Jonction Nordique

Tu veux des baffes ? è__é
(comment ça j'ai deux ans de moins que toi ? )

Maeror a écrit:
La colline montait en pente douce. Les rochers se faisaient plus imposants sur cette partie de la ville : le flux des passants avait été moins important ici. Même quelques végétaux jaunis par le soleil poussaient tant bien que mal par ci par là, tels les derniers cheveux d'un lépreux. Jamais Wayne n'avait été aussi proche de la Tour. Du pied de la colline, il ne pouvait voir que le haut du bâtiment enchanté – ou maudit, oui maudit convient mieux, songea-t-il. On aurait dit l'une de ces vieilles demeures, vides depuis des lustres, où les enfants se rendaient la nuit pour prouver leur courage à leurs amis. Au début, c'était une sorte de jeux, le chef du groupe s'amusant à faire peur à ses camarades, et ça finissait presque toujours en éclat de rire, mais une fois qu'ils étaient seuls, une fois qu'ils devaient dormir, il était hors de question de fermer les yeux. Mais cette Tour n'avait jamais été une demeure, et jamais aucun enfant n'avait du venir jouer par ici, le bâtiment avait été reconverti en église après tout, et pourtant Wayne aurait volontiers cru que la Tour était hantée.
Il frissonna. C'était là que tout se terminerait, en bien ou en mal, c'était chose acquise. Mais le Destin décida que tout ne se jouerait pas immédiatement.
« Attends un instant », dit Bill. Il parlait à voix basse, et Wayne nota qu'elle tremblait légèrement.
« Pas tout de suite, continua son ravisseur. On va d'abord faire un tour chez mon frangin. »
Fred Fox, shérif de Jonction Nordique, se souvint Wayne. Il se retourna, rassuré et pourtant inquiet. La ville s'étendait devant lui, les deux bâtiments les plus au nord (le bureau du shérif et une bâtisse anonyme) se faisait face, s'arrêtant exactement à la même distance de la colline, soit une quinzaine de mètres, comme si un périmètre de sécurité avait été établi (tu as toujours un problème avec ces participes toi. Les verbes en -er et -ir ne prennent jamais de -t en fin, pour leur participe passé ).
Bill le braquait toujours avec son pistolet, et Wayne remarqua qu'il était d’une pâleur mortelle.
« Et pourquoi ? Risqua-t-il.
- C'est très simple, répondit Bill avec un sourire sans joie. Pour attacher ensemble tes belles petites menottes, avec des menottes justement. (attention... c'est assez chaud saisir sur le coup) »
Wayne resta impassible, mais une alarme se déclencha en lui. Ça allait être l'occasion de lui filer entre les pattes. Il n'avait pas le choix de toute façon, une fois qu'il aurait les mains attachées, fuir sera beaucoup plus difficile.
« Allez, passe devant. » Dit Bill.
Wayne s'exécuta, tête baissée.
Le bureau du shérif ressemblait en tout point aux autres bâtiments de Jonction Nordique : bas, toiture plate, bois tanné par le soleil. Seule une grosse étoile blanche, peinte sur la porte d'entrée, permettait de deviner de quoi il s'agissait. Ici, pas de vitrine, mais deux petites fenêtres sur la gauche de la porte.
Une fois à l'ombre du bureau du shérif, Wayne s'immobilisa. Bill fit claquer sa langue contre son palet.
« Eh bien, entre ! »
Wayne lui lança un regard soucieux puis tourna la poignée.
A l'intérieur, régnait (verbe mal adapté =/. "s'immisçait") une étrange lumière pale, les rayons du soleil n'entrant que difficilement dans la pièce à cause des fenêtres sales. Devant eux, un petit bureau occupait le centre de la salle. Derrière, trois cellules – fermées grâce à des barreaux en acier – étaient plongées dans les ténèbres. Une troisième fenêtre garnissait le mur de droite, donnant directement sur la colline ... et le bâtiment qui s'y dressait. Une épaisse couche de poussière recouvrait la totalité de la salle.
Bill soupira et lui montra la fenêtre de droite.
« Va te mettre là-bas, et ne bouge pas d'un poil. »
Wayne s'y rendit, laissant de nettes traces de pas dans la poussière.

Pas de grandes actions héroïques nouvelles. Mais la tension monte puisque Wayne a projeté de s'échapper. Je suis curieux de voir comment tu vas faire le rebondissement =).
Je passe à la suite (je rattrape mon retard xD).

