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commentaires pour "Les yeux de Nouria" - Page 4 Empty Re: commentaires pour "Les yeux de Nouria"

Message  azul Jeu 10 Juin 2010 - 14:16

Chapitre 2

Un très joli passage, fort bien raconté et avec ce qu’il faut de pudeur. Cependant, je ne suis pas convaincue qu’une jeune fille violée puisse se laisser toucher aussi facilement, serait-ce par son meilleur ami. Et encore plus pour cette raison d’ailleurs. Tu tiens vraiment à le traiter de cette façon ?

en direction de l’Est
Pas de majuscule aux points cardinaux lorsqu’il s’agit d’une direction
L’eau fraiche et inespérée
Fraîche
Khalil écrasait les gouttes d’eau salée au coin de ces beaux yeux
Étrange le « ces ». Je verrais plutôt un « ses », puisque Nouria pleure, ou tout simplement « au coin des beaux yeux »
le contact de l’eau fraiche
Fraîche
reprit sa tache minutieuse
Tâche
sur les épaules voutées
Voûtés
L’obscurité de la nuit
Peut-être que l’obscurité suffit. D’ailleurs, la lune ne semble pas présente, et je me suis demandée justement en début de texte comment ils avaient pu se repérer dans leur marche puisque la nuit était tombée depuis longtemps
– Non. Continue. »
Alors là j’ai du mal. Elle vient de se faire violer et pas qu’une fois, et elle laisse le gamin la déshabiller comme s’il s’agissait de leur première nuit d’amour. La suite me le confirme jusqu’à « il fit glisser le linge sur le haut de cette poitrine qui se soulevait lentement ». Je n’y crois pas une seconde. On dirait que la scène a été mise en place spécialement pour nous faire goûter la sensualité du moment. Ce n’est que mon avis.
la pénombre nocturne
Là c’est pareil, on sait qu’il fait nuit
Pour la première fois, il touchait, effleurait les seins d’une femme. Sans décroiser ses bras, Nouria l’observait faire, mal à l’aise
Comment il fait pour toucher ses seins si elle a les bras croisés devant ? Elle ne lui laisse quand même pas juste la place de passer ?
Le regardait faire, plutôt que l’observait faire ?
la tête un peu penchée sur le coté
Côté
le garçon posa un baiser sur son front de l’adolescente
Sur le front
Il n’avait commencé à regarder son ancienne compagne de jeu d’un autre œil que depuis quelques semaines
Il n’avait commencé à regarder d’un autre œil son ancienne compagne de jeu…
Il aimait ses yeux noisette surtout
Il aimait ses yeux noisette, surtout
Khalil pouvait être gentil, mentir, elle savait
Elle le savait ?
Il le savait bien
Encore un « savait » avec la même construction. Peut-être que l’un des deux pourrait être remplacé par « en avait conscience » ?
d’avoir en tête des choses aussi légères
Des idées ?
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Message  Gavroche Jeu 10 Juin 2010 - 15:00

Merci de ta lecture.
Pour le point que tu soulignes. Plusieurs personnes m'avaient fait la remarque sur la précédente version où la toilette était beaucoup plus intime.
Je l'ai modifiée dans ce sens et il semblait que ça passait beaucoup mieux.

Là, il ne touche que ses bras, ses pieds, sa gorge. Lorsqu'il atteint ses seins, elle se rétracte violemment et il ne peut aller plus loin.
D'ailleurs, à propos de seins. Quand tu croises tes bras devant, tu n'en caches que le devant, pas le dessus... C'est cette partie qu'il touche. A peine...
Certes, elle lui dit continue, mais elle lui dit ça quand il a, a peine, dépassé ses coudes ! Il n'y a alors absolument rien d'érotique dans ses gestes.
Ça le devient, au moins pour lui, quand il baisse sa chemise, en effet, mais il fait nuit, il ne voit quasiment rien.
Elle est épuisée, en état de choc, on peut dire, et ne prend vraiment conscience de la situation qu'à la fin.

La scène n'est pas la pour montrer la sensualité.
C'est une grosse erreur que de le croire.
Elle montre d'abord l'attachement de Khalil pour sa voisine, ses sentiments assez complexes vis à vis d'elle, son désir naissant.
Et il ne la déshabille pas comme une première nuit d'amour, il fait glisser sa chemise sur ses épaules, c'est tout, remonte des jupes sur des genoux. La façon dont la scène est décrite fait penser, c'est certain et c'est voulu, à une première nuit, mais dans la réalité, non. A chaque fois que ses gestes deviennent ambiguës, ça s'arrête. Sur la poitrine, sur les genoux...
La scène montre aussi la confiance que Nouria a pour lui, c'est clair, malgré le traumatisme du viol. Ne pas oublier qu'il y a un autre traumatisme, encore plus violent, qui pèse sur eux deux : un massacre et la disparition entière de tout ce qui faisait leur vie, leurs familles, leurs amis, le lieu où ils vivaient. Ils ne partent pas en randonnée : ils fuient et ils ne savent pas trop bien où. La confiance dans l'autre, surtout pour Nouria, c'est la seule chose qu'il leur reste. Mais dire qu'elle se laisse toucher facilement, non, je ne suis pas d'accord, la toilette provoque une crise de pleurs hystériques quand même. Si une première nuit d'amour se conclut comme ça pour toi, d'ordinaire ! hi !

Sur la question de la nuit et de comment ils s'orientent. Il ne sont pas encore très loin du village. Quelques heures de marche, sur un sentier escarpé alors qu'ils sont épuisés... Ils sont à quelques kilomètres à tout casser, Khalil connait encore les lieux. Et même de nuit, sans lune, la vision s'adapte et permet de marcher, difficilement, sur un sentier.

La répétition du verbe savoir, et sa forme, sont voulues.
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Message  azul Jeu 10 Juin 2010 - 15:53

Pour le point que tu soulignes. Plusieurs personnes m'avaient fait la remarque sur la précédente version où la toilette était beaucoup plus intime.
Je l'ai modifiée dans ce sens et il semblait que ça passait beaucoup mieux.
Ah bon ? Elle était plus intime ? Bon, je suis désolée mais pour moi elle l'est toujours autant. Je vais aller lire les commentaires.
D'ailleurs, à propos de seins. Quand tu croises tes bras devant, tu n'en caches que le devant, pas le dessus... C'est cette partie qu'il touche. A peine...
Ben non puisqu'il touche un mamelon, ou alors ses bras sont placés bien bas.
Mais dire qu'elle se laisse toucher facilement, non, je ne suis pas d'accord, la toilette provoque une crise de pleurs hystériques quand même. Si une première nuit d'amour se conclut comme ça pour toi, d'ordinaire ! hi !
Je ne dis pas qu'elle se laisse toucher facilement, je dis qu'elle accepte de se laisser toucher. Ce n'est pas comme si les évènements avaient eu lieu quelques semaines auparavant ; là, ça vient de se produire.
Et moi je n'ai pas 17 ans Wink Et je n'avais pas froid aux yeux à cet âge là Wink Aujourd'hui non plus Wink Mais il est vrai que je n'ai pas vécu non plus ce qu'a vécu cette fille Crying or Very sad

Pour ce qui est de la nuit, dis-le qu'il n'y a pas de lune, parce que je me suis posée la question pendant tout l'extrait, et je n'ai trouvé la réponse qu'à l'extrait suivant, je crois.

D'ailleurs, je te mets l'extrait suivant tel que je l'ai corrigé. Je ne change rien parce que je ne suis pas convaincu. Mais ne te fie pas à ce que je dis si tu penses être dans le vrai. Ce n'est que mon ressenti.


Chapitre 2 (suite)

Même réflexion que dans l’extrait précédent : je n’adhère pas ; encore moins avec la toilette intime (même s’il ne va pas si loin) et le contraste avec la main sur l’épaule qui suscite la peur.
Essaie de voir pour les répétitions nombreuses de la pénombre et de ce qu’il ne peut pas voir, ça a l’air d’être posé là exprès, et on a l’impression que tu nous le rappelles assez fréquemment pour qu’on ne l’oublie pas.

