...
L’état de Ken ne m’inquiète pas non plus. Il s’est pris la première cuite de sa vie ; ça lui fera un joli souvenir à raconter à ses petits copains américains. Il pourra même enjoliver les détails, personne ne sera là pour le contredire. En attendant, il héberge les cousins de mes piverts dans sa tête.Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_biggrin

— Je me sens mal, oncle Fred…

..

— Je vais mal, Mum et oncle Fred s’en fiche !
— Je ne crois pas que ce soit le cas, Kenny. Tu ferais bien de te rendormir, si tu n’as rien de plus intelligent à dire.
— Et allez ! Un de plus ! (qui dit ça ? l'enfant ou Fred ?)

...

J’ai laissé tomber. Une semaine c’est mieux que rien, même elle me l’a avoué elle-même : plus longtemps elle restera, plus il lui sera difficile de repartir. Je me demande combien d’années encore va durer cette mascarade. Ken ne quittera jamais son père, il a trop de choses à lui prouver (décidemment, c'est une malédiction dans cette famille : je remarque que c'est le shéma de tous les enfants de ce livre : ils ont tous un truc à prouver à leur paternel.Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_rolleyes remarque, c'est le cas de presque tout le monde..Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_scratch ) , mais peut-être parviendra-t-elle à intéresser sa fille aux affaires du domaine. Elle n’aura alors plus aucune raison de s’expatrier contre son gré. Reste Nicolas. Elle l’aime comme aux premiers jours, c’est la seule raison qui la tient encore loin de chez elle.

...

J’ai imité un sourire. Elle est en colère, ses yeux clairs n’ont pas leur transparence habituelle. Mais qu’est-ce que je peux lui dire d’autre ? Qu’il va me falloir le reste de la journée pour réparer les dégâts qu’elle a causés hier soir ? Catalina a pleuré toute la nuit et la source était loin d’être tarie à l’aube. Il faut dire qu’entre les orgies de Ken, les débordements de Lou et son altercation avec Nathalie, il y avait largement de quoi l’alimenter. Je n’ai pas eu assez de mes deux bras pour la réconforter. Et je ne parle pas des mots, je n’en ai pas trouvé un seul qui tienne la route, l’amertume les rendait tous dérisoires(point) Je me suis contenté de l’écouter et je dois l’avouer, je me suis trouvé franchement mauvais dans le rôle du confident.(ben pourtant, cest le premier confident de Nathalie. Il a tenu ce rôle pendant presque toute l'adolescence de la jeune femme)

Nathalie a dévalé l’escalier. Le bruit de ses pas s’est répercuté dans ma tête.(avec les piverts...Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_biggrin )
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Message  petitebrise Ven 28 Mai 2010 - 9:38

...
Elle a fondu en larmes. Sans pouvoir établir avec certitude le rapprochement, il n’empêche que c’est à ce moment précis que les piverts ont voté la reprise du travail (lol). Je l’ai attirée dans mes bras avec un soupir de lassitude.

— Viens là ! Nous avons déjà parlé de tout ça cette nuit. Arrête de te martyriser avec des futilités…
— Des futilités… ! Tu appelles ça des futilités ! Il m’a fallu trois mois pour les convaincre de venir et presque autant pour organiser la soirée. Et voilà le résultat… Ken… Lou… Et pour finir… Et ce jeune… celui avec lequel il s’est battu… Il n’est pas d’ici…
— Pas d’ici ?
— Je crois qu’il ne fait pas parti du personnel.
— Aucune importance, ma chérie. Ce qui est fait, est fait. Nous ne le reverrons certainement jamais. L’affaire est close.Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_wink (bien joué)
— Au contraire ! J’ai ma petite idée là-dessus et je vais aller l’exploiter de ce pas.

Il y a eu comme un bruit d’explosion dans ma tête. Les piverts ont accéléré l’allure. J’ai enfoui la tête sous mon oreiller et je n’ai même pas entendu la porte se refermer. Je me suis endormi instantanément.
À mon réveil, les piverts (les oiseaux) avaient fichu le camp. J’avais dormi six heures d’affilée. Mon estomac m’avait réveillé en me criant qu’il était tant de passer aux choses sérieuses.
J’ai pris une douche pour achever de me remettre les idées en place et j’ai enfilé ce qui me tombait sous la main. Catalina avait laissé un sillage parfumé dans la salle de bains. Il flottait dans l’air un mélange de vanille et de bergamote : l’odeur du pêché par excellence. Il m’est venu des idées qui n’entraient dans mes plans de la journée (les hommes ont toujours un plan pour ça !Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_twisted ). Je les ai rangées dans un coin de ma mémoire. Il sera toujours temps de les ressortir ce soir… si d’ici là je ne suis pas occupé à éteindre l’incendie.
...

Foutaises ! Je me demande parfois si la vie ne s’arrange pas pour nous faire oublier ses leçons à mesure qu’elle nous les donne. Sinon, pourquoi le chemin de la Sagesse serait-il si long ?

— Tu diras à ta mère que j’avais affaire (à faire ?) à Madrid. Je reviens dès que possible.

Lecture toujours très très agréable avec une touche d'humour (d'ironie) plus présente que dans les autres extraits. J'ai bien aimé l'image des piverts qui accompagnent Fred. Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_wink
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Message  azul Ven 28 Mai 2010 - 15:14

Coucou Brisette Very Happy
— Je vais mal, Mum et oncle Fred s’en fiche !
— Je ne crois pas que ce soit le cas, Kenny. Tu ferais bien de te rendormir, si tu n’as rien de plus intelligent à dire.
— Et allez ! Un de plus ! (qui dit ça ? l'enfant ou Fred ?)
Le premier dialogue est celui de Ken. Le deuxième la réponse de Nathalie. Le troisième la réponse de Ken.
Ça n'a pas l'air clair. J'ai ajouté quelque chose dans la phrase en dessous, mais je me demande si ça ne prête pas à confusion : "Il a fermé les yeux sur cette exclamation et nous sommes sortis."
Je vais donc dire "Et allez ! Un de plus ! s'est-il exclamé." (qu'est-ce que tu en penses ?)
décidemment, c'est une malédiction dans cette famille : je remarque que c'est le shéma de tous les enfants de ce livre : ils ont tous un truc à prouver à leur paternel
Exact ! C'est souvent le cas des garçons, bien que ce ne soit pas systématique.
Tony ne s'intéressait pas aux affaires du domaine, il préférait la ville et ses "paillettes". Il a toujours regimbé quant il s'agissait de donner un coup de main ; il sait à peine monter à cheval, c'est dire. À la mort de leur père, il a refusé son héritage et l'a confié à sa sœur Nathalie.
Ken a dû porter des non-dits au sujet de l'identité de son père qui lui-même a dû faire ses preuves en son temps.
Lou est le surdoué de service, le gamin qui avait écumé la bibliothèque de son père avant sa dixième année. L'écart s'est creusé lorsqu'il a posé son premier pronostic sur l'évolution d'une pathologie cardiaque dont était atteint l'un des patients de Frédéric.
ben pourtant, cest le premier confident de Nathalie. Il a tenu ce rôle pendant presque toute l'adolescence de la jeune femme)
Tu n'y es pas. Il ne s'agit pas de Nathalie ici mais de Catalina, sa femme :

Catalina a pleuré toute la nuit et la source était loin d’être tarie à l’aube. Il faut dire qu’entre les orgies de Ken, les débordements de Lou et son altercation avec Nathalie, il y avait largement de quoi l’alimenter. Je n’ai pas eu assez de mes deux bras pour la réconforter. Et je ne parle pas des mots, je n’en ai pas trouvé un seul qui tienne la route, l’amertume les rendait tous dérisoires. Je me suis contenté de l’écouter et je dois l’avouer, je me suis trouvé franchement mauvais dans le rôle du confident.