Maeror a écrit:
Wayne se plaqua dos (tiens, comme au début du passage de la fin du chapitre 8 ) contre la fenêtre, assombrissant légèrement l'éclairage, déjà faible, de la pièce. De la poussière dansait follement dans les rayons du soleil. Bill tremblait légèrement, se rendit compte Wayne (ça me gêne un peu. Je l'aurais peut être mis après la phrase. "Wayne s'en rendait compte" non?), il se passa une main sur le front et se racla la gorge.
« Ah ! Dit-il d'une voix enrouée. Cela faisait longtemps que je n'avais pas mis les pieds ici. »
Wayne crut voir ses yeux briller dans la pénombre, mais décida qu'il devait avoir rêvé. Un homme comme Bill Fox ne pleure pas aussi facilement.
L'armurier s'avança dans la pièce, soulevant des volutes de poussière à chaque pas. Il caressa doucement, presque avec tendresse, le bureau en souriant légèrement.
Bien ! Jubila intérieurement Wayne. Vas-y, ne pense plus à moi !
« J'en ai passé des soirées ici, vous savez ? Avec mon frangin. »
Il eut un petit rire.
« Mon putain de frangin. »
Bill se racla de nouveau la gorge et tourna le dos à Wayne. Il se dirigea vers un placard que l'ancien prêtre n'avait pas remarqué tellement il était poussiéreux, à côté des cellules.
C'est le moment !
Le cœur de Wayne fit un bond dans sa poitrine, tout son corps se réveillant en un instant. Il s'élança vers la porte d'entrée, ses pieds glissants presque sur le plancher. Bill lâcha un cri suraigu et se jeta en avant. Wayne senti quelque chose taper contre ses tibias et il chuta lourdement sur le sol, soulevant un gros nuage de poussière. Sa jambe droite protesta immédiatement. Il cria de douleur et de surprise.
Bill se redressa en haletant. Il avait attrapé les jambes de l'autre juste à temps. Il le braqua de nouveau avec son colt.
« C'est dingue comme ces foutus étrangers sont acharnés. » Dit-il tout bas.
Wayne ne répondit rien, la douleur était trop forte. La plaie s'était rouverte, il sentait du sang chaud couler le long de sa jambe.
« Bon, continua Bill, on ne bouge plus maintenant. OK ?
- Connard », souffla Wayne entre ses dents.
Le connard en question se mit à rire, et Wayne entendit qu'il s'éloignait de nouveau vers le placard. Toujours couché sur le ventre, Wayne entreprit de ramper vers la porte.
Je ne vais pas me faire avoir comme ça ! Pas si stupidement ! Répétait sans cesse son esprit.
Pas comme ça !
« Mais tu vas te tenir tranquille, à la fin ? » Grogna Bill, visiblement ennuyé. Il l'attrapa par l'épaule et le retourna sur le dos. Wayne vit que Bill tenait son six-coups par le canon.
« Désolé, mais tu ne me laisse pas le choix. Bonne nuit. »
Bill assena un terrible (intensité peut être un peu trop forte, ne crois-tu pas?) coup de crosse sur le crâne de Wayne, et bientôt tout ne fut plus que ténèbres.

Quand il rouvrit les yeux, il faisait nuit. Et pourtant, la pièce était mieux éclairée qu'en plein jour : les rayons des papillons leur parvenaient par les fenêtres.
Il était adossé contre le mur de droite, l'endroit où Bill lui avait ordonné de rester, la veille. Il tenta de se redresser, et grogna quand une douleur éclata dans sa tête. Bill n'y était pas allé de main morte. Avant de voir ses mains, il comprit qu'elles étaient entravées par des menottes. Bill était assis sur une chaise, les pieds croisés sur le bureau, la tête en arrière. Il ronflait.
Une bouffée de haine monta en Wayne. Comme il paierait cher pour pouvoir lui tordre le cou ! Jamais il n'avait haï quelqu'un plus fort qu'il n'haïssait l'armurier (arfouïlle =/. "Jamais il n'avait haï quelqu'un autant que l'armurier". C'est plus fun non?). Il y avait beaucoup de gens qu'il n'aimait pas, mais cela se limitait généralement au mépris. Était-ce dû au fait qu'il n'était plus prêtre ? Non, pensa-t-il, non. Tout le monde haïrait ce fils de pute, à ma place. Même le Haut Prêtre Mento et ses dogmes à la noix !

Yahou! On se demande comment vraiment cette histoire va pouvoir se terminer. Je te jure que ça m'intrigue et que ça stimule les boyaux xD.

Encore un avis très positif qui ne peut que t'encourager à te pousser à écrire cette suite !!

Merci pour ces corrections, je pensais que tu étais à jour =)

Eh non !
J'ai laissé accumuler les passages et plus ça allait plus j'avais la flemme .

Mais c'est bon, j'en suis sorti =).

^^ Aller, je dépoussière un peu ce topic =)
Petit état des lieux de la situation actuelle : Wayne et Bill sont dans le bureau du shérif. Bill l'y a amené pour le menotter, mais après que Wayne se soit défendu, Bill a été forcé de l'assomer. Wayne se réveille alors qu'il fait nuit, Bill dort sur une chaise du bureau.