Sinon, tu as une belle écriture, tout en retenue. J’aurais parfaitement adhéré à leur aventure s’ils s’étaient enfuis après le massacre du village, par exemple, mais sans le viol. Là, j’ai un peu de mal…

visqueux et dégoutant
Dégoûtant
Qu’importait que cela ne se faisait pas ?
Ne se fasse pas. Et c’est plus une affirmation qu’une interrogation, non ? Je verrais plus un point d’exclamation
Dans l’obscurité, sans lune ni étoiles pour l’éclairer
Tiens, voilà une information que j’aurais aimé connaître depuis le début
il ne pouvait guère distinguer les détails de ce corps qu’il dessinait sous ses doigts
Mais tu ne cesses de rappeler ce détail, comme pour nous convaincre que ce qui se passe est plausible. Or, pour moi, ça ne l’est toujours pas. Tu expliques très bien le cheminement de pensée du garçon, et là j’adhère : il a vu pire, au Diable les conventions. Mais pour la jeune fille non. Elle devrait trouver la force de se lever, lui demander de l’aide à ce niveau au pire, et lui demander de se retourner le temps qu’elle se lave. Je ne connais pas bien la culture de ce pays, mais j’envisage tout à fait que les barrières soient plus sévères que les nôtres. Plus encore si la fille est jeune et si elle était vierge jusque-là. Et pourtant j’ai l’esprit large.
De l’excitation, mêlée à du dégout
Dégoût
Nouria se laissait glisser sur le sol et, croisant ses jambes devant elle, se recroquevillait en position fœtale, le corps secoué de sanglots. Gêné, le garçon restait silencieux.
Ces verbes sont plutôt au passé simple
Nouria eut un petit sourire au milieu des larmes.
Pourquoi ? Elle n’entend pas ce que dit Khalil ; on est dans son point de vue, pas dans celui de Nouria
Il voulut poser une main sur son épaule, mais le violent sursaut que ce contact provoqua lui fit abandonner l’idée.
Tiens donc ! Il peut lui laver les cuisses mais pas lui mettre la main sur l’épaule ?
Nouria le regarda s’asseoir à quelques mètres et lui tourner le dos.
Ah ben quand même !
Son dos se creusa malgré elle sous le poids de ces doigts masculins, mais elle accepta ce premier contact.
Je comprends pas. Je veux bien croire qu’avec le chiffon ses doigts n’étaient pas en contact direct, mais quand même…
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Message  Gavroche Jeu 10 Juin 2010 - 16:16

Non, je n'ai pas mis ici la première version. Je l'avais fait lire ailleurs. Wink

presque un mamelon ! Bon, je sais la nuance est faible et pourrait être accentuée Rolling Eyes

Je crois que c'est dit qu'il n'y a pas de lune. Il me semble. (edit, c'est dit plus loin, en effet)

pour l'extrait suivant. Il ne va pas bien loin, faut pas exagérer.

Y'a plusieurs points que tu as du mal à comprendre et j'ai un peu de mal à prendre en compte tes remarques parce que tu es la première à les soulever, alors qu'ils n'avaient choqués personne jusque là. Par exemple :
Il ne lui lave pas les cuisses, il s'arrête aux genoux.
Nouria sourit à sa mauvaise plaisanterie, pas à la réflexion intérieure...

Le contraste avec les doigts sur son cou est voulu.
Oui, c'est un geste plutôt innocent comparé au reste. Ce n'est pas du tout rationnel comme réaction, en effet, mais en fait, Nouria ne cesse de réagir n'importe comment durant ce passage. Elle est tantôt pudique, tantôt pas du tout. Calme et l'instant d'après hystérique. Elle se laisse déshabiller et pique une crise pour des doigts sur une nuque...
Alors, c'est p'tre pas la réaction standard à un viol collectif, je veux bien le croire. mais y'a t-il une réaction standard ? J'ai lu un peu sur le sujet. Ce qui est dit c'est "la plupart des femmes violées réagissent de telle ou telle façon", ce n'est pas dit "toutes"... ce n'est surtout pas dit une jeune fille violée dont le père est mort, la famille disparue, le village vidé réagira de telle façon...

Enfin, ne le prends pas mal, mais j'ai plus l'impression que c'est la scène elle même qui te gêne que toutes les explications que tu me donnes pour dire que tu n'y crois pas. Je dis ça à cause de l'accusation que tu me fais de vouloir à tout prix montrer la sensualité et d'avoir mis cette scène là pour ça. C'est vraiment éclairant sur le fait que tu ne comprennes pas son sens ( que d'autres ont très bien compris, donc je me permets de le souligner). Et quand tu dis en commentaire " ah ben, enfin!" ça me confirme ça.

Sinon, il était difficile de laisser Nouria dans le village, contrairement au reste de la population, sans qu'on ne lui ait rien fait.... Se cacher est peu plausible dans un si petit endroit. Et ça changerait toute l'histoire, parce que ça inverserait le rapport avec Khalil. Ce serait lui la victime principale, et non plus elle... Donc bon, je crois que tu vas avoir du mal à adhérer au reste de l'histoire, oui...
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Message  azul Jeu 10 Juin 2010 - 17:11

Enfin, ne le prends pas mal, mais j'ai plus l'impression que c'est la scène elle même qui te gêne que toutes les explications que tu me donnes pour dire que tu n'y crois pas. Je dis ça à cause de l'accusation que tu me fais de vouloir à tout prix montrer la sensualité et d'avoir mis cette scène là pour ça. C'est vraiment éclairant sur le fait que tu ne comprennes pas son sens ( que d'autres ont très bien compris, donc je me permets de le souligner). Et quand tu dis en commentaire " ah ben, enfin!" ça me confirme ça.
Lol chizz J'adore ! chizz Bah, mais non je ne le prends pas mal Arwen ; j'ai juste envie de partager mon point de vue avec toi. Il vaut ce qu'il vaut, mais bon, allez, promis, après je te laisse tranquille.

Je suis allée lire les commentaires. Pas depuis la première page ; j'ai remonté le fil à rebrousse-poils si on peut dire. J'ai vu que Petitebrise avait eu le même ressenti que moi à certains moments.

Je vais te dire deux choses :

La première : dans la partie "vos écrits" "romans", trouve (presque) en bas de page "Je serai le gardien de tes nuits". Pacô n'a pas rouvert le fil des commentaires, mais tu pourras au moins lire, et notamment le deuxième chapitre. Tu verras que je ne suis pas si prude que ça, et si tu vas suffisamment loin, tu verras que mon héroïne s'est aussi fait violer et qu'en plus elle en redemande (ou presque). Il ne faut pas te fier à "Bleu comme le ciel d'Espagne" où je ne suis pas allée très loin dans ce genre de scène, tout simplement parce que l'histoire ne s'y prêtait pas. Ou parce que je n'en avais pas envie. Dans le gardien c'est différent. (Je suis un auteur à multiple facettes^^)

La deuxième : Ne crois pas que ce que tu as écrit me dérange, loin de là. Je voudrais juste te faire toucher quelque chose du bout des doigts. Quelque chose à quoi tu t'accroches parce que si tu le reconnais ton histoire s'effondre (du moins je sens que tu as peur de ça). Et si je veux te dire tout ça, c'est parce que tu écris très bien, et que tu es tout à fait en capacité de rendre ton histoire plus "cohérente".

Le plus cohérent des deux c'est Khalil, à n'en pas douter, quoique lorsque tu dis plus loin qu'il s'étonne du "phénomène étrange qui se produit en dessous de sa ceinture", j'ai tendance à croire qu'il s'en préoccupe depuis un certain nombre d'années et que ce n'est plus un phénomène étrange. Il a 17 ans ? On va dire trois ou quatre ans qu'il sait à quoi s'en tenir... et sa main avec^^

Là où ça pèche c'est avec Nouria. Si tu veux qu'elle soit tantôt pudique, tantôt hystérique, il faudrait le dire autrement, nous faire part un peu plus de ce qui la traverse, pour que l'on n'ait pas cette impression d'une scène sensuelle posée là tout exprès, avec la répétition incessante qu'il fait nuit et que le garçon ne voit rien. Ou alors, sers-t-en justement comme une aide pour Nouria plus que Khalil. Attends, elle a quand même des paroles (vas-y continue) et des positions (comme sur le rocher) qui ne sont pas communes aux filles vierges de son âge et de cette culture là, viol ou pas viol. Je vais dire des bêtises, mais est-ce qu'il leur était autorisé seulement de jouer ensemble, de se fréquenter à partir d'un certain âge ? (Et c'est pas la vieille qui parle ; mes quatre enfants m'ont tous parlé de leur première fois, même les garçons, c'est te dire).