C'est surtout l'altercation avec Nathalie qui inquiète Frédéric et le fantôme de Francisco Morales qui resurgit.
— Aucune importance, ma chérie. Ce qui est fait, est fait. Nous ne le reverrons certainement jamais. L’affaire est close. (bien joué)
Tiens ? Je ne sais pas pourquoi tu trouves ça bien joué, parce que justement j'ai enlevé une pensée de Frédéric qui donne un renseignement à propos de celui qui s'est battu avec Lou.
Il m’est venu des idées qui n’entraient dans mes plans de la journée (les hommes ont toujours un plan pour ça
À qui le dis-tu !... Mais les femmes aussi Wink
Tu diras à ta mère que j’avais affaire (à faire ?) à Madrid.
Je t'avoue que les expressions "affaire" et "à faire" ne me sont pas naturelles. Ici, il semble que ce soit bien "affaire", dans le sens "Tu diras à ta mère que j'avais une affaire (des affaires) à régler à Madrid."
Lecture toujours très très agréable avec une touche d'humour (d'ironie) plus présente que dans les autres extraits. J'ai bien aimé l'image des piverts qui accompagnent Fred.
Merci Brisette ; les piverts vont accompagner encore un peu Frédéric.
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Message  petitebrise Sam 29 Mai 2010 - 8:33

Salut azul ! Bon avant de lire la suite, je répond aux questions du précedent com.
Je vais donc dire "Et allez ! Un de plus ! s'est-il exclamé." (qu'est-ce que tu en penses ?)

J'aurai ajouté une grimace, une description de la douleur qu'il éprouve, pour que le lecteur (enfin moi Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_redface ) comprenne que cela vient de Lou. Une fois, j'ai eu ce qu'on appelle "la gueule de bois". Chaque parole prononcée est une torture. Tu n'as envie que d'UNE SEULE CHOSE, non deux à bien y réflechir Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_scratch :
1 - ne pas parler (et donc que les autres ne te parlent pas)
2 - le noir

Donc pour moi une petite expression amusante (comme tu sias si bien le faire) serait l'idéale...


"pourtant, cest le premier confident de Nathalie. Il a tenu ce rôle pendant presque toute l'adolescence de la jeune femme)" :
Tu n'y es pas. Il ne s'agit pas de Nathalie ici mais de Catalina, sa femme :

Si si 'y étais (enfin presque). J'avais compris qu'il n'était pas doué pour jouer le rôle de confident. "LE" rôle, en général.. du coup ça inclut toutes les fois où on lui a fait des confidences. Mais en relisant, (parce que la premièe fois j'ai lu d'une traite), j'ai compris que c'était cette fois-ci (Hourra !Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_tongue )

Tiens ? Je ne sais pas pourquoi tu trouves ça bien joué, parce que justement j'ai enlevé une pensée de Frédéric qui donne un renseignement à propos de celui qui s'est battu avec Lou.

Deux d'entre nous, avions fait remarquer (dans les post précédents) que le manque d'identité du deuxième larron était curieuse. Tu as résolu le problème. Donc : bien joué... Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Suspect


Avoir affaire et avoir à faire

On peut parfois hésiter entre les expressions avoir affaire et avoir à faire. Outre la prononciation identique, la parenté d’origine y est peut-être aussi pour quelque chose. En effet, l’origine du nom affaire est à faire, c’est-à-dire « ce qui est à faire ». Bien que les deux graphies aient longtemps été possibles, la graphie avoir affaire est maintenant celle qui prévaut. Notons que le nom affaire y est au singulier.

Le sens de cette expression est « se trouver en présence de quelqu’un, en rapport avec quelqu’un ». Elle peut, dans certains contextes, impliquer une menace, un rapport de force. C’est habituellement la préposition à qui introduit le complément qui suit, généralement une personne. L’emploi de la préposition avec est jugé vieilli. Celui de la préposition de (avoir affaire de) est également archaïque et l’expression a alors un sens différent, celui de « avoir besoin de ».

suite du chapitre IV)

...
J’avais encore la main sur le contact quand un détail insolite a retenu mon attention : deux chevaux sellés attendaient dans la cour. Nathalie est apparue sur le seuil de l’écurie et m’a fait un signe de la main au moment où j’échafaudais dans l’urgence les bases d’un plan B. (lol, laisse tomber les plans mon gars !)

...

— Pas le temps, a-t-elle décidé. J’ai promis à Ken de passer la soirée avec lui. Je t’attends déjà depuis une heure. Allons-y ! (lol ! c'est exactement ce qu'il prévoyait ! lui reprocher l'attente. mdr. Tel est pris qui croyait prendre)


...

— Je n’ai pas les réponses à tes questions, Nathalie.
— Je n’en attends qu’une seule. Il n’y a que toi qui puisses me la donner.

laquelle, laquelle ???? rhhooo Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_mad

Bon comme d'hab (je me répète à chaque fois mais bon...) c'est super plaisant à lire. Le coté un peu sinistre de l'histoire est balayé par le ton parfois ironique (ce qui évite de plonger dans ce qui pourrait être une histoire tragiquo-burlesque). Quand à l'histoire, tu connais mon avis : je la lis, elle me porte... tout simplement.
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Message  azul Sam 29 Mai 2010 - 18:26

petitebrise a écrit:Salut azul ! Bon avant de lire la suite, je répond aux questions du précedent com.
Je vais donc dire "Et allez ! Un de plus ! s'est-il exclamé." (qu'est-ce que tu en penses ?)

J'aurai ajouté une grimace, une description de la douleur qu'il éprouve, pour que le lecteur (enfin moi Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_redface ) comprenne que cela vient de Lou. Une fois, j'ai eu ce qu'on appelle "la gueule de bois". Chaque parole prononcée est une torture. Tu n'as envie que d'UNE SEULE CHOSE, non deux à bien y réflechir Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_scratch :
1 - ne pas parler (et donc que les autres ne te parlent pas)
2 - le noir

Donc pour moi une petite expression amusante (comme tu sias si bien le faire) serait l'idéale...

Ok, merci pour l'info, je vais réfléchir à ça.


Tiens ? Je ne sais pas pourquoi tu trouves ça bien joué, parce que justement j'ai enlevé une pensée de Frédéric qui donne un renseignement à propos de celui qui s'est battu avec Lou.