            Wayne tenta de se redresser, mais n'y parvint pas : la douleur de son crâne venait de s'amplifier sous l'effort. De plus, il n'était plus tout jeune, et se relever sans s'aider de ses mains lui était de plus en plus difficile. Sans compter la blessure de sa jambe, qui n'arrangeait en rien son état physique. Les sensations fortes qu'il avait ressentit au cours de ces deniers jours l'avaient éreinté. Il avait dormit pendant de longues journées, au saloon, mais cela ne l'avait en rien relaxé. Au contraire, il avait l'impression de ne pas s'être reposé depuis plusieurs années, voir depuis quelques siècles.
            Il resta un moment, haletant, adossé contre le mur, le temps que les élancements diminuent, puis il retint sa respiration et poussa sur ses jambes. Il ne put s'empêcher de gémir lorsque la douleur revint à la charge, mais cette fois, il tint bon et se retrouva debout. Wayne déglutit et reprit son souffle.
            Une bouffée de rage monta en lui. Il n'avait aucun moyen de s'échapper, le bureau du shérif était devenu une cellule géante, avec des papillons pour barreaux. Aucun moyen de savoir si les étranges insectes pouvaient lui faire du mal, mais Wayne n'avait pas l'intention de le vérifier. Soudain, il jubila.
            « Bill, ça te tente le boulot de cobaye ? Paraît que ça paie bien. » Murmura-t-il en souriant.
            Lentement, il se dirigea vers l'armurier qui ronflait aussi fort que sa grand-ma. Le temps d'arriver à sa hauteur, il avait déjà changé d'avis. Porter Bill dehors aurait été trop épuisant, et il risquait de se réveiller à chaque instant. De plus, les papillons auraient le temps d'entrer dans la pièce le temps qu'il le jette dehors.
            Tant pis, je vais couper court, pensa-t-il.
            Bill avait croisé ses bras sur sa poitrine, sans lâcher son six-coups, qu'il tenait fermement de la main droite. La situation se fit soudain très claire dans l'esprit de Wayne. C'était là son unique chance de s'en sortir, s'il tuait Bill, il n'aurait plus qu'à attendre l'aube, puis il retournerait libérer Cora. Il frissonna légèrement, se rendant compte que la petite fille devait perdre de plus en plus espoir. Elle était toujours enfermée dans le saloon, et si il ne la libérait pas, elle mourra de faim dans ses propres déjections. Et vu les circonstances, personne ne la retrouverait jamais. Tuer Bill était l'unique solution, l'unique chance pour Cora – et pour Wayne, à l'occasion - de s'en sortir en vie.
            Le plus doucement possible, il attrapa le canon du pistolet. Puis, aussi délicatement qu'il le put, Wayne commença à détacher, grâce à son autre main, les épais doigts de l'armurier qui tenaient l'arme. En temps normal, le contact de cette chair moite et froide l'aurait dégouté, mais il fut trop heureux de voir que Bill ne réagissait pas pour y prendre garde.
            D'abord l'index, puis le majeur, l'annulaire, l'oriculai...
            « Hein ? Quoi ? » Marmonna Bill. Puis, beaucoup plus fort :
            « Qu'est-ce que ...? »
            Dès qu'il vit le prêtre penché sur lui, Bill réagit d'une vitesse fulgurante. Il envoya son poing s'écraser contre le visage de Wayne. Deux craquements bien distincts retentirent : celui du nez de Wayne se brisant en morceau, et celui de la chaise de Bill, cédant sous le poids de son occupant. Les deux hommes se retrouvèrent au sol, l'un criant de surprise, et l'autre de douleur.
            « Mon nez ! » Gémit Wayne. Les deux mains plaquées contre le visage, le colt de Bill avait déserté son esprit.
            Bill se remit sur pied en haletant. Puis, après quelques secondes pendant lesquelles il réalisa que sa vie avait été à deux doigts de se terminer, il éclata de rire.
 
            A quelques centaines de mètres de là, un vieil homme était penché sur un cadavre. Il tenta de se persuader qu'il n'y était pour rien, qu'il n'avait pas la moindre responsabilité dans la mort du pianiste. En vain. Si tous les habitants de la ville, tous ses fidèles paroissiens, étaient morts, c'était bien de sa faute. Et uniquement de la sienne.
            Le vieil homme soupira, puis lâcha un juron. Etre vulgaire ne lui ressemblait pas, mais il avait fait beaucoup de choses qui ne lui ressemblait pas, ces derniers temps. Des clefs, qui avaient du tomber de la poche de Vog, trainaient non loin du cadavre. Il les ramassa, et grimaça quand son dos le fit souffrir. Il n'avait plus vingt ans, et ces deux derniers mois avaient été particulièrement fatiguant.
            En haut, la petite fille pleure. Le bois n'arrête pas ses jérémiades. C'est une bonne petite, mais il y a des fois où elle ferait mieux de la boucler. Il se sentit honteux d'avoir de telles pensées, mais aussi étrangement ravi.
            Il monta à l'étage. Sans Cora, tout était perdu. Le vieil homme repéra rapidement où elle était enfermée grâce à ses gémissements. La porte était effectivement verrouillée. Il introduisit au hasard une des clefs du trousseau dans la serrure. C'était la bonne.
            L'Invisible ne doit pas me désapprouver entièrement, en fin de compte...
            Cora ne pleurait plus désormais, et un silence oppressant régnait dans le sombre couloir. Mais dès qu'il ouvrit la porte de la chambre numéro huit, ce silence fut brisé.
            « Lexie ! »

Haaaan !! Enfin !
Merci pour le topo de la situation, j'avais un peu oublié ^^
Bon, ne me déçois pas ! depuis le temps que j'attends la suite !
Niark