Bah voilà, je ne sais pas quoi te dire de plus. Je continuerai à lire, parce que c'est trop bien écrit pour laisser passer ça. Mais je ne commenterai pas si ça te dérange.
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Message  Gavroche Jeu 10 Juin 2010 - 17:30

Désolée, si j'ai été désagréable ou à coté de la plaque.
Hélas, non, je n'ai pas eu le temps de lires les centaines de commentaires sur ce site, donc les tiens non plus...
Je ne t'ai pas accusée d'être prude, non plus. Juste dit que la scène te gênait.

Eh oui, mon histoire s'effondre si tu as raison et je peux la foutre à la poubelle... tu es contente, que je l'avoue ? Suspect

J'vais quand même répondre à la suite.
Hum, l'éveil de la sexualité est très variable d'un individu à l'autre.
Certains sont précoces, d'autres pas du tout. Khalil est tardif. Point barre.
Et le phénomène étrange, c'est plus du à la situation qui ne s'y prête pas du tout.

Oui, ils ont joué ensemble gamins, c'est dit je crois dans ce passage. Mais à partir d'un certain age, non bien sur...

Dans tes critiques sur l'attitude du Nouria, tu évacues complètement l'état de choc. Oui, elle n'agit pas comme une jeune fille de son age, dans cette culture, le devrait. Mais elle est pas dans une situation normale. Elle n'est pas chez elle, au calme.
Tu fais comme si tout le contexte n'existait pas et tu décrètes qu'une jeune fille doit réagir ainsi et pas comme ça.
Ben nan, c'est pas aussi simple. Les choses ne sont pas normées autant que tu l'affirmes...
Soit on met les gens dans des cases, soit on accepte de leur laisser une certaine liberté de comportement.
Nouria appartient à une certaine culture et elle l'exprime dans cette scène (la honte, l'envie de mourir, l'inquiétude que personne ne veuille plus d'elle comme épouse) mais elle a aussi son caractère - qui se découvrira dans la suite - et ses réactions, sa confiance en Khalil, vont avec et forment un tout cohérent.
Et puis, je me répète, mais bon, " le non. continue" c'est continue à me laver, pas continue à me faire des trucs... C'est toi qui donne une connotation sexuelle à cette phrase...

La chose que je reconnais, c'est qu'on est très peu dans sa tête, plus dans celle de Khalil. C'est écrit quasiment que de son point de vue d'ailleurs. On voit les réactions de Nouria à travers ses yeux. C'est un choix. Un autre choix aurait pu être fait, c'est vrai. Mais non. C'est le point de vue de Khalil dont je veux parler, pas celui de Nouria. C'est p'tre ça qui dérange...

Tu fais ce que tu veux question commentaires...
De toutes façons, à ce sujet, j'ai deux sons de cloche : des gens qui acceptent, d'autres pas. J'ai tendance à penser que le choix qui se fait entre ces deux types de réaction est plus dû au sujet lui même. La sexualité est vraiment soumis à des contingences culturelles et sociales très fortes qui font que beaucoup de gens ont du mal à imaginer, à accepter celles qui ne correspondent à l'image qu'ils s'en font. Les gens doivent agir de telle façon et pas de telle autre. Sinon, c'est anormal. Dès qu'on s'éloigne du schéma habituel, même pour pas grand chose, c'est tout de suite suspect et peu accepté comme simple réalité. Et là, je parle de vécu...
Tiens, tu dis que tes enfants t'ont raconté leur 1ere fois ? Ça ne me serait jamais vu à l'idée de le faire avec mes parents ! Eh nan, ce n'est pas parce que la sexualité est tabou chez eux. On en parle très librement, mais de ça non. Tu vois ? Pas simple la sexualité... on ne rentre pas dans des petites cases. Y'a pas une façon de vivre ça, y'en a des milliards...


Dernière édition par arwen le Jeu 10 Juin 2010 - 17:59, édité 1 fois
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Message  azul Jeu 10 Juin 2010 - 17:57

Désolée, si j'ai été désagréable ou à coté de la plaque.
T'inquiète y'a pas de mal.

Tu sais, on est tous pareil finalement, on s'accroche tous à ce qu'on a écrit et la remise en question n'est pas facile. Je le fais aussi bien sûr.
Il n'y a rien à mettre à la poubelle, je t'assure, mais tu devrais peut-être repenser au point de vue de Nouria. Tu ne veux que celui de Khalil, mais ça t'as posé problème déjà dans le premier chapitre, je te l'avais fait remarquer. Si elle est la victime dans l'histoire, avoir son point de vue nous ferait mieux comprendre ce qu'elle traverse, et pourquoi elle réagit comme nous la voyons réagir. Alors son comportement nous paraîtrait moins en décalage. Ou alors il faut que Khalil le fasse pour elle, qu'il comprenne à sa place.

Regarde, je voulais te montrer autre chose par rapport à ton précédent post, et puis j'ai oublié :
Gêné, le garçon restait silencieux. Depuis qu’il était enfant, il n’avait jamais aimé voir une fille pleurer. En cela, il était très différent de ses petits camarades qui n’hésitaient pas à tourmenter leurs acolytes féminines.
« Vous avez vraiment des litres d’eau dans les yeux, vous les filles ! »
Il n’avait trouvé que cela, une mauvaise plaisanterie sur la propension du sexe faible à pleurer. Pas bien formidable pour réconforter qui que ce soit… Nouria eut un petit sourire au milieu des larmes. Sourire qu’il lui rendit d’un air malheureux.
Là nous sommes dans le point de vue de Khalil, c'est bien ça ? Alors pourquoi Nouria sourit-elle à travers ses larmes ? Pas de ce que vient de se remémorer Khalil en tout cas.

Je crois que quelquefois tu mélanges les points de vue. Ou alors il y a des choses que je n'ai pas saisie.

Je continuerai à lire et à au moins repérer les fautes Wink
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Message  azul Jeu 10 Juin 2010 - 18:07

De toutes façons, à ce sujet, j'ai deux sons de cloche : des gens qui acceptent, d'autres pas. J'ai tendance à penser que le choix qui se fait entre ces deux types de réaction est plus dû au sujet lui même ( la sexualité est vraiment soumis à des contingences culturelles et sociales très fortes qui fait qu'on a du mal à imaginer, à accepter celles qui ne correspondent à l'image qu'on s'en fait. Dès qu'on s'éloigne du schéma habituel, même pour pas grand chose, c'est tout de suite suspect et peu accepté comme simple réalité. Tiens, tu dis que tes enfants t'ont raconté leur 1ere fois ? Ca ne me serait jamais vu à l'idée de le faire avec mes parents !!! Bon, ben c 'est pas pour ça que je ne le crois pas possible pour d'autres personnes que moi... ) qu'à la façon de le traiter.
Tiens, je n'avais pas lu ça. Tu as édité ?

D'abord, ils ne m'ont pas raconté, ils me l'ont dit. J'ai eu droit à "ta fille est une femme, ton fils est un homme ; comme si ça avait quelque chose à voir^^)

Et ce n'est pas que je n'accepte pas... Bonté Divine, je suis nulle, je n'arrive pas à faire passer mon idée ! ce n'est pas une question de sexualité, je t'ai dit que j'avais écrit là-dessus et que c'était bien plus hard que dans ton roman. Et t'inquiète, la vision individuelle du monde, les filtres que l'on se met, les croyances auxquelles on s'accroche comme des vérités, je connais.
Moi, je ne te parle que de ton roman, de la structure de ton histoire et de la façon dont tu mets ces jeunes en scène. Ce n'est qu'une question de construction, je t'en donne ma parole d'honneur (et celle-là je ne la donne jamais en l'air). Je ne juge pas le fond, je ne te parle que de la forme.

Bouhou ! je vais aller me faire un café.
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Message  Gavroche Jeu 10 Juin 2010 - 18:08

je t'ai déjà répondu à ça : elle sourit à la mauvaise plaisanterie.
Ensuite, le point de vue de Nouria, on n'est qu'au début de l'histoire...
peut-être que oui, il manque un passage s'intéressant plus particulièrement à elle. ( dans le suivant, c'est le cas, mais j'ai peur que tu n'adhères pas non plus et peut-être que celui-là est réellement à modifier) mais je ne peux pas dresser un tableau psychologique en deux pages dès le départ...