Deux d'entre nous, avions fait remarquer (dans les post précédents) que le manque d'identité du deuxième larron était curieuse. Tu as résolu le problème. Donc : bien joué... Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Suspect

Oui, il aurait pu être n'importe qui et surtout n'avoir aucune importance pour l'histoire. Il n'en a guère, remarque, mais Nathalie aura l'occasion de le recroiser. Je crois quand même que je vais remettre la phrase de Frédéric qui faisait suite à celle de Catalina "ce jeune, il n'est pas d'ici", et qui était "Ça je le sais, c'est moi l'ai invité".


Avoir affaire et avoir à faire

On peut parfois hésiter entre les expressions avoir affaire et avoir à faire. Outre la prononciation identique, la parenté d’origine y est peut-être aussi pour quelque chose. En effet, l’origine du nom affaire est à faire, c’est-à-dire « ce qui est à faire ». Bien que les deux graphies aient longtemps été possibles, la graphie avoir affaire est maintenant celle qui prévaut. Notons que le nom affaire y est au singulier.

Le sens de cette expression est « se trouver en présence de quelqu’un, en rapport avec quelqu’un ». Elle peut, dans certains contextes, impliquer une menace, un rapport de force. C’est habituellement la préposition à qui introduit le complément qui suit, généralement une personne. L’emploi de la préposition avec est jugé vieilli. Celui de la préposition de (avoir affaire de) est également archaïque et l’expression a alors un sens différent, celui de « avoir besoin de ».

Je vois que tu as les mêmes références que moi ;-)

suite du chapitre IV)


— Pas le temps, a-t-elle décidé. J’ai promis à Ken de passer la soirée avec lui. Je t’attends déjà depuis une heure. Allons-y ! (lol ! c'est exactement ce qu'il prévoyait ! lui reprocher l'attente. mdr. Tel est pris qui croyait prendre)


Yes ! Il voulait passer inaperçu : c'est raté. Se réfugier dans le bureau et, si possible, derrière le bureau (c'est-à-dire en position de force) : c'est raté. Lui reprocher de l'avoir fait attendre (nouvelle position de force) mais c'est aussi raté.

— Je n’ai pas les réponses à tes questions, Nathalie.
— Je n’en attends qu’une seule. Il n’y a que toi qui puisses me la donner.

laquelle, laquelle ???? rhhooo Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_mad

Bon comme d'hab (je me répète à chaque fois mais bon...) c'est super plaisant à lire. Le coté un peu sinistre de l'histoire est balayé par le ton parfois ironique (ce qui évite de plonger dans ce qui pourrait être une histoire tragiquo-burlesque). Quand à l'histoire, tu connais mon avis : je la lis, elle me porte... tout simplement.

Eh ben tu sais quoi ? Au moins, je sais que j'écris pour toi Very Happy Que ça ne t'empêche pas de me dire quand tu ne comprends pas. Je sais que j'ai tendance à me comprendre à demi mots quelquefois. J'ai réussi à supprimer deux ou trois pages dans ce chapitre. C'est compliqué ; je ne voudrais pas m'étaler et en même temps, il faut que je fasse attention à ne pas enlever ce qui pourrait créer une incohérence plus loin. En tout cas, tu connais les éléments du passé, alors si leur évocation ne te paraît pas conforme à la première histoire, tu es la mieux placée pour me le dire (comme pour la discorde entre Nathalie et Catalina. jette un coup d'oeil à la page 144)
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Message  Pacô Sam 29 Mai 2010 - 20:30

tout en réfléchissant aux raisons possibles à la colère de Nathalie
=> le "à" sonne bizarre...

celui qui l’avait opposé à Catalina
=> opposée (accord avec COD placé avant)

l’un des scénarios qui a fait ma réputation de fin stratège.
=> ce serait pas plus scenarii au pluriel ?

Au bruissement qui emplissait ma tête,
=> bruissement, ça me fait l'effet de tissus qui se frottent, des feuilles qui bougent dans les arbres, mais pas des piverts qui frappent leurs becs contre un tronc...

Je n’ai pas assez de ce souvenir qui me hante depuis trois ans ?
=> répétition de hanter

Il était déjà en froid avec le vieil Alonso avant que père ait seulement entendu parler de lui.
=> elle l'appelle "père" et non "papa" ? C'est curieux, surtout dans son style de langage !

et j’ai conscience de l’avoir blessé aussi
=> à qui appartient ce "l" ? Si c'est Catalina, alors c'est "l'avoir blessée"

Je ne suis pas tellement dans mon assiette ce soir, ce qui explique peut-être pourquoi j'ai l'impression d'être passé à côté de beaucoup de choses dans cet extrait là.
Depuis quand Frédéric avait rendez-vous avec Nathalie le soir-même ? Enfin, je me souvenais qu'au contraire il voulait fuir le domaine. Mais je ne savais pas qu'il avait RDV le soir.

Ensuite, c'est quoi cette épidémie soudaine ? Il est médecin lui ?
Et puis, le petit coup du :
à se demander si je ne couve pas quelque saleté. Il est vrai que j’ai multiplié la fréquentation des lieux contaminés ces derniers temps.
C'est un clin d'œil pour la suite ? Ou il n'y aura pas de suite à cette réflexion ?

Sinon, pourquoi le fils du propriété peu scrupuleux est-il plus dangereux si finalement il n'utilise pas de moyens peu orthodoxes ?

Et enfin, c'est quoi le problème des moutons qui arrivent ?

(bon je te pose plein de questions, mais ça te fait de quoi discuter sur ton roman Very Happy)
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Message  petitebrise Dim 30 Mai 2010 - 10:20

suite et fin du chapitre IV Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_biggrin la question ! enfin...


je n'ai absolument rien à dire... désolée. Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_biggrin pour moi cet échange est parfait ! lol.

Je me suis fait avoir de la même façon que Fred, et je ne pensais vraiment pas qu'elle s'inquiétait de la présence de Miguel Alonso à la fête !
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Message  kat Mar 1 Juin 2010 - 9:05

(suite du chapitre IV)

J’ai rejoint la capitale sans encombre. Une maison vide reste le plus beau paradis sur terre que je connaisse. J’ai pris le temps d’allumer ma pipe, tout en réfléchissant aux raisons possibles à la colère de Nathalie. Puis je suis parti voir cette gamine dont le cas de rougeole m’inquiète, dans un quartier du vieux Madrid.
À mon retour, je n’étais pas plus avancé dans ma réflexion. J’avais fait le tour de tous les sujets susceptibles d’être abordés par Nathalie avant son départ. Je n’en avais trouvé qu’un suscitant un tel empressement : celui qui l’avait opposé à Catalina, la veille, et m’avait infligé une nuit blanche.