Maeror a écrit:Wayne tenta de se redresser, mais n'y parvint pas : la douleur de son crâne venait de s'amplifier sous l'effort. De plus, il n'était plus tout jeune, et se relever sans s'aider de ses mains lui était de plus en plus difficile. Sans compter la blessure de sa jambe (sa blessure à la jambe), qui n'arrangeait en rien son état physique. Les sensations fortes qu'il avait ressenties au cours de ces deniers jours l'avaient éreinté. Il avait dormi pendant de longues journées, au saloon, mais cela ne l'avait en rien relaxé. Au contraire, il avait l'impression de ne pas s'être reposé depuis plusieurs années, voire depuis quelques siècles.
            Il resta un moment, haletant, adossé contre le mur, le temps que les élancements diminuent, puis il retint sa respiration et poussa sur ses jambes. Il ne put s'empêcher de gémir lorsque la douleur revint à la charge, mais cette fois, il tint bon et se retrouva debout. Wayne déglutit et reprit son souffle.
            Une bouffée de rage monta en lui. Il n'avait aucun moyen de s'échapper, le bureau du shérif était devenu une cellule géante, avec des papillons pour barreaux. Aucun moyen de savoir si les étranges insectes pouvaient lui faire du mal, mais Wayne n'avait pas l'intention de le vérifier. Soudain, il jubila.
            « Bill, ça te tente le boulot de cobaye ? Paraît que ça paie bien. » Murmura-t-il en souriant.
            Lentement, il se dirigea vers l'armurier qui ronflait aussi fort que sa grand-ma. Le temps d'arriver à sa hauteur, il avait déjà changé d'avis. Porter Bill dehors aurait été trop épuisant, et il risquait de se réveiller à chaque instant. De plus, les papillons auraient le temps d'entrer dans la pièce le temps qu'il le jette dehors.
            Tant pis, je vais couper court, pensa-t-il.
            Bill avait croisé ses bras sur sa poitrine, sans lâcher son six-coups, qu'il tenait fermement de la main droite. La situation se fit soudain très claire dans l'esprit de Wayne. C'était là son unique chance de s'en sortir, s'il tuait Bill, il n'aurait plus qu'à attendre l'aube, puis il retournerait libérer Cora. Il frissonna légèrement, se rendant compte que la petite fille devait perdre de plus en plus espoir. Elle était toujours enfermée dans le saloon, et si il ne la libérait pas, elle mourrait de faim dans ses propres déjections. Et vu les circonstances, personne ne la retrouverait jamais. Tuer Bill était l'unique solution, l'unique chance pour Cora – et pour Wayne, à l'occasion - de s'en sortir en vie.
            Le plus doucement possible, il attrapa le canon du pistolet. Puis, aussi délicatement qu'il le put, Wayne commença à détacher, grâce à son autre main, les épais doigts de l'armurier qui tenaient l'arme. En temps normal, le contact de cette chair moite et froide l'aurait dégouté, mais il fut trop heureux de voir que Bill ne réagissait pas pour y prendre garde.
            D'abord l'index, puis le majeur, l'annulaire, l'oriculai...
            « Hein ? Quoi ? » Marmonna Bill. Puis, beaucoup plus fort :
            « Qu'est-ce que ...? »
            Dès qu'il vit le prêtre penché sur lui, Bill réagit d'une vitesse fulgurante. Il envoya son poing s'écraser contre le visage de Wayne. Deux craquements bien distincts retentirent : celui du nez de Wayne se brisant en morceau, et celui de la chaise de Bill, cédant sous le poids de son occupant. Les deux hommes se retrouvèrent au sol, l'un criant de surprise, et l'autre de douleur.
            « Mon nez ! » Gémit Wayne. Les deux mains plaquées contre son visage, le colt de Bill avait déserté son esprit.
            Bill se remit sur pied en haletant. Puis, après quelques secondes pendant lesquelles il réalisa que sa vie avait été à deux doigts de se terminer, il éclata de rire.
 
            A quelques centaines de mètres de là, un vieil homme était penché sur un cadavre. Il tenta de se persuader qu'il n'y était pour rien, qu'il n'avait pas la moindre responsabilité dans la mort du pianiste. En vain. Si tous les habitants de la ville, tous ses fidèles paroissiens, étaient morts, c'était bien de sa faute. Et uniquement de la sienne.
            Le vieil homme soupira, puis lâcha un juron. Être vulgaire ne lui ressemblait pas, mais il avait fait beaucoup de choses qui ne lui ressemblait pas, ces derniers temps. Des clefs, qui avaient du tomber de la poche de Vog, trainaient non loin du cadavre. Il les ramassa, et grimaça quand son dos le fit souffrir. Il n'avait plus vingt ans, et ces deux derniers mois avaient été particulièrement fatiguants.
            En haut, la petite fille pleure. Le bois n'arrête pas ses jérémiades. C'est une bonne petite, mais il y a des fois où elle ferait mieux de la boucler. Il se sentit honteux d'avoir de telles pensées, mais aussi étrangement ravi.
            Il monta à l'étage. Sans Cora, tout était perdu. Le vieil homme repéra rapidement où elle était enfermée grâce à ses gémissements. La porte était effectivement verrouillée. Il introduisit au hasard une des clefs du trousseau dans la serrure. C'était la bonne.
            L'Invisible ne doit pas me désapprouver entièrement, en fin de compte...
            Cora ne pleurait plus désormais, et un silence oppressant régnait dans le sombre couloir. Mais dès qu'il ouvrit la porte de la chambre numéro huit, ce silence fut brisé.
            « Lexie ! »

Wayne n'est pas attaché ?
C'est ma seule question ^^ Je pensais que Bill l'aurait attaché après l'avoir assommé...
Je viens de vérifier et en effet, il portait des menottes, en effet, les gestes sont tous réalisables, même avec menottes, mais c'est peut-être à rappeler à un moment...

Alors pour le vieil homme, je parie sur le prêtre mento, nan ?
Bon en tout cas, j'aime toujours autant =) (mais pourquoi est-ce aussi court ? u__u')
La suite, la suite !