Comme je te disais plus haut, mais tu n'as p'tre pas lu, vu que j'ai modifié mon message quand tu écrivais le tien, faut accepter aussi de ne pas mettre les gens dans des petites cases : jeune fille de 17 ans vierge, arabe, musulmane = pudeur, façon de se tenir, façon d'être avec les garçons. Non. Les gens ont leur liberté, y compris dans ce type de culture. Ce sera dit dans les prochains chapitres, mais Nouria était un garçon manqué dans son enfance. Elle avait le dessus sur les garçons de son age. Ce n'est pas une jeune fille fragile. C'est une fille sure d'elle... Ce n'est pas l'archétype de la jeune ado innocente.
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Message  azul Jeu 10 Juin 2010 - 18:16

je t'ai déjà répondu à ça : elle sourit à la mauvaise plaisanterie.
Quelle plaisanterie ? Celle-ci : « Vous avez vraiment des litres d’eau dans les yeux, vous les filles ! » Mais elle ne l'entend pas cette plaisanterie. C'est ça que tu ne comprends pas : nous sommes dans le point de vue de Khalil. À quel moment tu nous dit qu'il lui fait partager ce souvenir ?
il manque un passage s'intéressant plus particulièrement à elle. ( dans le suivant, c'est le cas, mais j'ai peur que tu n'adhères pas non plus
Je verrai bien, et si je te gonfle trop, dis-le moi.
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Message  Gavroche Jeu 10 Juin 2010 - 18:17

azul a écrit:
D'abord, ils ne m'ont pas raconté, ils me l'ont dit. J'ai eu droit à "ta fille est une femme, ton fils est un homme ; comme si ça avait quelque chose à voir^^)
Ben même ça, je l'ai jamais dit... Tu vois deux réactions différentes ( et pourtant des parents franchement pas obtus sur la question ( mais pudiques) )


Et ce n'est pas que je n'accepte pas... Bonté Divine, je suis nulle, je n'arrive pas à faire passer mon idée ! ce n'est pas une question de sexualité, je t'ai dit que j'avais écrit là-dessus et que c'était bien plus hard que dans ton roman.
J'ai bien compris ce point, t'inquiètes pas.


Moi, je ne te parle que de ton roman, de la structure de ton histoire et de la façon dont tu mets ces jeunes en scène. Ce n'est qu'une question de construction, je t'en donne ma parole d'honneur (et celle-là je ne la donne jamais en l'air). Je ne juge pas le fond, je ne te parle que de la forme.
Ce n'est pas l'impression que ça m'a donnée quand tu parlais des réactions de Nouria... C'est plus clair, c'est vrai dans tes dernières réponses. Et sans doute as tu raison quelque part. il manque quelque chose sur le point de vue de Nouria. ( Tu vois, j'suis pas butée comme un mulet ! Wink - juste comme une mule !) Bizarrement, j'ai toujours plus de mal à établir les états d'âme des nanas dans mes récits... ( j'en suis une pourtant, mais toujours eu l'impression d'être décalée vis à vis de l'ensemble des filles donc voilà... ) Bon, entre le départ et cett ehalte, y'a surement un passage que je peux écrire, faut que je réfléchisse à ça.

Bouhou ! je vais aller me faire un café.
Bon café, et euh, te censure pas, hein... parce que même si je me bats toutes dents dehors sur un point ou l'autre, bon ça reste quand même dans un coin de mon cerveau, les remarques que j'écarte dans un premier temps...
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Message  Gavroche Jeu 10 Juin 2010 - 18:20

azul a écrit:je t'ai déjà répondu à ça : elle sourit à la mauvaise plaisanterie.
Quelle plaisanterie ? Celle-ci : « Vous avez vraiment des litres d’eau dans les yeux, vous les filles ! » Mais elle ne l'entend pas cette plaisanterie. C'est ça que tu ne comprends pas : nous sommes dans le point de vue de Khalil. À quel moment tu nous dit qu'il lui fait partager ce souvenir ?
Euh, c'est un dialogue... pas un souvenir... Y'a des guillemets... Des guillemets ça indique un dialogue
Si c'était un souvenir, j'aurais mis en italique, ou en tout cas pas des guillemets...
Si tu prends ça comme un souvenir, ça n'a aucun sens cette phrase.

il manque un passage s'intéressant plus particulièrement à elle. ( dans le suivant, c'est le cas, mais j'ai peur que tu n'adhères pas non plus
Je verrai bien, et si je te gonfle trop, dis-le moi.

pas de souci. De toutes façons, cette discussion me fait prendre conscience que oui Nouria est laissée de coté (même dans le passage suivant, en fait) Mais j'avoue répugner à l'idée de me glisser dans sa tête à ce moment précis et de raconter ça. J'ai envie de laisser le lecteur imaginer seul, en fait. Ce sont des sentiments très violents, très noirs qui me viennent à l'esprit là quand je réfléchis à ce qu'elle peut ressentir. j'ai pas spécialement envie de m'étaler là-dessus.
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Message  azul Jeu 10 Juin 2010 - 18:44

Ben même ça, je l'ai jamais dit... Tu vois deux réactions différentes ( et pourtant des parents franchement pas obtus sur la question ( mais pudiques) )
Moi non plus je ne l'aurais jamais dit à ma mère, elle était bien trop sévère, trop rigide pour ça. Mais sans copiner avec mes enfants, notre relation était basée sur la confiance. Et puis je crois que j'ai été leur seule référence solide, malheureusement (surtout pour les garçons).

Euh, c'est un dialogue... pas un souvenir... Y'a des guillemets... Des guillemets ça indique un dialogue
Ok, je comprends maintenant, mais comme on était dans le point de vue de Khalil, j'ai cru qu'il se souvenait. Tu devrais peut-être renseigner le dialogue.
Bizarrement, j'ai toujours plus de mal à établir les états d'âme des nanas dans mes récits...
Ah ben voilà, j'aurais dû te le dire parce que je l'ai senti quand tu as dit que tu ne voulais pas utiliser le point de vue de Nouria.
Bizarrement, tu vois, j'ai le même problème. J'adore me mettre dans la peau des mecs, je trouve que c'est plus facile-est-ce-grave-docteur. Je suppose surtout que ça évite de faire passer trop de choses de soi. Very Happy

Bon, prends le temps de réfléchir, je ne voudrais pas trop semer la panique dans ta tête de mule^^. Je vais relire moi aussi pour voir si je peux mieux faire passer ma pensée.
Mais j'avoue répugner à l'idée de me glisser dans sa tête à ce moment précis et de raconter ça. J'ai envie de laisser le lecteur imaginer seul, en fait. Ce sont des sentiments très violents, très noirs qui me viennent à l'esprit là quand je réfléchis à ce qu'elle peut ressentir. j'ai pas spécialement envie de m'étaler là-dessus.
Il ne s'agit pas de s'étaler, mais de mieux faire passer l'ambivalence dans ses réactions, ce qui expliquerait pourquoi elle sursaute quand on lui pose la main sur l'épaule mais accepte qu'on la lave.
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Message  Gavroche Jeu 10 Juin 2010 - 19:12

Ah ben voilà, j'aurais dû te le dire parce que je l'ai senti quand tu as dit que tu ne voulais pas utiliser le point de vue de Nouria.
Bizarrement, tu vois, j'ai le même problème. J'adore me mettre dans la peau des mecs, je trouve que c'est plus facile-est-ce-grave-docteur. Je suppose surtout que ça évite de faire passer trop de choses de soi. Very Happy

Bon, prends le temps de réfléchir, je ne voudrais pas trop semer la panique dans ta tête de mule^^. Je vais relire moi aussi pour voir si je peux mieux faire passer ma pensée.
J'sais pas si c'est cette peur. Mes personnages féminins ne me ressemblent pas vraiment. Mais c'est clair que je préfère les personnages masculins. Les filles sont plus compliquées.
Bon, j'essaie de pondre un passage, au moins, consacré qu'à Nouria (j'en suis capable, à la fin du roman, j'ai bien été obligé de le faire... non , en fait, ce fut très dur ! )
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Message  azul Jeu 10 Juin 2010 - 19:52

Les filles sont plus compliquées.
Ben c'est les mecs qui vont apprécier l'aveu chizz
Bon, j'essaie de pondre un passage, au moins, consacré qu'à Nouria (j'en suis capable, à la fin du roman, j'ai bien été obligé de le faire... non , en fait, ce fut très dur ! )
Vas-y, essaie, on est là pour t'aider de toute façon.
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Message  Gavroche Jeu 10 Juin 2010 - 20:12

Beh, c 'est une qualité de ne pas être compliqué ! Rolling Eyes
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Message  Gavroche Jeu 10 Juin 2010 - 21:17

Bon, ce serait un chapitre intermédiaire entre le 1er et le second.
C'est un premier jet; je ne sais pas sic 'est bien terrible, ni si ça s'articule bien avec la suite (y'a quelques petites modifs à faire dans la foulée, je pense)