Je me fichais royalement des plaisanteries narquoises de Nathalie sur nos fréquentations mondaines, nous avions tous deux épuisé ce sujet depuis longtemps. Mais pas Catalina. Nathalie avait piétiné allègrement une amitié vieille de vingt ans et, sans prendre de gants, lui avait confirmé le caractère infranchissable de l’abîme qui les séparait. J’avais tenté d’expliquer à ma femme que Nathalie réprouvait surtout ses attitudes un peu trop délicates, en décalage avec sa propre nature simple et droite. Ma tentative n’avait recueilli que des protestations outrées. Je n’avais pas insisté, le problème à mon avis étant ailleurs.
Et il l’était ! Je n’en avais acquis la certitude qu’au petit matin, lorsque Catalina avait échappé, entre deux sanglots, l’indice révélateur. Blessée dans son orgueil, elle avait écarté l’hypothèse de leur divergence sociale et avait rappelé à Nathalie les projets de mariage que notre union avait mis en échec. Puis la déception de son père, et surtout la sienne qui, selon elle, ne lui avait laissé que l’opportunité d’épouser mon frère quelques années plus tard. Mais ce n’était pas le pire. En se tortillant comme un ver pris dans un hameçon, elle avait reconnu sa bévue lorsqu’elle avait poussé Nathalie à exhumer le fantôme de Francisco Morales. Une étourderie dont j’allais devoir assumer les retombées, car telle était sans aucun doute la raison pour laquelle Nathalie m’avait demandé cette entrevue.

J’ai rendu la maison à sa solitude et j’ai repris la route d’Ávila. Quand je me suis engagé dans le chemin, j’avais élaboré dans les moindres détails l’un des scénarios qui a fait ma réputation de fin stratège.
Première phase du plan : éviter toutes mauvaises rencontres en m’introduisant dans la maison par les appartements de Maria. Tactique qui avait fait ses preuves à l’aller.
Deuxième phase : me faufiler dans le bureau et en chasser l’importun. C’est-à-dire Nicolas ; j’aurais parié ma fortune en bourse qu’il y avait passé la journée.
Troisième phase : patienter le temps qu’il faudrait pour reprocher à Nathalie de m’avoir fait attendre.
Je faisais toute confiance à l’inspiration divine pour assurer la suite. Les sujets de conversation ne manquaient pas, à commencer par son différend avec Miguel Alonso qu’elle ne m’avait pas laissé le temps de lui présenter la veille.
J’avais encore la main sur le contact quand un détail insolite a retenu mon attention : deux chevaux sellés attendaient dans la cour. Nathalie est apparue sur le seuil de l’écurie et m’a fait un signe de la main au moment où j’échafaudais dans l’urgence les bases d’un plan B.
Je suis allé à sa rencontre d’un pas nonchalant, les traits détendus, entièrement calqués sur la représentation mentale que je m’en faisais. C’est dans ces moments-là que l’on découvre à quel point la théorie est malléable à souhait tant qu’on ne la confronte pas à la réalité.

— J’ai sellé les chevaux en t’attendant, j’ai pensé que tu ne tarderais plus.
— Excellente idée ! Mais je ne sais pas s’il me reste assez d’énergie pour une balade. Nous ne serions pas mieux dans le bureau ?
— Possible… si tu acceptes de le partager avec Nicolas. Mais j’ai peur que la conversation ne l’intéresse pas.

Le diable m’emporte ! Au train où vont les choses, ce n’est pas un plan C qu’il va me falloir, tout l’alphabet va y passer !

— D’accord ! Laisse-moi juste le temps de me changer.

Elle a évalué ma tenue de ville d’un coup d’œil connaisseur.

— Pas le temps, a-t-elle décidé. J’ai promis à Ken de passer la soirée avec lui. Je t’attends déjà depuis une heure. Allons-y !
— Où ça ?

Elle a sauté en selle et s’est éloignée au petit trot. S’il y a une chose que je déteste, c’est bien de jouer les cavaliers du dimanche ! La perspective de croiser un groupe de randonneurs dans cette tenue a triplé d’un coup ma mauvaise humeur. Elle (qui ? la mauvaise humeur ? c’est pas clair sur ce coup) avait pris une certaine avance lorsque j’ai repéré le nuage de poussière qui flottait dans la prairie. J’ai compris qu’elle avait pris la direction de la Vallée du pavillon et j’ai réduit l’allure. Elle avait tout le temps de convoquer le fantôme de Francisco avant notre arrivée, la devancer n’aurait servi à rien.
Elle avait mis pied à terre au bord du ruisseau, à l’endroit exact où elle avait aperçu Nicolas pour la première fois, onze ans plus tôt. Une boule s’est formée au creux de mon estomac. J’ai ralenti encore le pas. Elle n’a même pas pris la peine de me regarder quand je me suis assis près d’elle. J’ai abandonné mes projets stratégiques et j’ai respecté son silence.
Qu’est-ce que j’en sais moi, de ce qu’aurait été sa vie aujourd’hui si elle avait eu le temps d’épouser Francisco ? Tout ce que je peux dire, avec une quasi-certitude, c’est qu’elle n’aurait pas été plus heureuse avec lui qu’avec Nicolas. Francisco était un pur citadin et Nicolas quand elle l’avait épousé avait déjà construit sa vie ailleurs. Il aurait fallu qu’elle se contente de les aimer sans penser à l’avenir, mais eux ne pensaient qu’à ça et le destin a tranché pour tout le monde.

— Tu te doutes de ce qui m’amène ici, n’est-ce pas ? s’est-elle décidée.
— J’en ai une petite idée.
— Bien ! Alors je t’écoute.

Au bruissement qui emplissait ma tête, j’ai compris que les piverts étaient de retour. J’ai fouillé ma pharmacie ambulante, dans la poche intérieure de ma veste. Une chance finalement que je ne me sois pas changé. J’ai posé ma tête sur mes genoux (attends j’ai du mal là, il pose sa tête sur ses genoux ? tu veux dire dans ses mains dont les coudes sont sur ses genoux ou directement la tête sur les genoux ?), fermé les yeux, et j’ai laissé fondre les comprimés sous ma langue. C’est tout de même étrange cette douleur qui ne me quitte pas ; à se demander si je ne couve pas quelque saleté. Il est vrai que j’ai multiplié la fréquentation des lieux contaminés ces derniers temps.
J’ai voulu parler. Une sensation bizarre m’a arrêté ; l’impression que nous n’étions pas seuls. Je l’ai ressenti presque physiquement, une sorte de rumeur sur ma droite m’a obligé à tourner la tête. L’angoisse m’a (ce ne sont pas tant les répétition de "m'a" qui me gène mais plus le fait que les deux phrases aient la même structure) saisi à la gorge. J’ai entendu les bruits de voix, les cris, les pleurs et le souffle de l’incendie qui faisait rage. Je me suis vu roulant comme un fou en direction du petit bois. J’avais aperçu les flammes de très loin ; je savais qu’ils étaient là et une seule pensée me hantait : les trouver morts tous les trois.

— Je n’ai pas les réponses à tes questions, Nathalie.
— Je n’en attends qu’une seule. Il n’y a que toi qui puisses me la donner.