Maeror a écrit:
Wayne tenta de se redresser, mais n'y parvint pas : la douleur de son crâne venait de s'amplifier sous l'effort. De plus, il n'était plus tout jeune, et se relever sans s'aider ("sans l'aide", c'est plus harmonieux) de ses mains lui était de plus en plus difficile. Sans compter la blessure de sa jambe (bof... "sans compter sa blessure à la jambe" conviendrait déjà mieux), qui n'arrangeait en rien son état physique. Les sensations fortes qu'il avait ressenties au cours de ces deniers jours l'avaient éreinté. Il avait dormi pendant de longues journées (mouarf' les répétitions de ce genre sont à proscrire), au saloon, mais cela ne l'avait en rien relaxé. Au contraire, il avait l'impression de ne pas s'être reposé depuis plusieurs années, voire depuis quelques siècles.
Il resta un moment, haletant, adossé contre le mur, le temps que les élancements diminuent, puis il retint sa respiration et poussa sur ses jambes. Il ne put s'empêcher de gémir lorsque la douleur revint à la charge, mais cette fois, il tint bon et se retrouva debout. Wayne déglutit et reprit son souffle.
Une bouffée de rage monta en lui. Il n'avait aucun moyen de s'échapper, le bureau du shérif était devenu une cellule géante, avec des papillons pour barreaux. Aucun moyen de savoir si les étranges insectes pouvaient lui faire du mal, mais Wayne n'avait pas l'intention de le vérifier. Soudain, il jubila.
« Bill, ça te tente le boulot de cobaye ? Paraît que ça paie bien. » Murmura-t-il en souriant.
Lentement, il se dirigea vers l'armurier qui ronflait aussi fort que sa grand-ma. Le temps d'arriver à sa hauteur, il avait déjà changé d'avis. Porter Bill dehors aurait été trop épuisant, et il risquait de se réveiller à chaque instant. De plus, les papillons auraient le temps d'entrer dans la pièce le temps qu'il le jette dehors.
Tant pis, je vais couper court, pensa-t-il.
Bill avait croisé ses bras sur sa poitrine, sans lâcher son six-coups, qu'il tenait fermement de la main droite. La situation se fit soudain très claire dans l'esprit de Wayne. C'était là son unique chance de s'en sortir, s'il tuait Bill, il n'aurait plus qu'à attendre l'aube, puis il retournerait libérer Cora. Il frissonna légèrement, se rendant compte que la petite fille devait perdre de plus en plus espoir. Elle était toujours enfermée dans le saloon, et si il ne la libérait pas, elle mourrait (y'a une condition, donc conditionnel) de faim dans ses propres déjections. Et vu les circonstances, personne ne la retrouverait jamais. Tuer Bill était l'unique solution, l'unique chance pour Cora – et pour Wayne, à l'occasion - de s'en sortir en vie.
Le plus doucement possible, il attrapa le canon du pistolet. Puis, aussi délicatement qu'il le put, Wayne commença à détacher, grâce à son autre main, les épais doigts de l'armurier qui tenaient l'arme (de l'armurier qui tenait l'arme... t'en as d'autes comme celle là? ) En temps normal, le contact de cette chair moite et froide l'aurait dégouté, mais il fut trop heureux de voir que Bill ne réagissait pas pour y prendre garde.
D'abord l'index, puis le majeur, l'annulaire, l'oriculai...
« Hein ? Quoi ? » Marmonna Bill. Puis, beaucoup plus fort :
« Qu'est-ce que ...? »
Dès qu'il vit le prêtre penché sur lui, Bill réagit d'une vitesse fulgurante. Il envoya son poing s'écraser contre le visage de Wayne. Deux craquements bien distincts retentirent : celui du nez de Wayne se brisant en morceau, et celui de la chaise de Bill, cédant sous le poids de son occupant. Les deux hommes se retrouvèrent au sol, l'un criant de surprise, et l'autre de douleur.
« Mon nez ! » Gémit Wayne. Les deux mains plaquées contre le visage, le colt de Bill avait déserté son esprit.
Bill se remit sur pieds en haletant. Puis, après quelques secondes pendant lesquelles il réalisa que sa vie avait été à deux doigts de se terminer, il éclata de rire.

A quelques centaines de mètres de là, un vieil homme était penché sur un cadavre. Il tenta de se persuader qu'il n'y était pour rien, qu'il n'avait pas la moindre responsabilité dans la mort du pianiste. En vain. Si tous les habitants de la ville, tous ses fidèles paroissiens, étaient morts, c'était bien de sa faute. Et uniquement de la sienne.
Le vieil homme soupira, puis lâcha un juron. Être vulgaire ne lui ressemblait pas, mais il avait fait beaucoup de choses qui ne lui ressemblaient pas, ces derniers temps. Des clefs, qui avaient dû tomber de la poche de Vog, trainaient non loin du cadavre. Il les ramassa, et grimaça quand son dos le fit souffrir. Il n'avait plus vingt ans, et ces deux derniers mois avaient été particulièrement fatiguant (éreintant).
En haut, la petite fille pleure. Le bois n'arrête pas ses jérémiades. C'est une bonne petite, mais il y a des fois où elle ferait mieux de la boucler. (normal que ce ne soit pas en italique?) Il se sentit honteux d'avoir de telles pensées, mais aussi étrangement ravi.
Il monta à l'étage. Sans Cora, tout était perdu. Le vieil homme repéra rapidement où elle était enfermée grâce à ses gémissements. La porte était effectivement verrouillée. Il introduisit au hasard une des clefs du trousseau dans la serrure. C'était la bonne.
L'Invisible ne doit pas me désapprouver entièrement, en fin de compte...
Cora ne pleurait plus désormais, et un silence oppressant régnait dans le sombre couloir. Mais dès qu'il ouvrit la porte de la chambre numéro huit, ce silence fut brisé.
« Lexie ! »

Pas mal le petit plongeon au début, histoire de bien se remettre dans le bain de l'histoire.
Oui, je me suis amusé à colorer ton texte. Mais là, ça part vraiment de bons sentiments (quoique d'habitude ...)

On aurait pu croire que la bataille du "qui maîtrisera l'autre?" entre Wayne et Bill serait finalement lassante mais... non, je suis toujours aussi captivé. Commetn que je l'aime ton histoire moi !!

Tu connais le Publicator? Si tu as quelques chapitres corrigés, je t'invite à les poster cher ami .

Merci à vous deux !

Et non kirlim, le vieil homme n'est pas Mento ^^' En fait, il s'agit de Lexie, c'est d'ailleur pourquoi Cora s'exclame "Lexie !" en le voyant Je suppose que tu as pensé que c'était un cri de détresse ? Il faudra que je change quelques petites choses alors

Ton coloriage, c'est pas un problème, Pacô^^ ... et puis, j'aime voir les petits enfants faire des gribouillages ! Non, je rigole (qui l'aurait cru ?), ça va m'être utile
Pour le "Publicator", je vais voir ça cet aprèm (les chapitres sont presque tous corrigés) =)

Haan >< Bah non, je pensais qu'ils voyaient Lexie et que sous l'effet de la surprise, il l'appelait, en fait je ne savait pas qui parlait en dernier u__u'
Bon, un lexie de gagné !