Khalil avançait devant elle. Depuis leur départ, depuis qu’ils empruntaient ce petit sentier, elle fixait sa nuque poissée de sang. Il l’avait aidée à cheminer sur le premier kilomètre, à travers le champ d’oliviers tout proche du village, mais à présent, il ouvrait la marche et escaladait un amoncellement de rochers.
« Tu viens ? »
Elle leva les yeux et sentit les larmes monter à ses yeux. Le garçon, perché en hauteur, s’était retourné et attendait qu’elle le rejoigne. Elle ne s’en sentait pas capable. Ses genoux tremblaient. Elle avait mal, mal au ventre et plus bas aussi…
Ce n’était pourtant pas son habitude de pleurer.
Contrairement à ses amies, elle aimait se promener dans ces coteaux ensoleillés. Elle les avait souvent parcourus avec Khalil, lorsqu’ils étaient encore enfants. Et ces rochers, elle savait les escalader. Oh, cela faisait des années maintenant qu’elle n’était pas revenue par ici, mais elle savait que leur franchissement était un jeu d’enfant. La roche laissait plusieurs prises et appuis aux mains et aux pieds, elle s’en souvenait.
« J’peux pas. »
Non, ce n’était pas son habitude de pleurer.
Elle refoulait ses larmes avec une violence désespérée. Si elle se laissait aller à pleurer parce qu’elle sentait le découragement la prendre devant cet obstacle, elle allait pleurer pour… et elle refusait d’y penser. Pas maintenant. Pas devant Khalil.
Le garçon se laissa glisser jusqu’à elle, l’air inquiet.
Ne pas pleurer.
L’effort la fit trembler de plus belle. Elle avait mal, très mal. Elle n’aurait jamais cru que son corps, cet endroit de son corps, puisse la faire autant souffrir, mais elle n’en laisserait rien voir à l’adolescent qui la rejoignait. Il l’avait déjà vue nue, c’était bien suffisant comme humiliation.

« Tu veux te reposer ? »
Khalil se montrait prévenant. Maladroit, mais prévenant. Elle hocha la tête et se laissa tomber sur place. Il resta debout, les yeux fixés au lointain. Elle suivit son regard. Ils pouvaient apercevoir, dans le soleil couchant, le versant opposé à celui qu’ils escaladaient. À mi-hauteur, ils devinaient l’ombre du village qu’ils fuyaient. Aucun signe de vie n’y était visible. Ni auprès des bâtiments désertés, ni plus loin, dans les champs. Les larmes remontèrent à ses yeux fatigués alors qu’elle glissait une main entre ses cuisses. La brulure, intime, était insupportable. Marcher n’avait fait que l’aviver. Khalil se retourna et elle se rassit dans une position plus convenable, plus douloureuse aussi. Il fronça les sourcils.
« Tu as mal ?
– Non. »
Ne pas pleurer, ne pas trahir ses douleurs. Khalil avait-il compris ce qu’il avait vu ? Il n’en montra rien et s’assit à ses côtés. Il hésitait, les yeux baissés et eut un regard timide.
« Tu as mal aux pieds ? »
D’un autre garçon, elle aurait pris cette question pour la preuve d’un manque notoire d’intelligence. Ses pieds n’avaient rien. Tout au, plus leur longue marche était-elle désagréable dans ses sandales de cuir inconfortables. Mais Khalil n’était pas idiot, elle le savait. L’interrogation, hors de propos, n’était qu’un moyen détourné et pudique pour aborder le sujet qu’ils n’osaient évoquer depuis leur départ. Nouria avala sa salive et hocha la tête. Il hésita avant de murmurer.
« Je ne peux pas te porter et faut grimper ces rochers. »
Elle hocha la tête une deuxième fois. Khalil voulut passer un bras autour de ses épaules. C’était là un geste affectueux et innocent, qu’il avait souvent eu plus jeune, pour sa camarade de jeux, mais elle sursauta et s’écarta, sans bien en comprendre la raison. Elle n’avait pas maitrisé la réaction de son corps, instinctive.
« Je suis désolée ! »
Khalil reposa son bras sur ses genoux.
« C’est pas grave. »
Elle tourna un regard anxieux sur l’adolescent qui ne savait pas comment s’y prendre avec elle.
« Je suis contente que tu sois là. »
Il eut un petit sourire triste, son regard noir perdu dans le vide. Ils se turent un long moment. Nouria résistait à l’envie de glisser une main entre ses cuisses. Elle était heureuse d’avoir cet ami d’enfance avec elle, mais elle aurait également aimé être seule pour pouvoir soulager cette douleur intime, pour pouvoir pleurer.

Khalil se leva avec un soupir.
« Faut y aller. »
D’une main, il l’aida à se mettre sur son séant. Le vertige qui la fit chanceler eut raison de ses dernières volontés. Les larmes jaillirent de ses yeux fatigués.
« Je ne vais pas pouvoir ! Je… »
Elle ne pouvait pas. Ses genoux tremblaient. Elle avait mal. Elle ne pouvait pas fuir, elle ne pouvait pas empêcher ces hommes de…
« Si, tu peux. »
Khalil la saisissait par les poignets et l’obligeait à se redresser. Elle tenta de résister. Et puis… au diable la fierté. Elle se mit à pleurer et à sangloter comme elle ne l’avait jamais fait devant ce garçon. Elle voulait se laisser tomber sur le sol, mais il l’en empêchait.
« J’ai trop mal.
– Je sais. »
La réponse la surprit. Depuis quand les garçons savaient-ils ce genre de choses ? Elle fixa l’adolescent qui lui tenait les poignets, comme d’autres hommes un peu plus tôt dans la journée. Cette prise l’aurait fait crier, l’aurait rendue folle, s’il ne s’était pas agi de Khalil.
Il répéta, d’une voix douce.
« Je sais. »
Les yeux noirs du garçon étaient cernés, brillants. Ce n’étaient pas les larmes qui les faisaient scintiller ainsi, mais la fatigue, l’anxiété et peut-être l’urine et la sueur qui continuaient à les irriter. Nouria se calma sous ce regard étrange. Elle murmura une nouvelle fois son incapacité à grimper le mur rocailleux.

Khalil sourit. Un sourire enfantin et incongru.
« Eh, c’est bien toi qui avais réussi à le descendre avec le poignet cassé ? »
La jeune fille hoqueta à l’évocation de ce vieux souvenir. Lors d’un jeu un peu brutal, avec la bande de gamins qui s’était aventurée loin du village, elle était tombée et s’était fracturé le poignet. Les garçons avaient paniqué devant l’articulation qui gonflait et prenait une couleur violacée. Nouria avait compris, plus tard, qu’ils craignaient surtout la rouste que leur mettraient leurs pères en découvrant qu’ils étaient partis jouer dans la campagne. Courageux, ils avaient décampé et l’avaient laissée seule avec Khalil. Le garçon l’avait raccompagnée. Arrivés devant l’accotement rocheux, il avait bien fallu le descendre et elle y était parvenue, malgré la douleur, aidée par son voisin. Ce dernier, se souvenait-elle, était blême lorsqu’il avait mis le pied à terre. Il avait eu mal pour elle.
Revenu au village, Khalil avait payé leur imprudence pour le reste de la petite bande. Son père lui avait infligé une sévère correction. Les fesses lardées de coups de ceinture, il n’avait pas pu s’asseoir durant plusieurs jours sans grimacer et se tordre de douleur.
Nouria se remémorait cet épisode avec tendresse. La solidarité du garçon, qui ne s’était pas enfui avec ses camarades, l’avait marquée. Il n’avait que neuf ans, mais elle se souvenait encore de la façon dont il avait caché ses douleurs lorsqu’il la croisait et s’inquiétait de l’état de son poignet bandé. Mais surtout, il ne s’était pas enfui, ne l’avait pas abandonnée ; elle savait pouvoir compter sur lui et cette certitude n’avait jamais fléchi avec les années.