Pour le moment, je dirais pas de reproches à t'adresser.
Ce que je peux te dire par contre sur mon ressenti, c'est que j'aime Frederic, sa façon de penser etc... mais il fait ressortir des choses qui me donne une grosse aversion à l'encontre de Nathalie. Je commençais justement à la trouver de moins en moins sympathique et là, je ne sais pas pourquoi c'est de plus en plus prononcé. J'ignore pourquoi, je pense que quand Nathalie est la narratrice, on voit les choses à sa manière mais on s'aperçoit rapidement que les autres protagonistes la voient totalement différemment et pas forcément de la meilleure des manière. Bon je vais lire la suite. Very Happy
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Message  kat Mar 1 Juin 2010 - 9:19

(suite et fin du chapitre IV)
Je me suis levé. Un millier d’étoiles s’est allumé devant mes yeux. Je me demande même si je n’ai pas eu un court instant d’absence.

— Que veux-tu savoir au juste ?
— Je veux savoir pour quelle raison tu as fait ça.

Ça quoi ? Est-ce moi qui ai exhumé le fantôme de Francisco Morales ? Je n’ai pas assez de ce souvenir qui me hante depuis trois ans ? Il a fallu tout raser : la maison, le petit bois… ça a pris des semaines. C’est Mario qui s’est occupé de tout. Je n’ai pas remis les pieds dans la vallée pendant plus d’un an, l’enterrement m’avait suffi. Depuis que le pavillon n’existe plus, les randonneurs ne passent plus par ici. Maintenant, la vallée accueille une dizaine de poulinières qui ont fait l’objet d’une sélection rigoureuse et toutes les naissances ont lieu ici.

— Pour quelle raison… ? Je te rappelle… C’est Catalina qui…
— Ne mêle pas Catalina à cette histoire, elle a beaucoup de défauts, mais pas celui-là. Elle n’aurait pas osé me faire ce coup-là (tu es sûre qu’il faut un tiret ?) sans solliciter mon avis. D’ailleurs, je suis prête à parier qu’elle ne le connaît même pas.
— Qui… ? Mais de qui parles-tu ?

Je me suis levé. Le sang battait mes tempes d’une manière si atroce que j’ai cru m’évanouir.

— J’attends ma réponse.
— Je n’ai toujours pas compris la question.
— Elle est simple : pour quelle raison as-tu invité Miguel Alonso à la soirée d’hier ?
— Qui ça ? (je m’y perds un peu dans les dialogue, j’ai du mal à savoir qui parle dans ce dialogue et le précédent)

Le soulagement m’a coupé les jambes. Phénomène bien plus étonnant, la douleur dans ma tête s’est envolée d’un coup, en même temps que l’angoisse qui me tordait les tripes depuis la veille au soir. J’ai éclaté d’un rire nerveux et je me suis affalé dans l’herbe.

— Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle ! Tu sais très bien pourquoi je suis en froid avec lui. Aussi, j’aimerais bien que tu me dises ce qui t’a pris de l’inviter sans même m’en parler.
— Si je l’avais fait, tu n’aurais jamais accepté de le rencontrer. La preuve, tu ne m’as même pas laissé le temps de te le présenter.
— À quoi cela aurait-il servi ? Je connais déjà le seul sujet de conversation qui le préoccupe. Le même que son père, apparemment, et j’ai peur qu’il soit aussi têtu que lui. Si Mario n’est pas arrivé à lui faire lâcher prise, personne n’y parviendra. J’ai d’autres soucis en tête que de batailler avec un propriétaire peu scrupuleux.

Elle se tient debout à mes pieds ; le soleil déclinant auréole ses cheveux d’un éclat lumineux. On dirait un ange. Je me suis assis (oui mais tu l’as déjà dit plus haut qu’il s’affalait dans l’herbe) et j’ai tapoté l’herbe près de moi.

— Viens ici, et explique-moi comment tu sais que je l’ai invité.
— Qui d’autre aurait pu le faire ? Mario ? Il le déteste visiblement. Catalina ? Je suis certaine qu’elle le voyait pour la première fois. Elle n’aurait pas résisté au plaisir de me le présenter, sinon. Frédéric, je ne comprends pas l’acharnement de cet homme. Crois-tu possible que le vieil Alonso ait ajouté une close (c’est pas plutôt une clause ?) spéciale à son testament ?

J’ai laissé échapper un rire moqueur pour toute réponse. (j’inverserais : pour toute réponse, j’ai laissé échapper…)

— Dans ce cas, a-t-elle poursuivi, son fils ne pourrait entrer en pleine possession de son héritage que s’il exécutait cette close (clause ?). Le vieil original tiendrait ainsi sa vengeance post-mortem.
— À quelle close (clause ?)(tention ça fait trois fois ce mot en peu de « tant » lol) penses-tu ?
— Récupérer la vallée par n’importe quels moyens.
— Qui seraient ?
— M’avoir à l’usure ! Utiliser des moyens illégaux… Que sais-je ? Entacher ma réputation et faire fuir les clients… Il n’a que l’embarras du choix, son père a tout essayé avant lui ; il ne lui reste plus qu’à puiser dans la réserve.
.../...
— Tu te trompes lourdement. Miguel Alonso est loin d’être aussi fourbe que son père, mais il est cependant plus dangereux que lui. Tu ne le connais pas. C’est la raison pour laquelle je tenais à te le présenter. Il serait plus sûr pour toi de ne pas le considérer comme un ennemi, tu as trop à y perdre. Mario en a déjà fait l’expérience.
— Mario a un don particulier pour attirer les foudres de son prochain, ce n’est pas une nouveauté. Il était déjà en froid avec le vieil Alonso avant que père ait seulement entendu parler de lui.
— Felipe Alonso était un homme sournois et malveillant. Son fils est beaucoup plus intelligent que lui, plus raffiné dans ses approches. Il pourrait employer des méthodes bien plus subtiles et… disons… à la fois… tout aussi déloyales que son père pour arriver à ses fins. Oublie tout ce que tu crois savoir sur lui, c’est le seul point que tu ne dois pas perdre de vue.
— Mais pourquoi tient-il tellement à la vallée ? Pourquoi cette terre et pas une autre ?
— Tu le sais aussi bien que moi. C’est l’eau qui l’intéresse, un atout non négligeable par ici. Et tu connais le défaut majeur de ces sales bestioles, elles peuvent te raser une prairie plus vite et plus sûrement qu’aucun autre animal. Il a besoin de renouveler ses pâturages. Tu possèdes la seule terre bordant les siennes qui recèle de l’eau en abondance. Il ne te lâchera pas tant que tu ne la lui auras pas cédée.
— Il connaît l’histoire de la vallée ?
— En partie. Il sait que cette parcelle est la première que ton père a achetée quand vous vous êtes installés ici. Il a bien compris que tu ne veux pas t’en séparer pour cette raison. Pour ce qui est du reste, car je suppose que tu vas me poser la question, je l’ignore. Il a dû en entendre parler, mais je n’ai jamais abordé ce sujet avec lui. Il ne le regarde pas d’ailleurs.