Ah non, moi j'avais tout de suite capté que c'était Lexie. Rien qu'avec l'Invisible, le fait qu'il se dégoûte parce que c'était sa faute, que ses paroissiens etc... enfin il me semble que y'a assez d'indices pour faire comprendre qu'il s'agit bien évidemment de Lexie.

Ben oui, qu'est-ce que tu racontes, bien sûr que c'est Lexie... Rahlà là, franchement, t'aurais pu le deviner dès le début hein, t'es trop nul :p (n'essayez pas de savoir à qui je parle )

Euh, peut être est-ce que je m'y prends comme un pied, mais je ne trouve pas le moyen d'insérer les textes sur le publicator. J'ai réussi à créer le livre, mais je n'arrive pas à aller plus loin O_o.

EDIT : ah, non, en fait j'ai trouvé.

Il est parfois utile de lire le message d'accueil ...

De temps en temps, ça peut s'avérer utile en effet...
Mais faut-il encore avoir cette idée spontanément u__u'

Voici la suite. C'est un petit passage, toutes mes excuses, Kirlim Mais au moins, ce n'est pas trop contraignant à lire, enfin j'espère.


            Assis par terre, Wayne était accablé. Toutes ses tentatives pour échapper à Bill avaient échoués. Son geôlier était désormais plus méfiant et ne le lâchait plus des yeux. Ce n'était pas passé loin, la dernière fois. Le nez de Wayne ne saignait plus, mais le haut de sa chemise était imbibée de sang, et ses lèvres et son menton en était également couverts. Bill se tenait debout, appuyé contre le bureau, un léger sourire sur les lèvres. Je t'avais prévenu, tu ne m'as pas écouté, tu t'en es mordu les doigts, semblait dire son expression. Tu t'en es mordu les doigts, mais je ne t'en veux pas, car demain tu ne seras plus.
            L'armurier croisa ses bras sur son imposante poitrine.
            « Au fait, l'autre jour, il y avait quelqu'un avec toi. Dans l'ancienne maison d'alchimiste. » Wayne ne réagit pas.
            « Oui, j'ai vu quelqu'un, continua Bill. Qui était-ce ?
            - Le prêtre », marmonna Wayne. Quelle importance de toute façon ?
            Le visage de Bill devint soudain bien moins sympathique.
            « Lexie ? C'était Lexie ?
            - Ouais, c'est ça. »
            Bill se redressa et se mit à faire les cents pas, l'air soucieux.
            « Cette homme est une ordure, dit-il. Tout est de sa faute. Il nous a tous manipulé. »
            Quoi que Lexie ait fait, je crois que t'es en train de dérailler, songea Wayne. En train ... dérailler. Soudain, il se mit à pouffer. Bill s'arrêta et fronça les sourcils.
            « J'ai dit quelque chose de drôle ?
            - Pour une fois, non. Ce n'est rien.
            - Vous ne me croyez pas, c'est ça ?
            - Eh bien, je dois dire que je n'en sais rien ... et que je m'en moque. Je sais ce qu'il c'est passé ici, mais ça n'a aucune importance. La faute à qui ? A vous, votre frangin et ses adjoints. Vous avez tué Rose, et le gros délire a commencé. Et vous savez quoi ? J'en ai absolument rien à foutre. »
            Bill se tint coi un moment, bouche bée. Il cligna les yeux et eu un sourire sans joie.
            « Ce n'était pas voulu ... Et ce n'est pas l'entière vérité. Ce n'est pas uniquement à cause de nous. Ce qu'on a fait ce jour là, ce n'est rien comparé à ce qu'il s'est passé avant. Et si Lexie ne nous avait pas tous embobinés, personne ne serait mort. Enfin, peut être pas. Ce sale noir, on l'aurait tout de même plombé, peut être même Rosie, mais ça n'aurait pas eu d'aussi grandes conséquences ...
            - Super, coupa Wayne. Ce que vous dites là est fort passionnant, mais j'ai bien peur de ne rien comprendre. Je suis fatigué, j'ai mal partout, et je dois dire que c'est en grande partie de votre faute, et j'ai une faim de loup. Il faut que je dorme.
            - Attendez, attendez, marmonna Bill, les sourcils tellement froncés que s'en était comique. Ce n'est pas de ma faute, vous comprenez bien ça ?
            - Oui, bien sur, vous n'y êtes pour rien, je le sais depuis le début. Je peux dormir maintenant ? Je ne suis plus prêtre, j'ai démissionné, alors si vous voulez vous confesser, allez voir ailleurs. »
            Wayne s'allongea et ferma les yeux. Bill se remit à faire les cents pas, un étrange sentiment lui tiraillant les entrailles. De la culpabilité ? Et pourquoi ? Je n'ai rien fait ! Je n'y suis pour rien. Et Rose, elle a eu ce qu'elle méritait. Fricoter avec un nègre ! Il s'assit sur le bureau, furieux.
            « Hep, vous, réveillez vous. Vous n'êtes au courant de rien. Vous ne connaissez que la moitié de l'histoire ! Je n'y suis pour rien, bordel ! Je vais vous dire, moi, ce qu'il s'est réellement passé, avant que nous ne ... tuions le nègre et Rosie. »



Le prochain passage sera un flash-back, un long flash-back. J'espère que ça ne cassera ni le rythme, ni l'ambiance de JN.