Elle renifla et essuya ses larmes. Elle pouvait au moins essayer.
Mais elle gémit devant la paroi rocheuse. Elle ne se souvenait pas comment faire et elle sentait le peu de forces qui lui restait l’abandonner.
« Je vais t’aider. »
Surprise, Nouria regarda l’adolescent s’accroupir devant elle pour lui faire la courte échelle. Elle n’avait pas fait cela depuis des années. À l’époque, elle était aussi légère qu’une brindille, mais le gamin était alors fluet et à peine plus solide qu’elle. Elle fut donc surprise par la poussée vigoureuse qui l’amena en hauteur. Khalil avait pris de la force depuis la dernière fois qu’ils s’étaient livrés à ce petit jeu. Elle tendit les bras, tira ; ses orteils trouvèrent les escarpements nécessaires pour s’appuyer et elle commença à grimper. L’adolescent la rattrapa en quelques gestes souples. Contrairement à elle, il avait continué à s’entrainer à ces exercices physiques… Un bras passé autour de sa taille, il l’aida à gagner la plateforme où ils étaient parvenus.
Nouria ne protesta pas contre l’étreinte, ne protesta pas contre la proximité de ce corps masculin contre le sien. Comme lorsqu’elle avait descendu ce mur naturel avec un poignet cassé, l’adrénaline produite par l’effort physique avait éloigné ses douleurs. Au moins pour un temps. Elle avait éloigné également les larmes et les souvenirs, alors qu’elle s’asseyait et rabaissait ses jupes.
Khalil lui sourit avec tendresse.
« Tu vois, tu y es arrivée ! »
Elle hocha la tête, penchée un peu au-dessus du vide. elle n’avait jamais eu le vertige et la vision du sol à quelques mètres sous eux la fascinait, comme lorsqu’elle était enfant.
Elle y était arrivée.
Elle sourit.
Le garçon se remettait déjà debout et lui prenait la main pour la faire se lever. Nouria jeta un dernier regard au village qui disparaissait dans l’ombre du crépuscule. Elle frissonna et sentit les larmes picoter ses yeux. Si son corps, gavé d’endorphines, lui laissait un peu de répit, ce dernier spectacle des maisons désertées lui rappelait qu’ils étaient seuls, leurs familles parties dans une direction inconnue.
« Tu crois qu’on reviendra ? »
Khalil haussa les épaules. Elle l’observa. Il était fatigué, l’air inquiet et perturbé. Nouria ne fit aucun commentaire. Elle était seule, avec un petit garçon perdu qui tentait d’être un homme dans ces circonstances tragiques.
Ne pas pleurer.
Si Khalil faisait l’effort d’être un homme, elle ferait celui d’être une femme. Elle essaie-rait du moins. Les élancements intimes revenaient. Sans y penser, elle passa sa main là. Le garçon la vit faire et détourna le regard une demi seconde trop tard.
Ne pas pleurer.
Ne pas y penser.
Elle se redressa. Ses ongles noirs de crasse s’enfoncèrent dans sa paume.


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Message  azul Ven 11 Juin 2010 - 19:21

Yep Arwen ! Alors là tu as fait fort ! Je te dis bravo ! J’ai lu, j’étais sous le charme, j’ai adhéré. Mieux que ça, j’ai adoré.
Là, tu vois, tu as comblé un vide, et à mon avis c’était nécessaire. Dans ce passage et dans le suivant, puisque je l’ai lu, tu as donné du lien entre ces jeunes. Quelque chose de fort qui s’est tissé depuis l’enfance et que tu as mis en mots.
Moi, ce que je vois maintenant, à travers ce lien d’hier qui fait de lui ce qu’il est aujourd’hui, c’est le mot confiance. Et c’est cette confiance qui permet de créer l’intimité de la toilette. Qui permet surtout à Nouria de l’accepter. Ce qui ne l’empêche pas d’être encore sous le choc de ce qu’elle a vécu et que sa douleur lui rappelle.
Tu as mis en évidence deux éléments importants : le soutien indéfectible de Khalil et la blessure intime de Nouria. Maintenant, la scène de la toilette ne me paraît plus parachutée là comme avant, dans le but de décrire une scène sensuelle. Peut-être, finalement, que j’avais eu cette impression parce que ça venait trop vite.

En tout cas bravo. Tu as vraiment une belle écriture tout en délicatesse. Je poursuis la lecture.

Envoi 2

Khalil avançait devant elle. Depuis leur départ, depuis qu’ils empruntaient ce petit sentier, elle fixait sa nuque poissée de sang. Il l’avait aidée à cheminer sur le premier kilomètre, à travers le champ d’oliviers tout proche du village, mais à présent, il ouvrait la marche et escaladait un amoncellement de rochers.
Tu peux éviter la répétition de « depuis » en inversant l’ordre des phrases. Je crois que Brisette a raison quand elle dit que tu donnes une information et que tu la reprends plus loin pour la développer. De plus, elle ne peut pas fixer sa nuque depuis le départ puisqu’il l’a aidée à cheminer sur le premier kilomètre ; donc qu’il était à côté d’elle, sans doute.
« Khalil l’avait aidée à cheminer sur le premier kilomètre, à travers le champ d’oliviers tout proche du village. Depuis qu’il ouvrait la marche, sur le petit sentier qu’ils avaient emprunté, elle fixait sa nuque poissée de sang. Il escaladait à présent un amoncellement de rochers. (bon, c’est un exemple, mais au moins les idées sont remises dans l’ordre.)
Elle leva les yeux et sentit les larmes monter à ses yeux.
Elle leva les yeux et sentit monter les larmes ?
Elle avait mal, mal au ventre et plus bas aussi…
Je mettrais des points de suspension avant ou après « et »
Et ces rochers, elle savait les escalader. Oh, cela faisait des années maintenant qu’elle n’était pas revenue par ici, mais elle savait que leur franchissement était un jeu d’enfant. La roche laissait plusieurs prises et appuis aux mains et aux pieds, elle s’en souvenait.
Tu peux sans doute alléger : « Oh, cela faisait des années qu’elle n’était pas revenue par ici, mais elle s’en souvenait : la roche laissait bien des prises aux mains et aux pieds. »
Elle refoulait ses larmes avec une violence désespérée
Acharnement, volonté, détermination ?
Si elle se laissait aller à pleurer parce qu’elle sentait le découragement la prendre devant cet obstacle
Si elle se laissait aller au découragement devant cet obstacle ?
Ne pas pleurer.
L’effort la fit trembler de plus belle.
Elle prit sur elle et l’effort la fit trembler de plus belle ?
Elle hocha la tête et se laissa tomber sur place. Il resta debout, les yeux fixés au lointain. Elle suivit son regard. Ils pouvaient apercevoir, dans le soleil couchant, le versant opposé à celui qu’ils escaladaient. À mi-hauteur, ils devinaient l’ombre du village qu’ils fuyaient.
Il y a beaucoup de il et de elle ici
La brulure, intime, était insupportable. Marcher n’avait fait que l’aviver.
Brûlure et peut-être un point virgule après insupportable
Khalil se retourna et elle se rassit dans une position plus convenable
Et elle s’installa ? En première lecture, j’ai cru qu’elle s’était relevée entre temps
Khalil avait-il compris ce qu’il avait vu ?
Je dirais « Khalil avait-il compris ce qu’il venait de voir ? Comme elle parle des douleurs, j’ai cru qu’il avait vu le viol et j’ai eu un doute. Le plus-que-parfait nous ramène trop loin dans le temps
Il hésitait, les yeux baissés et eut un regard timide
Virgule après baissés
D’un autre garçon, elle aurait pris cette question pour la preuve d’un manque notoire d’intelligence.
C’est un peu lourd. Je ne sais pas si « elle aurait pris cette question pour (ou comme) un manque notoire d’intelligence » est correct
Tout au, plus leur longue marche
Pas de virgule
. L’interrogation, hors de propos, n’était qu’un moyen détourné et pudique pour aborder le sujet qu’ils n’osaient évoquer depuis leur départ.
Il est mignon ce petit, je sens que je vais m’attacher à lui
C’était là un geste affectueux et innocent, qu’il avait souvent eu plus jeune, pour sa camarade de jeux, mais elle sursauta et s’écarta, sans bien en comprendre la raison.
Il y a trop de virgules. J’enlèverais celle après « jeune ».
Elle n’avait pas maitrisé la réaction de son corps, instinctive.
Elle n’avait pas maîtrisé la réaction instinctive de son corps.
[quote ] pour pouvoir soulager cette douleur intime, pour pouvoir pleurer.[/quote]
Pour pouvoir soulager cette douleur intime. Et pleurer aussi
D’une main, il l’aida à se mettre sur son séant
Tu veux dire sur ses fesses ? Je ne sais pas comment elle était assise, tu ne l’as pas dit, seulement qu’elle avait trouvé une position plus confortable. Là, on a l’impression qu’il l’aide à se relever, et du coup on ne sait pas ce que vient faire le séant.
Elle ne pouvait pas. Ses genoux tremblaient.
Je pense que tu peux enlever la première phrase, c’est redondant avec le dialogue
Depuis quand les garçons savaient-ils ce genre de choses ?
Comment ça ? Qu’est-ce qu’il est censé ignorer ? Que ça peut faire mal de se faire violer ? Je crois que c’est assez facile à imaginer pour un garçon de 17 ans. (sinon le passage est excellent)
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Message  Gavroche Ven 11 Juin 2010 - 20:19