Ce qui me dérange ? scratch peut-être l'abondance de détails, à parler du père de machin qui est plus que le fils de truc... je m'y perds je t'avoue. Il y a des détails que tu pourrais sans doute occulter parce que le texte a tendance à devenir parfois complexe à lire, je reviens souvent en arrière pour reprendre parce que je ne décroche. De même pour les dialogues ou parfois on doit analyser et réflechir à qui dit quoi. Biz biz (oui je sais virage pour moi la prochaine fois Laughing )
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Message  azul Dim 6 Juin 2010 - 19:19

@ Pacô : J'ai corrigé les fautes d'accord. Je crois que je vais pouvoir tout repasser au peigne fin : c'est une horreur !
ce serait pas plus scenarii au pluriel ?
Si, mais scénario est francisé par son accent, il prend donc un s au pluriel
bruissement, ça me fait l'effet de tissus qui se frottent, des feuilles qui bougent dans les arbres, mais pas des piverts qui frappent leurs becs contre un tronc...
Comme les piverts sont de retour, je pensais plus au bruissement d'ailes
elle l'appelle "père" et non "papa" ? C'est curieux, surtout dans son style de langage !
Elle l'appelle plus que père, elle l'appelle Père.
Depuis quand Frédéric avait rendez-vous avec Nathalie le soir-même ? Enfin, je me souvenais qu'au contraire il voulait fuir le domaine. Mais je ne savais pas qu'il avait RDV le soir.

Ensuite, c'est quoi cette épidémie soudaine ? Il est médecin lui ?
Frédéric avait rendez-vous avec Nathalie depuis le début du chapitre, c'est-à-dire depuis qu'elle lui a demandé une entrevue en sortant de la chambre de Ken. Il lui a répondu qu'il pourrait dégager un peu de temps en fin de soirée parce qu'il avait à faire toute la journée. En fait il a fui, effectivement.

Et il est médecin, oui, il faut que je recase ça quelque part. Avec toutes ces coupures, je zappe l'essentiel, comme l'histoire des moutons qu'élève Miguel Alonso.

Sinon, pourquoi le fils du propriété peu scrupuleux est-il plus dangereux si finalement il n'utilise pas de moyens peu orthodoxes ?
Ça c'est pareil, j'ai enlevé quelque chose qui n'aurait pas dû l'être.

Merci pour ta lecture Pacô, elle m'a permis de repérer les défaillances.
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Message  azul Dim 6 Juin 2010 - 19:44

Les filles !

Merci pour ta fidèle lecture Brisette.

Kat, j'ai tenu compte de tes observations dans le texte pour l'instant.
À quelle close (clause ?)(tention ça fait trois fois ce mot en peu de « tant » lol)
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attends j’ai du mal là, il pose sa tête sur ses genoux ? tu veux dire dans ses mains dont les coudes sont sur ses genoux ou directement la tête sur les genoux ?
Ben oui, il pose sa tête sur ses genoux Shocked
L’angoisse m’a (ce ne sont pas tant les répétition de "m'a" qui me gène mais plus le fait que les deux phrases aient la même structure) saisi à la gorge.
J'ai viré la phrase, ce qui règle le problème.
Ce que je peux te dire par contre sur mon ressenti, c'est que j'aime Frederic, sa façon de penser etc... mais il fait ressortir des choses qui me donne une grosse aversion à l'encontre de Nathalie. Je commençais justement à la trouver de moins en moins sympathique et là, je ne sais pas pourquoi c'est de plus en plus prononcé. J'ignore pourquoi, je pense que quand Nathalie est la narratrice, on voit les choses à sa manière mais on s'aperçoit rapidement que les autres protagonistes la voient totalement différemment et pas forcément de la meilleure des manière.
Bon, évidement, ce qui m'intéresse le plus c'est ça.
Tu n'es pas la première à être agacée par cette fille. C'est un peu embêtant pour un perso principal, certes, mais je n'ai pas trop envie de la changer au point de vue caractère ni comportement. En revanche, je peux toujours m'arranger pour atténuer si tu me dis exactement ce qui pèche.
Ce qui est plus embêtant, c'est le regard de Frédéric sur elle, parce que ce perso est censé "rattraper" la vision que l'on a d'elle et donner quelques raisons à ce comportement. Et là apparemment c'est pas réussi.
Ce qui me dérange ? scratch peut-être l'abondance de détails, à parler du père de machin qui est plus que le fils de truc... je m'y perds je t'avoue. Il y a des détails que tu pourrais sans doute occulter parce que le texte a tendance à devenir parfois complexe à lire, je reviens souvent en arrière pour reprendre parce que je ne décroche. De même pour les dialogues ou parfois on doit analyser et réflechir à qui dit quoi.
Je vais voir à simplifier. J'ai enlevé quelques "père", mais je ne peux pas trop alléger en infos parce qu'elles ont leur importance.

Merci pour ta "claivoyance" Kat Wink
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Message  petitebrise Mer 9 Juin 2010 - 10:42

Chapitre 5 :

À mon coup de sifflet, Estelle leva la tête et se dirigea vers moi au petit trot. L’alezan de Frédéric, un hongre de cinq ans que Mario avait spécialement dressé pour lui, ignora superbement son appel. Il le montait seulement depuis quelques mois. Aucune complicité ne s’était encore établie entre eux, et Frédéric ne faisait aucun (pas d' ?) effort dans ce sens. Depuis que Flamme nous avait quittés l’hiver précédent, quelque chose s’était brisé en lui, suscité sans doute par la peur de perdre à nouveau un fidèle compagnon (depuis combien de temps était-il son fidèle compagnon ?). La disparition de l’étalon l’avait beaucoup affecté, plus qu’il n’avait voulu le laisser paraître. Sa relation aseptisée avec Playboy prévenait tous risques de souffrance.

...

— Ça ne l’est pas pour moi ! Rentre si tu veux. Il reste encore une heure avant la nuit, je veux constater de mes yeux (bof : je veux me rendre compte sur place ce que Mario...??) me cache depuis depuis des mois. Dis à Ken que je viendrais le voir dès mon retour.

— Certainement pas ! Tu n’auras qu’à lui expliquer toi-même ton retard. Pour ma part, je rentre chez moi et je m’offre le luxe d’une nuit entière de sommeil.

— Je te trouve bien nerveux pour quelqu’un qui n’a rien à se reprocher. Tu es sûr de ne pas avoir d’autres surprises en réserve ?

— Rien qui puisse se résoudre ce soir. Rentrons. Tu appelleras Alonso à la première heure. Les moutons n’auront pas rasé la prairie d’ici là.

(un long dialogue où l'on n'a pas de description ni de leur geste ou de leur mimique.. même le ton sur lequel ils se "parlent" manque. Je devine qu'ils se disputent... gentillement ou sont ils vraiment en colère ? Bon, c'est vrai qu'entre deux c'est soit la grande confidence intime et tendre soit la dispute sévère)


J’enfourchai Estelle et lui tournai résolument le dos. Qu’il fasse ce que bon lui semble ! Je n’avais pas besoin de lui. J’avais grandi dans cette vallée et j’en connaissais chaque brin d’herbe. La nuit tombante n’était pas un handicap pour moi. Ni pour Estelle. Je m’avançai dans la rivière et, au milieu des gerbes d’eau que soulevaient les sabots de ma monture, j’entrepris d’en chasser le troupeau.