Maeror a écrit:            Assis par terre, Wayne était accablé. Toutes ses tentatives pour échapper à Bill avaient échoué. Son geôlier était désormais plus méfiant et ne le lâchait plus des yeux. Ce n'était pas passé loin, la dernière fois. Le nez de Wayne ne saignait plus, mais le haut de sa chemise était imbibée de sang, et ses lèvres ainsi que son menton en étaient également couverts. Bill se tenait debout, appuyé contre le bureau, un léger sourire aux lèvres. Je t'avais prévenu, tu ne m'as pas écouté, tu t'en es mordu les doigts, semblait dire son expression. Tu t'en es mordu les doigts, mais je ne t'en veux pas, car demain tu ne seras plus.
            L'armurier croisa ses bras sur son imposante poitrine.
            « Au fait, l'autre jour, il y avait quelqu'un avec toi. Dans l'ancienne maison d'alchimiste. » Wayne ne réagit pas. (eeuh, tu n'as pas oublié de sauter une ligne là ?)
            « Oui, j'ai vu quelqu'un, continua Bill. Qui était-ce ?
            - Le prêtre », marmonna Wayne. Quelle importance de toute façon ?
            Le visage de Bill devint soudain bien moins sympathique.
            « Lexie ? C'était Lexie ?
            - Ouais, c'est ça. »
            Bill se redressa et se mit à faire les cents pas, l'air soucieux.
            « Cette homme est une ordure, dit-il. Tout est de sa faute. Il nous a tous manipulé. »
            Quoi que Lexie ait fait, je crois que t'es en train de dérailler, songea Wayne. En train ... dérailler. Soudain, il se mit à pouffer. Bill s'arrêta et fronça les sourcils.
            « J'ai dit quelque chose de drôle ?
            - Pour une fois, non. Ce n'est rien.
            - Vous ne me croyez pas, c'est ça ?
            - Eh bien, je dois dire que je n'en sais rien ... et que je m'en moque. Je sais ce qu'il s'est passé ici, mais ça n'a aucune importance. La faute à qui ? A vous, votre frangin et ses adjoints. Vous avez tué Rose, et le gros délire a commencé. Et vous savez quoi ? J'en ai absolument rien à foutre. »
            Bill se tint coi un moment, bouche bée. Il cligna les yeux et eu un sourire sans joie.
            « Ce n'était pas voulu ... Et ce n'est pas l'entière vérité. Ce n'est pas uniquement à cause de nous. Ce qu'on a fait ce jour là, ce n'est rien comparé à ce qu'il s'est passé avant. Et si Lexie ne nous avait pas tous embobinés, personne ne serait mort. Enfin, peut être pas. Ce sale noir, on l'aurait tout de même plombé, peut être même Rosie, mais ça n'aurait pas eu d'aussi grandes conséquences ...
            - Super, coupa Wayne. Ce que vous dites là est fort passionnant, mais j'ai bien peur de ne rien comprendre. Je suis fatigué, j'ai mal partout, et je dois dire que c'est en grande partie de votre faute, et j'ai une faim de loup. Il faut que je dorme. (euh... bizarre ce vouvoiement, il fait pas très ironique et je doute que ce soit une marque de politesse...)
            - Attendez, attendez, marmonna Bill, les sourcils tellement froncés que s'en était comique. Ce n'est pas de ma faute, vous comprenez bien ça ?
            - Oui, bien sur, vous n'y êtes pour rien, je le sais depuis le début. Je peux dormir maintenant ? Je ne suis plus prêtre, j'ai démissionné, alors si vous voulez vous confesser, allez voir ailleurs. »
            Wayne s'allongea et ferma les yeux. Bill se remit à faire les cents pas, un étrange sentiment lui tiraillant les entrailles. De la culpabilité ? Et pourquoi ? Je n'ai rien fait ! Je n'y suis pour rien. Et Rose, elle a eu ce qu'elle méritait. Fricoter avec un nègre ! Il s'assit sur le bureau, furieux.
            « Hep, vous, réveillez-vous. Vous n'êtes au courant de rien. Vous ne connaissez que la moitié de l'histoire ! Je n'y suis pour rien, bordel ! Je vais vous dire, moi, ce qu'il s'est réellement passé, avant que nous ne ... tuions le nègre et Rosie. »

Raaah, il faut que tu écrives moins bien, j'ai lu tellement rapidement que je suis sûr d'avoir laissé des fautes passer. . .
Le truc qui m'intrigue vraiment, c'est ce vouvoiement entre Wayne et Bill. L'un a essayé à plusieurs reprises de tuer l'autre et l'autre a assommé et frappé l'un... Je ne pense pas qu'ils s'adorent... et pourtant, marque de politesse... J'aurais pu le prendre comme une marque d'ironie mais là, il y en a trop...
Sinon, bien super toussa ^_^
J'ai adoré voir Bill culpabiliser... il a des sentiments en fait le bonhomme =)
Ce qui est bien, c'est que j'aime tous tes personnages, mais vraiment tous ! Et c'est chouette **
Alla, la suite, la suite ! (flashback ou pas j'm'en fiche mais j'veux la suite è__é)