azul a écrit:Yep Arwen ! Alors là tu as fait fort ! Je te dis bravo ! J’ai lu, j’étais sous le charme, j’ai adhéré. Mieux que ça, j’ai adoré.
Là, tu vois, tu as comblé un vide, et à mon avis c’était nécessaire. Dans ce passage et dans le suivant, puisque je l’ai lu, tu as donné du lien entre ces jeunes. Quelque chose de fort qui s’est tissé depuis l’enfance et que tu as mis en mots.
Moi, ce que je vois maintenant, à travers ce lien d’hier qui fait de lui ce qu’il est aujourd’hui, c’est le mot confiance. Et c’est cette confiance qui permet de créer l’intimité de la toilette. Qui permet surtout à Nouria de l’accepter. Ce qui ne l’empêche pas d’être encore sous le choc de ce qu’elle a vécu et que sa douleur lui rappelle.
Tu as mis en évidence deux éléments importants : le soutien indéfectible de Khalil et la blessure intime de Nouria. Maintenant, la scène de la toilette ne me paraît plus parachutée là comme avant, dans le but de décrire une scène sensuelle. Peut-être, finalement, que j’avais eu cette impression parce que ça venait trop vite.

En tout cas bravo. Tu as vraiment une belle écriture tout en délicatesse. Je poursuis la lecture.

Embarassed
Merci, je verrais demain ou dimanche pour faire les corrections ( suis sur un ordi portable et un peu la flemme).
En fait, cette confiance, moi je l'avais en tête, mais en effet, pas le lecteur, pas à ce stade en tout cas.

Vi, il est mignon avec son "t'as mal aux pieds ?" chizz
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Message  Gavroche Sam 12 Juin 2010 - 10:30

Sur les questions de détail, je vais juste reprendre celle où je suis un peu en désaccord

Elle refoulait ses larmes avec une violence désespérée
Acharnement, volonté, détermination ?
j'aime bien l'expression avec le mot violence...


Ne pas pleurer.
L’effort la fit trembler de plus belle.
Elle prit sur elle et l’effort la fit trembler de plus belle ?
Hum, nan je préfère ma formulation.

Elle hocha la tête et se laissa tomber sur place. Il resta debout, les yeux fixés au lointain. Elle suivit son regard. Ils pouvaient apercevoir, dans le soleil couchant, le versant opposé à celui qu’ils escaladaient. À mi-hauteur, ils devinaient l’ombre du village qu’ils fuyaient.
Il y a beaucoup de il et de elle ici
C'est vrai, mais à part changer le premier ou le second elle en Nouria...
En fait, je crois que je suis plus gênée dans les deux dernières phrases par la répétition des deux subordonnées " qu'ils escaladaient" " qu'ils fuyaient"


Elle n’avait pas maitrisé la réaction de son corps, instinctive.
Elle n’avait pas maîtrisé la réaction instinctive de son corps.
Je préfère ma formulation

D’une main, il l’aida à se mettre sur son séant
Tu veux dire sur ses fesses ? Je ne sais pas comment elle était assise, tu ne l’as pas dit, seulement qu’elle avait trouvé une position plus confortable. Là, on a l’impression qu’il l’aide à se relever, et du coup on ne sait pas ce que vient faire le séant.
oups, pour moi ça voulait dire se mettre debout !


Depuis quand les garçons savaient-ils ce genre de choses ?
Comment ça ? Qu’est-ce qu’il est censé ignorer ? Que ça peut faire mal de se faire violer ? Je crois que c’est assez facile à imaginer pour un garçon de 17 ans. (sinon le passage est excellent)
C'est une interrogation de Nouria, donc c'est elle qui croit que les garçons ne savent rien à ça. Ce qui est plausible, non ? Vu l'ignorance de l'autre sexe dans laquelle les maintient leur éducation ?
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Message  azul Sam 12 Juin 2010 - 16:58

arwen a écrit:Sur les questions de détail, je vais juste reprendre celle où je suis un peu en désaccord

Elle refoulait ses larmes avec une violence désespérée
Acharnement, volonté, détermination ?
j'aime bien l'expression avec le mot violence...
Ok pourquoi pas. Je voulais juste être sûre que tu y tenais, surtout qu'il contient le mot viol. Donc elle se fait violence pour ne pas pleurer, et ça fait un parallèle étrange avec le viol qu'elle a subi


Ne pas pleurer.
L’effort la fit trembler de plus belle.
Elle prit sur elle et l’effort la fit trembler de plus belle ?
Hum, nan je préfère ma formulation. C'est surtout que tu répètes souvent "ne pas pleurer"

Elle hocha la tête et se laissa tomber sur place. Il resta debout, les yeux fixés au lointain. Elle suivit son regard. Ils pouvaient apercevoir, dans le soleil couchant, le versant opposé à celui qu’ils escaladaient. À mi-hauteur, ils devinaient l’ombre du village qu’ils fuyaient.
Il y a beaucoup de il et de elle ici
C'est vrai, mais à part changer le premier ou le second elle en Nouria...
En fait, je crois que je suis plus gênée dans les deux dernières phrases par la répétition des deux subordonnées " qu'ils escaladaient" " qu'ils fuyaient"

Tu peux toujours placer un prénom, oui, et enlever sans dommage "elle suivit son regard". Si Khalil ne s'assoit pas à côté d'elle et fixe le lointain, on peut supposer qu'elle suit son regard. Surtout si le "ils" suit. Tu peux aussi commencer la phrase par "dans le soleil couchant, ce qui casse le rythme des pronoms en début de phrase. Ensuite, tu peux facilement dire "sur le versant opposé" sans ajouter "à celui qu'ils escaladaient", on se doute bien que c'est de là où ils se tiennent.


Depuis quand les garçons savaient-ils ce genre de choses ?
Comment ça ? Qu’est-ce qu’il est censé ignorer ? Que ça peut faire mal de se faire violer ? Je crois que c’est assez facile à imaginer pour un garçon de 17 ans. (sinon le passage est excellent)
C'est une interrogation de Nouria, donc c'est elle qui croit que les garçons ne savent rien à ça. Ce qui est plausible, non ? Vu l'ignorance de l'autre sexe dans laquelle les maintient leur éducation ?
Oui j'avais bien compris. Je me disais seulement que l'éducation ne doit pas être la même pour les filles et les garçons, et que, m'est avis, les garçons sont peut-être moins tenus dans l'ignorance. Ensuite, on peut supposer, même si on entend rien au sexe, qu'un viol est douloureux.

Je travaille ce week-end (7h 17h), j'aurai peut-être un peu de mal à continuer la correction, mais je ne t'oublie pas.
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Message  Gavroche Sam 12 Juin 2010 - 22:42

la répétition de "ne pas pleurer" est volontaire...

Sinon, j'ai corrigé comme ça, pour l'instant

"Khalil se montrait prévenant. Maladroit, mais prévenant. Nouria hocha la tête et se laissa tomber sur place. Il resta debout, les yeux fixés au lointain. Elle suivit son regard. Ils pouvaient apercevoir, dans le soleil couchant, le versant opposé à celui qu’ils escaladaient et, juste à mi-hauteur, l’ombre de leur village. Aucun signe de vie n’y était visible. "

elle ne sait rien de ce que est censé savoir un garçon ( à la limite, on s'en fiche donc de ce qu'il sait réellement, soit pas grand chose. C'est pas un gars très précoce et au fait de tout ça, le Khalil) Pour la douleur, oui, on peut supposer qu'il peut savoir d'une manière générale que ça fait mal, mais bon ça reste très intime. En tant que femme, je n'ai qu'une représentation très intellectuelle de la douleur que peut donner un coup bas chez un mec. Donc, c'est un peu la même chose dans le sens inverse. Il peut se faire une représentation intellectuelle, mais pas savoir réellement. Je doute qu'un mec soit capable de transcrire les douleurs prémenstruelles par exemple alors qu'une femme pourra dire, la lourdeur dans les reins, dans le ventre, mal au dos, etc... être très précise.