— Bon Dieu ! Mais qu’est-ce que tu comptes faire ?

L’alezan surgit à mes côtés en piaffant nerveusement.

— Le diable m(?)’emporte ! rugit Frédéric. Tu es plus têtue que ces sales bestioles !

...


La famille pivert est de retour. Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_biggrin

— Qui donc ?

...

(? ça veut dire quoi ces trois petits points : elle attend d'avoir toute l'attention de Nathalie avant de poursuivre ? elle prépare sa phrase comme des coups de théatre ?) Je sais qui a invité M. Alonso.

Elle écarquilla les yeux d’excitation, espérant visiblement une réaction qui tardait à venir.

— Ce n’est plus un secret pour moi, Catalina, répondis-je en franchissant le seuil de la maison.

Sa jubilation ne faiblit pas pour autant.

— Mais sais-tu qu’il a aussi invité l’homme qui s’est battu avec Lou ? Et sais-tu qui est cet homme (Nathalie vient de lui dire que ce n'était pas un secret pour elle. C'est donc qu'elle connait l'identité de cette personne ? Donc Catalina poursuit comme si Nathalie n'avait rien dit. C'est ça ?) et pourquoi ils se sont battus ?

Elle s’inclina vers moi, le sourcil à son point maximum d’interrogation, l’œil fin prêt à récolter les lauriers de la gloire. (petitebrise : bon accouche ! c'est qui ? Bleu comme le ciel d'Espagne - Page 4 Icon_eek )Je n’étais pas certaine de vouloir lui céder ce plaisir, mais après tout, l’information valait bien le sacrifice. À part quelques détails inédits sur ses relations conflictuelles avec son père, je n’avais rien obtenu de plus de mon tête à tête avec Lou, le matin même. Il avait habilement détourné la conversation à chaque allusion qui le ramenait sur le lieu de la bagarre. Il avait rapidement pris congé dès que mes questions étaient devenues plus directes. Je ravalai mon orgueil et affichai un minimum d’intérêt pour l’inciter à poursuivre.

— Vas-y ! Fais-toi plaisir ! — Eh bien ! Cet homme n’est autre que…

(rrhhaa !!!! azul ! qu'est-ce tu me fais là ! c'est quoi cette fin d'extrait ? ça fait déja deux fois que tu me fais le coup ! je note, je note...)

Bon pas grand chose à dire. Les dialogues (enfin... celui avec Fred au début) sont peut-être un peu "secs". Comme je le disais un peu plus haut, il manque parfois les mimiques, le ton... la suite ?
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Message  azul Mer 9 Juin 2010 - 12:36

Tes commentaires sont très intéressants Petitebrise/Brisette. J'ai remarqué que tu avais le don de poser les bonnes questions.
depuis combien de temps était-il son fidèle compagnon ?
Sans faire le compte exact, Flamme appartenait à Frédéric depuis la mort du père de Nathalie qui le lui avait légué. On n'est pas loin des vingt ans, donc.
un long dialogue où l'on n'a pas de description ni de leur geste ou de leur mimique.. même le ton sur lequel ils se "parlent" manque. Je devine qu'ils se disputent... gentillement ou sont ils vraiment en colère ? Bon, c'est vrai qu'entre deux c'est soit la grande confidence intime et tendre soit la dispute sévère
Exact aussi ; ils ont tendance à fonctionner un peu comme ça. Non, ils ne sont pas en colère l'un contre l'autre. Ils sont excédés chacun de leur côté pour des raisons différentes. Nathalie parce qu'elle s'aperçoit que Mario lui a caché beaucoup de choses (il lui a dit qu'Alonso insistait pour acheter la vallée mais pas que ses moutons l'envahissaient régulièrement), et Frédéric parce qu'il n'a qu'une seule envie, c'est de rentrer chez lui et d'avoir enfin la paix (il a passé une nuit d'enfer avec Catalina, une journée à se demander de quoi Nathalie voulait lui parler (de Francisco supposait-il) et de plus les piverts sont de retour)
Je vais voir si je peux renseigner un peu plus les dialogues ou autour.

ça veut dire quoi ces trois petits points : elle attend d'avoir toute l'attention de Nathalie avant de poursuivre ? elle prépare sa phrase comme des coups de théatre ?
Non, ça veut dire que Catalina est dans son idée, comme toujours, et qu'elle poursuit la conversation comme si elle n'avait pas été interrompue.

Et sais-tu qui est cet homme (Nathalie vient de lui dire que ce n'était pas un secret pour elle. C'est donc qu'elle connait l'identité de cette personne ? Donc Catalina poursuit comme si Nathalie n'avait rien dit. C'est ça ?
Non, ce qui n'est plus un secret pour Nathalie, c'est que Frédéric a invité Alonso à la fête. Pour le reste, elle ne sait pas. (Et toi tu ne sauras pas encore^^)

Je te remercie Brisette. Ton avis est important pour moi, surtout sur le fond puisque tu as lu la première histoire
Wink
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Message  kat Mer 9 Juin 2010 - 18:08

À mon coup de sifflet, Estelle leva la tête et se dirigea vers moi au petit trot. L’alezan de Frédéric, un hongre de cinq ans que Mario avait spécialement dressé pour lui, ignora superbement son appel. Il le montait seulement depuis quelques mois. Aucune complicité ne s’était encore établie entre eux, et Frédéric ne faisait aucun (pas le moindre ?) effort dans ce sens. Depuis que Flamme nous avait quittés l’hiver précédent, quelque chose s’était brisé en lui, suscité sans doute par la peur de perdre à nouveau un fidèle compagnon. La disparition de l’étalon l’avait beaucoup affecté, plus qu’il n’avait voulu le laisser (je dirais la disparition de l’étalon l’avait affecté plus qu’il n’avait voulu le laisser paraître) paraître. Sa relation aseptisée avec Playboy prévenait tous risques de souffrance.

— Rien ne sert d’y aller maintenant, me cria-t-il, je te dis qu’ils sont passés sous la clôture. Ce n’est pas la première fois, et puis il va bientôt faire nuit.
— Pardon ? Ce n’est pas la première fois et personne ne m’a mise au courant ? Pas même toi ?
— Je n’avais aucune raison de le faire, je pensais que tu avais déjà abordé le sujet avec Mario. Tu aurais même pu le faire avec Alonso si tu lui avais laissé une chance de s’expliquer. Déjà qu’un terrain d’entente semble difficile à trouver…
— Ça ne l’est pas pour moi ! Rentre si tu veux. Il reste encore une heure avant la nuit, je veux constater de mes yeux ce que Mario me cache depuis des mois. Dis à Ken que je viendrais le voir dès mon retour.
— Certainement pas ! Tu n’auras qu’à lui expliquer toi-même ton retard. Pour ma part, je rentre chez moi et je m’offre le luxe d’une nuit entière de sommeil.
— Je te trouve bien nerveux pour quelqu’un qui n’a rien à se reprocher. Tu es sûr de ne pas avoir d’autres surprises en réserve ?
— Rien qui puisse se résoudre ce soir. Rentrons. Tu appelleras Alonso à la première heure. Les moutons n’auront pas rasé la prairie d’ici là.