Maeror a écrit:
Assis par terre, Wayne était accablé. Toutes ses tentatives pour échapper à Bill avaient échoué. Son geôlier était désormais plus méfiant et ne le lâchait plus des yeux. Ce n'était pas passé loin, la dernière fois. Le nez de Wayne ne saignait plus, mais le haut de sa chemise était imbibée de sang, et (pour éviter cette répétition courante, tu peux remplacer le premier "et" par un "tandis que". Et le tandis que n'exprime pas forcément la contradiction !) ses lèvres et son menton en étaient également couverts. Bill se tenait debout, appuyé contre le bureau, un léger sourire sur les lèvres (répétition flagrante xD "sur le visage" etc...). Je t'avais prévenu, tu ne m'as pas écouté, tu t'en es mordu les doigts, semblait dire son expression. Tu t'en es mordu les doigts, mais je ne t'en veux pas, car demain tu ne seras plus.
L'armurier croisa ses bras sur son imposante poitrine.
« Au fait, l'autre jour, il y avait quelqu'un avec toi. Dans l'ancienne maison d'alchimiste. » Wayne ne réagit pas.
« Oui, j'ai vu quelqu'un, continua Bill. Qui était-ce ?
- Le prêtre , marmonna Wayne. Quelle importance de toute façon ? »
Le visage de Bill devint soudain bien moins sympathique.
« Lexie ? C'était Lexie ?
- Ouais, c'est ça. »
Bill se redressa et se mit à faire les cents pas, l'air soucieux.
« Cette homme est une ordure, dit-il. Tout est de sa faute. Il nous a tous manipulés. »
Quoi que Lexie ait fait, je crois que t'es entrain (ah je sais, ça casse le jeu de mot un peu xD) de dérailler, songea Wayne. Entrain ... dérailler. Soudain, il se mit à pouffer. Bill s'arrêta et fronça les sourcils.
« J'ai dit quelque chose de drôle ?
- Pour une fois, non. Ce n'est rien.
- Vous ne me croyez pas, c'est ça ?
- Eh bien, je dois dire que je n'en sais rien ... et que je m'en moque. Je sais ce qu'il s'est passé ici, mais ça n'a aucune importance. La faute à qui ? A vous, votre frangin et ses adjoints. Vous avez tué Rose, et le gros délire a commencé. Et vous savez quoi ? J'en ai absolument rien à foutre. »
Bill se tint coi un moment, bouche bée. Il cligna les yeux et eut un sourire sans joie.
« Ce n'était pas voulu ... Et ce n'est pas l'entière vérité. Ce n'est pas uniquement à cause de nous. Ce qu'on a fait ce jour là, ce n'est rien comparé à ce qu'il s'est passé avant. Et si Lexie ne nous avait pas tous embobinés, personne ne serait mort. Enfin, peut être pas. Ce sale noir, on l'aurait tout de même plombé, peut être même Rosie, mais ça n'aurait pas eu d'aussi grandes conséquences ...
- Super, coupa Wayne. Ce que vous dites là est fort passionnant, mais j'ai bien peur de ne rien comprendre. Je suis fatigué, j'ai mal partout, et je dois dire que c'est en grande partie de votre faute, et (mouais... répétition foireuse) j'ai une faim de loup. Il faut que je dorme.
- Attendez, attendez, marmonna Bill, les sourcils tellement froncés que c'en était comique. Ce n'est pas de ma faute, vous comprenez bien ça ?
- Oui, bien sur, vous n'y êtes pour rien, je le sais depuis le début. Je peux dormir maintenant ? Je ne suis plus prêtre, j'ai démissionné, alors si vous voulez vous confesser, allez voir ailleurs. »
Wayne s'allongea et ferma les yeux. Bill se remit à faire les cents pas, un étrange sentiment lui tiraillant les entrailles. De la culpabilité ? Et pourquoi ? Je n'ai rien fait ! Je n'y suis pour rien. Et Rose, elle a eu ce qu'elle méritait. Fricoter avec un nègre ! Il s'assit sur le bureau, furieux.
« Hep, vous, réveillez vous. Vous n'êtes au courant de rien. Vous ne connaissez que la moitié de l'histoire ! Je n'y suis pour rien, bordel ! Je vais vous dire, moi, ce qu'il s'est réellement passé, avant que nous ne ... tuions le nègre et Rosie. »

Je ne demande qu'à voir. Mais dans ce cas là, faudrait faire un flash back dans la tête à Bill... avec ses réactions de vielles brutes. Ce pourrait être intéressant. Mais voilà un personange que l'on croyait jusqu'alors dans .. "le camps des gentils' quis'avère finalement un gros salaupard.

Tu nous étonneras toujours. Manque plus que Wayne nous révèle un truc maintenant .

Encore merci à vous deux !
Et tu as raison Krilim, ce vouvoiement est bien un problème. Surtout qu'ils se tutoyaient dans les pages précédentes, c'est une erreur de ma part, que je vais corriger =)
Pacô, ça s'écrit bien "en train", et non "entrain" xD, c'est totalement différent. Ne t'inquiètes pas non plus pour le flash-back, je vais le narrer de la même manière que tout le reste. Par contre il ne faut pas s'attendre à des tonnes d'actions, et je pense que vous allez être surpris, enfin bref, vous verrez bien

Ah ué merde, 'scuze . (relevez qu'en une toute petite phrase, j'ai bousillé notre langue ).
Surpris? On nef ait que ça depuis qu'on a commencé à te lire .

Ah!!!! Enfin la suite! La fan inconditionnelle que je suis t'en remercie! et attends la suite avec une grande impatience! (je ne corrige pas, c'est déjà fait...)

Marie D ? Ce nom me dit quelque chose, mais quoi ? Mystère !
Merci d'avoir lu, ça fait plaisir =)

Maintenant que je suis libérée - en partie - de l'écriture de ma nouvelle, et avant de me replonger dans mon propre roman, je vais lire le tien! Mais je vais faire un copié-collé dans Word, parce qu'il y en a beaucoup, et à lire ici ça va m'arracher les yeux. Comme ça, je saurais enfin de quoi parle ta "Jonction Nordique"!

Barbara, si tu veux, Jonction Nordique est aussi disponible sur Le Publicator (clique dessus).
En version corrigée, toute belle et avec la couverture comme un vrai livre (et beaucoup plus simple à manier, sans s'arracher les yeux sur word !).

Bon courage, Barbara, c'est à tes risques et périls
Je préfère prévenir : la version du publicator est effectivement corrigée (il reste surement quelques fautes, il y en avait tellement ...), mais ce n'est en rien la version finale. Il reste des tonnes de choses à remanier

Ah, et je viens de voir que le bug du bouton "voir" était réglé. Bien joué ^^