Bon courage pour le boulot, je reprends lundi, moi !
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Message  Pacô Sam 12 Juin 2010 - 22:55

Extrait n°7

mais elle manqua de se fouler une cheville une nouvelle fois.
=> le double "une" me déplaît. Comme une sorte de redondance non ?

de fatigue nerveuse et physique,
=> la fatigue nerveuse et physique n'est-elle pas la même ? On pourrait lus parler de fatigue morale, pour la différencier, non ?

Beaucoup de familles avaient préféré prendre la route, mais le père du garçon avait fait partie de ceux qui avaient préféré rester.
=> avoir préféré en double, c'est pas top.

L’été était caniculaire dans cette région.
=> ça va peut-être paraître con comme remarque, mais le "été était", ça passe mal à la lecture pour moi.

qui préférait rester vivant auprès de sa famille plutôt que de courir se faire tuer,
=> encore le verbe préférer...

il ne se laisserait pas abattre comme un mouton docile. [...] En pleurs, sa mère avait fait cesser les coups qui s’abattaient sur son fils.
=> répétition "abattre"

rester et s’occuper de sa famille l’était tout autant.
=> comme il y a deux actions, ce ne serait pas plus "l'étaient" ?

à voir arriver cette jeep militaire aux couleurs israéliennes au milieu du hameau
=> à/aux/au... c'est pas des plus adroits !

lorsque les militaires avait mené les hommes vers le cimetière.
=> avaient (accord)

A cet instant précis,
=> accent sur A

Une petite question : que recherches-tu en narrant une seconde fois l'exécution sommaire de tout le village de Khalil ?
Est-ce pour susciter l'émotion du lecteur ? Peut-être que ça marchera pour les plus émotifs, certes, mais pour ma part, j'ai plutôt l'impression d'être poussé à éprouver de la pitié, à me faire dire : "mais regarde c'est horrible". Un peu comme du "sur-joué" pour faire du mélo-dramatique. Pour faire passer un message même à ceux les plus hermétiques.

Personnellement, je n'ai pas vu l'intérêt de reparler de cette scène. La suggestion, le fait d'y faire référence par une simple idée, est pour moi largement suffisante plutôt que la démonstration répétitive. Disons plutôt que ça me parle plus.

Par ailleurs, revenir dans le passé en plein milieu de l'action, moi, ça me déplaît fortement. Pourquoi ne pas commencer par ça alors ? En suivant un ordre plus chronologique ? Parce que là, j'ai pas bien compris pourquoi tout à coup le gamin se retrouve plongé dans les souvenirs des jours précédant le massacre. Et puis, ça nous coupe un peu dans notre lancée.
Après, ce n'est que mon avis et je pense que tu peux faire la part des choses : revenir en arrière, soit, mais de manière plus "cool", sans nous rabâcher une énième fois que le petit Jamil a été tué, ainsi que le père, ainsi que la voisine, ainsi que... etc.

Rabâcher, ce n'est pas toujours la meilleure solution !

Sinon, au niveau style, je n'ai toujours pas grand chose à dire, si ce n'est que c'est très appréciable comme lecture. Plusieurs répétitions (préférer, rester, abattre etc.) et c'est je crois ton plus grand défaut.

Les voilà donc partis en Transjordanie. Mais ma mémoire défaille : ce n'est pas là qu'ensuite les palestiniens ont été envoyés dans des refuges miteux en Égypte ? Parce qu'ils ont été trahis par les autres pays arabes qui ont fait défaut ?
Non ?
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Message  Gavroche Sam 12 Juin 2010 - 23:24

merci!
Tu es un vrai détecteur à répétitions ! Smile ( bien q'une ou deux fois là, je ne crois pas que ça pose tant que ça problème)
Sinon, je suis assez fan des flash backs...
Ca permet plusieurs entrées, alors que commencer par ça, ben on reste sur un point de vue figé (sans compter que c'est hard et commencer par ça, non je ne voulais pas). Là on voit Khalil face à son père et c'est important, c'est l'ado qui essaie de devenir adulte et, avec son petit frère, il le devient, de fait, adulte... Que ce soit Khalil qui se préoccupe de son petit frère, montre également l'échec du père... ce n'est pas gratuit. les morts tombent et il ne réagit pas plus que ça, mais pour son petit frère, si... ça a aussi son importance par la suite sur certains détails qui ne sont pas donnés dans le premier flash back qui est plus général, mais aussi pour justifier ses décisions et sa difficulté à les prendre ( j'ai sauté ce passage dans la narration chronologique parce que c'était pas super intéressant à ce moment. Les questions, il ne se les pose qu'après, pas sur le coup). Ça explique aussi pourquoi il part dans cette direction. Son père en a parlé.
Maintenant, nan je peux pas être plus cool. C'est un traumatisme pour lui, ça ne peut pas être plus cool s'il y repense. Et oui, il focalise sur le petit frère, parce que c'est la chose la plus inacceptable, très logiquement. C'est ça qui conditionne ses émotions et comme toute personne traumatisée, il revient en boucle sur l'évènement.
En plus, l'exécution elle même prend quoi ? à peine dix lignes sur 60/70 en tout dans le flash back. C'est vraiment succinct, on ne s'attarde pas dessus. Tout le reste c'est ce qui précède ( et notamment son opposition au père, puis le fait qu'il le remplace ) qui n'a pas été abordé avant. Ce n'est pas du rabâchage.

Sinon, le fait de couper l'action... Ben là, ils font une pause justement. Y'a pas d'action ! En plus ce moment permet de montrer Nouria qui a encore du mal physiquement, mais qui émerge un peu, elle aussi (je ne sais pas si tu as lu le tout dernier envoi, d'ailleurs, pas l'impression, mais c'est la fin du chapitre, c'est important pour comprendre je pense la scène globalement). Elle se met à poser des questions sur là où ils vont et pourquoi ils le font de cette façon... alors que Khalil au contraire subit le contrecoup émotionnel et qu'on apprend ce qui lui est arrivé dans la maison, pourquoi il est encore en vie.

En 1948, lors de la Nakba, la création d'Israel, selon la localisation des villages et villes arabes, les Palestiniens ont été chassés soit vers gaza qui appartenait alors à l'egypte (au sud-ouest), soit vers le Liban (au nord), soit la Transjordanie (à l'est) qui s'est accaparée une partie de la Palestine en effet ( actuelle Cisjordanie) qui a ensuite été occupée par Israel en 1967.

et nan, la fatigue nerveuse c'est pas la fatigue physique !
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Message  Pacô Lun 14 Juin 2010 - 21:06

Ok.
Oui fatigue nerveuse... je le voyais plus en fatigue-fatigue. Atroce fatigue. Avec les nerfs qui lâchent parce que rudement mené.
Pas nerveux = moral.
Bref.

Envois 8 & 9 :

Plongé dans ces souvenirs,[...] il doutait que cette chance se reproduise
=> ton extrait a ce passage en double... puisqu'il était déjà présent dans l'extrait précédent ^_^.

ni exactement ce qui s’y passait.
=> on ne dit pas plus "ce qu'il s'y passait" ?

un peu in-quiète.
=> inquiète (pas de trait d'union)

puis l’éclat intelligent de ses yeux noirs revenait, un peu hébété, un peu éteint.
=> comment ça l'éclat revient... pour être un peu éteint ?
=> antithèse étrange, non ?

La jeune fille garda pour elle ces réflexions et ces questions.
=> ce serait plus "ses réflexions et ses questions" non ?

sa victime exécuta une cabriole que l’adolescent aurait presque trouvée amusante dans d’autres circonstances.
=> une expression un peu revue et corrigée...

« Tu as fait quoi ? C’était qui ? »
=> il serait plus logique qu'il y ait un "C'étaient qui ?" au pluriel, dans cette situation.

celle d’un inconnu, mais un inconnu capable de la protéger et de la venger.

=> pourquoi un inconnu ?

et rendit vie à chacune de ses cellules assoiffées.
=> elle rendit vite quoi ?

Pas grand chose à dire, je dois avouer.
De la froideur dans les actes de Khalil. Une haine tout juste maîtrisée. Une colère viscérale qui ressurgit et qui lui intime l'ordre de tuer.

On pourrait qualifier ce neuvième extrait de "Quand Khalil tombe du côté obscur" où, lui aussi, se met à tuer.
Non ?

Finalement, les flash-back ne me dérangent pas outre mesure. Ils ralentissent un peu, ils font un peu un va-et-vient... mais... pourquoi pas.

Voyons voir la suite.
(bien maigre comme commentaire).
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