J’enfourchai Estelle et lui tournai résolument le dos. Qu’il fasse ce que bon lui semble ! Je n’avais pas besoin de lui. J’avais grandi dans cette vallée et j’en connaissais chaque brin d’herbe. La nuit tombante n’était pas un handicap pour moi. Ni pour Estelle. Je m’avançai dans la rivière et, au milieu des gerbes d’eau que soulevaient les sabots de ma monture, j’entrepris d’en chasser le troupeau.

— Bon Dieu ! Mais qu’est-ce que tu comptes faire ?

L’alezan surgit à mes côtés en piaffant nerveusement.

— Le diable m’emporte ! rugit Frédéric. Tu es plus têtue que ces sales bestioles !
— Aide-moi à les rabattre vers la clôture, je ne veux pas que ces squatters passent une minute de plus sur mes terres.

Il grommela une bordée de jurons où le diable prenait toute la place. Nous poussâmes (repoussâmes ?) le troupeau bêlant vers le fond de la vallée. Le passage qu’il avait emprunté était nettement signalé par les filoches de laine accrochées au grillage. Les moutons de tête se faufilèrent sous la clôture (en tout le mot cloture revient 4 fois si je comprends les dialogues) avec une étonnante souplesse pour des bêtes de cette corpulence. Le reste du troupeau suivit avec le bêlement affolé qui caractérise cette race stupide. (troupeau 2 fois et bêlant/bêlement)

— La meilleure solution est d’enterrer une clôture en retrait de celle-ci et ce n’est pas moi qui vais le faire. Alonso va s’en charger de gré ou de force. À ses frais, bien entendu. Il n’est pas question que je débourse un dollar pour cet arriviste.
— Tu veux dire un euro ? Reviens un peu sur terre, nous ne sommes pas dans l’Ouest américain. Tu as tout intérêt à rengainer tes colts et à composer avec lui. D’autant plus qu’il n’est pas le seul fautif dans l’affaire, j’ai demandé plusieurs fois à Mario de réparer cette clôture, mais tu connais sa tête de mule, il estime que ce n’est pas à lui de le faire. Attend de savoir de quoi il retourne avant de te lancer tête baissée.
— Je le saurais depuis longtemps si tu n’avais pas attendu que je le découvre. Quelle mesure dans le temps donnes-tu à « plusieurs fois » ? Une semaine ? Un mois… ?

Frédéric plissa le nez. Il avait une allure terrible, à cheval dans son costume de ville, le bas de son pantalon froissé et détrempé, ses mocassins couverts de boue. J’imaginais sans peine la tête de sa femme lorsqu’elle le verrait dans cet état.

— Ça n’a pas l’air d’aller, avançais-je d’un ton radouci.
— La famille pivert est de retour.
— Qui donc ?

Il tourna bride et je le suivis à contrecœur. J’aurais volontiers passé la nuit à monter la garde. Les moutons allaient repasser la clôture dès que nous aurions le dos tourné, j’en aurais mis ma main à couper. Une bouffée de colère démangea mes talons qui lancèrent Estelle au grand galop dans la prairie.
J’arrivai la première dans la cour et lançai les rênes à Frédéric dès qu’il mit pied à terre.

— Je te confie Estelle, j’ai une tâche urgente à accomplir. À plus tard si je ne te revois pas.

Je fonçai à travers la cour, une seule image en tête : celle du téléphone qui reposait sur la surface en acajou de mon bureau (ce ne serait pas moins lourd de dire simplement qu’il repose sur son bureau ?). Je fus interceptée à mi-chemin (j'inverserais : Arrivée à mi-chemin, je fus interceptée par) par une tornade qui m’enveloppa d’un tourbillon volubile. (ça me pose problème tornade/tourbillon, ce n'est pas une répét mais ces deux mots dans la phrase me paraissent un peu trop)
— Nathalie ! Je te cherche depuis des heures !

Catalina sautillait sur place en battant des mains, une excitation alarmante sur son visage hilare. À en croire sa physionomie réjouie, elle semblait avoir déjà oublié l’altercation qui nous avait opposés la veille.

— Je n’ai pas le temps, Catalina, l’avertis-je en poursuivant mon chemin.
— Accorde-moi juste une minute. Je détiens des informations de la plus haute importance ; je suis sûre qu’elles vont t’intéresser. Figure-toi que j’ai fait mon enquête du côté des écuries et je dois dire que je n’ai pas perdu mon temps…

C’est le mot « écurie » qui déclencha l’interrupteur dans mon esprit. Une lumière éclaira le détail insolite qui aurait dû me frapper au premier regard. Catalina avait radicalement changé de tenue. Pour la première fois de ma vie, je la voyais vêtue d’un jean poussiéreux, d’un chemisier informe, et chaussée d’une paire de bottes deux fois trop grandes pour elle. Le tout constellé d’éclaboussures douteuses. Ses cheveux relevés laissaient échapper des mèches rebelles qui cachaient (dissimulaient ?) à demi ses yeux pour une fois dépourvus (ses yeux pour une fois exempts de maquillage ?) de maquillage. Son visage dont elle prenait toujours le plus grand soin était maculé de traces noires.

— … Je sais qui a invité M. Alonso.

Elle écarquilla les yeux d’excitation, espérant visiblement une réaction qui tardait à venir.

— Ce n’est plus un secret pour moi, Catalina, répondis-je en franchissant le seuil de la maison.

Sa jubilation ne faiblit pas pour autant.

— Mais sais-tu qu’il a aussi invité l’homme qui s’est battu avec Lou ? Et sais-tu qui est cet homme et pourquoi ils se sont battus ?

Elle s’inclina vers moi, le sourcil à son point maximum d’interrogation, l’œil (beaucoup de zyeux dans cet extrait Very Happy ) fin prêt à récolter les lauriers de la gloire. Je n’étais pas certaine de vouloir lui céder ce plaisir, mais après tout, l’information valait bien le sacrifice. À part quelques détails inédits sur ses relations conflictuelles avec son père, je n’avais rien obtenu de plus de mon tête à tête avec Lou, le matin même. Il avait habilement détourné la conversation à chaque allusion qui le ramenait sur le lieu de la bagarre. Il avait rapidement pris congé dès que mes questions étaient devenues plus directes.
Je ravalai mon orgueil et affichai un minimum d’intérêt pour l’inciter à poursuivre.

— Vas-y ! Fais-toi plaisir !
— Eh bien ! Cet homme n’est autre que… (Non mais dis donc, t'es pas sympa de finir comme ça !!!)

Bon, il semblerait que Nathalie remonte un peu dans mon estime MAIS c'est pas encore gagné. En tout cas, elle a du caractère aussi celle-ci Wink
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